« Certaines équipes nous ont parfois donné du fil à retordre »

Pour la première fois, Alexandre Aerts, joueur de la TDM2 de RSW LiègeBasket, a participé aux Ardentes. Bénévole pour les animations basket, il nous raconte son expérience du festival.

Alex, avais-tu déjà participé aux Ardentes ?

Non, c’était la première fois que je participais à ce festival. Je m’y suis senti presque obligé d’y participer quand j’ai appris qu’il serait organisé à Rocourt (rires). Du coup, la proposition de Givemefive ne pouvait pas mieux tomber.

Tu as œuvré comme bénévole pour l’animation basket. Comment était-ce ?

Nous organisions deux fois par jour des 3×3 ainsi que des concours le soir. La motivation qu’avaient les « challengers » – comme nous les appelions – pour nous affronter et essayer de nous battre était parfois impressionnante ! Nous avons affronté des joueurs de tous les niveaux, et certaines équipes nous ont parfois donné du fil à retordre. Les spectateurs aimaient d’ailleurs beaucoup ça et l’énergie que dégageait le public était vraiment géniale. Que du positif en somme !

Comment as-tu vécu le reste de ce festival que tu découvrais ?

Après trois ans d’attente, les festivaliers étaient évidemment tous très impatients et le spectacle fut au rendez-vous. Honnêtement, je n’ai pas été déçu ! J’ai vraiment apprécié l’expérience. Parmi les concerts, ceux de Sexion d’Assaut et de Stromae pour leur grand retour ainsi que celui de Damso pour l’énergie qui s’en dégageait – et aussi parce que c’est mon rappeur préféré (rires) – m’ont vraiment enthousiasmé.

Crédit photos : DR

La défense de Chicago fait merveille dans la Cité des Anges

Nouvelle victoire de Chicago contre Los Angeles.

Et une victoire de plus pour Julie Allemand (3 rebonds, 4 passes et 2 steals) et Emma Meesseman (9 points). Dans un match très défensif, Chicago a profité de vingt minutes de très haut niveau à cheval sur les deux mi-temps pour creuser l’écart et s’assurer la victoire, 68-80 dans la Cité des Anges

« Un terrain, un deejay, une balle orange, deux équipes : c’est tout ce qu’il faut ! »

Entre gros dunks, purs cross et concerts de gue-din, Francis Torreborre a kiffé sa première participation aux Ardentes.

Après s’être illustré balle en main en Italie, en Suisse, en Autriche et en République Tchèque, notamment, Francis Torreborre avait rendez-vous pour la première fois avec les Ardentes, LE festival de Liège. Comme plus de 200 000 festivaliers, le bondissant basketteur professionnel a sacrément apprécié l’expérience. « J’ai vraiment trop kiffé », s’extasie-t-il. « J’étais dans ma ville, à côté de la maison, avec mes amis. L’ambiance était terrible. J’y ai pris goût, c’est à refaire. Je reviendrai chaque année (rires). »

Après plusieurs éditions annulées because Covid, les organisateurs de ce grand barnum désormais clairement orienté hip-hop avaient mis les petits plats dans les grands. Nouveau site gigantesque, ribambelle de foodtrucks, bornes de jeux vidéo et même un playground pour y jouer au basketball. « Ce concept était top. Du basket plaisir et du show : tout ce qu’on aime », souligne Francis. « Un terrain, un deejay, une balle orange, deux équipes : c’est tout ce qu’il faut ! L’ambiance était là, j’étais dans mon élément. En résumé, ce fut du bon spectacle et un bon délire. »

Le bondissant Liégeois a fait le show, calant quelques cross et quelques dunks dont il a le secret. « Respect à tous les adversaires rencontrés, basketteurs ou non, qui ont relevé le challenge », ajoute-t-il. « Et big up à Gérald Henkin qui a organisé ça avec toute son équipe et à David Trost qui lui a filé un coup de main. »

Un carton plein pour les Ardentes, comme pour Francis sur le playground !

Crédit photo : Conformenon

« Une patronne »

Les Panthers ont trouvé leur générale sur le terrain en la personne de Carlie Littlefield, renfort qui arrivera en droite ligne des States et de l’université de North Carolina.

« C’est le profil que je cherchais : Une bonne taille en distribution car nous avons toujours eu des problème à ce niveau et surtout une patronne, un gros caractère qui supporte la pression et sait prendre les choses en main pour tirer le groupe tant moralement que dans le jeu », détaille Pierre Cornia sur le site des Panthers pour présenter sa nouvelle recrue, Carlie Littlefield.

Cette meneuse US de 23 ans a effectué ses (belles) études à Princeton et North Carolina. Lors de sa saison chez les Tar Heels, Littlefield affichait des stats de 8,8 points, 2,7 assists et 3,9 rebonds. « Carlie, c’est une bosseuse infatigable, elle a été le « Floor General » dans toutes les équipes où elle est passée. Elle va énormément nous manquer ! » déclare son coach à UNC dans des propos rapportés sur le site des Panthers.

Crédit photo: UNC – Tar Heels

Deux Liégeoises avec les équipes nationales jeunes

Deux Liégeoises font leur entrée dans le giron fédéral avec les jeunes.

Qui dit vacances d’été, dit compétitions officielles pour jeunes. C’est ainsi que Nina Crelot (35 ans), que l’on ne présente plus, est désormais l’assistante-coache de Philip Wolk au niveau des Cats U17. Pour l’heure, elles disputent le Mondial en Hongrie. Après un revers (39-55) face au pays organisateur, elles ont étrillé (92-43) le Mexique. Quant à Manon Grzesinski (27 ans), elle devient la manager des Lions U18 en préparation de l’Euro D2 fin juillet. Une phalange qui est dorénavant drivée par Jean-Marc Jaumin.

M. C.

« Nous aurions dû plier le championnat bien avant »

Pour Liège & Basketball, Robin Malpas revient sur le titre remporté en P1 avec Alleur et sur le nouveau défi qui l’attend avec Cointe en R1. Interview.

Robin, comment analyses-tu cette dernière saison disputée avec Alleur ?

L’objectif principal était la montée et nous l’avons atteint. La saison est réussie même si je crois qu’avec l’équipe que nous avions, nous aurions dû plier le championnat bien avant.

Que retiendras-tu de cette dernière campagne ?

La victoire pour le titre et la fête qui a suivi.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison que tu vivras sous la tunique de Cointe ?

J’espère que nous jouerons les premiers rôles tout en prenant un maximum de plaisir sur le terrain et en dehors. Mais vu le groupe constitué, je ne me fais pas trop de soucis pour ça.

« On valide tout ce qui fait bouger Liège »

210 000 festivaliers ont kiffé pendant quatre jours les Ardentes sur le nouveau site de Rocourt. Parmi eux, Oli Macfly, nouveau coach de la TDM2 de Liège basket et deejay bien connu à Liège.

Olivier Macfly, deejay bien connu à Liège, était à la journée d’ouverture et à celle de clôture des Ardentes. « Le nouveau site est super grand. Ça brasse beaucoup de monde. Tu sens que l’organisation n’est pas encore tout à fait bien rodée mais pour une première, j’ai trouvé ça cool », analyse-t-il. « Le site est juste une merveille. Pour moi, ça va devenir un des plus grands festivals hip-hop d’Europe. »

Celui qui a pour habitude de faire danser les foules et les Diables Rouges a particulièrement apprécié le passage sur scène de Freeze, Burna Boy, SCH et ASAP Rocky. « L’énergie était incroyable, vraiment top », sourit-il. « C’est juste dommage de ne pas avoir été là le jour où mon ami Deejay Flash était programmé, j’aurais bien kiffé l’écouter mixer. »

A côté des bornes d’arcades et des foodtrucks, un terrain de b-ball était également érigé. « On valide de ouf. En fait, on valide tout ce qui fait bouger Liège et c’est vraiment le cas des Ardentes », conclut-il.

Lisowa en Israël

La principale écurie féminine de ce pays ne s’arrête d’ailleurs pas là. Pour preuve, elle rapatrie une certaine Rotberg ayant prouvé son potentiel à Liège. Pendant ce temps, Malines continue de se renforcer avec Nauwelaers. Découvrez encore le club le « plus haut placé » de France. Ce sont les infos d’EMCE.

Les championnes israéliennes font leur marché en Belgique

Résolu à faire (très) bonne figure en EuroLigue, Elitzur Ramla a décidé de renforcer ses cadres avec des joueuses bien connues sous nos latitudes. Dans un premier temps, les championnes d’Israël se sont empressées de rapatrier Eden Rotberg qui n’a laissé que d’excellents souvenirs sur les hauteurs angleuroises. Dans la foulée, elles n’ont pas tardé à trouver un accord avec cette pure pile électrique qu’est Maxuella Lisowa ayant transité en 21/22 par les Castors de Braine et les Suissesses de Friboug où elle décrochait le titre. Sur la photo, elle est opposée à… Ramla.

Heleen Nauwelaers vers Malines et la jeune Paula Dits en D2 ibérique

Décidément, cela s’active ferme au rayon féminin. Parmi les dernières permutations en date, on retiendra la venue de cette Cats qu’est Heleen Nauwalaers (28 a, 1,80 m) aux Kangoeroes Malines. Vous ignoriez sans doute l’existence de la jeune Paula Dits (21 a, 1,85 m). Pour votre gouverne, sachez qu’elle termine son cursus dans une université américaine présente en NCAA 2. Afin de s’aguerrir aux us et coutumes de nos compétitions européennes, elle rejoint la formation de Claret Valence pointant en D2 espagnole. Soit, la rampe de lancement par excellence.

A qui le Tour ? Basket Ball Briançon (BBB), le club le plus élevé de France

Aujourd’hui, les « forçats de la route », comme on disait à l’époque, prendront leur envol de Briançon. Force est de constater que cette cité n’a jamais défrayé la chronique sur les parquets. Ceci dit, le BBB – pour Basket Ball Briançon – faillit monter en N3 en 2017. Cette saison, les seniors ont prolongé in extremis leur bail en Régionale 3 des Alpes de Haute Provence. Quant aux U18 du cru, ils ont remporté la coupe des Alpes. Les 140 « Bouquetins » licenciés évoluent au gymnase Chancel. Le BBB décline deux singularités spécifiques : il possède un des terrains de « 3 x 3 » le plus bucolique et original qui soit alors qu’il est le club le « plus haut placé » de France puisqu’il culmine à 1326 mètres au-dessus du niveau de la mer. Chez nous, ce « titre » aussi honorifique d’anecdotique fut longtemps l’apanage du mémorable… Sporting Francorchamps avec 490 m.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

Les stars du basket à un jet de pierre de la Belgique lors des prochains JO !

Bonne nouvelle pour les Belges : le tour préliminaire des Jeux Olympiques de Paris 2024 se déroulera à Lille.

Si la phase finale du tournoi olympique de basket se déroulera bien à Paris, c’est à Lille que devrait se jouer le tour préliminaire de la compétition. Selon différents médias, cette décision doit encore être avalisée par le Comité olympique mais serait définitive.

Une localisation qui ne plaira pas à Evan Fournier mais qui fait les affaires de tous les Belges passionnés de basket et des Liégeois qui n’auront que deux grosses heures de route pour aller admirer les superstars mondiales du ballon orange.

Terrible dernier quart-temps de Ju Allemand et du Sky

Les quelques jours de repos n’ont pas coupé l’élan de Julie Allemand et de Chicago qui ont battu Atlanta grâce à une formidable dernier quart-temps.

Il a fallu trente minutes à Julie Allemand (2 points et 3 passes), Emma Meesseman (10 points, 6 rebonds et 8 assists), Candace Parker (31 points, 11 rebonds et 3 passes) et leurs coéquipières pour trouver leur rythme. Menées 60-65 par Atlanta après trois quart-temps, les filles de Chicago ont alors passé un terrible 30-10 pour doucher les rêves du Dream et s’imposer 90-75.

Crédit photo : Chicago Sky