Sharks dans les cordes

Autant ressortir une formule éculée prétendant dès lors que les Antibois ont perdu une bataille, mais pas la guerre avec Blois dans le sprint menant à une montée au sein de l’élite hexagonale. Pendant ce temps, Castors Braine perd un des joyaux de sa couronne. Ce sont les infos d’EMCE.

Finale Pro B : quand Antibes « Blois » le calice jusqu’à la lie…

La première manche de la finale de Pro B a drainé près de 3000 spectateurs, mercredi soir, au Jeu de Paume. Grâce à un Pansa omniprésent (15 p, 10 r), Antibes pouvait y croire jusqu’au repos atteint à 37-40. Changement de décor à la reprise avec un ADA Blois plus conquérant et pouvant compter sur Johnson (19 p, ex-Alost) pour signer un insolent 22-6 au 4e quart et pour régler l’addition à 86-66. « J’ai ressenti une certaine fatigue dans le groupe », résume Daniel Goethals, « Il faudra faire preuve de beaucoup plus de lucidité lors du match retour. » Match retour qui est fixé à ce samedi (17 h) à l’Aréna azuréenne.

France : Koning (Braine) arrive et De Rycke (Chalon) sur le départ

Le début du mois de juin est traditionnellement agité dans les coulisses des clubs. Sur le plan des arrivées, on épinglera celui de la prometteuse Américaine, Aislinn Konig (23 a, 1,78 m) aux Flammes Carolos (D1 française) en provenance de Castors Braine. En sens inverse, il se confirme que l’Anversois, Léo De Rycke (57 ans) se verrait montrer la porte de sortie à Chalon. Là-bas, on lui avait fixé comme objectif de faire remonter l’Elan, dès cette année, au plus haut niveau. Ce qui n’est pas le cas. Contractuellement, il lui reste néanmoins un an de contrat.

L’ancien Spirou, Speedy Smith, s’approprie les lauriers lituaniens

Dans un pays où le basket est ériger au titre de « sport-roi » par excellence, y devenir champion national prend une dimension supplémentaire. Il ne fait aucun doute que Kenneth « Speedy » Smith (29 a, 1,90 m) pourra en attester. Lui qui fut un des artisans principaux de la victoire finale du Rytas Vilnius. Pour rappel, le « spitant » Etatsunien loua d’abord ses services à Charleroi (19/20) avant d’entamer la campagne suivante à Anvers. Du moins jusqu’à la mi-décembre lorsqu’il répondait aux arguments sonnants et trébuchants de Limoges.

La télé crève l’écran

Comme annoncé, VOO et Proximus ouvriront l’antenne, dès 19 h 45, pour Groningen – Leiden.

Michel Christiane

Crédit photo : ADA Blois

« J’adore ce club mais il était temps pour moi d’aller voir ailleurs »

Pour Liège & Basketball, Martin Francoeur revient sur la dernière saison vécue avec Saint-Louis et le futur défi qui l’attend à Pepinster.

« Je pense que nous aurions pu faire mieux mais les blessures ne nous ont pas aidés », remarque Martin Francoeur concernant la saison des Collégiens en R1. « Cela dit, nous nous sommes sauvés, c’est le principal ! »

Dans un championnat à la formule inédite – et qui ne sera pas rééditée -, les protégés de Marc Demoulin – qui sera remplacé par Benjamin Meunier la saison prochaine – ont réalisé quelques coups d’éclat. « Je pense tout particulièrement au match à Tilff, dernier match à domicile pour des tauliers de Saint-Louis. Un derby qui s’est soldé par une victoire et une troisième mi-temps digne de l’évènement », sourit Martin.

La saison prochaine, ce désormais all-around player portera les couleurs de Pepinster, en TDM2. « Je garde énormément de bons souvenirs de Saint-Louis, autant dans les plus petites divisions que dans les grandes », nous confie-t-il. « J’adore ce club mais il était temps pour moi d’aller voir ailleurs. Cependant, je reviendrai au Collège autant que possible ! »

Redoutable en R1 et en P1, Martin Francoeur franchira encore un palier – même s’il a déjà goûté à la TDM2 par le passé avec Esneux – à Pepinster. « J’espère pouvoir jouer à mon niveau et prouver de quoi je suis capable et, surtout, bien m’amuser dans ce nouveau défi qu’est la TDM2 avec Pepinster. Mais, je n’en doute pas ! » termine le longiligne sniper.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Le run and gun a plutôt bien fonctionné »

Denis Lambion et les Wawas ont terminé la saison 2021-2022 sur le podium de l’élite provinciale.

Denis, quel bilan fais-tu de cette saison de P1 avec Waremme ?

Un très bon bilan. Je pense que personne ne nous voyait troisièmes en fin de saison, invaincus à domicile et positifs sur toutes les équipes de la série alors que nous sommes certainement l’une des plus petites formations de la division. Le run and gun a plutôt bien fonctionné.

Quels moments forts ont émaillé cette saison ?

Outre le triple raté mémorable en contre -attaque d’Alexandre Germay dont j’avais parlé à mi-saison, je pense que notre victoire contre Alleur de plus de vingt points fut un moment fort.

Quels souvenirs garderas-tu de cette campagne 2021-2022 ?

Outre quelques belles troisièmes mi-temps, je retiens le véritable esprit d’équipe animant cette bande de potes. Jamais un mot plus haut que l’autre envers un coéquipier et toujours une belle ambiance qui nous a permis de vivre une belle saison.

Quels seront vos objectifs pour la prochaine saison ?

Mes envies pour la suivante sont les mêmes que celles de cette année : que nous prenions tous de plaisir, avec un effectif quasiment similaire, et que nous terminions le plus haut possible dans le classement. Mais d’abord, place à une trêve basket bien méritée.

« La majorité des gens juge notre saison inachevée car nous n’avons pas réussi à nous hisser en TDM1 »

Avant de relever un nouveau défi avec Alleur en R2, Thibaut Marien revient sur la brillante saison des Comblinois en TDM2.

Thibaut, comment juges-tu cette saison vécue avec Comblain en TDM2B ?

Cette saison fut l’une des meilleures que j’ai vécue dans ma jeune carrière de basketteur. La majorité des gens juge notre saison inachevée car nous n’avons pas réussi à nous hisser en TDM1. Certes, nous avons raté cette montée et ne pouvons en vouloir qu’à nous-mêmes. Mais d’un autre côté, nous avons terminé à la deuxième place du championnat en respectant les objectifs sportifs et humains que nous – et c’est important de le préciser – nous étions fixés.

Que retiens-tu de cette épopée ?

Je pense qu’il ne faut rien jeter de cette saison. Le groupe va s’en servir pour rebondir et devenir encore meilleur. Quant à moi, je vais faire exactement pareil en essayant d’apporter cette expérience dans mon nouveau club.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi à Alleur ?

Je souhaite retrouver une ambiance familiale comme celle qui régnait dans notre groupe à Comblain. Mais je ne me fais pas trop de tracas pour cela, le groupe alleurois est déjà au top. Quant au sportif, nos envies se développeront au fur et à mesure de la saison mais comme toutes les équipes, nous allons nous donner à fond pour atteindre le plus haut des paliers.

7 juin : le jour le plus con du basket belge

Sûr que la nouvelle BNXT League ne laissera pas des souvenirs impérissables de ce côté de la frontière. Est-on vraiment certain que c’est avec ce genre de « machin » que l’on fera revenir du monde dans nos salles ? Pendant ce temps, l’ASVEL féminin est proche de la crise de nerf. Ce sont les infos d’EMCE.

BNXT League ou quand les Bataves humilient leurs voisins du sud…

Franchement, on a l’air malin. A entendre certains éminents spécialistes à l’entame de cette nouvelle compétition, il ne faisait aucun doute que les pseudos-rutilantes écuries belges allaient surclasser les modeste montures du nord. A l’une ou l’autre exception près. Résultat des courses : nous n’avions plus qu’une équipe en « demies » et hériteront d’une finale 100% « oranje ». Sans parler d’un public de moins en moins concerné par ce genre de rendez-vous transfrontalier. Bref, la 1ère édition de la BNXT League se transforme en véritable Waterloo pour notre basket belge. En attendant, le flegmatique Hammink doit bien rire dans sa barbe après l’extraordinaire pied de nez tant tactique que comportemental qu’il vient d’adresser à un Gjergja plus bipolaire que jamais.

Lendemain de la veille à Lyon mais Bourges déjà tourné vers demain

Le moins que l’on puisse écrire est que le triple échec face à Bourges a laissé des traces à l’ASVEL. Pendant qu’un des responsables du club évoque « une saison de gâchis », le coach (encore) en place s’en prend vertement à ses cadres. Donc à Johannes et à Julie. Quid de la suite ? Pendant ce temps les championnes préparent l’exercice à venir. Et leur prochain roster déclinera un accent « belgicain », via les arrivées de ces deux anciennes Brainoises que sont Anate Steinberga (13 à 15 et 17/18) ainsi que Kyala Alexander (20/21). Sans oublier la Serbo-Américaine, Yvonne Anderson, passée par l’Amicale Steinsel -bien connue d’Etienne Louvrier – en 14/15.

Sharon Drucker, ayant drivé Ostende, débarque à l’Hopoel Haïfa

Le technicien (54 ans) a été aux commandes des Ostendais de 2006 à 2008. Il avait cependant décidé de quitter notre littoral car le Maccabi Tel-Aviv le désirait dans son staff. Le genre de proposition qui ne se refuse pas quand on est Israélien. Il restera dans son pays à l’occasion de la campagne qui s’annonce puisqu’il s’est mis d’accord avec les dirigeants de l’Hapoel Haïfa. Et ce, pour une période de deux années. Pour info, son équipe d’adoption a signé un top 6 au sein d’un championnat domestique comptant 12 participants.

La télé crève l’écran

A 3 heures, Celtics – Warriors sur Eleven Sports 2. A noter que VOO et Proximus retransmettront (quand même) la finale hollandaise.

Michel Christiane

Crédit photo : Filou Oostende

Clap 1ère pour les Cats « 3 x 3 »

Les Bully, Maes et Compagnie ont signé leurs grands débuts sur le plancher de Constanta, au bord de la Mer Noire. Quant à nos Cats du « 5 x 5 », elles en auront des choses à raconter après leur séjour en « Afrique espagnole ». Nouvelle destination pour Billy Baron, ex-Charleroi. Ce sont les infos d’EMCE.

Connaissez-vous ces nouvelles Cats à coloration très principautaire ?

Grande première en cette Pentecôte 2022 avec les débuts de nos Cats du « 3 x 3 ». Des sélectionnées qui, en grande partie, sont bien connues sous nos latitudes, via la Hannutoise, Chloé Bully et la récente Panthers, Jaleesa Maes. Elles sont complétées par Merel Knaepen (Lummen) et An-Katrien Nauwelaers (Kangoeroes). Ce week-end, elles étaient à Constantia (Roumanie) en vue d’une qualif pour le futur Euro de la spécialité. Face à l’Estonie, elles étaient menées 7-10 puis la Hesbignonne égalisait à 10, mais leurs rivales l’emportaient 11-12. C’était moins prometteur contre les Polonaises qui dictaient leur loi à 7-16. Bref, un rodage constructif. Première aussi pour le « 3 x 3 » féminin luxembourgeois qui, à Chypre, accéda à la finale avec Nadia Mossong, à… Sprimont en 12/13.

Les Cats n’oublieront pas leur séjour « espagnol » dans l’enclave de Melilla

Pour leur second match de fin de semaine, les Belges (Résimont 13) ont offert une bonne résistance aux Ibériques (Ndour 24 p, 10 r) en s’inclinant sur le score de 79 à 70. Si l’on en croit le communiqué de la fédération italienne, les participantes n’oublieront pas de sitôt leur périple à Mélilla : « La principale particularité de l’endroit concerne les fuseaux horaires. Nous sommes sur le sol africain où il y a, par exemple, une heure de différence entre le Maroc (juste à côté) et l’Europe occidentale. Mais, pas ici, où l’on conserve l’heure « espagnole ». Sans oublier que pendant leur séjour, la région fut confrontée à un séisme de 4,9 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre se situait à 50 kilomètres de Mélilla. » Souvenirs, souvenirs…

L’ex-Spirou, Billy Baron, récent champion de Russie, file à Milan

Doté d’un QI basket très au-dessus de la moyenne, Billy Baron (31 a, 1,88 m) apparut sur le parquet carolo en 15/16. Ce week-end, il vient d’être sacré champion de Russie avec le Zenit aux dépens du CSKA Moscou (75-81, à l’issue de la manche décisive). A noter que l’équipe de St-Pétersbourg alignait, jusqu’à la guerre avec l’Ukraine, le Polonais Ponitka ayant résidé sur notre littoral de 13 à 15. Quant à Billy, il jouait au Spirou avec son frangin, Jimmy (36 a, 1,91 m), dont le dernier club en date est Reims, de 18 à 20. Désormais, il est en approche de l’Armani Milan. Qui aurait cru à une telle carrière lorsqu’il évoluait en bords de la Sambre ?

La pépite (esneutoise) du mardi

Pendant des années, le tournoi de Pentecôte à Esneux était un évènement (quasi) aussi incontournable que le 15 août en Outremeuse. Du dimanche au lundi, on y retrouvait, entre autres, de solides formations venues de l’étranger et des sélections d’Américains en quête d’embauche sur le Vieux Continent. Pour y avoir pris part à plusieurs reprises, je me souviens de la réflexion que me ressortait les habitants du cru à chaque édition : « Ici, à la Pentecôte, il fait toujours un jour beau et un jour laid. » On en a encore eu la confirmation cette année…

La télé crève l’écran

C’est pour une place en finale de la BNXT League qu’Ostende et Leiden se rencontreront, ce soir (20 h), pour un duel visible sur VOO et Proximus. En espérant que le parquet côtier ne se désolidarise pas comme celui du club batave…

Michel Christiane

Crédit photo : Belgian Cats

« Un groupe de coachs et un comité en symbiose pour redorer les couleurs du MOSA »

Pour Liège & Basketball, Armand Kabeya fait le bilan de la saison du MOSA et évoque l’évolution du matricule angleurois.

Le biland d’Angleur :

« Certains diront que le bilan sportif est décevant – moi le premier d’ailleurs – mais à tête reposée, je pense que c’est un bilan réaliste par rapport à ce que nous pouvions espérer. Nous n’avons pas commencé la saison le premier août comme nous aurions dû le faire, n’étions pas prêts physiquement et surtout mentalement pour réaliser quelque chose sur le terrain et, bien sûr, avons trainé cela jusqu’en février. Là nous avons commencé à réussir de belles prestations mais, malheureusement, il était trop tard pour changer la direction qu’avait prise notre saison. C’est décevant car notre plus gros problème n’était pas technique mais mental. »

Les enseignements de cette saison :

« Je retiens que le plus important est d’avoir un groupe qui marche dans le même sens. Sans cela, on ne peut rien construire. La preuve en est au niveau plus large du club : nous avons réétabli notre base et notre « why » avec un groupe de coachs et un comité en symbiose pour redorer les couleurs du MOSA. Je crois que cela se ressent déjà un peu. »

Le nouveau rôle qu’épouse Armand :

« En plus de ceux de joueurs P2, coach U16 et assistant-coach en R1 Dames, je prends désormais aussi le rôle officieux de Directeur technique. Je ne suis pas quelqu’un qui recherche les titres et les statuts à tout prix alors je préfère dire que je suis quelqu’un qui a vécu, vu et entendu beaucoup de chose et que je veux mettre cela au service du club. Ce rôle implique non seulement une responsabilité sur l’homogénéité de l’apprentissage basket de la section jeunes – des plus petits aux U16 – mais aussi de réfléchir à de nouvelles façons de communiquer pour promouvoir les activités du club. C’est un rôle que je prends particulièrement à coeur avec l’amour que je porte au basket. »

Les objectifs et buts poursuivis par le MOSA à moyen terme :

« Le premier objectif était de reconstruire un groupe complémentaire en P2. C’est chose faite puisque nous avons six nouveaux joueurs qui nous rejoignent. Marc Braconnier revient apporter toute sa polyvalence et sa précision à trois points, Gilles Goffart, autre jeune formé au club, revient également. Quatre jeunes nous rejoignent : Louis Collet de la R2 de RSW Liège Basket, Jean-Denis Phuta de la R2 d’Atlas, Heder Mohammed, qui nous jouait pas la saison passée mais était avant cela à Andrimont en P1, et son frère Yasir qui a été formé entre Pepinster et Mons. Ce sont tous des gars qui ont entre 19 et 23 ans et avec qui nous souhaitons entrer dans une nouvelle dynamique et, peut-être à terme, jouer le top du championnat P2. Le second objectif sera de continuer à proposer aux membres du club un environnement chaleureux, un cadre familial dans lequel chacun trouve sa place et peut se développer sportivement et humainement car c’est ça le plus important. »

Les Lyonnaises laissent filer le titre

A domicile, Julie Allemand et Lyon et perdu la troisième manche de la finale des Playoffs du championnat de France.

Après sa victoire 53-59 à Lyon, Bourges est champion de France. Julie Allemand, auteure de 6 points, 6 assists et 3 rebonds samedi, n’ajoute malheureusement pas un nouveau trophée à son impressionnante collection mais n’aura guère le temps de s’apesantir puisqu’elle s’envolera pour la Windy City et une deuxième saison de WNBA.

Crédit photo : LDC ASVEL Féminin

Big Dan en finale !

Daniel Goethals et ses Antibois se sont qualifiés pour la finale de ProB et visent désormais le titre et la montée en ProA.

Le soleil de la Côte d’Azur réussit bien à Daniel Goethals. Le Carolo, fier de ses racines, vient d’emmener ses Sharks en finale des Playoffs de ProB. Les Antibois y défieront Blois avec en ligne de mire l’accession à la ProA. Une superbe aventure qui confirme quel formidable meneur d’hommes est l’ancien coach des Cats et de Mons-Hainaut.

Crédit photo : DR

« Vivre un match pareil une fois dans ma carrière »

Avant de rejoindre la TDM2 d’ESL United, Quentin Thielen revient sur la saison vécue avec Ans en R1. Entretien.

Quentin, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler ?

Elle fut compliquée avec des arrêts et une demi-saison sans trop d’envie mais bien rattrapée par des matchs de Playoffs où nous avons pu montrer notre caractère !

Quels furent les moments forts vécus cette saison ?

Encore une fois, je pense que les Playoffs et ce match retour contre Flénu est ce qui me vient directement en tête. Je ne pense vivre qu’une fois dans ma carrière un match comme ça.

Quels souvenirs garderas-tu de ta saison à Ans ?

Des rencontres avec des mecs géniaux et, surtout, que je peux réussir une saison sans me blesser (rires).

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine en TDM2 avec ESL United ?

Je veux continuer à progresser et à prendre du plaisir comme Ans m’a permis de le faire. Je veux aussi montrer que nous allons être une équipe à prendre au sérieux.