« Les Pistols visent la Coupe chaque année, c’est évident »

Avec humour et avant de recevoir Ans ce dimanche, Gaëtan Remacle revient sur la victoire conquise par les Pistols à Blegny et sur les ambitions de sa formation.

Gaëtan, que retiens-tu de cette première victoire remportée à Blegny, 46-57 ?

Nous avons réussi une prestation très solide des deux côtés du terrain et nous n’avons jamais rien lâché. Il a fallu le temps que la rencontre démarre et, ensuite, les deux équipes se sont lancées dans une belle bataille physique. La preuve est que ce match s’est conclu en quatre contre quatre alors que nous étions huit et que les Miniers étaient neuf. Nous avons pratiquement toujours mené, les locaux revenant à six longueurs suite à la « fougue » de quelques uns de leurs supporters durant le troisième quart-temps. Mais nous n’avons pas paniqué et avons continué à jouer notre basket.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Les rebonds. Il a fallu du temps pour nous y mettre mais dès que nous avons remporté cette bataille, tout s’est beaucoup mieux passé pour nous.

Quelles sont vos envies et vos ambitions pour cette saison en P3A ?

Les Pistols visent chaque année la Coupe, c’est évident (rires). Plus sérieusement, nous sommes un groupe assez complet et ultra compétiteur qui veut gagner n’importe quel match. Mais nous prenons les matchs les uns après les autres et avons juste envie de prendre du plaisir sur le terrain et en troisième mi-temps.

Les Lions ont rendez-vous avec l’histoire (et avec Luka Doncic)

En huitièmes de finale de l’Euro, les Belgian Lions défieront la Slovénie, championne en 2017 et favorite du tournoi.

En héritant de la Slovénie pour ce huitième de finale, les Lions étaient sans doute partagés entre l’excitation de défier Luka Doncic – l’un des meilleurs joueurs du monde et assurément le roi de cet Euro – et la déception de ne pas bénéficier d’un adversaire plus abordable. Avec Doncic et Dragic, les Slovènes possèdent sans nul doute la meilleure traction arrière de tout le continent. Et, après leur titre surprise en 2017, sont favoris pour brandir le trophée cette année. La tâche des Belges s’annonce donc incroyablement difficile mais c’est dans l’adversité qu’on reconnait les grandes équipes. Come on Belgium !

Crédit photo : FIBA

L’attaque du MOSA toussotte à Boninne

Malgré un scoring bien réparti et une défense au cordeau, les Angleuroises se sont inclinées à Boninne 55-43. Ce dimanche, les filles du MOSA tenteront de se racheter contre Neufchâteau.

La saison dernière, l’attaque du MOSA s’était révélée poussive. Heureusement, les Angleuroises pouvaient s’appuyer sur une défense de fer et un sérieux collectif. Ce vendredi à Boninne, le constat était pratiquement similaire. Malgré un scoring bien réparti entre Gonze (8), Kazmierczak (8), Lemmens (10) et Pauline David (8) et une défense de grande qualité, l’impact offensif des protégées de Vincent Esposito était malheureusement trop faible pour revendiquer la victoire après avoir couru après le score toute la rencontre suite à dix première minutes (17-8) faiblardes.

« Accrocher un podium en fin de saison »

Après une large victoire à Hamoir, la Renaissance Montegnée recevra LAAJ ce dimanche.

Face aux six valeureux Espoirs, les protégés de Jordan Bawin ont mis dix minutes avant d’enclencher le turbo lors d’un second quart remporté 7-30. La seconde période était également en faveur de Guilliams (20 points) et de ses coéquipiers qui s’imposaient dans les grandes largeurs, 45-85. « Après un début de match compliqué lors duquel nous perdions trop de ballons, mes gars ont ensuite livré une prestation sérieuse avec de belles séquences collectives encourageantes pour la suite », souligne le coach de la Renaissance. « Notre jeu rapide, un bon pourcentage aux shoots et nos rotations constantes durant quarante minutes face à un adversaire qui ne présentait que six joueurs sur la feuille de match ont fait la différence. »

Au sein d’une P3A qui semble particulièrement ouverte, que peut envisager Montegnée ? « Nos envies sont, déjà, de pouvoir faire une saison complète sans trop de blessures, ce qui est déjà mal parti », répond Jordan Bawin. « Mais nous voulons, comme toujours, faire mieux que la saison précédente et si nous y parvenons, nous pourrons accrocher un podium en fin de saison. »

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Le plus important reste et restera de passer de bons moments entre amis »

Après une victoire conquise à l’Avenir Jupille, Benjamin Peters et Harimalia veulent enchainer ce samedi contre Welkenraedt.

Benja, que retenir de ce déplacement aux Argilières ?

Notre première mi-temps fut compliquée de bout en bout. Bien que l’équipe adverse n’inscrivit que 26 unités, nous n’en mettions que 16… Malgré tout, les actions étaient bonnes, notre jeu aussi, les hommes seuls. Il ne manquait que la précision.

L’adresse est arrivée en seconde période.

Notre troisième quart-temps fut dans la même veine mais en réussissant nos shoots. Cela nous a permis de mener d’une quinzaine de points et de gérer jusqu’à la fin de la partie, non sans mal. Tout le monde a apporté ce qu’il devait apporter, notamment dans les moments difficiles, et le collectif fut top ! Nous sentons que nous pourrons vraiment nous en servir durant la saison.

Justement, quelles sont vos ambitions cette saison ?

C’est toujours la même chose, année après année. Nous voulons prendre du plaisir ensemble et faire du mieux que nous pouvons. Le plus important reste et restera de passer de bons moments entre amis.

Eddy Terrance, vous connaissez ?

Au travers de la gâchette bruxelloise, vous apprendrez sans doute que l’Union Saint-Gilloise posséda une redoutable « section basket ». Pendant ce temps, un ex-Montois rallie les rives de l’Adriatique alors qu’un intéressant tournoi de rentrée aura lieu dans notre capitale. Ce sont les infos d’EMCE.

Doncic : jamais que le 2e meilleur marqueur d’un Euro derrière un… Belge !

Décidément, c’est une semaine où l’on n’arrête pas d’être étonné. Mercredi, les Slovènes – adversaires des nôtres demain à 14 h 45 – ont pu compter sur un Doncic de feu pour évincer les Français. A cette occasion, la star de NBA enfilait 47 points. Ce qui en fait le 2e marqueur (sur un match) de tous les Euros. Mais, savez-vous qui est le recordman absolu ? Accrochez-vous, il s’agit de notre assez méconnu compatriote Eddy Terrance qui, lors de l’édition ’57, arrêta les enchères à 63 unités contre des Albanais rossés 90 à 48. Ce pur « Brusseleir » évolua à l’Excelsior et à l’Union St-Gilloise qui possédait une section basket. Il a terminé sa carrière comme joueur-entraîneur à Fontaine-L’évêque, près de Charleroi. En phalange représentative, il a notamment fréquenté John Loridon, ou encore, notre Lulu Van Kersschaever national. Le Molenbeekois d’origine est décédé en 2013 à l’âge de 78 ans. En toute discrétion.

Avec Skylar Spencer, c’est un ancien « Renard » qui débarque à Trieste

Suite à ses brillants états de service durant l’exercice 2020/2021, il était clair que les Montois éprouveraient toutes les peines du monde à garder Skylar Spencer (28 a, 2,05 m, photo). Et notre Etasunien de prendre la direction d’Astana, au sein de l’opulente 1ère division russe. Cet été, il franchit un palier supplémentaire puisqu’il vient d’être recruté par les responsables de Trieste qui milite en Série A italienne. L’ancien Renard s’apprête donc à séjourner dans une cité à visage humain bordée par l’Adriatique et située juste à côté de la frontière slovène dans une région particulièrement verdoyante. Et ne croyez surtout pas que je suis sponsorisé par l’office du tourisme du coin…

Du beau monde, ce week-end, au « Brussels European Tournament »

Depuis quelques années maintenant, les dirigeants de la capitale ont pris l’habitude de proposer aux accros de cuir orange un tournoi de rentrée d’excellente qualité. Il en ira encore de même en septembre 2022 avec le « Brussels European Tournament » dont le programme s’établit comme suit… Samedi : Le Portel (D1 fra) – CSO Voluntari (D1 rou) à 17 heures 30 et Brussels – Ostende à 20 h 30 ; dimanche : consolation à 13 heures et finale à 16 heures. Du très beau monde donc tout au long du week-end dans les installations (immuables) de Neder-over-Hembeek.

La télé crève l’écran

Mobilisation générale ce samedi pour suivre, voire encourager nos Lions de votre divan, le 8e de finale entre la Belgique et la Slovénie. A partir de 14 h 35 sur VOOsport World et la VRT. Sans oublier que « Divertissez VOO » diffusera, la semaine prochaine, la totalité de la suite de la compétition continentale.

Michel Christiane

Crédit photo : Pallacanestro Trieste

« Ce gamin a aidé des enfants du monde entier à rêver d’un avenir meilleur »

La phase classique de l’Euro a livré ses verdicts et les huitièmes de finale du feu de Dieu peuvent débuter ce samedi avec de formidables oppositions entre des équipes exceptionnelles emmennées par des joueurs fantastiques.

Jokic (19 points à 87% et 5 rebonds en 17 minutes) et les Serbes n’ont pas eu à forcer leur talent pour dominer la Pologne, 96-69. Même constat pour les Italiens face aux Britanniques – qui n’ont inscrit que deux minuscules points dans le dernier quart-temps – avec une large victoire 90-59. Giannis Antetokounmpo (25 points, 5 rebonds et 4 passes) et les Grecs n’ont également pas souffert pour mater les Estoniens 90-69.

Grâce à un tout grand Bogdanovic (27 points et 7 rebonds), les Croates sont venus à bout de l’Ukraine 90-85. Dans le sillage de Hruban (25 points dont 5 sur 6 derrière l’arc), les Tchèques ont vaincu Israël 88-77 et décroché leur billet pour les huitièmes de finale. Victoire également pour Markkanen (22 points) et la Finlande contre les Pays-Bas, 88-67. Un succès synonyme aussi de qualification pour la suite de la compétition pour les Finlandais.

La suite, justement, ce seront les huitièmes de finale dont les affiches sont désormais connues. L’Allemagne affrontera le Montenegro et la France devra se défaire de la Turquie. Les Finlandais en découdront avec les Croates et les surprenants Ukrainiens avec les Polonais. Superbe duel en perspective entre l’Espagne et la Litunanie, deux équipes à la recherche de leur lustre d’antan. Les Grecs – qui déplorent une petite entorse de Giannis – affronteront les Tchèques. Confrontation bouillonnante à coup sûr entre l’Italie et la Serbie et fameux défi pour les Belges face à la Slovénie de l’incroyable Luka Doncic.

Avec la pépite Slovène, Giannis Antetokounmpo est sans doute celui qui réalise la meilleure campagne de cet Euro, Nikola Jokic s’affirmant davantage dans un registre de « Monsieur Propre », passant plus de temps sur le banc dès que la Serbie a plié ses matchs. Face aux Britanniques, le Grec – qui s’est occasionné une entorse – a compilé 25 points à 90%, 5 rebonds et 4 passes en moins de 20 minutes ! Et le leader des Bucks outre-Atlantique tourne à 30 points et 10 rebonds de moyenne, démontrant qu’il est aussi inarrêtable dans le basket FIBA que NBA.

« Giannis a toujours pour objectif de s’améliorer. Par rapport à sa précédente participation à un grand tournoi international, ses progrès sont évidents, surtout après avoir remporté le titre NBA et être devenu MVP en NBA. Il est plus expérimenté et bien sûr plus fort. Il sait ce qui est nécessaire pour être efficace. C’est un gamin qui cherche à s’améliorer chaque jour. C’est la raison de son succès et c’est pour ça qu’il est aussi à l’aise en Europe et dans les compétitions internationales, en plus des États-Unis », a assuré Pangiotis Giannakis, dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique grecque ERT, et qui place Giannis Antetokounmpo très haut dans la hiérarchie du basket héllenique. « Il est le meilleur joueur grec de tous les temps depuis qu’il a été nommé MVP de la NBA et qu’il a remporté le titre NBA. Une franchise entière lui a fait confiance et s’est appuyée sur lui. Rien que ça, c’est une preuve suffisante. De notre côté, nous devons être patients pour profiter de sa contribution actuelle. Ce gamin a aidé des enfants du monde entier à rêver d’un avenir meilleur. C’est un titre qu’il mérite, même s’il n’a pas eu beaucoup de succès au niveau international jusqu’à présent. »

Alors que cet Euro offre chaque jour son lot d’exploits et de surprises, Giannis, Luka et Nikola s’affirment comme les figures emblématiques du basket européen.

Crédit photo : FIBA

Les filles de Chi-Town craquent dans le money time, fin de parcours pour le Sky

L’équipe de Chicago ne réussira pas le repeat, défaite 63-72 par le Sun dans le game 5 décisif.

Fin de parcours pour Julie Allemand et Emma Meesseman (14 points et 6 rebonds) après ce revers 63-72 dans le game 5 décisif. Prises à froid, les locales se retrouvèrent menées 16-24 après dix minutes. Un retard comblé à la pause où l’égalité était parfaite, 40 partout. Mieux, les joueuses de Chicago revenaient des vestiaires le couteau entre les dents et filaient à 58-48 à la demi-heure. Et là, patatras ! Incapables de scorer et d’arrêter leurs opposantes, les locales subissaient la déferlante adverse, s’inclinant de neuf unités. Un revers qui sonne le glas des espoirs de repeat pour la franchise de Chi-Town, éliminée au stade des demi-finales par Connecticut.

Crédit photo : Chicago Sky

« Cette série de P2A très relevée »

Entrée en matière réussie pour Loïc Pirson et les Blue Rabbits qui se sont payés le Haut-Pré avant d’affronter Comblain ce samedi.

Loïc que retiens-tu de cette première victoire en P2 ?

Notre prestation ne fut pas parfaite mais nous avons été solidaires défensivement et malins offensivement en allant chercher la bonne option.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Nous avons su développer un beau jeu collectif, maitriser le rebond et avons été performants aux lancers-francs au moment de creuser l’écart.

Quelles sont vos objectifs cette saison en P2A ?

Dans cette série très relevée, nous allons prendre match par match et essayer d’en gagner un maximum tout en continuant à prendre du plaisir sur le terrain et à développer du beau basket.

« Toujours excitant de commencer une série ça »

A Belleflamme, les Collégiens sont passés tout près d’arracher la victoire grâce à un Quentin Thielen intenable en fin de partie. Ce vendredi, place à un nouveau derby pour ESL United qui reçoit Tilff.

Quentin, comment juges-tu votre prestation à l’ABC Arena ?

Nous avons réussi une très belle prestation en restant collectifs pendant quarante minutes. Toutefois, c’est toujours frustrant de perdre un match de trois points après une pareille remontée au score.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter ?

Des rotations défensives, mais cela viendra avec les semaines d’entrainement qui arrivent. Et puis nous pouvons aussi mettre en avant notre début de rencontre qui ne fut pas bon.

Te verra-t-on régulièrement évoluer avec la R1 ?

Non, c’est très certainement le seul match que je ferai avec cette équipe. Les absents sont de retour cette semaine et reprendront leur place.

Tu as littéralement pris feu en fin de partie en enchainant les paniers. Comment se sent-on durant pareille séquence ?

C’est toujours excitante de commencer une série comme ça. Mais elle aurait été encore plus belle si la victoire avait été au bout.