Steph Curry continue d’écrire sa légende

Blessé au pied et incertain pour ce game 4, Steph Curry a sorti une prestation d’anthologie pour totalement relancer ces Finals entre Golden State et Boston.

Au moment de disputer ce game 4 au TD Garden, les Warriors n’en menaient pas large. Avec un Draymond Green à côté de ses pompes, un Klay Thompson sur courant alternatif et un Steph Curry blessé au pied et incertain, le risque d’être distancés 3-1 par des Celtics dont la défense fonctionne à merveille semblait réel pour les Californiens.

Cependant, faisant fi de ses douleurs, Stephen Curry, magistral depuis le début de ces Finals, a littéralement porté Golden State sur ses épaules. Parfois critiqué pour n’avoir jamais remporté le trophée de MVP des Finals, le « baby face assassin » a écrit une nouvelle page de sa légende en compilant 43 points (à 14 sur 26 aux tirs dont 7 sur 14 derrière l’arc), 10 rebonds et 4 passes décisives pour permettre aux Warriors d’arracher la victoire 107-97 au terme d’une rencontre passionnante disputée dans une atmosphère survoltée.

« Chief Curry » a livré un véritable récital, faisant oublier les prestations très mitigées de Thompson (18 points à 7 sur 17) et de Green (2 points à 1 sur 7, 9 rebonds, 8 passes et 4 steals), pour rivaliser avec Tatum (23 points, 11 rebonds et 6 passes), Brown (21 points) et Smart (18 points et 5 passes). Tenant son équipe à bout du bras et bien aidé par Wiggins (17 points et 16 rebonds), le double MVP et triple champion fut déterminant dans le run décisif des Warriors dans le dernier quart-temps.

« Ce qui le rend spécial c’est que sa force et son caractère sont à la hauteur de ses skills et de son niveau de condition physique. C’est tellement important pour lui, il travaille tellement dur… Le jour où j’arrêterai de coacher, je regarderai en arrière et je dirai simplement : ‘Merci à Steph’. Il a tout facilité pour tout le monde ici. C’est un joueur très spécial et une personne très spéciale », saluait Steve Kerr en conférence de presse.

Les Warriors ont évité le pire et se sont totalement relancés dans ces Finals hyper enthousiasmantes. Les deux formations sont désormais à égalité, deux partout, avant un game 5 capital qui se disputera à San Francisco.

Emma Messeman superstar

La Belgian Cat n’en finit pas de démontrer qu’elle fait partie du gratin mondial.

Emma Meesseman a tout gagné ou presque des deux côtés de l’Atlantique et continue de prouver soir après soir qu’elle fait définitivement partie du gratin mondial. Alors qu’elle évolue aux côtés de la superstar Candace Parker (18 points, 3 rebonds et 5 passes), c’est bien l’Yproise qui a crevé l’écran dans la victoire du Sky contre le Sun, 83-79. Meesseman, véritable fer de lance de Chicago, a compilé 26 points, 5 rebonds et 4 passes pour guider sa franchise vers un beau succès. Des statistiques remarquables et une impression visuelle de facilité qui prouve encore que la Belge fait partie des toutes grandes.

Première réussie pour Julie Allemand avec le Chicago Sky

Le premier match WNBA de Julie Allemand avec Chicago s’est soldé par une victoire du Sky contre le Sun.

Le « ciel » rencontrait le « soleil » en WNBA pour la première sortie de Julie Allemand, fraîchement arrivée dans la Windy City après avoir perdu la finale des Playoff du championnat français avec l’ASVEL voici quelques jours. La meneuse liégeoise a logiquement peu joué (7 minutes) mais a su apporter deux rebonds et une bonne maitrise du tempo pour aider sa nouvelle franchise à vaincre le Connecticut Sun de Brionna Jones (20 points et 5 rebonds).

Cette rencontre fut particulièrement disputée. A la pause, le marquoir affichait 45-44 pour Chicago. Connecticut comptait trois longueurs d’avance à l’entame du dernier quart mais les Chicagoans géraient remarquablement la fin de match, à l’image d’Emma Meesseman (26 points, 5 rebonds et 4 passes), pour s’adjuger la victoire, 83-79.

« Peu de joueurs ont une armoire à trophées aussi bien garnie que la nôtre »

Avant de partir au RBC Croatia Oupeye pour un défi excitant, Damien Aussems revient sur la dernière de ses quinze saisons à Belleflamme. Entretien.

Damien, comment analyses-tu cette dernière saison passée avec les Haricots en première régionale ?

La phase classique fut tout simplement mauvaise mais nous avons réussi à décrocher in extremis notre ticket pour les Playoffs. Ensuite, nous nous sommes remobilisés pour montrer ce dont nous étions capables et notre vraie valeur. Il était hors de question de terminer comme cela à Belleflamme pour plusieurs joueurs. Nous avons donc tout donné lors des Playoffs et sommes parvenus à recréer de l’engouement autour de notre équipe. Nous avons malheureusement échoué de peu contre Flénu avec un arbitrage plus que tendancieux mais nous avons terminé la tête haute.

Quels furent les évènements marquants de cette saison ?

En plus des Playoffs, difficile pour moi parmi les évènements marquants de ne pas mentionner mon départ après quinze ans à Belleflamme. Je ne vais garder que de bons souvenirs de ces quinze dernières années. J’ai joué joué et été formé durant tout ce temps avec une bande de potes. Nous avons tout connu ensemble et avons gagné presque tous les trophées possibles sur notre passage, cela reste ma plus grande fierté. Peu de joueurs à Liège peuvent se targuer d’avoir une vitrine à trophées aussi bien garnie que la nôtre. Je dois tout de même avouer que cela fera bizarre de ne plus jouer avec les Haricots la saison prochaine et que cela me fait un pincement au coeur.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi au RBC Croatia Oupeye en P3 ?

Nous commençerons en P3 et l’objectif sera clairement de nous amuser tout en jouant le plus haut possible. Je me réjouis vraiment de jouer avec Adrien Lozina et Maxime Laviolette qui sont de très bons amis. Nous aurons un effectif plus que compétitif pour la division. Personnellement, je vais essayer d’apporter au groupe mon expérience des divisions supérieures, de retrouver du plaisir et surtout du scoring. J’ai mis plus de vingt points en amical contre la P2 de Comblain et cela faisait très longtemps que cela ne m’était plus arrivé. Cela fait toujours plaisir car, de base, je reste effectivement un scoreur (rires).

Pierre François, vrai Jevoumontois

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Il ne vous aura sans doute pas échappé que Pierre François (66 ans) rebondit au RFC Liège. L’occasion de vous narrer deux épisodes qui me permirent d’un peu plus le découvrir…

Nous sommes en décembre 2002 et la nouvelle défraye la chronique : il deviendra officiellement le Directeur Général du Standard au 1er janvier de l’année suivante. Une conférence de presse est convoquée au lendemain de cette info. Pendant ce temps, notre homme est injoignable. Ce qui n’empêche pas la DH de me demander d’essayer de le joindre de n’importe quelle manière. Je me rends vite compte de son mutisme intégral quand je me souviens qu’un de mes voisins m’a affirmé récemment qu’il venait de s’établir à Jevoumont, le (splendide) village où j’ai vécu un quart de siècle. A tout hasard, j’ouvre le bottin téléphonique – qui existait toujours à l’époque – et, sur la commune de Theux, je trouve tout simplement le n° d’un certain François Pierre qui, en outre, réside à 500 mètres de notre fermette. Je forme le numéro et, au bout du fil, un interlocuteur étonné : « Mais, comment avez-vous fait par me trouver ? ». Je le lui explique notre proximité géographique tout en évoquant la possibilité d’une éventuelle entrevue ? « D’accord, mais soyez là dans cinq minutes ». Et c’est ainsi que j’ai brûlé la concurrence « meusienne »…

Cette fois, on est en été 2013 et le Jevoumontois, donc, occupe les fonctions similaires au White Star que vient de quitter Felice Mazzu. Le nouvel homme fort de l’équipe bruxelloise est l’inénarrable John Bico qui fut l’agent d’Eden Hazard et ne circule qu’à bord d’un Rolls avec chauffeur. Les « Etoilés » sont en stage de préparation au Domaine des Hautes Fagnes, à Ovifat. Et la DH m’invite à y rencontrer mon voisin dès le lendemain matin. Il me fixe rendez-vous sur le coup de 11 heures. Je débarque au complexe hôtelier fagnard avec dix minutes d’avance et y croise d’emblée un Pierre François visiblement embarrassé. « Je viens de m’entretenir avec un autre journaliste de la DH qui me quitte à l’instant car j’ai pensé que vous n’étiez pas disponible. Vous comprendrez que je ne recommencerai pas une seconde fois. » Je rentre donc bredouille à la maison et plonge sur mon téléphone pour avoir des explications de ma rédaction : « Sorry mais, hier quand on t’a téléphoné T.R. était là. Comme il sait qu’il va se faire virer d’ici, mais est submergé par l’ambition, on suppose qu’il a foncé ce matin sur Ovifat afin d’y arriver avant toi. » Ce qui était l’incroyable vérité et, surtout, représentatif du personnage aujourd’hui omniprésent sur LN24. Si vous voyez qui je veux dire…

Michel Christiane

Crédit photo : Ville de Liège

Bouzin dans le grand bain

Décidément, le mentor du littoral et son adjointe knokkoise deviennent inséparables… Ce qui n’est pas le cas de Vedran Bosnic qui coupe les ponts avec la fédération de son pays. Quant à Kourtney Treffers (ex-Braine), elle retourne en Toscane. Y’ a pire comme destination ! Ce sont les infos d’EMCE.

Belgian Lions : Gjerga place son assistance ostendaise sur le petit banc

D’ici peu, les Lions seront confrontés aux qualifications pour le futur Mondial. A cet égard, la sélection définitive sera dévoilée en début de semaine. En vue de la prochaine campagne, Olivier Foucart a fait savoir qu’il n’assumerait plus le poste d’assistant coach. Du coup, Dario Gjergja s’est empressé de sortir la solution de son chapeau en invitant Gaëlle Bouzin, son adjointe sur la Côte, à le rejoindre en équipe nationale. A noter que l’ancienne joueuse knokkoise n’est pas la seule femme à débarquer au sein du staff fédéral. Le tout sous l’impulsion d’une… ex-Hannutoise.

Le mentor de Mons démissionne de son poste de coach de la Bosnie

On le sait, Vedran Bosnic distillait son savoir tant à Mons qu’en équipe nationale de Bosnie. De l’histoire ancienne car le quadragénaire a subitement claqué la porte dans les Balkans. « Je n’avais pas d’autres choix en raison de divergences d’opinion avec les dirigeants bosniens et d’obligations contractuelles non assumées de leur part », explique-t-il. Dans la foulée, Amer Cholan, le secrétaire général de ce pays, lui réplique : « Il vrai que nous lui devons encore le premier trimestre de cette année, mais nous faisons actuellement l’impossible pour éponger nos dettes. Dès lors, je suis choqué par son attitude. » Le technicien des Montois était en place là-bas depuis 2018.

Treffers (ex-Castors) repart en grand manœuvre du côté de Lucca

Via l’entremise d’Yves Lejeune, Kourtney Treffers (27 a, 1,87) signe son retour à Lucca (Lucques, en français) ayant terminé sur le podium (3e) de la Série A italienne. Elle avait déjà évolué en Toscane en 18/19 et ne tombe donc pas dans l’inconnu. Deux particularités concernant l’explosive Hollandaise : la récente championne de son pays avec Den Helder avait séjourné à Braine-l’Alleud en 20-21 avant d’abandonner le professionnalisme pour devenir militaire de carrière ( ?) au sein de la marine des Pays-Bas. Pas longtemps puisqu’elle repart en grande manœuvre dans la Botte.

La télé crève l’écran

Juste deux rendez-vous samedi avec Celtics – Warriors (3 h, Eleven Sports 2) et Leiden – Groningen (19 h 45, VOO et Proximus).

Michel Christiane

Crédit photo : Belgian Lions

Des Liégeois récompensés en BNXT League ?

La BNXT League a annoncé ses nominés pour les récompenses individuelles de fin d’année et plusieurs Liégeois sont en lice.

Alors que la première finale de BNXT League se disputera entre formations hollandaises, certaines personnalités liégeoises pourraient être récompensées individuellement. Ainsi, Pierre-Antoine Gillet, le métronome d’Ostende, est en concurrence avec Domien Loubry et l’ancien joueur de Liège Wen Mukubu pour le titre de joueur belge de l’année. Le futur meneur de Liège Basket, Niels Van Den Eynde est course pour être élu espoir de la saison et Renaud Geller pour être sacré comme arbitre belge de l’année. A noter que Mukubu fait également partie des joueurs sélectionnés pour le joueur défensif de l’année.

Crédit photo : DR

« Le coach va enfin nous inviter à un barbecue chez lui ! »

Avec Belgrade, Maxime André a bouclé la saison à la sixième place en TDM2A. Interview.

Max, comment juges-tu cette saison de TDM2 ?

Nous pouvons en être satisfaits. Finir à la sixième place est une bonne chose, surtout vu notre mois d’août. Nous nous étions alors posés beaucoup de questions mais notre première victoire en championnat contre Oostkamp nous a mis en confiance et nous a lancés.

Quel fut le moment fort de cette campagne ?

Pour moi, c’est quand nous sommes allés gagner à Falco alors que les Gantois venaient de battre la D1 de Liège Basket. Ils étaient en pleine confiance et nous avons sorti là-bas une grosse prestation.

Que gardes-tu en mémoire ?

C’est que notre coach va enfin nous inviter à un barbecue chez lui !

Quels seront vos objectifs la saison prochaine ?

En fonction de séries, nous verrons bien. Mais le but sera de jouer le Top 6. Nous perdons malheureusement Audric Despontin mais nous aurons le retour de Coco Thiry qui nous fera le plus grand bien.

« Nous avons su déjouer les pronostics sans avoir un budget mirobolant »

Pour Liège & Basketball, Jason Troisfontaine revit la formidable saison réussie par Tilff pour sa découverte de la R1.

« Notre saison est totalement réussie », commence Jason Troisfontaine. « Avec plusieurs cadres ayant arrêté et un groupe considérablement remanié, nous avons travaillé énormément pendant le mois d’août. Progressivement, nous nous sommes fixés des objectifs : le maintien en premier, bien sûr, tout en prenant un maximum de fun. Petit à petit, nous avons grappillé des victoires et l’opportunité de participer aux Playoffs s’est présentée. »

Pour leur première véritable saison en R1, les Porais découvrirent ainsi l’ambiance et l’atmosphère uniques de la post-saison. « Tout le groupe a naturellement réagi positivement à l’inscription, comme récompense d’une saison riche en émotions et en résultats sportifs probants », souligne l’ailier très en vue contre Loyers. « Je pense que le plus grand moment fut d’ailleurs la victoire lors du dernier match contre UBCF Quaregnon nous permettant de nous qualifier pour ces Playoffs. Une victoire acquise au terme d’un match bouillant et devant un public en feu. »

Comme à chaque fois, le collectif de Tilff a su prendre le dessus sur des effectifs parfois plus clinquants sur papier. « Nous avons su déjouer les pronostics et faire bien mieux que ce que l’on attendait de nous, en nous amusant et sans avoir un budget mirobolant comme d’autres équipes de la série », constate Jason. « Nous nous sommes battus toute la saison, avons fait les efforts et avons tous été récompensés. »

Après une telle année, que peuvent viser les protégés de Quentin Pincemail dont le groupe évoluera encore quelque peu avec les départs du jeune Henrard pour Haneffe et des cadres Balbourg et Forthomme ainsi que de Bastin pour la L1. « Nos objectifs et nos envies seront sensiblement les mêmes : prendre du plaisir, essayer de nous dépasser encore plus pour essayer de faire mieux sportivement même s’il est certain que nous serons bien plus attendus », explique Jason. « Les séries sont déjà sorties. Cela risque d’être passionnant et j’ai hâte d’en découdre à nouveau. »

Que des Hollandais en finale de la BNXT League

La finale de BNXT League se fera sans les Belges.

Franchement, on a l’air malin. A entendre certains éminents spécialistes à l’entame de cette nouvelle compétition, il ne faisait aucun doute que les pseudos-rutilantes écuries belges allaient surclasser les modeste montures du nord. A l’une ou l’autre exception près. Résultat des courses : nous n’avions plus qu’une équipe en « demies » et hériteront d’une finale 100% « oranje ». Sans parler d’un public de moins en moins concerné par ce genre de rendez-vous transfrontalier. Bref, la 1ère édition de la BNXT League se transforme en véritable Waterloo pour notre basket belge. En attendant, le flegmatique Hammink doit bien rire dans sa barbe après l’extraordinaire pied de nez tant tactique que comportemental qu’il vient d’adresser à un Gjergja plus bipolaire que jamais.

M. C.