Les Warriors sont champions pour la 4ème fois et Curry est enfin MVP des Finals

Quel titre ! En dominant les Celtics 90-103 au TD Garden, les Warriors décrochent leur quatrième titre en huit ans.

Curry (34 points, 7 rebonds et 7 passes) – enfin MVP des Finals ! – et les Warriors étaient concentrés sur leur sujet et le montraient immédiatement pour se détacher à 22-27 après douze minutes et 39-54 à la pause. Les vaillants Celtics ne lâchaient pas et, par l’entremise de Jaylen Brown (34 points et 6 rebonds), parvenaient à recoller à dix points avant l’ultime quart-temps. Cependant, Green (12 points, 12 rebonds, 8 passes, 2 steals et autant de contres) et les Californiens ne s’écroulaient pas, bien au contraire, et assurait la victoire 90-103.

Les Warriors remportent leur quatrième titre, sans doute le plus inattendu, au terme d’une saison et de Playoffs épatants. Epatants, c’est aussi ce que sont ces jeunes Celtics que peu d’observateurs voyaient en Finals en début d’exercice. Cette quatrième bague conforte encore davantage la dynastie des Warriors (4 titres et 6 finales en 8 saisons) et, enfin, au sortir de Finals incroyables, Steph Curry remporte son premier trophée de MVP. Bravo !

« C’est spécial de faire partie de Comblain »

Corentin Rondoz, socle du Mailleux, revient sur la belle saison réussie par Comblain en TDM2B. Interview.

Corentin, comment analyses-tu cette saison terminée à la deuxième place en TDM2B avec Comblain ?

C’était une bonne saison avec évidemment d’excellents résultats sportifs. Nous avons vraiment senti que tout le club était derrière du début jusqu’à la fin.

Quels furent les moments forts de ce championnat ?

Si je dois garder un moment en particulier, c’est la victoire à Lier un vendredi à sept pour la qualif’ en Coupe de Belgique et décrocher le match contre Ostende.

De quoi te souviendras-tu de cette saison dans quelques années ?

Je garderai en mémoire l’alchimie dans le club et la bonne ambiance qui y règne. C’est vraiment spécial de faire partie de Comblain et encore plus quand la saison est réussie.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine ?

L’objectif sera de faire mieux que cette année, bien sûr, mais nous savons désormais que c’est très compliqué d’être contants sur vingt-quatre matchs.

« Profiter de notre avantage de taille »

Après les Lituaniens, place aux Lusitaniens pour les Wheelchair Belgian Lions.

Après s’être inclinés contre les Lituaniens en ouverture de leur Euro, les Wheelchair Belgian Lions affrontent les Lusitaniens ce vendredi en début d’après-midi. « Je pense que cette équipe du Portugal, battue par la Lituanie mercredi, est jouable. Les Portugais sont plus petits que nous, nous devrons profiter de cet avantage de taille pour l’emporter », prévient David Offerman. « Nous savons qu’ils roulent plus vite que nous mais à nous de jouer notre jeu. L’important, c’ets la récupération car nous ne sommes pas habitués à jouer deux jours de suite. Le kiné a eu du boulot (rires). »

« Notre premier match ensemble depuis 2019 »

A cause d’un dernier quart-temps perdu 7-25, les Wheelchair Belgian Lions se sont inclinés 59-75 contre les Lituaniens en ouverture de leur Euro. David Offerman, auteur d’une excellente prestation avec 18 points et 13 rebonds, analyse cette défaite inaugurale et préface le choc de ce vendredi après-midi contre le Portugal.

David, après trente minutes, le marquoir affichait 52-50 en votre faveur. Mais vous vous êtes écroulés dans la dernière ligne droite. Comment expliques-tu votre panne sèche dans le dernier quart-temps ?

Nous ne sommes pas préparés physiquement pour de tels matchs. Nous avons eu trop peu d’entrainements avec l’équipe nationale, et à six ou sept joueurs seulement. Du coup, dans la dernière ligne droite, la fatigue s’est faite ressentir et nous avons perdu des ballons et raté des shoots. Il faut souligner que c’est notre premier match ensemble depuis 2019, et cela s’est vu. Nous manquons d’automatismes et les relations entre petits et grands ne furent pas assez efficaces contre les Lituaniens.

Comment juges-tu votre prestation ?

Nous nous sommes battus avec nos armes mais la paniers faciles sous l’anneau ratés restent un gros point noir. Nous ne pouvons pas nous permettre autant de ratés à ce niveau.

Tu as réussi un très solide double-double avec 18 points et 13 rebonds. Comment t’es-tu senti pour cette première rencontre de l’Euro ?

Je suis contente d’avoir pu lancer le match correctement mais, très vite, la Lituanie a mis deux grands sur moi, m’empêchant de trouver des positions intéressantes. J’ai essayé de protéger notre raquette au mieux mais la tâche était ardue. A chaque attaque, trois grands Lituaniens essayaient de nous enfoncer.

Tu as joué l’intégralité de la rencontre, justement pour essayer de rivaliser avec la taille adverse.

Je joue avec des douleurs à l’épaule et quarante minutes à ce rythme-là contre une équipe assez physique, c’est plutôt compliqué. Peut-être aurais-je dû sortir un peu pour reposer cette épaule mais c’est difficile de savoir quoi faire pendant ce genre de match. Nous manquons de taille dans les rotations pour rivaliser avec des équipes possédant plusieurs gabarits.

Après les Lituaniens, place aux Lusitaniens ! Ce vendredi après-midi, que devrez-vous faire pour vaincre le Portugal ?

Je pense que cette équipe du Portugal, battue par la Lituanie mercredi, est jouable. Les Portugais sont plus petits que nous, nous devrons profiter de cet avantage de taille pour l’emporter. Nous savons qu’ils roulent plus vite que nous mais à nous de jouer notre jeu. L’important, c’ets la récupération car nous ne sommes pas habitués à jouer deux jours de suite. Le kiné a eu du boulot (rires).

« Des joueurs de l’équipe nationale luxembourgeoise y participeront »

La saison terminée, la fièvre du 3×3 s’empare des « ballers » privés de compétition. Ca tombe bien, le BC Power Tower Saint-Vith organise ce 23 juillet un grand tournoi de cette nouvelle discipline en vogue.

Le 3×3 a le vent en poupe et les tournois dédiés à cette nouvelle discipline se multiplient. Ce samedi 23 juillet, Saint-Vith organise son propre « 3×3 tournament », de 10h à 17h. Un tournoi officiel FIBA dont la participation est fixée à 20 euros par équipe.

Des boissons et un barbecue sont prévus tout au long de la journée. « Des joueurs de l’équipe nationale luxembourgeoise y participeront également », prévient David Faber.

Toutes les informations sont sur l’affiche de l’évènement.

Van Ounsem à Orchies

Après Bordeaux et une saison blanche, l’ancien Haneffois est de retour en Nationale 1 française, via sa signature à Orchies. Soit, juste de l’autre côté de la frontière. Pas mal de mouvements aussi à Charleroi, Limburg United, ou encore, Mons. Des Renards en pleine reconstruction. Ce sont les infos d’EMCE.

Thomas fera partie d’un tout nouveau noyau d’un club de tradition

Il y a quelques décennies maintenant, Orchies (8500 âmes) s’était distingué avec son équipe féminine sur la scène continentale. La phalange masculine a failli tout simplement disparaitre récemment, mais a été sauvée in extremis. Juste de l’autre côté de la frontière, on repart donc quasi d’une page blanche. Et c’est ainsi que Thomas Van Ounsem (23 a, 2,06 m) effectuera son retour en Nationale 1, le 3e degré hexagonal. Après Bourg-en-Bresse, il était passé à Bordeaux avant de connaître une saison sabbatique. Vu la proximité géographique (20 km de Tournai), sûr que ses proches ne manqueront pas d’aller l’encourager.

Ca s’en va (Nichols) à Mons et ça s’en vient (Prepelic) au Spirou…

Opérations en sens inverse au sein de nos clubs hennuyers de l’élite des « plats pays ». C’est ainsi que les Montois ne compteront plus sur les services d’un David Nichols (26 a, 1,83 m) ayant de plus tendance à jouer à la carte. L’Etatsunien prend la direction de la Pro B d’Aix-Maurienne Savoie évoluant à Chambéry (11e sur 18). En revanche, les Carolos poursuivent leur marché. Cette fois, ils s’approprient pour deux ans les services de l’ancien U18 et 20 slovène, Bine Prepelic (20 a, 2,00 m), en provenance de Domzale. Soit, le même club d’origine qu’un certain Klemen… Prepelic (Valence).

« On the road again » pour Melson et Harris, deux ex-Limburg United

Deux anciens locataires de l’Alverberg hasseltois changent de crèmeries en vue de la prochaine campagne. D’une part, Silas Melson (25 a, 1,93 m, Limburg 20/21) fait ses valises à Kalev, en Estonie, pour les poser à Petkimspor Izmir (13e de la D1 turque sur 16). De l’autre, Marvelle Harris (29 a, 1,96 m) déserte Aarhus, au Danemark, pour louer ses services à la modeste D2 japonaise de Fukuova Rizing. Le gaillard était passé par les Hawks (NBA) en 2016 et était venu terminer la saison 2017/2018 dans la capitale du genièvre.

La télé crève l’écran

C’est le couteau entre les dents que les Celtics s’apprêtent à recevoir, cette nuit (3 h), les Warriors. A suivre sur Eleven Sports 2.

Michel Christiane

Crédit photo : Orchies Basket

Les Lituaniens d’entrée pour Offerman, Bernal et les Lions

Les Wheelchair Belgian Lions débutent leur Euro ce jeudi en fin de matinée en affrontant d’emblée la Lituanie.

C’est du 15 au 21 juin qui se disputera, à Sarajevo, le championnat d’Europe, groupe B, en fauteuil roulant. Soit, des Wheelchair Belgian Lions qui s’appuient sur pas mal de Principautaires dont David Offerman Philippe Minten, ou encore, l’incontournable Juan Bernal. Celui-ci cumulera car il sera aussi l’assistant de William Guenfissi, un head coach originaire de la Lorraine.

Nos compatriotes en découdront d’emblée, ce jeudi à 11h30, avec la Lituanie, un pays souvent considéré comme le berceau du basket en Europe. Ce sera ensuite au tour du Portugal de se dresser sur la route des valeureux Lions dont l’objectif prioritaire est d’accéder au groupe majeur européen.

Crédit photo : David Offerman

« Nous allons finir ça à Boston »

Après la victoire obtenue à Golden State, Steve Kerr a exhorté ses Warriors à finir le boulot au TD Garden pour remporter une quatrième bague.

Malgré un Steph Curry plus maladroit que de coutume, les Warriors ont remporté le Game 5 104-94 et ne sont plus qu’à une victoire du titre. Après la victoire de ses protégés, Steve Kerr les a exhortés à finir le boulot sur le parquet du TD Garden. « Un travail incroyable ! Je pourrais littéralement faire le tour auprès de chacun d’entre vous et vous dire à quel point vous avez été incroyables. Un effort total de l’équipe, surtout quand ils sont venus nous secouer », a-t-il déclaré dans l’intimité (enfin, les caméras d’ESPN y étaient) du vestiaire. « Maintenant, nous devons l’avoir à Boston ! Nous allons finir ça à Boston, d’accord ? Les propos de Steph hier restent valables demain. On se repose, on prend l’avion et ensuite on le fait. Il faut faire la maximum au niveau des traitements, de la récupération, de la nourriture. »

« Avec deux beaux renforts, je ne doute pas que nous puissions atteindre un meilleur classement »

Hugo Maréchal revient sur la saison de Pepinster en TDM2. Interview.

Hugo, comment juges-tu cette saison avec Pepinster en TDM2 ?

Je pense que nous aurions pu faire mieux. Nous avons livré de très bons matchs mais avons aussi fait preuve de beaucoup d’inconstance et connu de petites défaites de moins de six points.

Quels furent les moments forts de cette saison ô combien particulière ?

Nos deux victoires face aux deux favoris de la série : Comblain et Neufchâteau.

Que retiendras-tu de cette année ?

Notre esprit d’équipe. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice et la bonne ambiance a régné dans le groupe.

Quelles sont tes envies pour la prochaine campagne de TDM2 ?

J’ai envie de faire mieux, comme toujours. Et avec deux beaux renforts, je ne doute pas que nous puissions atteindre une meilleure place au classement.

« Une saison marquée par le retour à la normale de notre sport »

Pierre Touette revient sur la saison contrastée de Welkenraedt au sein de l’élite provinciale.

« Ce fut une saison assez compliquée qui a assez mal commencé avec l’annonce du départ d’un joueur dès les mois d’août », rappelle Pierre Touette. « Ensuite, nous n’avons pas été épargnés par les blesures et autres problèmes liés au Covid. Cela nous a conduit à un premier tour assez catastrophique avec seulement deux victoires en poche. »

Néanmoins, Welkenradt a réussi à sauver sa peau au sein de l’élite provinciale en négoçiant parfaitement certaines rencontres capitales. « Malgré ce mauvais premier tour, nous avons su, parfois à six joueurs, tenir tête à certaines équipes du haut de classement et souvent échoué de très peu par manque de lucidité en fin de match », observe l’intérieur. « Ensuite, l’enchainement de victoires au second tour nous a permis de sauver notre saison. Une saison marquée par le retour à la normale de notre sport, sans restriction sur et en dehors du terrain. Il était temps ! »

La saison prochaine, Welkenraedt repartira au front avec un groupe remanié. « Avec l’arrêt de certains joueurs, nous allons tout faire pour ne pas trainer dans le fond du classement et tenter de nous mettre à l’abri de la descente pour pouvoir prendre davantage de plaisir sur l’aire de jeu », prévient Pierre. « L’intégration des jeunes dans l’équipe sera importante afin qu’ils se sentent directement bien dans le groupe et puissent ainsi prendre confiance sur le terrain. »