Reprise réussie pour les Visétois qui se sont payés le scalp de La Spéciale, 65-61.
A domicile, Ulea (12 points) et ses partenaires démarraient parfaitement la rencontre. Avec une défense bien en place, les Visétois creusaient un premier écart après dix minutes, 15-9. Le second quart était parfaitement équilibré, Wey (13 points) répondant parfaitement à Longueville (13 unités également). A la pause, le marquoir affichait 31-24.
De retour des vestiaires, Lhote (13 points), Vanlaar (6 unités) et les Spécialistes se montraient plus efficaces devant et derrière et parvenaient à recoller à 45-43 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Rensonnet (11 points) et les résidents de la Cité de l’Oie réussissaient à assurer l’essentiel alors que Koch (7 points) faisait un retour remarqué.
Grâce à un scoring bien réparti et une défense efficace, les Alleurois de Vincent Aldenhoff ont décroché leur première victoire en P1, 64-79.
C’est en première période que les Alleurois consruisirent leur succès. Avec 9 joueurs à 7 points ou plus, les All Blacks démarrait très bien la partie et menaient 17-23 après dix minutes et 29-42 à la pause. Appliqués à la reprise, les visiteurs étaient tout aussi appliqués et augmentaient même leur avance avant de gérer la fin des échanges pour s’imposer méritoirement 64-79.
Les responsables du Palais du Midi ont besoin de vos lumières. En 1947, la Belgique terminait 4e de l’Euro – son meilleur classement absolu – avec un Liégeois bien connu dans la sélection. Et on clôture cette rubrique quotidienne par un crochet en Serbie ainsi qu’en Russie. Ce sont les infos d’EMCE.
Incroyable : le prestigieux Royal IV ignore la date précise de sa fondation
Ce que vous allez lire parait invraisemblable mais est pourtant strictement véridique. Le prestigieux Royal IV qui survola le basket belge durant une vingtaine d’années ignore la date exacte de sa fondation. Et ce, malgré d’innombrables recherches. Ce serait aux débuts des années ’30. Quasiment en désespoir de cause, Olivier de Roy est les siens font appel à votre serviteur et donc à « Liège and Basketball » afin de savoir si l’un ou l’autre d’entre vous pourrait faire « avancer le schmilblick »… Quelques indices : le cercle bruxellois décrocha le premier de ses cinq titres en 1937 alors qu’au milieu de la même décennie il avait été battu, lors du derby de la capitale, par le Fresh Air sur la marque de… 4 à 2. Les matches se disputaient alors sur un terrain en terre battue à l’arrière du Théâtre Flamand (photo). Vous pouvez me contacter au 0495/200.436.
Ataman, coach des Turcs : « Shengelia a agressé un de nos joueurs »
A l’évidence, les Turcs n’ont toujours pas digéré leur confrontation – au propre comme au figuré – avec la phalange du cru. Ergin Ataman, le coach du Bosphore, résume le sentiment de sa délégation : « Nous sommes ici pour le plaisir du jeu et l’on nous plonge dans un climat hostile. Quand ce ne sont pas des joueurs de la trempe de Shengelia qui agressent un de nos joueurs, ce sont les policiers géorgiens qui nous bousculent dans les couloirs. A l’hôtel, ce n’est pas mieux puisque nous devons nous contenter de la nourriture servies aux simples touristes. Sans parler des 40 à 45 minutes qu’il faut pour accéder à la salle suite aux nombreux embouteillages. » Pas sûr que notre homme partira en vacances à Tbilissi…
Le meilleur Euro des Belges : 4e en 1947 avec un certain… Fernand Rossius
C’est effectivement en ’47 que nos compatriotes échouèrent au pied du podium et auraient sans doute mérité de s’y hisser. Le 3 mai, ils furent battus de justesse (48-50) dans la petite finale par l’… Egypte dont on peut se demander ce qu’elle faisait dans une compétition européenne. Et parmi les « héros » de Tchécoslovaquie, on retrouve notre Fernand Rossius principautaire qui allait devenir le président du Standard Boule d’Or. L’année précédente, les protégés de Raymond Briot terminaient 7e à Genève après avoir évincé le Luxembourg sur le score de 42 à 11. A propos de cet Euro 46, je reviendrai demain sur une rencontre amicale de nos « Lions » de l’époque pour la moins incongrue…
Nikola Jankovic, cette ancienne force de la nature pepine, en Serbie
Pourquoi le cacher ? Quand il évolua au Paire (de 13 à 15), on pensait que Nikola Jankovic (28 a, 2,07 m) était à l’aube d’une grande carrière européenne. Cette véritable force de la nature n’a pas répondu aux espérances. Pour preuve, il est l’auteur d’un malheureux rétropédalage en étant obligé d’effectuer son retour en Serbie et, plus précisément, au sein de l’anonyme formation du FMP Meridian, à Belgrade. Il n’est donc pas conservé au Breogan Lugo, en D1 espagnole. Là non plus.
« The » photo : connaissez-vous la « journée nationale du drapeau russe » ?
Désormais, nous vous proposerons de temps en temps un cliché basket sortant de l’ordinaire. Nous commençons aujourd’hui avec la photo ci-dessus qui mérite une explication : les autorités de Moscou ont institué, le 22 août de chaque année, la « journée nationale du drapeau russe ». On se demanderait d’ailleurs bien pourquoi ? Au vu de l’illustration, l’ami Thibaut devrait être aveugle pour ignorer cette date commémorative…
La télé crève l’écran
Fin de la phase qualificative de l’Euro avec un Belgique – Bulgarie à voir, dès 16 h 05, sur VOOsport World et la VRT.
Revers pour Chicago qui voit Connecticut égaliser.
Malgré 6 points de Julie Allemand et 14 points et 6 assists d’Emma Meesseman, le Sky a été rapidement dominé par le Sun, la messe étant déjà dite à la pause. Connecticut s’est ainsi imposé 104-80 et égalise à deux partout dans cette demi-finale de Playoffs WNBA.
C’est lors des grands rendez-vous qu’on reconnait les grands joueurs, capables de se sublimer pour porter leur équipe vers la victoire. Luka Doncic est assurément de la trempe des plus grands. Contre les Teutons qui marchent très fort depuis le début de cet Euro, le leader de la Slovénie a compilé 36 points, 10 rebonds et 4 assists pour permettre à sa formation de l’emporter 88-80.
Autre joueur d’exception : Giannis Antetokounmpo. Le Grec, laissé au repos contre la Grande-Bretagne, a démonté les Ukrainiens avec une prestation stratosphérique : 41 points et 9 rebonds ! De quoi offrir la victoire à la Grèce 99-79.
Le choc du jour entre l’Italie et la Croatie a tourné en faveur de la doublette Melli/Fontecchio (19 points chacun) malgré la belle prestation de Bogdanovic (27 points et 5 rebonds), 81-76. Grosse prestation également pour Markkanen (34 points et 10 rebonds) et victoire de la Finlande contre la République Tchèque 98-88.
Revers en revanche pour la Belgique contre la Turquie 63-78 et pour la Grande-Bretagne contre l’Estonie 64-92. Les Français d’un excellent Heurtel (14 points, 7 rebonds et 8 passes) ont eux fini en force contre la Bosnie de Nurkic (14 points, 10 rebonds, 4 blocks et 2 steals) pour s’imposer 81-68.
Victoire également pour la Serbie d’un énorme Jokic (29 points, 11 rebonds et 5 passes) contre Israël, 89-79. Grosse prestation aussi pour Sabonis (19 points, 8 rebonds et 4 passes) et Valenciunas (21 points et 8 rebonds) dans la victoire de la Lituanie sur la Hongrie, 87-64.
Premier match en P2 et première victoire pour Herve-Battice, 75-63 contre Stavelot. Michel Derouaux revient sur cette rencontre et sur les ambitions poursuivies par sa formation. Interview.
Michel, pour vos premiers pas dans la division, vous avez vaincu Stavelot, 75-63.
Nous savions que notre début de championnat allait être compliqué avec pas mal de grosses équipes dès le départ, à l’image de cette team stavelotaine. Je suis satisfait de mes joueurs car nous avons très bien réagi. La différence chez nous s’est incontestablement faite défensivement. Même si ce n’est pas encore parfait, je sens une grosse envie de ce côté-là du terrain par rapport à la saison dernière où nous nous reposions essentiellement sur notre jeu offensif.
Quels sont vos ambitions pour cette année de découverte en P2 ?
Nous venons de monter, c’est une année de transition pour nous. Nous voulons découvrir cette division, intégrer de chouettes jeunes dans l’équipe et gagner un maximum de matchs.
Entrée en matière réussie pour les Grenouilles à Ans. Tony Fernez analyse la prestation de ses protégés et se projette dans ce championnat de R1 qui s’annonce palpitant.
Tony, comment analyses-tu cette victoire à Ans, 59-89 ?
Nous avons fait une première mi-temps sérieuse avec beaucoup d’application. Comme nous avions déjà trente points d’avance à la mi-temps, nous avons travaillé certaines choses défensivement pour nous préparer à la suite du championnat. Cela a permis à Ans de faire jeu égal avec nous en deuxième période.
Comment expliques-tu un tel écart ?
Nous avons un très noyau très complet et, quand nous faisons des rotations, le niveau ne baisse pas au contraire de l’équipe d’Ans.
Quelles sont vos ambitions cette saison en R1 ?
J’espère jouer le plus haut possible. La R1 est vraiment forte cette année, Waremme et Waterloo sont un cran au-dessus avec des joueurs ayant évolué en D1. Derrière ces deux équipes, tout le monde peut battre tout le monde. Notre objectif sera de jouer le plus haut possible et, surtout, de continuer à prendre du plaisir avec les très bons gars qui composent notre effectif.
Dans le sillage d’un Max Erkenne diablement précis, les Ensivalois ont dominé le derby de R2A contre l’Union Liège. Les Ensivalois iront ce samedi à Profondeville avec la ferme intention de poursuivre sur leur bonne lancée.
A domicile, les Ensivalois pouvaient compter sur un Maxime Erkenne on fire pour prendre le commandement de la partie. Le sniper (21 points dont 5 triples) enchainait les bombes et les locaux menaient 31-15 après dix minutes. Steve Malaise (22 points) avait beau sonner le réveil pour les Unionistes, Jimmy Walraff (16 points), Tom Pitz (10 unités) et les locaux veillaient au grain – malgré la belle tentative de retour des Liégeois – et s’assuraient une très belle victoire tout en maitrise, 90-73.
« Je suis super content du groupe. Nous avons su faire le match qu’il fallait sans notre capitaine François Genet mais avec le retour de Jimmy Walraff qui a réussi une toute grosse prestation », sourit Maxime Erkenne. « C’était important pour nous de commencer par une victoire à la maison et même si nos opposants sont revenus de vingt à trois points, nous avons directement su réagir pour reprendre jusqu’à trente points d’écart ! »
Dans cette rencontre, le sniper ensivalois a crevé l’écran et transpercé le filet. « Cette victoire va nous faire un bien fou et va nous lancer dans la saison », ajoute-t-il. « Plus personnellement, je suis content d’avoir pu rentrer mes shoots et d’avoir aidé la team à aller chercher ce bon résultat. Ca fait toujours du bien de convertir ses options et d’avoir une telle confiance de la part du coach et de mes coéquipiers. »
Belle victoire de Fred Delsaute et des Pepins pour clore ce premier tour de Coupe de Belgique.
A domicile, les Pepins se sont assurés la victoire contre Anderlecht pour leur dernier match de Coupe de Belgique. Menés 14-19 après dix minutes, Jordan Maucourant (9 points) et les Pepins reprenaient l’avantage à la pause, 38-36. A la reprise, Hugo Maréchal (12 points) réalisait une grosse séquence et Pepinster faisait le break, 66-50 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, Fred Delsaute (12 de ses 19 points au cours des dix dernières minutes) se chargeait d’alourdir l’addition et d’offrir la victoire à ses couleurs, 93-64.
« Tout est parti de notre défense car nous avons beaucoup marqué sur des contre-attaques », souligne Jordan Maucourant. « Nous avons su trouver l’homme seul dans nos systèmes et nous avons dominé le rebond. »
Après leur exploit historique contre l’Espagne, les Belgian Lions se sont inclinés contre la Turquie sur le score de 63-78.
Face aux douze géants (le surnom de l’équipe turque de la grande époque), c’est un autre géant qui a porté la Belgique. Le jeune Bratanovic a compilé 15 points, 5 rebonds et 2 steals en 20 minutes. Seul Vanwijn (11 points et 4 rebonds) dépassa la barre des dix points, Obasohan (4 unités), Gillet (3) et Mwema (0) se montrant moins prolifique que de coutume.
Tout « bénèf » pour Sengun (24 points, 8 rebonds et 6 passes), Korkmaz (16 points et 5 rebonds) et les Turcs qui assommèrent d’emblée nos compatriotes par un terrible 6-20 au cours des dix premières minutes. Les Belges avaient beau recoller à 30-37 à la pause, la seconde période était en faveur de la Turquie qui s’imposait 63-78.