« Les supporters ont mis le feu en Playoffs »

Entre saison régulière décevante et Playoffs survoltés, Sébastien Peremans et les Haricots de Belleflamme ont vécu une saison contrastée. Entretien.

Séba, comment juges-tu cette saison de Belleflamme en R1 ?

Avec le Covid, nous sommes restés longtemps sans toucher la balle. Cela faisait donc plaisir de rejouer après autant de temps et de revoir tout le monde. Concernant nos résultats, la saison régulière fut assez décevante : nous attendions plus de victoires avec notre effectif. Cependant, les Playoffs furent très positifs pour nous et cela a ratrappé notre saison régulière loupée.

Quels furent les moments forts de cette campagne en deux temps ?

Le négatif, ce fut que David Beck prennent la décision de quitter l’équipe. C’était le signe que la saison ne se passait pas comme prévu et ce ne fut une chouette décision ni pour lui, ni pour l’équipe. Le positif, ce furent les Playoffs et l’ambiance incroyable lors de chaque rencontre. Les victoires contre Quaregnon et Flénu chez nous furent incroyables. Les supporters ont mis le feu !

Quels souvenirs garderas-tu de cette saison qui marque tout de même la fin d’une époque à Belleflamme qui voit partir plusieurs enfants du club ?

Justement, je garderai en mémoire les derniers matchs avec mes coéquipiers de toujours que sont Alex Walewyns et Damien Aussems. J’avais toujours une appréhension avant chaque match en me disant que c’était certainement le dernier avec eux.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

De toujours prendre du plaisir sur le terrain, d’essayer de gagner un maximum de rencontres et de rejouer les Playoffs.

Encore un gros double-double d’Offerman mais défaite des Lions contre la Croatie

Payant la débauche des efforts consentis depuis le début de cet Euro, les Wheelchair Belgian Lions se sont inclinés contre la Croatie.

Pourtant, les tauliers de l’équipe furent présents avec un nouveau gros double-double (17 points, 11 rebonds et 3 assists) d’Offerman – assurément l’un des meilleurs joueurs du tournoi – et l’excellente prestation de Terence Edja-Wato (18 points, 6 rebonds et 3 interceptions) mais la fatigue générale se faisait ressentir. Après dix premières minutes compliquées offensivement, la Belgique était menée 4 à 10. Le second quart voyait les Belges perdre encore un peu de terrain et le marquoir affichait 20-30 à la pause.

Bernal (1 point et 6 rebonds), Hulsmans (10 points et 3 assists) et leurs coéquipiers allaient tout donner en seconde période pour tenter de renverser le cours des choses mais n’y parvenaient malheureusement pas, s’inclinant 54-64 sans avoir démérité.

Anvers, centre du monde

Pas moins de 100.000 personnes sont attendues cette semaine dans la Métropole à l’occasion de la Coupe du Monde de 3 x 3. On y suivra de près nos Cats et nos Lions qui rêvent d’un podium. Guy Muya, pour sa part, devient le bras droit d’Ivica Skelin chez les Giants du cru. Ce sont les infos d’EMCE.

Anvers (1) : place à la Coupe du Monde 3 x 3 avec deux « Liégeois »

La Métropole et la Cité ardente déclinent un énorme dénominateur commun : elles adorent le basket. Et, comme on a un peu plus de moyens en bord d’Escaut que de Meuse, la Coupe du Monde 3 x 3 se disputera dès lors à l’ombre de Brabo. Celle débutera dès ce matin (11 h) pour se terminer dimanche. Un Central de 1800 places a été dressé sur le Groeneplaats alors que deux terrains d’entraînement ont été érigés sur la Grand-Place toute proche. Les vingt meilleures formations planétaires, tant féminines que masculines, y sont présentes. Nos Cats seront représentées par Ine Joris, Becky Massey, Laure Résimont et Julie Vanloo. Elles auront pour rivales la Mongolie, l’Egypte, la Pologne et la République Dominicaine. Jouable ! Quant aux Lions, ils auront pour noms Nick Celis, Thibaut Vervoort, Bryan De Valck et Maxime Depuydt. A leur propos, une première polémique a vu le jour en raison de la non-sélection de Rafaël Bogaerts. Ils en découdront avec la Slovénie, l’Egypte, l’Autriche et les USA. Ils entameront les débats ce mardi contre les Slovènes (17 h 30) et les Egyptiens (21 h 35). « Si nous parvenions à décrocher une médaille, ce serait un résultat formidable », confie Célis. Un autre « Tchantchès », du moins d’adoption, sera concerné au premier chef. A savoir, Karim Souchu, coach des Français. Pas moins de 100.000 spectateurs y sont attendus.

Anvers (2) : Muya, assistant dans le nouvel organigramme des Giants

Les décideurs de la Métropole ont profité de la venue d’Ivica Skelin la semaine dernière pour mettre en place un organigramme qui en avait grand besoin. C’est ainsi qu’Eddy Faus (ex-adjoint de Roel Moors) devient le directeur général du club. Cette saison, il coachait l’Oxaco en TDM1. Il fallait encore dénicher un assistant à Skelin et cette fonction est désormais dévolue à Guy Muya qui demeure manager. Quant à Luc Smout, qui s’adapte à toutes les sauces, il prend en charge la seconde phalange portuaire. A noter que les Giants disputeront, début septembre, un tournoi à Bourg-en-Bresse avec quelques-unes des plus grosses cylindrées hexagonales.

La pépite (parisienne) du mardi

Voici le genre de question qui n’a pas vraiment d’utilité, mais dont la réponse vous permettra, entre autres, de ne plus bronzer idiot. Donc, savez-vous qui a inventé la célèbre cloche dans les courses cyclistes ? Nous sommes en 1895 et le vélodrome Buffalo, situé à la porte Maillot, cherche un directeur. Passionné de sports, le dramaturge Tristan Bernard (1866-1947) se porte candidat et est retenu. Il organise une kyrielle de courses sur l’anneau parisien. Or, il faut s’avoir qu’à l’époque, les épreuves avaient des allures de véritables marathons. Du coup, les participants ne savaient plus très bien où ils en étaient. C’est alors que celui qui fut un des fondateurs du Canard Enchaîné eut cette idée de génie de faire résonner une cloche à l’approche du dernier tour. Pas plus compliqué que ça, mais diantrement efficace…

La télé crève l’écran

Tipik et la VRT retransmettront tous les matches de nos compatriotes à Anvers. Dès aujourd’hui : Belgique – Slovénie (17 h 30) et Belgique – Egypte (21 h 35).

Michel Christiane

Crédit photo : Basket.Vlaanderen

« Quand on finit dernier, on ne peut pas dire qu’une saison est réussie »

Quentin Vanoost revient sur la saison des Dragons en TDM2B.

Quentin, comment juges-tu cette dernière saison des Dragons en TDM2 B ?

Nous n’allons pas dire qu’elle fut bonne. Quand on finit dernier, on ne peut pas dire qu’une saison est réussie.

Quels furent les moments forts de cette saison ?

La bonne ambiance qui régnait dans l’équipe malgré les résultats négatifs.

Que garderas-tu en mémoire ?

Les années passées avec Martin Gillotay, Guillaume Henrard et Robin Lhoest.

Quelles sont tes envies pour la prochaine campagne ?

Je vais d’abord laisser passer deux mois avant de recommencer. La saison a été longue, je n’ai pas envie de penser maintenant à la prochaine. J’espère juste une bonne ambiance et de meilleurs résultats, sans blessure si possible.

Les Lions contre la Croatie pour la cinquième place de l’Euro

Après leur courte défaite en quart de finale contre la Lettonie, les Wheelchair Belgian Lions ont parfaitement réagi en dominant nettement la Grèce. Ce mardi après-midi, nos compatriotes affronteront la Croatie pour la cinquième place de l’Euro.

Après le court revers concédé en quart de finale contre la Lettonie, les Lions ont parfaitement réagi contre les Grecs. Dans le sillage de David Offerman (18 points, 15 rebonds, 3 assists et 3 interceptions) et de Terence Edja-Wato (19 points, 7 rebonds et 3 passes), les Belges ont pris le contrôle de la partie dès le début pour mener 21-16 après dix minutes et 31-27 à la pause. Mais c’est réellement en seconde période que nos compatriotes ont donné le coup de grâce à la Grèce avec un dernier quart dominateur (21-10) pour s’imposer assez largement, 66-47.

Ce mardi, les Lions affronteront la Croatie pour la cinquième place de cet Euro.

« Les deux clubs ont pu renforcer leur dossier »

RSW Liège Basket obtient sa licence pour la prochaine saison de BNXT League, tout comme Apollo Amsterdam. La Haye, par contre, est recalé.

Le 20 juin, le CBAS a statué concernant les trois clubs dont la licence avait été refusée en première instance. « Le RSW Liège Basket et l’Apollo Amsterdam obtiendront finalement leur licence pour participer à la saison 22-23. Les deux clubs ont pu renforcer leur dossier au cours des dernières semaines et ont convaincu le tribunal que la continuité pour la saison 22-23 est garantie », annonce la ligue dans son communiqué. « La CBAS a statué négativement sur l’appel de The Hague Royals. Le club de La Haye n’obtiendra pas de licence. Après une saison, l’aventure BNXT s’arrête pour eux. »

« Suite à une longue période de stress qui a duré un mois, le RSW liege basket a obtenu gain de cause en appel ce jour et est donc titulaire d’une licence sans condition pour la saison 2022-2023. Après une PRJ, deux années de covid et l’acharnement de certains à nous voir mourrir, le club s’en sort une nouvelle fois grâce au travail de son CA et de tous ceux et celles qui se sont rangés à nos cotés pendant toutes ces difficultés. Merci à eux. Convaincue du bien fondé de notre projet, la direction du club a fait valoir ses droits et a gardé son dû et sait tirer les leçons de son expérience. Nous n’avons pas attendu le résultat de ce jour pour rebattre toutes les cartes afin de garantir la survie de notre projet. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés dès que la réflexion aura abouti », a pour sa part communiqué le club liégeois sur les réseaux sociaux.

La prochaine saison, dix clubs belges et autant de clubs hollandais participeront à la deuxième saison de cette nouvelle BNXT League qui n’a pas encore totalement su trouver son public, la faute sans doute à une formule complexe à maitriser.

Crédit photo : Philippe Collin

Julie Allemand s’incline contre son ancienne franchise

Sans Candace Parker, Julie Allemand et Emma Meesseman se sont inclinées à Indiana Fever, 89-87.

La meneuse liégeois (3 points et 3 passes) retrouvait son ancienne franchise mais n’a pu éviter au Sky une défaite de justesse, 89-87, dans une drôle de rencontre. En effet, après un premier quart équilibré, les locales buvaient le bouillon (25-9) dans le second quart. Mais, de retour des vestiaires, la situation s’inversait avec Indiana collant un 35-20 au Sky.

Une Panthers écrit l’Histoire

C’est emmenée par l’ancienne meneuse angleuroise que l’équipe d’Israël s’est muée en pionnière en allant affronter une phalange arabe. Chapeau aux dirigeants des deux pays ! Au pied de la Butte, Castors Braine rimera avec tour de Babel. Apports intéressants à Mons et Charleroi. Ce sont les infos d’EMCE.

Eden Rotberg et les Israéliennes pour une « première » au Maroc

Le terme est trop souvent galvaudé mais, dans ce cas précis, il prend tout son sens d’historique. Jugez plutôt : vendredi, une équipe nationale d’Israël s’est rendue dans un pays arabe afin d’y disputer une rencontre officielle. C’est tout simplement une immense et prometteuse première sur le plan international. Il s’agissait de la phalange féminine de basket qui mit le cap sur la banlieue de Rabat et y croisa le fer avec sa consœur marocaine. Le duel était suivi par 200 invités triés sur le volet. La phalange maghrébine s’isolait à 36-27 (20e) avant que sa rivale n’échoue que de justesse à 62-58. Le tout dans une ambiance de respect mutuel. On épinglera encore les 11 points de la capitaine israélienne, une certaine… Eden Rotberg (photo) bien connue au Bois St-Jean.

Des Brainoises plus « cosmopolites » que jamais la saison prochaine

Afin d’enfin reconquérir le titre, les dirigeants brabançons se sont véritablement lâchés sur le marché des transferts. En fin de semaine passée, ils ont présenté leur impressionnant « tableau de chasse ». Accrochez-vous, c’est du lourd… On notera d’abord les apports de deux promesses belges : Emmeline Leblon (Panthers, 22 a, 1,65 m) et Lore Devos (Fribourg, 23 a, 1,85 m). Dans la foulée, c’est une spectaculaire légion étrangère qui débarque au pied de la butte au Lion avec Uro Nilie (Nyon, 28 a, 1,88 m, Ukrainienne), Maëva Febrissy (Mondeville, 18 a, 1,72 m, Française), Abigail Fogg (Fribourg, 28 a, 1,93 m, Canadienne), Toch Sarr (Mexique, 38 a, 1,88 m, Sénégalaise), Reka Lelik (Budapest, 23 a, 1,79 m, Hongroise), Aleksandra Kroselj (Kangoeroes, 23 a, 1,72 m, Slovène), Nina Bogicevic (Pologne, 33 a, 1,83 m, Serbe) et Matea Tadic (Piestanke, 22 a, 1,76 m, Slovaque). Sans oublier l’exception à la règle, Jessica Lindström, 26 a, 1,85 m, Suédoise) qui, elle, prolonge chez les « Jaune et Bleu ». Autre particularité du cru, pas la moindre US à l’horizon…

Les Renards optent pour l’expérience, les Spirou pour l’avenir

Sur les bords de Sambre, on continue de renforcer la « classe biberons » avec, cette fois, la venue d’Osasu Osaghae. On peut parler d’un beau bébé puisque le garçon décline 23 printemps et 206 centimètres. Après un collège en Floride, ce spécialiste du bloc découvrait l’Europe en Finlande (Karhu) puis en Allemagne (Heidelberg, 14e sur 18 en 1.Bundesliga). A Mons, on enregistre l’apport de Steve Harris (27 a, 2,01 m). Sa singularité majeure est d’avoir côtoyé quelques éléments connus sous nos latitudes. D’abord à Den Helder (18/19 avec Thomas Vanderhaegen et Boyd Van der Vuurst), à Vevey (19/20 sous les ordres de Niksa Bavcevic) et à Dudelange (champion en 20/21, équipe longtemps coachée par le Limbourgeois Meurs). L’an passé, il était en quelque sorte « orphelin » à Jamtland (n°2 suédois).

Michel Christiane

Crédit photo : Fédération Marocaine de Basket

« Assez ému lors du dernier match à Esneux »

Avant de relevr un nouveau défi en TDM2 avec Ninane, Martin Gillotay revient sur la dernière saison d’Esneux à ce niveau.

« Nous ne pouvons pas nous regarder dans la glace et dire que nous avons fait une bonne saison », avoue Martin Gillotay. « Par rapport au groupe et aux ambitions du club, nous n’avons pas atteint nos objectifs et cela ne fut pas simple à encaisser. »

Il y a des années comme ça où tout se complique mais les Dragons sont restés soudés dans l’adversité. « Malgré nos nombreux blessés et un groupe affaibli, nous n’avons jamais baissé les bras », souligne-t-il. « Nous avons joué tous les matchs à 100%, même les cinq derniers alors que nous n’étions plus que six ou sept. Nous avions un groupe soudé et c’est pour cela que nous avons accroché la plupart de nos adversaires. Nous aurions pu décrocher davantage de victoires mais la pièce n’est pas toujours tombée de notre côté. »

« Nous avons quand même eu de bons moments », tempère ensuite l’ailier qui évoluera à Ninane la saison prochaine. « Nos quelques victoires furent chaque fois prises lors de matchs serrés et compliqués. Des succès obtenus à l’envie. Personnellement, mon dernier match à Esneux fut assez intense et je fus assez ému. »

Avec son coéquipier Guillaume Henrard, Martin découvrira un nouveau club et un nouveau groupe la saison prochaine. « Je souhaite apporter ma bonne humeur, mon expérience – si je peux dire ça – mais aussi mon esprit de compétition à Ninane. Et surtout prendre du plaisir et tenter d’obtenir de bons résultats avec cette nouvelle équipe », conclut le désormais ex-Esneutois.

« Une saison calvaire »

Entre la tragique disparition de Mémé, une cascade de blessures et de défaites ainsi qu’une descente en P2, Stéphane Grandry et le Haut-Pré ont vécu une saison calvaire seulement éclairée par l’arrivée au coaching du légendaire Giovanni Bozzi. Entretien.

Stéphane, comment analyses-tu cette saison 2021-2022 ?

Nous sommes soulagés que cette saison calvaire soit derrière nous malgré cette descente en P2. Je crois que ce fut la pire saison de ma vie sportivement parlant. Rien n’a été comme nous le pension il y a deux ans. Nous avions pourtant bien commencé la saison 2020-2021 avec le même groupe mais la longue trêve Covid a fait mal au groupe et les différents problèmes survenus cette année n’ont fait que nous diminuer encore plus.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne au sein de l’élite provinciale ?

Je vais passer pour un rabat-joie mais il n’y a presque que du négatif. Le pire, ce fut évidemment le décès de notre Mémé, pourtant si important pour le club. J’y pense souvent et je suis triste de ne pas avoir réussi à nous sauver pour lui. Ensuite, il y a eu la lourde blessure de François Remacle qui était bien dans sa saison. Il y un peu de positif avec la reprise par Giovanni Bozzi que je remercie encore infiniment. Enfin, la défaite de trop chez nous contre Welkenraedt alors que nous menions à la mi-temps et cette élimination en Coupe contre la P3 de l’Avenir.

Que garderas-tu en mémoire ?

Le contraste entre deux grands monsieurs du basket que son Mémé et Giovanni Bozzi. Nous avons quand même eu la chance d’être coachés en P1 par ce dernier. Ensuite, je garde en mémoire les bonnes relations créées ces deux dernières saisons. Mais sportivement, tout et absolument tout est à oublier.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Nous effaçons tout et recommençons d’une page blanche. Le groupe créé pour jouer en P2 s’est pas mal rajeuni et sera normalement compétitif pour jouer le haut du tableau. Les gars sont motivés pour faire du bon boulot. Mes objectifs seront les même que ceux de toute l’équipe : retrouver le sourire sur le terrain et pouvoir fêter un maximum de victoires tous ensemble. Le sourire, nous l’avons déjà pour le moment, il ne reste plus que la mayonnaise prenne.