Les pactoles russes

Certaines joueuses étrangères y gagnent – ou y gagnaient – beaucoup plus qu’en WBNA, par exemple… Si Lasisi doit chercher un nouvel employeur, ce bon vieux Omar Cook n’a plus ce genre de problème. Lui qui découvrit le basket européen en… bord de Hoëgne. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (russe) du mardi

Hier, on évoquait la (fort probable) promotion de Thibaut Petit à Koursk. Pourquoi le cacher ? Les salaires sont particulièrement attractifs en Russie. Breanna Steward (photo avec Meesseman à Ekaterinbourg) a récemment joué cartes sur table : « En 2018, j’ai été élue « MVP » en WNBA où mon contrat total se chiffrait à 56.000 $. En Russie, je touchais 900.000 $. Là-bas, je gagnais donc plus en un mois que sur tout un championnat aux Etats-Unis. » Retour à Koursk où Victoria Sgonnikova, l’influente directrice générale du Dynamo local, annonce la couleur : « Il est plus que vraisemblable que les clubs de notre pays n’engagerons plus d’Américaines dans les années à venir. » Moralité : le technicien hesbignon sait à quoi s’en tenir…

Elias Lasisi non-renouvelé et Omar Cook, « jeune » retraité

Elias Lasisi (30 a, 1,91 m) demeure sur un séjour prolongé en Allemagne. Ce qui ne durera peut-être plus longtemps car les Merlins Crailsheim ont annoncé qu’ils ne renouvelaient pas son contrat en Forêt Noire. En sens inverse, y débarque Myles Stephens (25 a, 1,96 m) en provenance de Malines. Reste maintenant à savoir où le Louvaniste rebondira ? Omar Cook (40 a, 1,86 m), lui, n’a plus ce genre de soucis. En effet, l’ancien Raptors a décidé de prendre une retraite bien méritée. Sa dernière crèmerie en date était Saragosse, en D1 espagnole. Le samedi 29 octobre 2005, il effectuait ses débuts européens pour le compte de Mons. Et c’était à… Pepinster où il permettait d’emblée aux Renards de l’emporter 76-78, via ses 16 points.

A qui le Tour ? Une arbitre pleine d’avenir au Pays de Foix Basket

Après une journée de repos en Occitanie, coureurs et caravanes auront l’occasion de découvrir la cité de Foix. Ca tombe bien puisque le PFB (Pays de Foix Basket) commémore son 30e anniversaire cette année. Comme pour marquer le coup, la D1 départementale masculine s’est ouvert les portes des demi-finales de la Coupe de la Garonne. A noter que les équipes du cru évoluent au gymnase de Vernajoul, à quatre bornes du centre-ville. La principale fierté du club épouse le profil de Delphine Delpart qui, le 22 avril dernier, a dirigé la finale du Trophée Coupe de France, à Bercy, entre Le Poinçonnet et Monaco. Match sur lequel, nous reviendrons bientôt car il déclinait un léger accent… pepin. Et la petite question désormais traditionnelle : comment s’appellent les habitants de Foix ? Les Fuxéens.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

Malines, un club qui surfe sur une bonne dynamique

L’impressionnant chantier estival des Kangoeroes.

Il ne faudrait pas oublier que le club malinois sera engagé la scène continentale tant avec ses hommes qu’avec ses dames. Celles-ci ont enregistré l’arrivée de deux renforts étrangers. Dont le dernier en date a pour nom Morgan Bertsch (25 a, 1,90 m) qui arrive de Gdynia (Pol). Sans oublier que Ziomara Morrison rempile pour un exercice supplémentaire. Au rayon masculin, accrochez-vous, via les apports de Larry Thomas (28 a, 1,88 m, ex-Ventpils, Lettonie) passé par le Mexique et l’Islande, de DeAndré Davis (27 a, 2,01 m, ex-Sopot, Pologne) vu en Slovaquie et en Suède (champion), Brian Fobbs (24 a, 1,96 m, ex-Vilpas, Finlande) ainsi que Richmond Aririgozoh (24 a, 2,06 m, ex-Crailheim, Allemagne), un Nigérian né en Italie qui brilla à l’université de Princeton aussi bien sur les bancs que sur les parquets. Il n’en demeure pas moins que le meilleur « transfert » des Kangoeroes est d’être parvenu à prolonger, pour deux années, Kristof Michiels (photo quand il coachait la R1 dames de Louvain en 2011).

M. C.

« Sympa de pouvoir aller aux Ardentes en vélo »

C’est en voisin que Maxime Clavier a pu participer aux Ardentes et assister, notamment, au concert de 47Ter.

C’est en voisin que Maxime Clavier est venu aux Ardentes. « Au départ, nous ne devions venir que le dimanche et, finalement, nous sommes venus les quatre jours », me précise le jeune marié. « C’était super sympa de pouvoir venir en vélo plutôt que de devoir chipoter avec la voiture car, forcément, niveau circulation et places de parking, c’était assez galère. »

Max avait connu le site de Coronmeuse, il y a cinq ou six ans. « Maintenant, les Ardentes sont devenues un festival pro rap », constate-t-il. « Tous les concerts étaient sympas. Nous étions devant pour certains et plus posés avec des bières pour d’autres. »

Le Liégeois et son « crew » ont apprécié Sexion d’Assaut, Damso et d’autres artistes. « J’ai particulièrement kiffé 47Ter dont je suis fan et pour qui il n’y avait pas énormément de monde, nous étions donc super proches », sourit Max. « Pour ce genre de manif’, il faut que tout soit bien rôdé, ce qui a semblé être le cas. Il y avait de longues files pour les stands de nourriture mais je crois que c’est compliqué de faire autrement avec une telle foule. » Et de conclure : « Ce furent quatre bons jours. »

« Jouer le haut du tableau de TDM2 n’arrive que très rarement dans la carrière d’un joueur »

Max Princen revient sur la dernière saison de Comblain en TDM2 et évoque la prochaine pleine de défis.

Max, comment évalues-tu cette saison de TDM2 avec Comblain ?

Nous avons réussi une belle saison. Nous avons pris du plaisir sur le terrain, nous avons fait des erreurs, bien sûr, mais avec la volonté de bien faire. Nous pouvons être fiers du travail accompli.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

Notre premier team building… Et puis les autres aussi (rires). Mais aussi nos grosses soirées à Comblain avec de gros matchs – Liège Basket, Ostende, Neufchâteau – et toutes ces heures où nous nous sommes réunis pour tirer les conclusions de ce qui n’allait pas et repartir de l’avant. Enfin, tous les moments partagés ensemble. Il est difficile de n’en sélectionner que quelques uns.

Que gardes-tu en mémoire ?

Honnêtement : tout. Jouer le haut du tableau de TDM2 n’arrive que très rarement dans la carrière d’un joueur. J’ai profité de chaque moment.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison qui approche ?

De prendre du plaisir sur le terrain et en dehors, d’être en bonne forme physique et de gagner le plus de matchs possible.

A qui le Tour ?

Rodez monte en N3 avec un renfort… « ixellois ».

Dans cette région, on se trouve en pleine « ovalie ». Ceci dit, le Rodez Basket Aveyron fait mieux que se défendre. On en veut pour preuve, sa montée en Nationale 3 obtenue, en partie, grâce à son maître à jouer qu’est le Gallois, Adam Williams (36 ans). Les locataires du gymnase Ginette Mazel désirent faire bonne figure à ce niveau. D’où l’arrivée de quelques renforts dont le premier se nomme Pierre Frugère qui n’est pas un inconnu dans notre capitale : « J’ai commencé à Rodez puis suis parti pour Albi avant de mettre le cap, l’été passé, sur Bruxelles, pour raisons personnelles », résume-t-il, « Là-bas, j’ai joué pour le FBI d’Ixelles. Malheureusement, le championnat a été assez bien perturbé suite à la pandémie. » Aujourd’hui, il est de retour au pays où il est « developper web » pour la mairie. A propos, savez-vous comment s’appellent les habitants de Rodez ? Les Ruthénois.

M. C.

« Une fin de saison faussée »

Alors que la reprise approche tout doucement, Fred Delsaute revient sur la dernière saison vécue avec Pepinster en TDM2.

Fred, comment juges-tu votre dernière saison ?

Elle s’est globalement bien déroulée. Nous avons eu des hauts et des bas mais nous avons finalement fini par nous maintenir sportivement même si la fin de saison a été faussée suite à l’annonce qu’il n’y aurait aucun descendant.

Quels furent les moments forts de cette campagne 2021-2022 ?

Nos victoires contre les premiers mais aussi nos défaites contre les derniers.

Que gardes-tu en mémoire ?

Que nous soyons restés soudés dans les moments compliqués de cette saison. Le groupe est resté uni et nous avons passé une superbe saison.

Quels sont vos objectifs pour cette nouvelle saison qui approche ?

Les mêmes qu’au début de la précédente : obtenir le maintien le plus rapidement possible et puis terminer le plus haut possible dans le classement tout en conservant cette bonne ambiance entre nous.

15 caviars pour les Belges !

Nouvelle victoire pour Chicago, 81-89 à Dallas, avec une Julie Allemand à la baguette alors qu’Emma Meesseman frôlait le triple-double.

C’est grâce à un excellent dernier quart-temps (16-30) que Chicago a pu renverser une situation compromise à Dallas pour s’imposer 81-89. Si Emma Meesseman (23 points, 8 rebonds et 7 passes) a frôlé le triple-double, Julie Allemand s’est aussi distinguée à la création avec 8 assists pour accompagner ses 2 points, 1 rebond et 2 steals.

Malines sur deux fronts

En ce début d’été, les arrivées se multiplient au Winketkaai sous l’impulsion de Kristof Michiels qui y rempile pour deux exercices supplémentaires. Braine et Namur défendront les couleurs wallonnes sur la scène européenne avec pas mal de chance de qualification. Ce sont les infos d’EMCE

Découvrez l’impressionnant chantier estival des Kangoeroes…

Il ne faudrait pas oublier que le club malinois sera engagé la scène continentale tant avec ses hommes qu’avec ses dames. Celles-ci ont enregistré l’arrivée de deux renforts étrangers. Dont le dernier en date a pour nom Morgan Bertsch (25 a, 1,90 m) qui arrive de Gdynia (Pol). Sans oublier que Ziomara Morrison rempile pour un exercice supplémentaire. Au rayon masculin, accrochez-vous, via les apports de Larry Thomas (28 a, 1,88 m, ex-Ventpils, Lettonie) passé par le Mexique et l’Islande, de DeAndré Davis (27 a, 2,01 m, ex-Sopot, Pologne) vu en Slovaquie et en Suède (champion), Brian Fobbs (24 a, 1,96 m, ex-Vilpas, Finlande) ainsi que Richmond Aririgozoh (24 a, 2,06 m, ex-Crailheim, Allemagne), un Nigérian né en Italie qui brilla à l’université de Princeton aussi bien sur les bancs que sur les parquets. Il n’en demeure pas moins que le meilleur « transfert » des Kangoeroes est d’être parvenu à prolonger, pour deux années, Kristof Michiels (photo quand il coachait la R1 dames de Louvain en 2011).

EuroCup dames : fin d’année au soleil pour Brainoises et Namuroises

Les deux formations wallonnes inscrites en EuroCup connaissent leurs futurs adversaires qui proviennent, en grande majorité, du sud du Vieux Continent. Dans ce contexte, les Brainoises feront leurs valises pour La Seu et Saragosse, en Espagne, tout en rendant également visite au vainqueur de Gréngewald (Lux) – Sportiva Azoris (Por). Les Namuroises, de leur côté, en découdront avec Benfica (Por), Fribourg (Sui) et Dudelange (Lux). A l’évidence, les Saint-Servaitoises ont un très beau coup à jouer.

Etranger : Wojta (ex-Namur) à Guernica et Delalic (ex-Spirou) à Igokea

Honneur aux dames avec Julie Wojta (33 a, 1,85 m) qui goûta aux joies du basket européen à Namur de 2012 à 2014. Cette fois, elle s’est mise d’accord avec les décideurs de Guernica (D1 esp). Une Américaine doté un gros potentiel, mais souvent blessée. Au rayon masculin, Harris Delalic (28 a, 2,03 m) débarqua à Charleroi à l’aube de la campagne 17/18 avant de rebondir, l’année suivante, à Louvain. Depuis, il est rentré dans sa Bosnie natale où il passe de Tuzla à Igokea.

A qui le Tour ? Rodez monte en N3 avec un renfort… « ixellois »

Dans cette région, on se trouve en pleine « ovalie ». Ceci dit, le Rodez Basket Aveyron fait mieux que se défendre. On en veut pour preuve, sa montée en Nationale 3 obtenue, en partie, grâce à son maître à jouer qu’est le Gallois, Adam Williams (36 ans). Les locataires du gymnase Ginette Mazel désirent faire bonne figure à ce niveau. D’où l’arrivée de quelques renforts dont le premier se nomme Pierre Frugère qui n’est pas un inconnu dans notre capitale : « J’ai commencé à Rodez puis suis parti pour Albi avant de mettre le cap, l’été passé, sur Bruxelles, pour raisons personnelles », résume-t-il, « Là-bas, j’ai joué pour le FBI d’Ixelles. Malheureusement, le championnat a été assez bien perturbé suite à la pandémie. » Aujourd’hui, il est de retour au pays où il est « developper web » pour la mairie. A propos, savez-vous comment s’appellent les habitants de Rodez ? Les Ruthénois.

Michel Christiane

Crédit photo : Notre-Dame Louvain

Thibaut Petit prend (logiquement) du galon

Thibaut Petit, pas à l’ASVEL mais T1 à Koursk.

Selon le site, souvent très bien informé, BeBasket, Thibaut Petit aurait décidé de son avenir immédiat. On le sait, l’ASVEL était à la recherche d’un nouveau coach. A cet effet, le cercle rhodanien a dressé une short-list au sommet de laquelle, on retrouvait le Waremmien. Finalement, le technicien hesbignon aurait privilégié la proposition du Dynamo Koursk, auteur du doublé coupe-championnat russe, où il deviendra le mentor principal. Le genre de challenge que Thibaut adore… même si ce sera vraisemblablement sans participation européenne.

M.C.

La main innocente d’Axel…

Le Comblinois était présent en Bavière pour procéder au tirage au sort de la C3 où sont présents deux clubs belges. Et quasi voisins. Archie est une des valeurs sûres US des compétitions européennes et rebondit dans l’antichambre italienne. Et on terminera à Saint-Etienne. Ce sont les infos d’EMCE.

FIBA Europe Cup : Hervelle plus « sympa » pour Malines que pour Anvers

Hier à Munich avait lieu le tirage au sort de la FIBA Europe Cup 22/23. Tirage orchestré par la « main innocente » de notre Axel Hervelle régional. Elle s’est montrée plus favorable aux Kangoeroes qu’aux Giants. C’est ainsi que les Malinois sont directement versés dans le groupe E en compagnie de Malaga (Esp), Oradea (Rou) ainsi que le vainqueur du tournoi préliminaire mettant aux prises Cholet (Fra), Slupsk (Pol), Jämtland (Suè), Besiktas (Tur) et Leiden (Hol). Les Métropolitains, eux, devront d’abord émerger de cette même phase préliminaire en éliminant d’abord le vainqueur d’AEK Larnaca (Chy) – Thoriaksohn (Isl). Au stade suivant de la compétition, la « bande à Skelin » pourrait être opposée aux Allemands de Göttingen chers à… Roel Moors.

Un ancien Ostendais en D2 italienne et un ex-Spirou en Angleterre

Dominic Archie (35 a, 2,01 m) n’est pas encore disposé à raccrocher des baskets au clou. Pour preuve, l’ancien Ostendais (15/16) fait ses adieux à Pau pour poser ses bagages à Benedetto XIV Cento. Une phalange située au nord de Bologne et faisant partie de l’A2 italienne. En 19/20, le longiligne, Josh Sharma (26 a, 2,13 m), ne charma (facile) guère les inconditionnels de Charleroi. De Trefi (D1 polonaise), il débarque à Londres. Un club qui a permis à l’Angleterre d’effectuer son retour sur la scène européenne et y sera encore présent cette saison.

A qui le Tour ? A St-Etienne, difficile de survivre à l’ombre des « Verts »

C’est ce que se disent les malheureux basketteurs du cru depuis des décennies. Ce qui n’empêcha cependant pas le « CASE » puis le « SEMB » d’être souvent présents en Pro B. C’est-à-dire entre 1967 et 2012. Leur plus bel exploit fut signé en 10/11 quand ils terminaient à une modeste 7e place la phase classique du championnat avant de survoler les playoffs. Mais, le club devait mettre la clé sous le paillasson en panne sèche financière. Parmi les Américains ayant loué leurs services dans le Forez, on pointe Kevin Houston (45 ans) qui aurait poursuivi sa carrière chez nous de ’03 à ’07 : Bree, Louvain et Mons. Aujourd’hui, l’Association St-Etienne Basket possède une équipe en Nationale 3 dames et une autre en Régionale 1 masculine. Pour du basket haut de gamme, les amateurs du coin peuvent se rendre à St-Chamond, 2e de la phase classique de Pro B, et à douze bornes de « Geoffroy Guichard ».

Michel Christiane

Crédit photo : DR