Les Comblinois se sont nettement imposés à Spa en Coupe et affronteront les Métallos au prochain tour.
Dans le sillage de Cybers (22 points), les Comblinois ont tué tous suspens à la reprise à Spa. En collant un 7-28 aux Bobelins, Vandehen (15 unités) et ses coéquipiers s’assuraient la victoire 69-100. Au prochain tour, ce sera Flémalle, adversaire pour le titre en P2A, qu’affronteront les Comblinois.
En Coupe, les Sucriers sont parvenus à se défaire de Fléron, 77-69. Ce samedi, Nicolas Paulus et Wanze iront défier une équipe de Visé qui a réussi l’exploit de sortir Hannut de la compétition.
« Avec un prépa un peu chaotique – blessures, bébé, vacances normales pour certains, « vacances » en Géorgie pour d’autre -, nous avons dû enchainer des matchs de championnat compliqués contre Cointe, qui développe un basket intense et collectif, et contre Flémalle, ces vieux briscard qui même avec vingt-cinq points de retard, sont capables de tout », note Nicolas Paulus après la victoire de sa formation contre Fléron. « Une victoire collective, c’est la première fois où nous avons répondu présents tous ensemble pendant quarante minutes. Et, surtout, nous avons fait vivre la balle offensivement, levé la tête pour trouver l’homme ouvert sur jeu placé et en contre-attaque. »
Néanmoins, les Sucriers ont dû batailler ferme pour s’imposer 77-69 face aux pensionnaires de P3. « Fléron possède une très belle équipe et a, globalement, livré un bon match. La différence s’est faite sur des détails », poursuit l’ancien scoreur de régionale. « Nous avons été plus constants sur l’ensemble de la partie, laissant peu de moments creux à notre adversaire. Et, malgré tout, nous sommes un peu plus habitués au niveau de la P2 en terme de rythme, de placement offensif et défensif et autre « détails » qui ne s’attribuent pas au talent basket. »
Avec un noyau qui ne dépareillerait pas au sein de l’élite provinciale, les protégés de Tom Content doivent-ils viser la Coupe en plus du championnat. « Non, cette compétition n’est pas un objectif en soi », assure « Polo ». « Le coach – et les joueurs l’assument – veut faire mieux que l’an passé en championnat (3e), ce qui ne sera déjà pas simple vu la qualité de la série. Et de toute façon, nous ne sommes que des outsiders. Déjà au prochain tour, nous affronterons Cointe qui nous avait collé vingt points en ouverture de saison et contre qui nous n’avions eu rien – mais alors rien – eu à dire. Nous devrons obligatoirement sortir une bonne perf’ pour vaincre les Grenouilles s’ils abordent ce match aussi sérieusement que celui de championnat. »
Avant de se rendre samedi à Visé, Nicolas analyse le début de campagne des Wanzois. « D’un point de vue humain, ce début de saison est top. Les recrues sont cool et c’est un plaisir d’apprendre à les connaitre et à jouer avec », souligne-t-il. « D’un point de vue basket, hormis ce dernier match, ce fut irrégulier avec parfois des séquences décevantes. Mais comme l’équipe a beaucoup changé, il faut du temps pour que les joueurs s’adaptent et épousent un nouveau rôle. Par contre, même dans les moments « flops », nous voyons quand même que l’équipe a une grosse marge de progression. » Et de conclure : « Nous avons le potentiel pour être meilleurs que l’an passé. La clé va être de se trouver les uns, les autres sur le terrain pour pouvoir le démontrer. Dans le cas contraire, nous ne ferons pas mieux que le milieu du classement. »
A Schaerbeek, les Grenouilles ont assuré leur qualification pour le prochain tour de la Coupe AWBB et poursuivent leur sans-faute.
Dans le sillage de Cornet (7 points) et Dedave (16), les Grenouilles effaçaient rapidement leurs dix longueurs de retard initiales pour mener déjà 19-24 après dix minutes. Boxus (17 points dont 4 triples) prenait le relais et les Cointoins augmentaient leur viatique pour rentrer au vestiaire avec un avance confortable, 41-57.
A la reprise, les Cointois se montraient moins inspirés et les Bruxellois en profitaient pour réduire quelque peu l’écart avant que Malpas (17 points) et ses coéquipiers ne repartent de plus belle pour assurer leur victoire et la qualification pour le prochain tour de la Coupe AWBB.
Kevin a fini par comprendre que l’on ne badine pas avec la discipline sous les ordres de Casteels. Destination lointaine pour les Métropolitains en quête d’un nouveau sésame continental. Hoëgnard puis Brasseur, Dragan Tubak poursuit son tour du monde basket aux pieds. Ce sont les infos d’EMCE.
L’ancien Angleurois toujours à Louvain après avoir reçu le message 5 sur 5
L’info est passée assez inaperçue. Au contraire de Romain Boxus, les Universitaires ont conservé cet autre Mosan qu’est Kevin Stilmant (22 a, 2,02 m, photo). Pas plus tard que dimanche, il jouait une dizaine de minutes (4 pts) en coupe de Belgique. Il est revenu, dans HLN et non sans humour, sur sa première année chez les Brasseurs : « Au début, j’étais mal mentalement. Après une bonne discussion, j’ai compris qu’avec Eddy Casteels, il faut perdre deux litres de sang et quatre de sueur ainsi que deux dents dès qu’on est sur le terrain. Depuis, ça va beaucoup mieux. D’autant qu’ici, c’est beaucoup plus professionnel qu’à Liège. » A l’évidence, le jeune Namurois a gardé son franc parler. Et c’est très bien ainsi…
Les Anversois au Kosovo pour une qualification en FIBA Europe Cup
S’ils désirent figurer dans la phase de groupe de la FIBA Europe Cup, les Giants doivent gagner le tournoi qualificatif de cette semaine au Kosovo. Ils se retrouvent d’emblée en demies où les ouailles de Skelin en découdront, ce mercredi (17 h), avec le vainqueur d’AEK Larnaca (Chy) – Thorlakshöfn (Isl). Pour info, les Cypriotes alignent Marcus Tyus (28 a, 1,85 m) en provenance de Mons. Les Islandais, eux, n’ont pas d’US, mais deux Espagnols, un Grec, un Suédois et un Canadien. Autre particularité, cette bourgade scandinave compte… 1650 habitants. En cas de succès, les Métropolitains pourraient être opposés, lors de la finale de vendredi, aux Allemands de Göttingen, drivés par…Roel Moors, Anversois pur jus.
Des hauteurs wegnolaises à l’Iran pour l’interminable Dragan Tubak
A l’été 2012, il découvrait les hauteurs wegnolaises en compagnie de Nemanja Aleksandrov. La saison suivante, l’interminable Dragan Tubak (35 a, 2,16 m) transitait par Louvain pour… trois matches. On trouve sa trace ensuite en Serbie, en Bulgarie, au Maroc, en Macédoine, ou encore, en Géorgie. Lors du dernier exercice en date, il loue ses centimètres en Côte d’Ivoire et à Nyon, en Suisse. Désormais, il poursuivra ses pérégrinations en Iran pour le compte du club d’Arak. Mais, où et quand s’arrêtera-t-il ?
La télé crève l’écran
Jeudi, vous pourrez d’abord suivre France – Chine sur France 4 et enchaîné, à 12 h 30, avec Belgique – Australie sur Tipik, Divertissez-VOO et la VRT.
A la Coupe du monde qui se déroule actuellement en Australie, Julie Allemand est l’un des maillons essentiels des Belgian Cats qualifiées pour les quarts de finale et la meilleure représentante de la région liégeoise. Une véritable fierté pour tout le basket belge. Et si après le triomphe de Remco Evenepoel, les Cats prolongeaient l’état de grâce du sport belge au pays des kangourous ?
A vingt-six ans, Julie Allemand fait déjà partie du gratin mondial et possède une expérience colossale. Elle a effectué ses premiers dribbles à la salle de la rue Monfort pour le compte du RBC Alleur et, très vite, elle se distingue par des aptitudes exceptionnelles et une mentalité conquérante. Elle rejoint ensuite Sprimont pour ses débuts en D1 avant de s’engager à Braine où elle rafle trois titres de championne de Belgique et deux Coupes, fait ses grands débuts sous le maillot des Cats et est draftée en WNBA !
Déjà, la Belgique est trop petite pour cette meneuse ambitieuse, capable de distribuer les caviars, de scorer et de défendre le plomb. Pour la saison 2017-2018, elle quitte notre plat pays pour s’enrôler à l’ASVEL, le club d’un certain Tony Parker. Elle y reste trois saisons, le temps d’être sacrée championne de France en 2019. EN 2020-2021, elle porte les couleurs de Montpellier où elle a comme coach le Hutois Thibaut Petit. Une saison faste avec une Coupe et une finale de championnat avant un retour à l’ASVEL auréolée d’un nouveau statut : celui de super joueuse européenne.
Parallèlement à sa carrière outre-Quiévrain, Julie effectue en 2020 ses grands débuts aux States avec Indiana avec brio, s’illustrant parmi les meilleures rookies. « Elle a su se faire respecter dans une autre ligue – la meilleure ligue du monde – et même y réaliser quelques records. Mais je pense qu’elle a encore une grosse marge de progression et qu’elle n’a pas fini de nous surprendre car c’est une éternelle insatisfaite », me confiait son frère Raphaël à l’issue de la première saison américaine de la Meilleure joueuse belge 2016. Cet été, c’est avec le Chicago Sky et Emma Meesseman qu’évolua l’ancienne Alleuroise.
Une coéquipière que Julie côtoie au sein des Cats, l’équipe nationale belge qui fait la fierté de la nation depuis plusieurs années ! En 2018, les Belges enthousiasment le monde entier avec un jeu collectif brillant. Elles terminent à la quatrième place d’un Mondial que la meneuse liégeoise boucle en tant que meilleure passeuse. L’année suivante, en Serbie, les Cats terminent cinquièmes de l’Euro avant de rafler la médaille de bronze deux ans plus tard au Championnat d’Europe !
Un parcours brillant pour Julie Allemand ainsi que pour nos compatriotes à peine terni par la désillusion nippone aux derniers Jeux Olympiques avec une défaite mortifiante, 85-86, contre le pays hôte qui brisa les espoirs de médaille des Belges sur la plus grande scène sportive du monde. « Cela fait toujours mal d’y penser et c’est pour ça que nous n’en parlons pas entre nous », avoue Julie sur le site de la FIBA. « Certaines d’entre nous ont toujours cette défaite à l’esprit et je pense que c’est normal, mais nous voulons résolument nous orienter vers le futur. L’équipe est un peu différente, le coach a changé, cela nous aide à tourner la page durant cette Coupe du Monde Féminine FIBA 2022. »
Depuis lors, le noyau de la Belgique a quelque peu changé : Ann Wauters a pris sa retraite, Kim et Hanne Mestdagh ont pris du recul et le Français Valéry Demory a remplacé Philip Mestdagh sur le banc. Les ambitions des Cats, elles, demeurent élevées. « Nous ne sommes plus la même équipe qu’avant. Je pense que nous avons encore besoin d’un peu de temps pour trouver notre identité. Je ne sais pas comment ce tournoi se terminera pour nous. Nous devons prêter une attention toute particulière aux détails pour être vraiment compétitives », souligne Julie. « L’équipe est très jeune, mais je trouve que c’est une bonne chose pour ne plus ressasser Tokyo et ce qui s’est passé avant. J’espère que le prochain chapitre de notre sélection nationale sera tout aussi excitant. »
Les Cats espèrent secrètement rééditer l’exploit de 2018 – où même encore faire mieux – même si la concurrence est féroce dans le basket international féminin. « J’ai l’impression que c’était il y a 10 ans, tant de choses se sont passées dans le monde et dans ma carrière depuis », sourit Julie en évoquant Ténérife. « Cette édition de la Coupe du Monde Féminine FIBA avait été incroyable et elle avait été le début de quelque chose de spécial pour moi. J’avais le sentiment d’être prête à franchir un palier et le coach m’avait confié une clé capable d’ouvrir toutes les portes que je souhaitais. Nous avions toutes joué avec tellement de liberté et personne ne s’attendait à ce que la petite Belgique pratique un jeu pareil et s’invite en demi-finales. Quand je repense à Tenerife, j’ai envie de voyager dans le temps et de m’y retrouver une nouvelle fois. »
Qualifiées pour les quarts de finale, les Cats peuvent compter sur Julie Allemand pour les aider à rejoindre le dernier carré. La Liégeoise est toujours à l’heure lors des grands rendez-vous et, comme Tony Parker, se nourrit de la pression pour exceller dans les matchs décisifs. Et si après le triomphe de Remco Evenepoel, les Cats prolongeaient l’état de grâce du sport belge au pays des kangourous ?
Dans le sillages d’excellents Jean Delva (21 points) et Théo Beaujean (14), les Oursons d’Andenne ont évite le piège libramontois. Il ne fallut que dix minutes aux visiteurs pour effacer leur retard initial de dix unités et mener 18-23 avant d’accroitre leur avantage et de gérer les échanges pour s’imposer 61-76 et poursuivre l’aventure dans cette Coupe AWBB.
Belle victoire de Sam Winkin et des Calidifontains contre Linthout en Coupe AWBB.
Sam, que retiens-tu de cette belle qualification en Coupe au détriment de Linthout, 84-82 ?
Ce fut un très beau match dans l’ensemble avec un Casamento en feu. Pourtant, cela n’avait pas bien commencé avec un 0-7 dans la vue mais nous avons su réagir rapidement pour revenir au score et prendre à quelques moments de l’avance. A la fin du quatrième, nos adversaires sont revenus au score mais nous n’avons pas perdu notre sang-froid et avons su faire la différence pour remporter cette rencontre de deux petits points.
La Coupe AWBB est-elle un de vos objectifs ?
Nous nous sommes fixés de beaux objectifs pour cette saison mais la Coupe n’en fait pas vraiment partie. Nous savons que, cette année, avec un groupe assez compétitif, chaque match est à prendre pour tenter d’aller un peu loin dans la compétition que les années précédentes sans toutefois être véritablement un objectif.
Comment évalues-tu votre début de saison ?
Nous pouvons être satisfaits de cette saison qui commence mieux que les années précédentes. Nous avons été prêts plus rapidement qu’autrefois et avons appris des erreurs des saisons antérieures. Le groupe évolue bien mais il reste encore beaucoup de pain sur la planche pour réussir une belle saison et être bien positionnés au classement.
Les Fromagers de Michel Derouaux se sont imposés à Grivegnée en Coupe provinciale et continuent ainsi sur leur excellente dynamique.
Michel, que retiens-tu de cette victoire 56-94 chez la P4 de Grivegnée ?
Cette belle équipe de Grivegnée a craqué dans le troisième quart-temps. Mes gars ont abordé le match sérieusement et la différence fut surtout au niveau physique : nous avons mis une grosse intensité durant tout la rencontre.
La Coupe est-elle un objectif pour vous ?
Nous ne nous pensons pas du tout favoris pour la Coupe, mais nous voulons aller le plus loin possible. Nous pouvons être surprenants sur un match et nous verrons où cela nous mènera.
Vous vivez un début de saison en fanfare.
Je suis bien entendu très satisfait, nous ne nous attendions pas à pareil entame de saison. Espérons que cela dure.
Les Visétois ont envoyé du lourd derrière l’arc contre la P1 d’Hannut et se qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe provinciale sur une ultime bombe « on the buzzer » de Lucas Lenaers.
En déficit de pivots, les Visétois ont changé leur style de jeu pour recevoir la P1 d’Hannut avec une consigne claire : profiter de leur adresse derrière l’arc. Le contrat fut rempli pour les locaux avec 14 bombes – dont 10 en première mi-temps ! Toujours en tête à la pause, les pensionnaires de la Cité de l’Oie voyaient Goffin (14 points) et Leclercq (20) passer devant dans le troisième quart-temps. Combatifs, les Visétois parvenaient à s’accrocher et à arracher la victoire sur un ultime triple – le septième – de Lucas Lenaers (24 points). Score final : 82-81.
A Ans, les Flémallois ont assuré l’essentiel et la qualification pour les seizièmes de finale de la Coupe de la province, une compétition dont il ont goûté à la finale la saison dernière.
Chez la très bonne P3 d’Ans, Flémalle s’est imposé 64-68. « C’est une victoire qui fait du bien même si la qualité n’y était pas. Peu importe, nous passons un tour et nous bossons », souligne Thierry Dario. « Après une défaite à Wanze qui a laissé des traces et une semaine sans entrainement digne de ce nom et avec de nombreux absents et blessés, nous savions que ce déplacement à Ans, bonne P3 très physique ayant raté de peu la montée l’année passée et invaincue cette année, s’annonçait dangereux. »
Privé d’Electricco, Lheureux, Herbots, Dehaut et Gachertz, les Métallos ont puisé dans leur ressources face à des locaux qui démarraient sur les chapeaux de roues. Les Ansois allaient compter dix longueurs d’avance avant que l’expérience et le jeu intérieur des Flémallois ne leur permettent de revenir à 37-36 à la pause. « Nous avons redémarré avec une stratégie offensive différente – merci au T2 – et en augmentant la défense en homme à homme », ajoute Thierry qui voyait ses troupes se détacher à 39-50. « Mais la fatigue et les fautes allaient permettre aux locaux de revenir dans notre sillage. Néanmoins, nous parvinmes à rester devant jusqu’au bout. »
Voilà les Métallos qualifiés pour un choc contre la P2 du Mailleux. « Cette Coupe n’est clairement pas un objectif mais nous sert davantage d’entrainement alors que nous savons que nous allons avoir difficile de rééditer l’exploit de la saison dernière », assure l’entraineur flémallois.
Les Métallos ont un groupe élargi mais doivent faire face à une cascade de blessures, sans oublier les absences pour des raisons professionnelles. « Notre début de saison est d’ailleurs en dents-de-scie car nous ne rajeunissons pas », remarque Thierry Dario. « Nous avons nos soucis physiques et nous aspirons à une saison tranquille en P2 mais en regardant vers le haut. »
Des ambitions mesurées mais légitimes pour une groupe talentueux et à la force collective certaine. « Nous avons besoin de bosser nos schémas tactiques encore plus durement car notre physique et notre expérience ne peuvent suffire à chaque match », observe « Coach T » qui reprend son bâton de pélerin pour renforcer son effectif. « Au vu des blessés que nous comptons dans nos rangs, nous cherchons un meneur-ailier – si possible de moins de cinquante ans (rires) – pour venir étoffer le groupe. »