« C’était le feu »

Si Damso, Orelsan, Sexion d’Assaut ou encore Stromae ont fait kiffer les milliers de fans présents pendant quatre jours aux Ardentes, certains spectateurs ont également taquiné la balle orange dans une ambiance de feu.

La crise sanitaire étant plus ou moins derrière nous, les festivaliers ont pu se régaler pendant quatre jours aux Ardentes avec la crème de la crème. Damso, PNL, et les autres ont envoyé du lourd – les décibels s’entendant à des kilomètres à la ronde – et fait kiffer les milliers de personnes présentes pour l’occasion.

The Maestro

Si, évidemment, Les Ardentes font la part belle à la musique, le nouveau site de Rocourt permettait d’offrir aux festivaliers de nombreuses animations et des plaisirs aussi divers que variés, comme avec la friterie gastronomique de Mallory Gabsi ou encore un atelier de tatouages éphémères. Les sportifs n’étaient pas oubliés puisqu’un playground hyper stylé dans la plus pure mouvance US avait été implanté en plein coeur du festival. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que cette initiative a suscité l’enthousiasme. « Au départ, nous devions juste faire jouer sept ou huit joueurs en 3×3 deux fois par jour mais nous nous sommes faits complètement dépasser par l’idée », rigole Gérald Henkin de Givemefive. « Du coup, nous avons fait jouer les festivaliers contre ma team Givemefive et c’était le feu ! »

Francis Torreborre a toujours de la dynamique dans les jambes

Autour de l’aire de jeu se pressèrent les curieux et les amateurs de b-ball. « Il y avait environ six cents spectateurs autour des matchs pendant trente minutes », observe, incrédule, Gérald. Et comme sur scène, le spectacle fut au rendez-vous avec des actions incroyables, du trashtalking et du suspens.

Crédit photos : Conformenon

« Un petit échec sur le plan humain mais une réussite sur le plan sportif »

Alexandre Bousmanne revient sur la saison 2021-2022 vécue avec Aubel en R2 et évoque la nouvelle campagne qui approche à grands pas.

Alex, quel bilan fais-tu de cette saison 2021-2022 ?

Sur le plan sportif, l’objectif souhaité par le club – à savoir les Playoffs – fut atteint. C’est donc une belle réussite malgré un parcours du combattant mais compensé par la belle intégration du coach, de Guillaume Liégeois et de Chris Albert. Cependant, perdre Gauthier Liégeois dès la première semaine puis termine la saison sans le duo de coachs et deux joueurs, cela reste un petit échec sur le plan humain. C’est dommage dans un club et un groupe où ça vit si bien ensemble.

Que retiendras-tu comme moments forts ?

De façon générale, la chance d’avoir pu vivre une nouvelle belle saison entre amis. Plus spécifiquement, la victoire et surtout la fête à l’Olympic Mont-sur-Marchienne restent un grand souvenir.

Quelles sont tes envies pour la nouvelle saison qui s’annonce ?

De prendre encore du plaisir à un beau niveau pour une année de plus. De profiter aussi de jouer avec mes amis proches, peut-être pour la dernière fois. Rester en bonne santé et ne pas avoir accepté la saison de trop seront mes deux objectifs.

« Très fiers et super heureux que cela soit un Belge qui gagne à Lausanne »

C’est sous les yeux de Mathilde Dewaegheneire, jeune Liégeoise expatriée à Lausanne, et d’autres compatriotes que Wout Van Aert a raflé au sprint la huitième étape d’une Grande Boucle passionnante.

Imaginez-vous l’eau scintillante du lac Léman réverbérant les rayons d’un soleil estival, des montagnes superbes entourant une ville à la fois moderne et médiévale, à l’histoire séculaire, habitée par une population polie et prévenante s’exprimant dans un français mâtiné d’un accent aussi charmant que traînant. C’est le décor quotidien de Mathilde Dewaegheneire qui, depuis le premier mai dernier, a quitté la Belgique et son job d’infirmière aux soins intensifs de Montlégia pour partir vivre et travailler à Lausanne. « La vie en Suisse, c’est vraiment super chouette », sourit-elle. « C’est vivre près des montagnes, au bord du lac, pouvoir s’y baigner et, pour l’instant, avoir l’impression d’être en vacances dès que j’ai un jour de repos. » Et d’ajouter, alors qu’elle trouve dans le canton de Vaud des conditions de travail plus normales qu’à Liège où la pénurie de personnel infirmier se fait cruellement ressentir : « La mentalité suisse est sympa aussi, plus dans le respect, dans la bienveillance. »

Si les activités ne manquent pas à Lausanne, cité historique abritant de nombreux musées, notamment, le hasard faisait que samedi, le Tour de France s’invitait sur ses belles artères. Pour l’occasion, la ville entière était en effervescence, parée de jaune, et les Lausannois – mordus de la Petite Reine – étaient descendus dans les rues pour admirer le spectacle que proposèrent les forçats de la route. « C’était la première fois que je me rendais à une étape cycliste et c’était vraiment super chouette. Il régnait une bonne ambiance, une partie de la ville était en piétonnier et pas mal d’animations avaient lieu. C’était vraiment génial ! » s’enthousiasme la jeune expat’.

Et pour embellir encore davantage cette splendide journée ensoleillée de juin, ce fut Wout Van Aert, au nez et à la barbe de Pogacar – les deux coureurs comptent désormais chacun 8 succès sur la Grande Boucle – et Matthews, qui rafla au sprint la victoire sur le boulevard lausannois. « J’étais avec un groupe de compatriotes et nous étions très fiers et super heureux que cela soit un Belge qui gagne à Lausanne », souligne Mathilde, aussi ravie de cette première « expérience » cycliste que de sa nouvelle vie en Suisse.

Crédit photo : Mathilde Dewaegheneire

Le 3×3, la nouvelle discipline qui a le vent en poupe

La croissance du 3×3 est exponentielle et cette discipline relativement récente ne cesse de faire de nouveaux adeptes.

Selim Ben Aissia, responsable du 3×3 pour l’AWBB, était l’invité de Bouke pour évoquer cette nouvelle discipline olympique dans laquelle les Belges brillent. Une émission à découvrir ici.

Crédit photo : FIBA

« Gros transfert à Bellaire »

Les Blue Rabbits enregistrent l’arrivée d’un sacré renfort !

« Gros transfert à Bellaire ». C’est par ces mots que Gael Colson nous informe de l’arrivée de Benoit Scheveneels chez les Blue Rabbits. Ancien routinier de la D3 avec Esneux et Ninane, cet intérieur atypique et polyvalent, éloigné des terrains depuis quelques temps, devrait sans nul doute apporter son expérience, son scoring et son sens du rebond aux Blue Rabbits et ainsi compenser le départ en retraite d’Antoine Froidmont.

Du lourd mais des opportunités pour Ostende en Coupe d’Europe

Ligue des Champions : redoutable, mais jouable pour les Côtiers

Le C2 européenne en sera à sa 7e saison et seules cinq équipes ont participé à toutes les éditions. Dont Ostende qui, depuis hier, connait ses adversaires. Il s’agira des Turcs du Galatasaray (emmenés par Dee Bost, 3e sur 16), des Polonais du Légia Varsovie (avec l’ancien Spirou, Adam Kemp, 6e sur 16) et des Israéliens de l’Hapoël Holon (l’ex-club de De Zeeuw, 4e sur 12). Les matches se disputeront du 4 octobre au 20 décembre prochains. « C’est un groupe solide, mais nous y viserons la qualification », atteste Jurgen Vanpraet, le CEO côtier. A retenir encore les belles affiches à Bonn (pas loin de chez nous) avec les venues de Regia Emilia (Ita), Pinar Karsiyaka (Tur) et de l’AEK Athènes.

M. C.

Crédit photo : FIBA

« Mes enfants prennent de plus en plus goût à ce sport qui m’accompagne depuis 32 ans »

Ben Bouché revient sur la dernière saison vécue avec Bellaire en P1 et préface la prochaine.

« Cette saison fut plus que satisfaisante malgré les blessures et les absences. Nous ne fûmes pratiquement jamais dix de l’équipe aux entrainement. Nous avons fini quand même à une belle place au classement en championnat avec une demi-finale de Coupe très tristement perdue », nous confie Benoit Bouché, aussi efficace dans le corner à mi-distance que derrière ses platines. « Pour ma part, c’était certainement la dernière fois que je pouvais en gagner une. »

Si les performances comptent évidemment dans le bilan d’une saison, l’aventure humaine est encore davantage à prendre en considération. « L’esprit de famille que j’ai pu trouver dans cette équipe me restera en mémoire, tout comme la Coupe à cinq à la Vaillante et le dernier match à quatre à Esneux (rires). Sans oublier le dernier match d’Antoine »Froidement » (rires) », sourit l’expérimenté intérieur qui accueillera un nouveau comparse dans sa raquette : Benoit Scheveneels.

La saison prochaine, les Blue Rabbits joueront à nouveau les premiers rôles. « J’aspire à m’amuser sur le terrain mais aussi en dehors, ne jamais être ridicule sur le parquet et toujours avoir envie de bien faire », avance Ben, 36 bougies au compteur. « Et je veux continuer à donner l’envie à mes enfants qui me suivent et prennent de plus en plus goût à ce sport qui m’accompagne depuis mes quatre ans. Sacha est U14 à Atlas et Nelson en U7 dans le même club. Cela me tient fortement à coeur puisqu’ai commencé jadis à l’Athénée Jupille. »

« Le bizutage de nos deux rookies »

Au dernier Championnat d’Europe, les Wheelchair Belgian Lions ont réussi quelques coups d’éclat pour terminer à la sixième place. David Offerman, qui a bouclé le tournoi avec un impressionnant double-double de moyenne, revient sur cette expérience et, plus globalement, sur la place du handibasket. Entretien.

David, quel bilan fais-tu de ce Championnat d’Europe ?

Je suis vraiment partagé. Je me dis qu’avec une préparation quasiment nulle, notre sixième place est pas mal mais, en même temps, je nourris de vrais regrets. La Lituanie était costaude mais nous étions devant avant le dernier quart-temps… Nous imposer n’était pas impossible. Ensuite, je ne pensais jamais perdre ce match contre la Lettonie, future finaliste. Nous avons échoué de cinq points mais je crois que nous avions les armes pour passer. Si cela avait été le cas, j’aurais pu dire que ce tournoi avait été une belle réussite pour la Belgique. Il reste donc un goût de trop peu.

Néanmoins, vu la situation, vous avez réussi de belles performances.

Exact, je dois toujours relativiser vu le peu de moyens mis à notre disposition. Je me permets de rappeler que la Ligue Handisport Francophone ne nous soutient plus alors qu’elle était présente en 2018. Je ne comprends pas pourquoi ! J’espère que ce n’est pas parce que Basket Vlanderen ne fait rien non plus, sinon ce serait bien triste pour le sport. Heureusement, nous avons pu compter sur l’AWBB. Sans elle, rien n’aurait été possible.

Que retires-tu de cette expérience ?

La Belgique a toujours de bons joueurs de handibasket. Le groupe constitué, bien que limité, a très bien vécu sur place, sur le terrain comme en dehors. Il régnait une très bonne ambiance dans ce groupe. Il faut aussi souligner que le Team Manager a vraiment bien géré. En 2018, je débutais, je n’avais que très peu joué. Cette année, j’ai pu un peu m’évaluer et je vois que je tiens la route à ce niveau.

Que garderas-tu en mémoire ?

Le bizutage de nos deux rookies. Nous leur avons exécuté une bien moche coupe de cheveux qu’ils ont dû garder tout le tournoi. Quel fou rire ! Je retiens également le niveau de l’équipe turque qui montre le « gap » qu’il y a encore pour le top niveau. Et puis, les lieux m’ont impressionné. Nous résidions dans une hôtel cinq étoiles avec des piscines, à l’intérieur et à l’extérieur, qui nous ont permis de bien nous relaxer après les matchs. Et nous avons vécu des super moments en équipe, aussi.

Tu as bouclé ton tournoi avec un solide double-double de moyenne : 17,2 points, 11,8 rebonds, 2,4 passes et 2,2 interceptions par match. De quoi te montrer satisfait de tes prestations ?

A titre personnel, je suis assez satisfait. Je ne m’étais mis aucune pression mais je tenais à être présent dans tous les matchs et je pense avoir été plutôt régulier sur l’ensemble du tournoi. J’aurais voulu en faire un peu plus pour l’équipe mais, clairement, je n’étais pas au point physiquement pour faire plus.

Comment envisages-tu l’avenir des Lions ?

Si nous pensons au prochain Championnat d’Europe qui aura lieu dans deux ans, nous pouvons être enthousiastes. Si le noyau peut être élargi et si des moyens sont mis à notre disposition pour des stages et entrainements, la Belgique peut viser bien mieux qu’une sixième place.

Obasohan vers l’ASVEL

Si tel est le cas, ce serait sans conteste le transfert belge de l’été. Sûr qu’il entrerait dans la philosophie tactique de Tony Parker qui vient, comme de bien entendu, de prolonger son petit frère. En Ligue des Champion, les Ostendais se doivent d’ambitionner la qualification. Ce sont les infos d’EMCE.

L’auteur du dunk de l’année serait le remplaçant de Jones à Lyon

Selon plusieurs agents et sites spécialisés, Retin Obasohan (29 a, 1,89 m) serait sur le point de rejoindre l’ASVEL. A Lyon, il y remplacerait Chris Jones, l’ancien Montois. La saison passée, il avait distribué le jeu à l’Hapoël Jérusalem où il ne jouerait donc pas avec Levi Randolph. Il est évident que l’Anversois s’est particulièrement mis en évidence ces derniers temps avec les Lions. Les Serbes peuvent en attester. De quoi donner des idées au « Brugeois » Tony Parker. Sans parler de son dunk de l’année…

Ligue des Champions : redoutable, mais jouable pour les Côtiers

Le C2 européenne en sera à sa 7e saison et seules cinq équipes ont participé à toutes les éditions. Dont Ostende qui, depuis hier, connait ses adversaires. Il s’agira des Turcs du Galatasaray (emmenés par Dee Bost, 3e sur 16), des Polonais du Légia Varsovie (avec l’ancien Spirou, Adam Kemp, 6e sur 16) et des Israéliens de l’Hapoël Holon (l’ex-club de De Zeeuw, 4e sur 12). Les matches se disputeront du 4 octobre au 20 décembre prochains. « C’est un groupe solide, mais nous y viserons la qualification », atteste Jurgen Vanpraet, le CEO côtier. A retenir encore les belles affiches à Bonn (pas loin de chez nous) avec les venues de Regia Emilia (Ita), Pinar Karsiyaka (Tur) et de l’AEK Athènes.

A qui le Tour ? Savez-vous ce que signifie le « SLUC » de Nancy ?

Ce vendredi, la Grande Boucle prendra son envol de Tomblaine, dans la périphérie de Nancy. Un club nancéen qui rivalisa longtemps avec les ténors hexagonaux. Jugez plutôt : au plus haut niveau de ’94 à ’16, champion de France en ’08 et en ’11 (avec autant de participations à l’Euroligue), ou encore, vainqueur de la coupe Korac ’02. Les Lorrains sont les locataires du Palais des Sports de Gentilly d’une capacité de plus de 6000 places. Et ça tombe bien car les « Rouge et Blanc » remontent au sein de l’élite. Pour y parvenir, ils pouvaient compter sur Caleb Walker (32 a, 1,94 m, Brussels 18/19). Parmi les joueurs ayant déjà porté les couleurs locales, on recense le duo carolo Mallet-Darden ainsi que le tandem principautaire Ere-Souchu et même un certain… TJ Parker. Il n’y a pas si longtemps, le coach Lautié se partageait entre Esch (D1 luxembourgeoise) et le Sluc. Mais, à propos, que signifie cette dénomination ? Stade Lorrain Université Club. Vous ne bronzerez donc pas idiot ce week-end…

Michel Christiane

Crédit photo : Brose Bamberg

Julie Allemand fête son b-day avec une belle perf’ et une victoire contre son ex-team

Pour fêter son anniversaire, Julie Allemand a sorti une belle prestation contre son ancienne franchise d’Indiana, aidant Chicago à renouer immédiatement avec la victoire.

Avec 9 points (66%), 3 rebonds et 2 passes, Julie Allemand n’a pas manqué les retrouvailles avec Indiana. Pour fêter dignement son anniversaire, la Liégeoise a pu également empocher la victoire, 93-84, dans une salle qui l’avait vue devenir l’une des meilleures rookies de WNBA.

Un succès construit patiemment par les visiteuses qui menaient 15-22 après dix minutes et 38-48 à la pause. Emma Meesseman (20 points, 6 rebonds et 3 passes) et ses coéquipières – dont Candace Parker (12 points, 9 rebonds et 5 passes), en lice pour le titre de meilleure joueuse – allaient enfoncer le clou à la reprise avant de voir les locales réduire l’écart en fin de rencontre.