« Le dernier match de certains sous les couleurs de Sprimont »

Bien qu’assurés de descendre en P4, les Sprimontois veulent profiter de ce dernier match à la maison contre La Spéciale Aywaille pour réaliser l’exploit.

Ce dimanche, grand écart à Sprimont entre des locaux lanterne rouge et des Aqualiens qualifiés pour le tour final. « Nous allons aborder ce match comme chaque match de cette saison, c’est-à-dire en faisant parler l’intensité que nous pouvons insuffler à une rencontre », prévient Quentin Vaes qui, ayant été aligné en D3, devra se contenter d’encourager ses coéquipiers. « Ce dernier match aura une saveur particulière pour certains pour qui ce sera le dernier match sous les couleurs de Sprimont. Nous aurons à coeur de finir en beauté devant notre public. » Et de conclure : « Pour nous imposer, il faudra jouer ensemble et prendre les meilleures options possibles. »

« Une saison plus que médiocre »

Dernier match pour Sprimont ce dimanche contre Saint-Louis avant la descente en P3 et l’explosion de l’équipe.

Cette saison ne fut guère évidente pour les Carriers. « Je dois bien avouer que l’envie n’y est plus trop. Nous sommes tous contents d’être à la fin de cette saison qui fut plus que médiocre », nous dit Cédric Goffart. « Ce dernier match sera un peu spécial car cela fait plus dix ans que je joue avec certains joueurs de l’équipe et nous aurions préféré disputer notre dernière rencontres dans de meilleures conditions. »

Néanmoins, les Sprimontois ne veulent pas se présenter en victimes consentantes devant les Collégiens. « Comme notre coach en interim nous de le dit depuis quelques matchs, prendre du plaisir sur le terrain et en dehors – surtout (rires) – sera notre principal source de motivation », continue le futur Pepin. « Nous voudrons montrer de belles choses au public qui sera présent et faire la fête après ce dernier match pour le « clap » de fin de cette saison. Et peut-être aller chercher cette deuxième victoire qui serait purement symbolique. »

Grzesinski porte Alleur en finale !

L’arrivée de Manon Grzesinski devait faire basculer la P1 montante d’Alleur dans une autre dimension. Portée par l’ancienne pivot de Braine, les Alleuroises ont réussi une splendide saison et ont écrabouillé Mons pour rejoindre Huy en finale des Playoffs de R2B.

Il aura fallu trois matchs aux Alleuroises pour valider leur ticket pour la finale des Playoffs de R2B où elles rejoindront Huy. Après avoir remporté la première manche 63-54, les protégées de Jean-François Hanesse – plus que jamais le coach à succès en Dames à Alleur – avaient coulé dans le Borinage, 71-46. Pour la belle à domicile, Manon Grzesinski (20 points dont 2 triples), Laura Minguet (12 points dont 3 bombes), Lola Loffet (11 pions) et leurs coéquipières ont mis les choses au point en seulement dix minutes, tuant tout suspens pour filer à 21-6. Comme en plus les locales, portées par un public surchauffé, dominaient les trois autres quart-temps, la victoire était logiquement au bout et l’addition salée pour les visiteuses : 75-38.

Une qualification pour une finale de rêve contre Huy – Game 1 là-bas dimanche à 15h – qui fait les affaires du matricule 1466 qui peut toujours espérer aligner une R1 et une R2 la saison prochaine.

RBC Alleur – Mons Capitale : 75 -38

Q.T : 21-6 / 20-15 / 15-8 / 19-9

RBC Alleur : Gzesinski 20 (2×3) Gicquel 4  Didier 2  Defourny 8 Minguet L 12 (3×3) Kenga-Waza 6 Lambin 0  Cosentino 3(1×3)  Dawans 2  Dubois 0  Loffet 11 (3×3) Marteau 7  

« Rare d’avoir autant de suspens jusqu’au dernier match »

Si Flémalle et Grâce-Hollogne se disputent le titre en P3C jusqu’à la dernière journée, il en est de même pour la troisième marche du podium pour laquelle Harimalia et Visé sont ex-aequo avant de s’affronter dimanche. Un dernier derby de feu pour Alexandre Bodson et des Abeilles gonflées à bloc. Entretien.

Alex, c’est la fin de la saison ce dimanche.

C’est rare d’avoir autant de suspens jusqu’au dernier match d’une saison ultra-dominée par Grâce-Hollogne et Flémalle.

Une saison d’ores et déjà réussie pour vous ?

Nous sommes contents de notre saison malgré des faux-pas évitables. Je pense particulièrement aux matchs à Ninane et à Waremme où nous n’étions absolument pas là mentalement et physiquement.

Vous terminez par un derby contre Visé, une équipe à égalité avec vous pour la troisième place en P3C.

Un tel match pour la dernière journée est une aubaine car nous connaissons très bien les joueurs de Visé et nous nous apprécions mutuellement. Kiera Permanne est venu fermer notre buvette un jeudi soir il y a quelques semaines avec Sébastien Lejeune, c’est pour dire.

Que devrez-vous faire pour vous imposer et terminer ainsi sur le podium de votre série ?

Visé possède une équipe très complète et réussit un très bon deuxième tour. Pour nous imposer, nous devrons être très rigoureux en défense et ne pas laisser les artilleurs adverses prendre feu. Radu Ulea et Sam Gonzalez nous avaient fait très mal au match aller, à nous de les contenir du mieux que nous le pourrons.

Ce sera sans doute un Super Sunday.

Le spectacle devrait être au rendez-vous. Nous nous réjouissons des deux premières mi-temps mais également de la troisième. De plus, toutes les équipes seniors du club jouent le dimanche, nous espérons donc avoir beaucoup de soutien pour ce match décisif dans une série qui était jouée d’avance, ou pas…

« On regrette presque d’être deuxièmes »

C’est sur une belle victoire 71-77 qu’Aurélien Dykmans et les Collégiens ont bouclé leur championnat P1.

Aurélien, que retenir de ce dernier déplacement à Bellaire ?

C’est une belle victoire pour clore la saison. Nous avons su rester calmes malgré les nombreux coups donnés par les joueurs de Bellaire. Nous avons maintenu notre avance tout au long du match et cette victoire nous assure le Top 2.

Une saison plus que réussie et bouclée avec brio.

C’était un plaisir de jouer avec cette équipe et je crois que c’est la raison pour laquelle nous avons réussi une si belle saison. Je pense que tout le monde voulait bien finir et gagner enfin un match important à l’extérieur. Quand on voit le niveau et l’envie affichés à certains matchs et la différence avec le match d’hier, on regrette presque d’être deuxièmes (rires).

Quand Didier Reynders fait le vide

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Cette semaine, je constatais avec un confrère que les traditionnelles conférences de presse font de moins en moins recette. Pour deux raisons essentielles : l’évolution des moyens technologiques et la raréfaction des journalistes. Ce qui n’a pas été sans me rappeler quelques souvenirs à propos de ces rendez-vous avec les médias…

Nous sommes à la mi-janvier à Visé et les organisateurs de l’Open de judo du cru se sont mis sur leur « 31 » afin de présenter, en grandes pompes, leur compétition internationale. Nous sommes convoqués pour 11 heures mais, trois quarts d’heure plus tard, nous poirotons toujours. En réalité, nos hôtes mosans ont décidé d’attendre notre confrère de la Rtbf, aujourd’hui pensionné, habitué de ce genre de retard. Sûr qu’il est que les organisateurs n’oseront pas se passer de notre chaîne nationale. Pendant ce temps, nous nous concertons quand, juste avant midi, se pointe enfin l’ami Freddy. Et, à cet instant précis, tous ses collègues de la presse écrite de se lever comme un seul homme et de quitter les lieux. Les judokas visétois étaient au tapis et durent faire… ceinture.

A propos de retard, le phénomène est symptomatique par rapport aux différentes régions et, donc aux mentalités spécifiques, de notre Principauté bilingue. En région germanophone, les conférences de presse commencent systématiquement à l’heure prévue. Discipline, discipline. Du côté de Verviers, dans le Condroz et la Hesbaye, il est de coutume d’observer le quart d’heure académique. En Cité ardente et environs, en revanche, vous pouvez débarquer une demi-heure plus tard que prévu tout en ayant la certitude que vous n’aurez rien manqué. Toute la différence entre tempérament germanique et méditerranéen. Et ce, à quelques kilomètres de distance.

La dernière anecdote m’a été racontée par l’attachant André Evrard, l’ancien patron de la Maison de la Presse de la Ville de Liège : « Un jour, Didier Reynders, toujours ministre à l’époque, invite quelques-uns de tes confrères afin de leur présenter une réforme importante. Or, il se fait que celle-ci était détaillée en long et en large dans La Meuse du matin-même à qui il en avait offert la primeur. Du coup, les journalistes présents l’ayant appris sur ces entrefaites ont décidé de boycotter la conférence de presse en guise de représailles alors que ceux du journal liégeois n’étaient pas là car ayant déjà eu l’info. Résultat des courses, Didier Reynders s’est présenté devant une salle complètement et désespérément vide. »

Quelque chose me dit qu’il doit être beaucoup plus pénard à l’Europe…

Michel Christiane

Crédit photo : Florennes Air Base

« A Stavelot pour nous amuser et pas pour ramasser »

Dernier devoir pour Prayon ce samedi à Stavelot.

Samedi, Trooz, assuré de son maintien en P2, ira à Stavelot. « Cela sera compliqué car nous ne serons pas très nombreux pour nous rendre là-bas. Mais comme nous sommes sauvés, nous irons pour nous amuser et pas pour ramasser », prévient Thomas Broset qui disputera son dernier match avec Prayon avant de rejoindre la P1 de Bellaire.

« Après autant d’années sous le maillot braivois, l’émotion sera au rendez-vous »

Ce dimanche à Ans, Nicolas Danze disputera son dernier match avec Braives avant de rejoindre la R2 de Huy. Interview.

Nico, dernier match de la saison ce dimanche à Ans.

Oui et dernier match pour moi sous le maillot braivois. Après autant d’années dans le club, je pense que l’émotion sera au rendez-vous au coup de sifflet final. Elle l’était déjà lors de mon dernier match à domicile le week-end passé. Il n’est cependant pas exclu que je revienne un jour chez les Giants, l’avenir nous le dira (rires).

Vous affronterez un sacré morceau ! Comment allez-vous aborder ce déplacement chez la redoutable équipe d’Ans ?

Avec l’envie de la victoire, surtout que la défaite du match aller nous avait laissé sur notre faim. En cas de victoire, nous finirions la saison par un trois sur trois nous permettant d’être juste au dessus des 50%. Ce serait aussi l’occasion pour que le coach nous offre un repas (rires).

Que devrez-vous faire pour créer la surprise ?

La clé de ce match reposera sur la constance et l’aspect défensif. Ans est très complet. Il faudra jouer juste défensivement sur tous les poste. Offensivement, nous devrons trouver des options faciles pour alimenter le marquoir et profiter des moments où les locaux pourraient connaitre un creux.

« Le groupe a amplement mérité ce titre »

Grâce à une dernière victoire 88-74 contre la lanterne rouge Hannut, Alleur est champion en P2A. Un superbe accomplissement pour les troupes de Vincent Aldenhoff qui profitent de la montée en R2 de la P1 des All Blacks pour valider leur accession au sein de l’élite provinciale.

« Face aux six courageux joueurs d’Hannut, nous avons bien commencé ce match en menant rapidement d’une dizaine de points. Ce n’est pas toujours évident de jouer quarante minutes contre une zone bien resserrée mais tout l’équipe a tourné et a bien profité de ce dernier match de la saison », nous résume Vincent Aldenhoff qui voyait sa formation s’imposer 88-74 et ainsi décrocher le titre en P2A.

« Je pense que le groupe a amplement mérité ce titre. Les gars sont restés concentrés tout au long de la saison, même dans les moments plus difficiles marqués par les blessures et autres soucis ajoutés cette année par le Covid », assure le coach d’Alleur. « La richesse du groupe a toujours permis de trouver des solutions. »

Le bilan des All Blacks est élogieux : deux défaites, meilleure attaque de la série avec 85 points de moyenne et deuxième meilleure défense derrière Cointe, concurrent direct. « Que pourrait-on nous demander de plus ? » interroge Vincent avec le sourire. « Nous allons bien profiter pour fêter notre titre. Mais, malgré celui-ci, nous n’avons malheureusement pas notre sort entre nos mains pour la montée. »

En effet, pour que la P2 d’Alleur accède à l’élite provinciale, il faut que la P1 locale soit championne. « Toute l’équipe sera évidemment présente le week-end prochain à Tilff afin de supporter notre P1 qui, elle, doit gagner pour accéder à la R2 et que nous puissions fêter les montées des deux équipes et clore ce très long championnant par, je l’espère, une énooooorme java P1 et P2 réunies », conclut l’excellent mentor alleurois.

N.B. : Peu après cet entretien, Bastogne annonçait renoncer à la R2, ce qui envoyait de facto la P1 d’Alleur en R2 et donc la P2 des All Blacks en P1.

Grandry en colle 35 mais Dison termine en beauté en prolongation

A domicile, les Disonnais ont résisté à un très grand Stéphane Grandry pour clore en beauté une saison réussie. Le Haut-Pré recevra l’Etoile Jupille ce samedi.

Début septembre, nombreux étaient ceux à pointer du doigt Dison comme potentiel descendant. Samedi, les Disonnais ont remporté leur douzième victoire de la saison pour clore le championnat dans le Top 8. « L’important était de gagner ce match pour finir en beauté le championnat mais ce ne fut pas très rose pendant les deux premiers quart-temps où les grands n’étaient pas très concernés », souligne Didier Franceschi. A la pause, le marquoir affichait 36-47 alors que Stéphane Grandry (35 points !) et Antoine Borremans (26 unités) se montraient intenables.

« Après la pause, nous avons mis au point un mouvement pour libérer Cédrit Petit d’une défense rapprochée et cela a mieux marché pour lui, lui permettant une plus grande liberté », ajoute le coach local. Avec les frères Petit (40 points en combiné) et Kpako (29 pions), les Andrimontois émergaient dans la prolongation arrachée par ce diable de Grandry.