Du collège Saint-Louis aux Phoenix Suns

Le joli parcours de Patrick Mutombo.

Le conte de fée se poursuit pour l’ancien étudiant et joueur au collège Saint-Louis. Au terme de sa jeunesse en Cité ardente, le natif de Kinshasa (42 ans) prenait la direction de Gilly (D2, 98/99) où son mentor n’était autre que Fulvio Bastianini. Après diverses escales européenes, il effectuait ensuite le grand saut au-dessus de l’Atlantique. On le retrouvait ainsi aux côtés de Nick Nurse chez les Raptors. Cette saison, il réalisait des miracles avec la G-League de Toronto, mais rêvait d’un réel come back en NBA. Ses vœux sont désormais réalités puisqu’il sera désormais le bras droit de Monty Williams aux Suns de Phoenix. A noter que ce dernier vient d’être élu « coach de l’année » dans la ligue majeure.

M. C.

Les Lions éliminés de peu par la Lettonie

Quel dommage ! Nos Wheelchair Belgian Lions se sont inclinés de très peu contre la Lettonie lors de leur quart de finale de l’Euro.

Nos Lions ne rejoindront pas le dernier carré de la compétition, éliminés de justesse par les Lettons. La partie fut âprement disputée mais David Offerman (14 points et 13 rebonds) – qui aurait pu prétendre à une place dans le meilleur cinq de la compétition en cas de qualif’ de la Belgique – et ses coéquipiers se virent obligés de courir après le score après un premier quart perdu 16-12. A la pause, l’écart n’avait pas changé, 26-22, et à peine à la demi-heure, 39-34. La dernière ligne droite voyait les deux équipes faire jeu égal malgré la combativité affichée des Belges, plus maladroits derrière l’arc que les Lettons. Score final : 53-48.

Scott Morton, basketteur au grand cœur

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Je vous propose aujourd’hui une belle histoire teintée de fidélité et d’amitié… Vous n’êtes pas sans savoir que notre compatriote, Etienne Louvrier, a décroché – quasi à la surprise générale – le titre grand-ducal avec l’Amicale Steinsel. L’air de rien, notre homme s’institue en véritable spécialiste du basket de ce « mouchoir de poche » puisqu’en 2017/2018, il était déjà aux commandes du Racing Luxembourg. Dans la capitale, il pouvait compter sur les services hors pair de l’Américain, Scott Morton (34 ans, 1,95 m). Et ça « matchait » d’emblée entre les deux hommes.

Il faut dire que l’Américain déclinait des qualités humaines exceptionnelles… conséquence d’un drame qui le toucha de très près. En effet, Scott Ungerer, un de ses meilleurs copains, a perdu son fils (3 ans) d’un cancer. Du coup, Morton trimbalait systématiquement des tee-shirts dans son sac qu’il revendait, dans les gradins, à l’issue de chaque match qu’il disputait. Et les fonds ainsi recueillis étaient destinés à une œuvre visant à combattre ce genre de saloperie chez les plus jeunes. Depuis, cette très belle personne a fait sa vie aux Luxembourg où il a obtenu la nationalité au point d’enseigner désormais l’éducation physique dans les écoles primaires du pays. Sans oublier qu’il a distillé de nombreux stage à Arlon.

Sur le plan sportif, il est descendu d’un cran puisqu’il évoluait jusqu’il y a peu aux Bascharage Hedgehogs, soit au sein de l’antichambre de l’élite. Vu son nouveau statut, il a également été repris au sein de la toute fraîche sélection nationale de « 3 x 3 ». Confronté au challenge de la reconduction du sacre, Etienne Louvrier s’attache, pour l’heure, à renforcer ses cadres. Dans ce contexte, le technicien namurois se penche sur la composition (essentielle) de sa paire issue d’outre-Atlantique : avec ou sans cette perle rare qu’est Jarvis Williams ? Il observe encore que son roster à grand besoin de vista doublé d’expérience. C’est donc tout naturellement qu’il s’est tourné en direction d’une vieille connaissance épousant bien entendu le profil de Scott Morton. Faut-il préciser que le bougre acceptait d’emblée la proposition : « En retrouvant coach Louvrier, je sais exactement ce que l’on attend de moi. En outre, le club accepte que je conserve mon emploi dans l’enseignement. »

Où quand tout le monde y trouve son compte, voire son bonheur…

Michel Christiane

Crédit photo : Bascharage Hedgehogs

« Cette équipe manque de taille »

Ce dimanche, les Lions affrontent la Lettonie pour une place en demi-finale.

Ce dimanche, les Lions devront vaincre les Lettons pour rejoindre le dernier carré de l’Euro. « J’ai encore observé cette équipe jouer vendredi et je crois que c’est largement prenable », avance David Offerman, excellent lors des deux matchs de poule. « Comme le Portugal, cette équipe manque de taille. Nous allons pouvoir encore – je l’espère en tout cas – nous imposer dans la raquette. »

Néanmoins, la Lettonie possède de sacrées qualités et la tâche des Belge sera tout sauf aisée. « Les Lettons possèdent trois super petits joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs européens mais je crois que nous sommes beaucoup plus complets », assure David.

En dominant le rebond et en évitant de rater des paniers faciles, les Lions peuvent se mettre sur du velours contre les Lettons et ainsi poursuivre l’aventure dans cet Euro.

« Nos deux jeunes ont assuré dans ce super match collectif »

En maitrisant totalement le Portugal, David Offerman et les Wheelchair Belgian Lions ont validé leur ticket pour les quarts de finale de l’Euro. Ils affronteront la Lettonie ce dimanche avec l’objectif de rejoindre le dernier carré de la compétition.

Une totale maitrise. C’est ainsi que se résume le beau succès des Lions contre les Lusitaniens. D’emblée, nos compatriotes ont pris le taureau par les cornes pour faire un premier écart après dix minutes : 17-23. Dans le second quart, Offerman (19 points à 9 sur 11, 7 rebonds, 3 passes et 2 steals) et Edja-Wato (24 points, 7 rebonds et 5 steals) enfonçaient le clou pour permettre à la Belgique – ultra dominante au rebond – de creuser l’avance. A la pause, le plus dur était fait : 27-44.

Le passage aux vestiaires ne tempérait pas l’ardeur des Belges qui dressaient les barbelés à la reprise pour creuser encore leur avance et faire 34-62 à la demi-heure. Les dix dernières minutes permettaient de faire tourner et d’apercevoir la belle jeunesse des Lions avec Vanden Eyde (16 points à 8 sur 11 en 18 minutes) pour valider une superbe victoire 49-75. Les Belgian Lions bouclent le premier tour à la deuxième place de leur groupe et sont qualifiés pour les quarts de finale de cet Euro où ils affronteront la Lettonie.

David, comment juges-tu votre prestation contre le Portugal ?

C’est vraiment la prestation à laquelle je m’attendais, et cela de la part de l’équipe toute entière. Nous avions vu les Portugais livrer un match contre la Lituanie. Nous avons eu une séance vidéo pour analyser les points forts et les points faibles des Lusitaniens et, sur base de cela, nous avons pu établir notre plan de match qui fut très bien appliqué.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Nous avons défendu assez fort sur le meneur de jeu adverse qui est très rapide et très adroit. A l’intérieur, il fallait essentiellement bloquer un joueur et je m’en suis chargé. Ensuite, la grosse différence, ce sont nos deux plus jeunes qui ont assuré ! Sans doute un peu impressionnés lors du premier match, il fallait les remettre en confiance. Ils ont tous les deux joué beaucoup de ballons et apporté énormément dans leurs domaines respectifs. De plus, tous les joueurs furent impliqués et importants, les Portugais ne trouvant aucune solution. Ce fut un super match d’équipe.

Après un gros double-double contre la Lituanie, tu as rendu une nouvelle très belle copie contre le Portugal. De quoi aborder le quart de finale en confiance ?

Je me suis vraiment bien amusé sur le terrain. J’avais peur pour mon épaule mais le kiné avait bien bossé et j’ai vraiment été à l’aise pour jouer. Je n’ai rien forcé, j’ai pris des shoots faciles, je me suis occupé de la raquette et j’ai pu lancer pas mal de contre-attaques.

En quart de finale dimanche en fin de matinée, ce sera la Lettonie. Comment aborderez-vous ce match couperet ?

J’ai encore observé cette équipe jouer vendredi et je crois que c’est largement prenable. Comme le Portugal, cette équipe manque de taille. Nous allons pouvoir encore – je l’espère en tout cas – nous imposer dans la raquette. Les Lettons possèdent trois super petits joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs européens mais je crois que nous sommes beaucoup plus complets.

« Fixer des objectifs sportifs plus ambitieux »

Avec l’arrivée de Circus comme naming partner et des renforts de qualités, le Brussels veut être ambitieux lors de la prochaine saison.

Jeudi 16 juin, le Brussels tenait sa traditionnelle conférence de presse dans l’une des salles du Kinépolis de la métropole devant une belle assemblée qui confirmait que oui, le basket à Bruxelles ça fonctionne.

Une conférence qui permettait à André Dekandelaer d’annoncer l’arrivée de BRG Group comme sponsor mais, surtout, de Circus (Arden Group) comme naming partner pour trois ans. « L’arrivée d’un sponsor d’une telle importance nous permet de fixer des objectifs sportifs plus ambitieux, matérialisés par l’arrivée de joueurs confirmés tant sur le plan national que sur le plan international. Mais parallèlement, une nouvelle stratégie en matière de développement dans la formation de jeunes et leur accompagnement pourra être mise en place. Je remercie, au nom de l’ensemble de la communauté basket de notre région, CIRCUS et Mr. Mewissen pour la confiance qu’ils nous prêtent », déclarait l’emblématique Président du Brussels.

« Depuis toujours, notre groupe a à cœur de contribuer à la vie associative et sportive de notre pays. Ces dernières années, nous avons connu une croissance fulgurante à l’international, mais notre mission première est toujours de conserver cet ancrage local très cher aux yeux du groupe. Après le Standard, La Gantoise ou encore Wanty-Gobert, ce partenariat est une nouvelle occasion de montrer notre soutien aux équipes sportives belges, de les accompagner dans de nouveaux défis et leur permettre de prendre une envergure supplémentaire. C’est d’autant plus important que pour une discipline telle que le basketball, ce genre de support s’avère être un véritable levier de croissance. Nous avons hâte de suivre les exploits du Circus Brussels Basket lors des 3 prochaines saisons », expliquait pour sa part Emmanuel Mewissen, CEO d’Ardent Group.

Les spectateurs n’étaient pas au bout de leurs (bonnes) surprises puisque les dirigeants bruxellois annonçèrent ensuite la signature de Kevin Tumba, valeur sûre de notre équipe nationale. D’autres renforts furent également signalés : l’intérieur suédois Will Gutenius, l’ailier lituanien Rytis Pipiras et la pépite allemande Ferdi Zylka. A noter que Joël Ekamba revient quant à lui au Brussels.

Avec Jean-Marc Jaumin confirmé dans ses fonctions et assisté par Randy Oveneke, le Brussels veut se montrer ambitieux en BNXT League la saison prochaine et souhaite également à l’avenir briller dans une compétition européenne. D’excellentes nouvelles pour le basket belge et bruxellois !

Kevin Tumba débarque au Brussels !

Joli coup du Brussels qui attire le pivot des Belgian Lions.

C’est une très jolie opération qu’a réalisée le Brussels en attirant Kevin Tumba pour densifier sa raquette. Le pivot des Belgian Lions, spécialiste de la défense mais également capable d’apporter son écot en attaque, amènera avec lui son expérience des grands championnats et stabilisera le jeu bruxellois. Une arrivée de choix qui confirme la volonté du Brussels d’être ambitieux la saison prochaine.

Crédit photo : Philippe Collin

Julie Allemand à l’assist pour une troisième victoire en WNBA

Depuis son arrivée à Windy City, Julie Allemand est invaincue. Le meneuse liégeoise a distribué cinq passes décisives dans la victoire en prolongation contre Atlanta, 106-100, tandis qu’Emma Meesseman noircissait la feuille de stats.

Et de trois pour Julie Allemand avec Chicago. Le meneuse liégeoise (5 passes décisives en 12 minutes) est un véritable porte-bonheur pour le Sky qui s’est défait d’Atlanta, 106-100. Après un premier quart-temps équilibré (25-26), les locales ont dominé les Georgiennes dans le second pour faire 56-42 à la pause. Moins fringantes en deuxième période, les Chicagoans ont pu profiter d’une Emma Meesseman (17 points, 12 rebonds, 3 passes et 3 steals) au four et au moulin pour faire la différence en prolongation et s’imposer 106-100.

Les Wheelchair Belgian Lions rejoignent les quarts de finale !

En dominant le Portugal, les Wheelchair Belgian Lions se sont qualifiés pour les quarts de finale de la compétition.

Une totale maitrise. C’est ainsi que se résume le beau succès des Lions contre les Lusitaniens. D’emblée, nos compatriotes ont pris le taureau par les cornes pour faire un premier écart après dix minutes : 17-23. Dans le second quart, Offerman (19 points à 9 sur 11, 7 rebonds, 3 passes et 2 steals) et Edja-Wato (24 points, 7 rebonds et 5 steals) enfonçaient le clou pour permettre à la Belgique – ultra dominante au rebond – de creuser l’avance. A la pause, le plus dur était fait : 27-44.

Le passage aux vestiaires ne tempérait pas l’ardeur des Belges qui dressaient les barbelés à la reprise pour creuser encore leur avance et faire 34-62 à la demi-heure. Les dix dernières minutes permettaient de faire tourner et d’apercevoir la belle jeunesse des Lions avec Vanden Eyde (16 points à 8 sur 11 en 18 minutes) pour valider une superbe victoire 49-75. Les Belgian Lions bouclent le premier tour à la deuxième place de leur groupe et sont qualifiés pour les quarts de finale de cet Euro où ils devraient affronter la Lettonie.

Neufchâteau en TDM1

C’est officiel, le mentor sprimontois découvrira l’antichambre de l’élite avec « ses » Chestrolais. D’autre part, on revient sur les parcours de personnalités sortant des sentiers battus. A savoir, l’artilleur Bruxellois Kevin Ona Embo et l’extravagant US Johnny Neumann. Ce sont les infos d’EMCE.

Fin du suspense : la « bande à Hawley » a enfin sa licence pour l’ex-D2

En raison de certains retards que l’on qualifiera d’administratifs ( ?), les Chestrolais ont enfin obtenu, en milieu de semaine, le fameux sésame pour la TDM1. « Il était temps car nous devons désormais mettre en place un effectif pouvant tenir la comparaison à ce niveau », confie le président Golinvaux dans les colonnes de L’Avenir Luxembourg, « En outre, nous allons pouvoir nous atteler à composer notre programme de préparation. » Il ne s’agit pas vraiment d’une première pour le cercle ardennais qui avait déjà fait partie de l’ex-D2 notamment lors de l’exercice 17/18.

Kevin Ona Embo met fin à sa carrière, il était passé par… Ninane et Pepinster

Ce nom ne vous dit sans doute pas grand-chose. Sachez cependant qu’à 32 ans, il vient de décider de remiser ses baskets au clou. Avec Ganshoren, il était encore un des meillleurs marqueurs de P1 au Brabant Wallon. Ce que l’on ignore davantage est que le Bruxellois avait transité par deux de nos clubs principautaires. D’abord par Ninane, en 2011/12, en provenance de Louvain où il n’avait guère obtenu de temps de jeu. L’année suivante, il débarquait au Paire… mais pas pour très longtemps : « Je suis arrivé à Pepinster, via un certain Sébastien Maio mais je ne m’y suis entraîné que trois semaines car le club est ensuite tombé en faillite », indiquait-il dans La Capitale.

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, Johnny Neumann (ex-BC Verviers)

C’est en vue de la saison 86/87 que Christian Binet engagea l’extravagant, Johnny Neumann, comme coach. Le contraste dut être saisissant quand il découvrit les « beautés »… très cachées de la bulle de Gérarchamps. Lui qui foula, comme joueurs, les parquets de NBA puisqu’il défendit les intérêts des Lakers et des Pacers. Ses arrivées tonitruantes sur les bords de la Vesdre à bord de grosses américaines faisaient partie d’un personnage ne respectant rien, ni personne. Pour preuve, il mit véritablement à sac la maison que le pauvre José Brixhe, un acharné du club, avait gracieusement mis à sa disposition à Hodbomont, sur les hauteurs de Theux. « Dès que j’ai quitté l’université, j’ai été complètement sans contrôle », admettra plus tard le mentor US, « Mon premier achat d’importance a été une Ferrari, je portais souvent des manteaux en vison et faisait preuve d’une incroyable arrogance. » Celui qui se faisait surnommé le « Rebel » a encore drivé les équipes nationales du Liban et de Roumanie. Il est mort d’un cancer du cerveau le 23 avril 2019 à 67 ans. Mais, le plus incroyable de l’histoire est que sa fille, Leslie, habiterait à… Beyne-Heusay, et son petit-fils, Samuel, à Montegnée.

Michel Christiane

Crédit photo : BBCA Neufchâteau