« On se cherche encore, mais il y a beaucoup de filles talentueuses dans l’équipe »

A Ottignies, les Fromagères ont complètement craqué seconde période, s’inclinant 70-44. Christophe Hauglustaine analyse cette rencontre et le début d’exercice de Herve-Battice avant d’accueillir Liège Panthers ce dimanche. Entretien.

Christophe, que vous a-t-il manqué pour obtenir un meilleur résultat à Ottignies ?

Il nous a manqué beaucoup de choses, à commencer par de l’agressivité.

Pourtant, vous étiez devant à la pause.

Oui, sans bien jouer en première mi-temps, nous menions de six points. Nous avions déjà un pourcentage catastrophique aux shoots mais nous n’avions encaissé que dix-sept points dont seulement quatre dans le deuxième quart-temps.

C’est à la reprise que tout s’est délité ?

Nous ne nous attendions pas à vivre une pareille seconde mi-temps. Vingt balles perdues, à peine vingt tentatives de shoot… Nous avons baissé les bras et, à aucun moment, nous ne nous sommes révoltés.

Comment juges-tu l’évolution de ton groupe ?

Au vu de ce dernier match, il est compliqué pour moi de parler d’évolution. Mais une chose est certaine : il y a beaucoup de filles talentueuses dans l’équipe. Nous nous cherchons encore mais cela ne va pas tarder à venir.

Boninne, la bête noire des Liégeoises !

Décidément, Boninne ne réussit pas aux équipes liégeoises ! Après Angleur, c’est Alleur qui a trébuché contre cette formation namuroise. Les Alleuroises tenteront de se racheter ce dimanche à Pepinster pour un derby qui s’annonce passionnant.

Après avoir vaincu Angleur, Boninne a récidivé contre Alleur. Pourtant, Vieilvoye (10 points) et Laura Minguet (photo, 9 unités) tenaient le bon bout après 10 minutes : 15-6. Mais les Alleuroises allaient ensuite vivre un calvaire pendant le second quart-temps et se retrouvaient menées 20-30 à la pause. Une avance suffisante pour les visiteuses qui s’imposaient finalement 56-69.

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« Les premières apparitions de Marnette et Defawes »

Première victoire en P1 pour Jérôme Jennès et LAAJ qui iront à Alleur ce vendredi.

Jérôme, les conditions n’étaient pas idéales pour recevoir Waremme.

Nous nous sommes alignés sans Domken, ni Yon tandis que Lambot s’est ouvert la paupière en début de seconde mi-temps et est directement parti à l’hôpital pour se faire recoudre.

Néanmoins, vous avez empoché votre première victoire de la saison. Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Par rapport au match à Spa, le collectif et l’intensité défensive furent meilleurs. Nous avons un peu souffert à l’intérieur en seconde mi-temps – ce qui est compréhensible en l’absence de véritables pivots – mais nous avons bien géré et shooté sur la zone adverse. A noter la première apparition de Marnette et Defawes (nés en 2006) qui ont joué une quinzaine de minutes chacun. A nous de confirmer cela contre Alleur ce week-end.

« Pas mal de boulot à réaliser sur le plan tactique »

Contre Ixelles, Huy s’est incliné 52-83. Ce vendredi, Nicolas Danze et les Hutois, toujours à la recherche d’une première victoire, iront défier une équipe de Woluwé invaincue.

Contre les Ixellois, les Hutois ne sont pas parvenus à débloquer leur compteur. « Quelle domination physique adverse dans ce match », souligne Nicolas Danze. « Notre entame de partie fut fort bonne avec un score très serré. Mais les Ixellois étaient physiquement très costauds, surtout défensivement. L’intensité de la rencontre était élevée et nous avons commencé à manquer de précision. D’autant plus que les options pour shooter étaient vraiment rares. »

Avec un zéro sur deux et un déplacement périlleux à Woluwé, le début de saison des Hutois est loin d’être idéal mais il n’y a évidemment pas encore péril en la demeure pour un groupe profondément remanié à l’intersaison. « Notre évolution est plutôt pas mal mais pas encore suffisante », juge Nico. « Il y a encore pas pas de boulot à réaliser sur le plan tactique. »

Dallenogare confirme son excellente forme

Dans le sillage d’un Dallenogare décisif et d’un Forthomme prolifique, les Alleurois ont vaincu le Fresh Air pour démarrer leur aventure en R2 de manière idyllique avant d’aller samedi à Linthout.

Face au jeu atypique des Bruxellois, seuls Forthomme (20 points) et Marien (15) tiraient leur épingle du jeu. Les Alleurois ne parvenaient pas à emballer la partie mais à la pause, le marquoir affichait tout de même 33-25 en faveur des locaux.

Au retour des vestiaires, Dallenogare sortait de sa boîte et plantait dix pions pour permettre aux All Blacks de prendre le large et de vivre un dernier quart-temps relativement tranquille. Les Alleurois défieront encore des Bruxellois ce samedi en se rendant à Linthout, équipe routinière de la division.

RBC Alleur – Fresh Air : 75 – 62

Q.T : 17-12  16-13 / 23-18 / 19-19

RBC Alleur : Aldenhoff C 0  Mertens B 4  Dallenogare M 22  Gillet M 2  Forthomme F 20 Notelaers M 4  Carbonari L 8  Marien T 15  Kistemann G 0

Vincent Collet s’approprie « la chatte à Dédé », l’incroyable Ponitka élimine Doncic

Un incroyable Ponitka en triple-double guide la Pologne vers l’exploit contre la Slovénie, les Français s’imposent à nouveau en prolongation.

Mais quel Euro ! Donnée favorite par tous les bookmakers, la Slovénie s’est faite sortir du tournoi par… la Pologne (oui, vous avez bien lu). A la pause, le marquoir affichait 39-58 en faveur d’un incroyable Ponitka (26 points, 16 rebonds et 10 passes) et de la Pologne. La reprise était à sens unique, Doncic (14 points, 11 rebonds et 7 passes mais 6 balles perdues et 33% aux tirs) et les Slovènes passant un 24-6 aux Polonais qui parvenaient malgré tout à relever la tête pour s’imposer de justesse 87-90 et se qualifier pour la demi-finale contre la France.

Car oui, les Français sont en demi-finale ! Vincent Collet semble avoir récupéré « la chatte à Dédé » de son homologue de l’Equipe de France de football. Malmenés par les Transalpins, Gobert (19 points et 14 rebonds), le porte-bonheur Tarpey (8 points et 8 rebonds) et un décisif Heurtel (20 points et 8 passes) parvenaient à arracher la prolongation – profitant de la maladresse aux lancers de Fontecchio (21 points) – et à dominer celle-ci pour remporter la victoire 93-85.

Les demi-finales opposeront ainsi vendredi les Tricolores contre la Pologne d’Aaron Cel (qui a la double nationalité française/polonaise) et l’Espagne face à l’Allemagne. Avec les éliminations de la Slovénie, de la Serbie et de la Grèce désignés comme favoris, le vainqueur de cet Euro sera à coup sûr une surprise !

Crédit photos : FIBA

Allemands de chez nous

Sauriez-vous dire où les Bader, Stojic et autre Meeks évoluèrent dans notre championnat (encore) belge ? Le moins que l’on puisse écrire est que Mikalauskas ne laissa pas des souvenirs impérissables sur les hauteurs de Wegnez. A Antibes, confirmation du tandem Goethlas-Mantey. Ce sont les infos d’EMCE.

Ces quelques cousins « germains » qui foulèrent nos parquets…

Après la fabuleuse prestation de la « Mannschaft » aux dépens des Grecs, vous souvenez-vous de ces cousins « germains » qui fréquentèrent nos salles ? Le premier d’entre eux était Peter Bader, cette force de la nature issue de l’ancienne Allemagne de l’Est (Erfurt) et qui, au début des années ’70, vint vitaminer la raquette de SFX Verviers (Tasquin, Hertay, Stollenberg et Cie) drivé par Léo Goyens. Au niveau du coaching, on retrouve Dirk Bauermann (64 ans) qui, en 98/99, se retrouva aux commandes des Ostandais, locataires des splendides Ecuries Royales. C’est en 12/13 que Mario Stojic (42 a, 1,98 m, photo) s’ioda aussi sur notre littoral avant de prêter main forte au Real et à Trévise. Sans oublier le rugueux Canadien, Michael Meeks (50 a, 2,05 m), ayant connu l’ambiance démentielle du chaudron de Bree, de 2007 à 2009.

Mikalauskas, le géant Lituanien qui a fait rimer éphémère et Pepinster

On apprend que l’expérimenté Laurynas Mikalauskas (36 a, 2,05 m) vient de signer en faveur du BC Telsiai, dans l’antichambre de son pays natal. En revanche, presque plu personne ne doit encore se souvenir de ce Lituanien assez pataud qui posa ses valises au Paire le 16 janvier 2016 à la place de l’US, Justin Stommes. Deux rencontres plus tard (Ostende et le Brussels), Thibaut Petit devait déjà se résoudre à se séparer d’un Balte manifestement à cours de condition et de compétition. Bref, il était parvenu à faire rimer éphémère et… Pepinster.

A Antibes, Antoine Mantey sera toujours de bras droit de Daniel Goethals

Ce n’est qu’en ce début de semaine que les responsables d’Antibes se sont décidé à officialiser la prolongation de contrat – jusqu’en 2024/2025 – d’Antoine Mantey (38 ans). Le Suisse fera donc à nouveau équipe avec Daniel Goethals sur le petit banc des Sharks (Pro B). A noter qu’au cours du dernier week-end en date, les Méditerranéens ont été battus à deux reprises par les Provençaux de Fos : 67-76 et 73-78.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

Dison dresse les barbelés contre Villers

Sur les trente premières minutes, les Disonnais n’ont concédé que trente points aux Villersois.

Face aux six valeureux Villersois, les frères Petit (9 unités chacun) et les Disonnais démarraient pied au plancher pour signer un incroyable 32-6. Bremer (12 points) et Servais (7 points) allaient alors réagir en limitant les Andrimontois à cinq maigres points dans le deuxième quart, sans pour autant retrouver toute leur verve offensive. Menant 37-19 à la pause, Kpako (10 pions) et les locaux allaient profiter de la reprise pour gonfler leur viatique avant de voir les Villersois réduire quelque peu la note dans la dernière ligne droite. Score final : 64-50.

« Toujours le réflexe d’aller de l’avant »

Début de saison réussi pour les Collégiens de Marc Jérôme. Interview.

Marc, comment analyses-tu votre victoire contre l’Etoile Jupille ?

Ce fut encore une belle prestation de ma team. Nous avons toujours eu le réflexe d’aller de l’avant. Nous avons, grâce à notre rapidité d’exécution, pris souvent nos adversaires à la gorge. Nos rotations défensives ont permis de les maintenir en dehors de la peinture, leur offrant souvent des shoots au périmètre.

Que du positif alors ?

Nous avons cependant joué avec notre bonheur en laissant les Jupillois revenir à plusieurs reprises. Lorsque j’ai laissé le cinq de base souffler, les gars en sortie de banc ont fait du beau boulot et nous avons terminé le game sans trop de doutes.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« La marge de progression est énorme »

Grâce à une fin de rencontre en boulet de canon, Alexandre Aerts et les Sang et Marine ont vaincu Nivelles 75-68. Les taureaux iront défier les Castors ce vendredi.

Alex, vous vous êtes imposés 75-68 à Nivelles grâce à un formidable rush dans le dernier quart-temps. Que retiens-tu de cette rencontre dans laquelle tu as scoré 14 points ?

Ce fut une très bonne leçon pour nous. Ce match est la preuve qu’il ne faut famais lâcher et qu’un match se joue pendant quarante minutes.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

C’est clairement notre jeu inside qui a posé des problèmes aux Nivellois. Nous avions deux points de fixation qui ont nettement dominé la peinture.

Comment juges-tu votre évolution ?

Je ne vais pas juger par rapport à nos résultats car nous n’avons perdu qu’à une seule reprise depuis le début de la préparation. Nous avons encore tout à apprendre… Autant défensivement qu’offensivement, nous commettons trop d’erreurs qui pourraient nous coûter la victoire à l’avenir. Par contre, il y a beaucoup d’énergie sur le terrain et sur le banc et c’est une bonne chose pour le groupe. La marge de progression est énorme et c’est positif pour la suite.

Crédit photo : DR