Revers pour Chicago avec de timides Meesseman et Allemand

Contre New York, Chicago s’est incliné de peu, 83-80.

Un revers directement imputable à une reprise trop timorée qui a vu les New-Yorkaises prendre le contrôle de la rencontre et résister ensuite à la tentative de retour de timides Meesseman (8 points, 4 rebonds et 2 passes) et Allemand (4 points, 3 rebonds et 2 passes).

« Le basket reste un vecteur social »

Avant d’entamer une nouvelle saison avec un noyau largement remanié, Jérôme Niedziolka revient sur la dernière campagne de l’Etoile Jupille en P1.

Jérôme, comment juges-tu la saison 2021-2022 disputée avec l’Etoile Jupille ?

En toute honnêteté, je la juge insatisfaisante. Sur le plan sportif, nous avions un groupe capable de beaucoup mieux. Mais au fur et à mesure des semaines, nous étions de moins en moins nombreux. Et s’entrainer à quatre ou cinq, c’est quelque chose qui n’est pas concevable au niveau auquel nous jouons. Le spectre du Covid a probablement eu raison de la motivation de certains et nous avons souvent dû bricoler pour être parfois assez aux matchs. Et jouer avec la presque peur de descendre n’est pas agréable.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

Je vais en citer deux : nos victoires face à Alleur et à Saint-Louis. Pour la deuxième, nous étions cinq à l’entame de la rencontre et nous avons montré qu’avec du coeur, nous pouvions faire de grandes choses.

Que garderas-tu en mémoire ?

Les rencontres humaines. Outre l’aspect sportif, le basket reste un vecteur social. Malgré nos piètres résultats, j’estime avoir fait de belles rencontres que je ne manquerai pas de suivre la saison prochaine dans leurs nouveaux horizons respectifs.

Quelles sont tes envies pour la saison 2022-2023 ?

De retrouver du plaisir sur le terrain avec une équipe qui en veut, s’entrainer à dix pour progresser en équipe et terminer le plus haut possible. Et, évidemment, faire de belles troisièmes mi-temps… Mais au vu de ce que j’ai pu constater des quelques prestations que nous avons pu faire en fin de saison, je ne m’inquiète pas trop pour cela.

Match référence pour Julie Allemand, à nouveau titularisée

Titularisée pour la troisième fois de la saison, Julie Allemand a sorti son match référence et Chicago a évité le faux-pas contre Dallas. La Liégeoise et ses coéquipières enchaineront ce samedi contre New York.

Les joueuses de Chicago ont joué à se faire peur mais, heureusement, Candace Parker (14 points, 10 rebonds et 3 passes) était présente au rebond offensif pour assurer la victoire des locales, 89-83. Pour la troisième fois, Julie Allemand était titularisée et la Liégeoise en a profité pour sortir son match référence avec 13 points et 6 passes décisives. Emma Meesseman (13 points, 9 passes et 5 rebonds) et ses coéquipières enchaineront ce samedi contre New York.

« Quelque chose d’unique à Liège »

Au MOSA, l’été est mis à profit pour bosser ses skills et tisser du lien social.

Un vent de renouveau souffle sur Angleur, l’une des communes les plus durement touchées par les tragiques inondations de juillet 2021. Le MOSA ne fait pas exception à la règle et propose, notamment, un programme estival digne des meilleurs facs US. Ainsi, des sessions d’entrainement avec des joueurs et coachs chevronnés – on parle de vraies « stars » du b-ball comme Oli 3F, Marjorie Carpréaux – sont organisées du 19 juillet au 26 août.

« Ceux qui me connaissent savent à quel point j’ai toujours été prêt à faire des kilomètres juste pour jouer au basket, passant parfois plus de temps sur la route que sur le parquet », rappelle Mando Kabeya, nouvelle pierre angulaire du projet angleurois. « Cet été, je souhaite amener quelque chose d’unique à Liège, quelque chose que j’aurais rêvé d’avoir lorsque j’étais plus jeune : des entrainements de perfectionnement skills et préparation physique en compagnie de coachs ayant une expérience pro et accompagnés par des joueurs pros. »

Une superbe initiative qui n’élude pas l’aspect social ancré dans l’ADN du MOSA. « J’espère que ces sessions deviendront un endroit d’apprentissage et de partage, que nous puissions nous retrouver et bosser ensemble, faisant une place aux filles trop souvent oubliées, et créer ainsi des liens à travers ce sport qui nous anime tous », avance l’ancien pro passé par l’Espagne et Pepinster.

Plus d’infos : THE GRIND — The Locker Room

https://fb.watch/emGCJNi7bG/

https://fb.watch/emGbL0cdwd/

www.thelockerroom.media/thegrind

Nouvelle « destination » pour Kevin Sarlette

Le Saint-Vithois, Kevin Sarlette, passe de l’Etzella Ettelbrück à Wiltz.

A la recherche de davantage de temps de jeu, Kevin Sarlette (photo) a judicieusement décidé de mettre un terme à son séjour à l’Etzella Ettelbrück (D1). Le Saint-Vithois demeure néanmoins au Grand-Duché puis qu’il défendra désormais les couleurs des Sangliers de Wiltz, un cran plus bas et coaché par un Belge en provenance du Limbourg. A noter qu’outre leur phalange masculine, les Ardennais alignent également une équipe dames s’étant maintenue au plus haut niveau et très sérieusement renforcée cet été.

M. C.

Crédit photo : Sangliers Wiltz

« Développer encore plus mon jeu dans une division supérieure »

Ethan Vanoost revient sur sa première saison en seniors avec la P1 d’Esneux et évoque son prochain défi avec la R2 de RSW Liège Basket.

Ethan, comment juges-tu cette saison d’Esneux en P1 ?

Elle fut compliquée à cause des blessures et des absences répétées aux matchs mais nous nous sommes battus jusqu’au bout et c’est le principal, malgré la descente.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

Les quelques victoires arrachées à cinq ou six et l’expérience acquise pour ma première année en seniors ainsi que les matchs disputés en compagnie de mon frère Quentin.

Quelles sont tes envies pour la nouvelle saison qui démarrera bientôt et que tu disputeras majoritairement avec la R2 de RSW Liège Basket ?

M’amuser tout en gagnant le plus de matchs possible et developper encore plus mon jeu dans une division supérieure.

A qui le Tour ?

A qui le Tour ? Cahors, son Serbe, son Slovène et son excellent vin…

La dénomination exacte du club est Basket CahorSauzet, suite à une fusion. L’équipe majeure pointe en Nationale 3 française (5e niveau) et s’y maintient sans trop de problèmes. Pour y parvenir, elle assure ses arrières grâce à un duo étranger complémentaire. A savoir, le Slovène, Leon Dronjak (30 a, 1,90 m, D2 slovène, Italie et Allemagne), ainsi que le Serbe, Borislav Djurovic (40 a, 2,05 m, ex-D1 serbe). Quoi qu’il en soit, un dur à cuir : « Lors d’un match, l’arbitre lui signale qu’il saigne de la lèvre. Il constate qu’il lui manque deux dents qui se trouvent sur le parquet. Il les ramasse, les met dans une poche de son sac et s’empresse de revenir au jeu », se souvient un de ses ancien coach. Ce cercle est aussi réputé pour l’organisation des traditionnelles « 24 heures basket », en fin de saison. Sans oublier que le vin de Cahors est un des crus hexagonaux qui mériterait d’être plus connu et apprécié.

Michel Christiane

Le retour d’une vraie superstar au BCO

Ce showman de Brian Angola sera bientôt de retour à Ostende.

Lors de l’exercice 2019/2020, le très spectaculaire Brian Angola (28 a, 1,98 m) avait démontré l’étendue de son registre pour le plus grand bonheur des Ostendais. Pour l’heure, il termine une pige pour le compte de l’AEK Athènes. Encore fallait-il savoir où le Colombien poserait ses valises à la prochaine reprise ? On est dorénavant fixé puisqu’il s’est mis d’accord avec les Turcs du Galatasaray. Autrement dit, le public belge n’y perd pas au change car il sera de retour chez nous dès cet automne. En effet, la phalange stambouliote s’en viendra défier les… Ostendais le mercredi 5 octobre prochain. Une affiche inespérée pour les Côtiers. Surtout pour leur trésorier.

M. C.

Crédit photo : Philippe Collin

De St-Vith à la Colombie

En cette fête nationale, on a appris que le germanophone d’Ettelbrück changeait de club luxembourgeois alors que l’ancien showman colombien de la Côte arrive au Galatasaray et reviendra bientôt à la mer. A Cahors, la N3 du Lot aligne quand même deux renforts étrangers. Ce sont les infos d’EMCE.

Le Saint-Vithois, Kevin Sarlette, passe de l’Etzella Ettelbrück à Wiltz

A la recherche de davantage de temps de jeu, Kevin Sarlette (photo) a judicieusement décidé de mettre un terme à son séjour à l’Etzella Ettelbrück (D1). Le Saint-Vithois demeure néanmoins au Grand-Duché puis qu’il défendra désormais les couleurs des Sangliers de Wiltz, un cran plus bas et coaché par un Belge en provenance du Limbourg. A noter qu’outre leur phalange masculine, les Ardennais alignent également une équipe dames s’étant maintenue au plus haut niveau et très sérieusement renforcée cet été.

Ce showman de Brian Angola sera bientôt de retour à Ostende

Lors de l’exercice 2019/2020, le très spectaculaire Brian Angola (28 a, 1,98 m) avait démontré l’étendue de son registre pour le plus grand bonheur des Ostendais. Pour l’heure, il termine une pige pour le compte de l’AEK Athènes. Encore fallait-il savoir où le Colombien poserait ses valises à la prochaine reprise ? On est dorénavant fixé puisqu’il s’est mis d’accord avec les Turcs du Galatasaray. Autrement dit, le public belge n’y perd pas au change car il sera de retour chez nous dès cet automne. En effet, la phalange stambouliote s’en viendra défier les… Ostendais le mercredi 5 octobre prochain. Une affiche inespérée pour les Côtiers. Surtout pour leur trésorier.

A qui le Tour ? Cahors, son Serbe, son Slovène et son excellent vin…

La dénomination exacte du club est Basket CahorSauzet, suite à une fusion. L’équipe majeure pointe en Nationale 3 française (5e niveau) et s’y maintient sans trop de problèmes. Pour y parvenir, elle assure ses arrières grâce à un duo étranger complémentaire. A savoir, le Slovène, Leon Dronjak (30 a, 1,90 m, D2 slovène, Italie et Allemagne), ainsi que le Serbe, Borislav Djurovic (40 a, 2,05 m, ex-D1 serbe). Quoi qu’il en soit, un dur à cuir : « Lors d’un match, l’arbitre lui signale qu’il saigne de la lèvre. Il constate qu’il lui manque deux dents qui se trouvent sur le parquet. Il les ramasse, les met dans une poche de son sac et s’empresse de revenir au jeu », se souvient un de ses ancien coach. Ce cercle est aussi réputé pour l’organisation des traditionnelles « 24 heures basket », en fin de saison. Sans oublier que le vin de Cahors est un des crus hexagonaux qui mériterait d’être plus connu et apprécié.

Michel Christiane

Crédit photo : Sangliers Wiltz

« Toujours différent quand c’est quelqu’un de chez nous qu’on voit exploser à l’international »

Joueur et coach reconnu, Mando Kabeya est aussi un communicant doué et revient pour Liège & Basketball sur son expérience de travail sur le festival les Ardentes.

Mando, qu’as-tu pensé du nouveau site sur lequel sont désormais implantées les Ardentes ?

Le nouveau site est énorme ! C’est tout ce qu’on espère d’un grand festival en Belgique. C’est très grand, il y avait beaucoup de monde et, pourtant, nous ne nous y sentions pas trop à l’étroit. Aux différents stands, les files ne sont pas interminables car il y en a pour tout le monde. Les scènes sont toutes « top » et à des distances raisonnables. J’ai l’habitude de bosser au Wireless qui est probablement dans le top 3 européen et, ici, j’ai retrouvé la même chose.

Raconte-nous un peu ton expérience boulot sur ce festival où tu faisais partie de l’équipe chargée de publier du contenu sur Instagram.

Heureusement que je suis quelqu’un de très calme car il faut pouvoir gérer la pression, les imprévus et être efficace pour avoir les « shots » nécessaires en photo et/ou vidéo. Sur un festival, tu n’as le droit de « shooter » que les trois premiers titres de l’artiste, à la différence d’un concert classique où tu bénéficies d’une heure pour faire ce que tu veux. Une fois le premier quart d’heure terminé, je devais foncer au bureau de presse pour sortir une « story » de l’entrée en scène et puis j’avais quinze à vingt minutes après la sortie de l’artiste pour réaliser un « real » à poster sur les réseaux. Pas le temps de procrastiner sinon ta fenêtre se ferme car il y a un autre show qui suit juste après et où il faut être. Tout va très vite.

Quels furent tes coups de cœur de ce festival ?

J’en ai quatre ! Mon premier fut de revoir Sexion d’Assaut sur scène. Ils n’ont que des gros tubes, le public chantait tout et il y avait une énergie incroyable. Le second, ce fut Damso. Nous ne pouvions pas filmer sa performance mais j’ai quand même pu accéder au « front stage » car je le connais. Alors, j’ai vraiment profité du show et lui a vraiment interagi avec le public, le poussant à soutenir la musique belge. Il a offert des vinyles et chanté avec. Mon troisième coup de cœur alla à Lapeufra. C’est toujours différent quand c’est quelqu’un de chez nous qu’on voit exploser à l’international. C’est une fierté et cela s’est ressenti dans le public. Enfin, mon dernier coup de cœur fut Geeeko. C’est un mec que j’ai vu grandir lorsque je vivais à Bruxelles. Il voulait à tout prix que tout le monde sache qu’il faisait du rap lors de ses premières sorties en boîte et l’avoir vu maintenant aux Ardentes, c’était touchant.

Crédit photo : Mando Kabeya