« Pour le bien du club, nous ne pouvons pas rester en P3 »

Vendredi, les troupes de Thierry Dario sont venues à bout de La Spéciale Aywaille et veulent enchainer ce dimanche contre Huy pour matérialiser leur montée en deuxième provinciale.

A Ninane, le public s’était donné rendez-vous pour le duel entre La Spéciale Aywaille et Flémalle, favori du tour final. Le début de rencontre était à l’avantage des Métallos qui faisaient parler leur taille et leur puissance pour placer un 7-0. Mais les Aqualiens réagissaient et d’une bombe « on the buzzer » de Koch, passaient devant à la dixième minute. Dans le second quart, les deux équipes se livraient un vrai chassé-croisé et à la pause, c’était l’égalité parfaite, 35 partout. A la reprise, le combat continuait, les deux équipes se rendant coup pour coup. A la demi-heure, Flémalle était devant, 54-51.

Après avoir rétabli l’égalité en début de quatrième quart, les Aqualiens assistaient à une démonstration de Davide Elettrico, simplement inarêtable. Le scoreur Flémallois permettait à ses couleurs de se forger un petit viatique. Les Aqualiens eurent alors plusieurs fois l’occasion de revenir à deux points des récents finalistes de la Coupe mais galvaudèrent sur la ligne de réparation alors que les protégés de Thierry Dario géraient parfaitement la fin de rencontre pour s’imposer 77-64, un score évidemment quelque peu forcé au vu du déroulement de la rencontre mais qui démontre bien à quel point Flémalle mérite la montée en deuxième provinciale.

Thierry, que retiens-tu de ce premier match du tour final remporté contre La Spéciale Aywaille ?

Nous avons pu constater un stress du groupe entier, moi y compris… Pour le bien du club, nous ne pouvons pas rester en P3, l’enjeu était important. Nous sommes tombés sur une équipe de La Spéciale super motivée et bien en place. Rien n’était certain et nous avions très peu de réussite. Heureusement, notre défense a bien fonctionné et notre banc a fait la différence sur la gestion de la fatigue.

La clé du second match de ce tour final programmé ce dimanche contre Huy sera-t-elle justement cette gestion de la fatigue ?

Oui, nous allons devoir gérer la fatigue mais j’ai la chance de pouvoir récupérer notre pivot Renaud Delfosse. Il sera bien reposé d’un week-end en famille. Nous allons tomber contre une équipe fraîche et jeune mais nous avons notre physique pour nous et, inside, je pense que nous serons plus forts.

« Un bel accomplissement de terminer derrière les deux mastodontes de la province »

Grâce à leur victoire contre Visé, Benjamin Peters et Harimalia terminent à la troisième place de la P3C et disputeront le tour final des troisièmes qui commencera dimanche par un duel contre Ans. Entretien.

Benjamin, contrairement à beaucoup d’autres équipes, votre dernier match samedi contre Visé valait le détour.

C’était le match idéal pour terminer la saison ! Un derby, une troisième place à jouer : que demander de plus ?

La victoire, peut-être ? Une victoire obtenue 74-61. Que retiens-tu de ce derby ?

Ce fut une belle rencontre où le basket était la priorité des deux équipes. Au final, c’était la ligne conductrice de notre saison : le collectif. Nous avons avons très bien joué par séquences pour prendre à plusieurs reprises dix et même vingt points d’avance. Comme au long de l’année, parfois, nous ne parvenions plus à nous reposer sur le collectif et avons maintenu le suspens jusqu’au bout.

Un match à l’image de votre saison ?

Tout à fait, il reflète bien notre saison faite de hauts et de bas mais toujours ensemble. C’est ce qui est beau dans notre sport. Pour le groupe, c’est une bonne manière de clore cette saison et cela nous donne beaucoup de confiance pour l’année prochaine. Et puis, c’est un bel accomplissement pour le club et les joueurs de terminer derrière les deux mastodontes de la province.

Lulu, le titre et ces satanés Pepins

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Chose promise, chose due, je reviens dès maintenant sur l’avant-dernier duel en date entre Malines et Ostende pour le titre. Il faut remonter au printemps 1991 pour en trouver trace et il engendra un suspense à couper le souffle.

Une cinquième manche décisive fut ainsi indispensable pour départager des antagonistes qui avaient tout de « frères ennemis ». D’une part, le Sunair cher à Rudolph Van Moerkerke et, de l’autre, le Racing Maes Pils d’un brasseur submergé par l’ambition. D’où ce mot de Ronny Bayer : « A la mi-temps des matches de coupe d’Europe, notre président-sponsor débarquait régulièrement dans le vestiaire. Il nous promettait une double prime en cas de victoire mais ignorait souvent contre qui nous jouions… » Les présentations à la presse dans son usine de Waarloos était un des moments incontournables de la saison : cadre impressionnant, buffet qui l’était tout autant et, comme de bien entendu, la bière coulait à flot…

Retour sur le parquet d’un vénérable Winketkaai inauguré en 1969 et dont la contenance était de 2000 places. Ce qui constitue la version officielle car il était habituel que la salle le long du canal de Willebroek accueille plusieurs centaines de spectateurs supplémentaires. Il faut dire que la formation « malinwoise » avait très fière allure avec notamment les Rik Samaey, Eric Struelens, José Waitman et autre Bill Varner, cet Américain de classe mondiale. Tant sur le terrain qu’en dehors. Il leur fallut néanmoins aller au bout des cinq manches pour prendre le meilleur (3-2) sur les Côtiers. Tout ce petit (et beau) monde était dirigé, à la dure, par Lucien Van Kersschaever, encore plus connu à Blankenberge que le célèbre vélodrome. Une fois le sacre dans la poche, il s’empressait de recruter, en provenance de Braine, un certain… Jacques Stas.

Ceci dit, savez-vous que les « Maanblussers » faillirent se faire éliminer dès les demi-finales par une équipe emblématique de notre Principauté ? Explication : Pepinster termine 4e de la phase classique du championnat et accède à ces playoffs à quatre. Pour l’occasion, le regretté Tony Worell est remplacé par cette pépite jamaïcaine qu’est Andrew Kennedy. Et le miracle se produit lors du Game 1 disputé dans la cité archiépiscopale puisque les Hoëgnards créent la sensation à 79-89. « Nous avions joué là-bas le match parfait. Peut-être le meilleur jamais livré par notre équipe au plus haut niveau », observait Pierre Raskin. Les Anversois sont dans leurs petits souliers mais, vu l’affluence et les contraintes, le Country Hall est préféré à la « salle du bas » pour la rencontre retour. Du coup, les Racingmen reviennent à égalité (64-74) et prennent leur revanche (90-77) dans leur chaudron. Moralité : Lulu et les siens pouvaient enfin respirer plus à leur aise…

Michel Christiane

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« Un calendrier démentiel même pas imposés à des joueurs pros »

Pour lancer leur tour final, les White Tigers se sont imposés contre Welkenraedt et voudront enchainer ce samedi Tilff et ce dimanche contre Grivegnée.

Les Theutois ont évité le piège tendu par Welkenraedt en s’imposant 72-81. Une première victoire pour commencer idéalement ce tour final au programme hyper chargé. « Nous ne serons complet à aucun des cinq matchs mais cela nous aidera peut-être à gérer la fatigue en ayant des joueurs plus frais à certains matchs. D’autant plus que nous avons un groupe fort élargi », soulignait Cédric Lemoine. « Jouer cinq matchs en neuf jours dont trois en trois jours va demander énormément d’efforts et de concentration. Il va falloir gérer cela intelligement. »

Les White Tigers affronteront Tilff samedi et Grivegnée dimanche. « Je crois que la clé de ce tour final réside dans la faculté à gérer ce calendrier démentiel qui n’est même pas imposé à des joueurs pros », remarque Cédric. « A bientôt 38 balais, mes vieilles jambes auront bien besoin d’un mininmum de récupération après chaque rencontre. »

« Pas hyper emballés par ce match »

Sans leur entraineur et avec plusieurs absents, Jérémy Brulmans et les Cointois abordent le gros match de ce samedi contre Verviers sans pression. Interview.

Jérémy, comment allez-vous aborder ce match contre Verviers qui doit définir le meilleur deuxième ?

Pour être tout à fait honnêtes, nous ne sommes pas hyper emballés par ce match… Je ne dis pas que nous nous en foutons car une fois sur le terrain nous voudrons évidemment gagner mais disons que la saison devient très et trop longue pour tout le monde.

Serez-vous au complet ?

Nous, nous aurons plusieurs absents – dont le coach – et quelques joueurs pas à 100%. Nous irons évidemment à Comblain pour gagner, comme pour chaque match, mais sans nous mettre de réelle pression. Si le gagnant monte finalement, tant mieux. Mais ce n’est pas du tout quelque chose qui nous trotte dans la tête. Ce que nous voulons, c’est jouer un bon match et boire de bonnes bières pour clore cette saison pleinement réussie.

« Le groupe explose l’année prochaine »

Cinq matchs en sept jours pour les Ninanais qui se sont inclinés 65-75 contre Tilff vendredi et qui enchainent ce samedi contre Grivegnée.

Vendredi, les Calidifontains débutaient leur tour final de P4. « Nous l’abordons sans pression car le groupe explose l’année prochaine », nous spécifie Benja Mignon qui rejoint la P2 de l’US Awans avec Leclercq et Dubois alors que Diego Toussaint prend lui la direction de Spa. « Nous jouons surtout cette compétition pour essayer de faire monter le club. »

Après un revers vendredi contre Tilff 65-75, Ninane affrontera Grivegnée ce samedi et Welkenraedt dimanche. « Nous avons essayé de gérer la fatigue la semaine en faisant l’impasse sur l’entrainement car jouer en backt-to-back, c’est chaud. Il va falloir lever le pied lors du troisième match », rigole le sniper ninanais. « Surtout que nous rejouons mercredi et jeudi pour un total de cinq matchs en sept jours. C’est une folie. »

Néanmoins, en vrais compétiteurs, les Calidifontains connaissent la marche à suivre. « Nous devrons contrôler le rythme, jouer avec nos forces intérieures et surtout maitriser le rebond à cinq, ce qui nous a souvent fait défaut cette saison », prévient Benja. « Si tout cela est respecté, nous pourrons être compétitifs tout au long de tour final. »

« Beaucoup d’étudiants qui aimeraient ne pas jouer jusqu’en juin »

Vendredi à Ninane, Ans a pris le dessus sur Union Liège et remettra le couvert dimanche contre Harimalia.

Vendredi, les Ansois étaient motivés pour défier l’Union Liège. « Nous devons aborder ces matchs du tour final avec envie et en équipe, ce qui était déjà le mot d’ordre cette année », prévenait Julien Moran Garcia avant une rencontre remportée 50-69 contre des Unionistes déforcés. « Nous voulons essayer de terminer en beauté contre des équipes que nous n’avons pas encore eu l’occasion de jouer mais qui auront tout autant envie que nous de gagner. »

Dès dimanche, Ans affrontera Harimalia à Theux. « C’est un avantage de jouer notre tour final sur un seul week-end car la saison commence à devenir vraiment longue. Nous avons beaucoup d’étudiants dans l’équipe qui aimeraient ne pas jouer jusqu’en juin », rigole Julien.

Les Ansois auront-ils suffisamment récupérés pour venir à bout des Abeilles qui ont réussi l’exploit de terminer juste derrière Flémalle et Grâce-Hollogne dans la terrible P3C ? Réponse sur le coup de dix-sept heures !

« La montée en P1 est notre objectif depuis le début »

Ce samedi, Benjamin Mahiat et Verviers affrontent Cointe dans le test-match pour le meilleur deuxième de P2. Entretien.

Benjamin, comment allez-vous aborder ce test-match contre Cointe ?

C’est le match le plus important de la saison, nous allons clairement tout donner. La montée en P1 est notre objectif depuis le début.

Que devrez-vous faire pour sortir victorieux de ce match ?

Nous devrons être à fond pendant quarante minutes mais nous sommes prêts pour cela, physiquement et mentalement. La défense est souvent une des clés dans ce genre de match. Si nous pouvons prendre de l’avance dès les premières minutes grâce à elle, ce serait l’idéal. Mais il faudra de toute manière rester concentrés et lucides tout au long de la rencontre et cela malgré l’enjeu.

Playoffs : lorsque passé et présent font bon ménage

C’est en toute discrétion de ce côté-ci de la frontière linguistique qu’ont lieu les playoffs de l’ex-D2. Pendant ce temps, le fils de l’énorme James Gulley poursuivra sa carrière en Chine ainsi qu’un gros week-end télé. Ce sont les infos d’EMCE.

Playoffs TDM1 : des demi-finales sans Niels Marnegrave et Limburg

On l’oublierait presque en Wallonie mais, pour l’heure, se déroulent les playoffs de D2. Juste à titre honorifique puisqu’il n’a pas (plus) de montée. Et tant pis pour l’esprit sportif ! En quarts, on a assisté à une surprise avec l’élimination expresse de Limburg B (coaché par Niels Marnegrave) qui avait pourtant terminé la phase classique en tête. Au stade suivant de la compétition, on retrouve donc Courtrai (avec Naudts, 35 ans) opposé à Donza (ex-De Pinte) ainsi que Lommel (drivé par McCollum, ex-Liège Basket) face au Guco Lierre (avec aux commandes Steve Ibens). La première manche de ces demies est programmée pour aujourd’hui à 20 h 30.

Jarmar Gulley (le fiston de James) quitte la Turquie pour la Chine

L’énorme – au propre comme au figuré – James Gulley s’était marié lors de son séjour à Pepinster. Peu de temps après, il était l’heureux papa d’un « petit » Jarmar (31 a, 1,96 m, photo). Le « gamin » entamait ainsi sa carrière professionnelle aux Musel Pikes et y obtenait la double nationalité luxo-américaine. A peine vient-il de terminer la saison à Gaziantep (D1 turque) qu’il a trouvé un nouvel employeur en Asie. Et plus précisément à Zhejiang Chouzhou qui a accédé aux quarts de finale des playoffs chinois.

Perles de playoffs : lorsque passé et futur font excellent ménage…

Ainsi donc, Côtiers et « Malinwa » se disputeront le titre ’22. Mais, à quand date le dernier affrontement au sommet entre ces deux-là ? Au mois de mai 1991 – il y a donc… 31 ans – lorsque le Racing Malines de l’époque dut patienter jusqu’à l’ultime affrontement pour venir à bout (3 à 2) du Sunair Ostende. La manche décisive eut déjà lieu dans un Winketkaai en ébullition et plein à craquer. Quant aux journalistes de service, ils étaient encaqués dans une espèce de loge irrespirable tout au-dessus des gradins. Je m’en souviens comme si c’était hier… On y reviendra. Quoiqu’il arrive les « finals ‘22 » seront ceux de l’avenir. Rien que lors de l’affrontement entre Bears et Kangoeroes, on recensait ces jeunots que sont les Willems, Boxus, Mennes, Van Buggenhout, Stilmant, Pallinckx et autre Vanderhaegen. Sans oublier en bord de touche, Jill Lorent et Kristof Michiels. Voilà qui nous promet des lendemains qui chantent…

La télé crève l’écran

Vendredi : Basket Landes – Bourges (18 h 30, Sport en France), Limburg United – Groningen (19 h 45, VOO et Proximus), Lyon – Villeneuve d’Ascq (20 h 45, Sport en France) ; samedi : Warriors – Mavericks (3 h, Eleven Sports 2), Barcelone – Olympiakos (16 h, VOOsport World), Efes Istanbul – Real Madrid (19 h, VOOsport World), Ostende – Malines (20 h 15, VOO et Proximus) ; dimanche : Celtics – Heat (2 h 30, Eleven Sports 2) ; lundi : Mavericks – Warriors (3 h, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : FLBB

« Clore cette très longue saison sur un titre »

Malgré un Quentin Remy très prolifique, les Porais n’ont pas su résister à des All Blacks concernés pour choper le titre et célébrer la dernière de Serge Di Pro.

Comme les Collégiens s’étaient imposés à Bellaire vendredi, les All Blacks se retrouvaient dans l’obligation de gagner samedi à Tilff pour pouvoir fêter le titre de champion provincial. Et très vite et malgré un Remy (28 points) intenable dans le camp adverse, Malpas (20 unités) et Forthomme (17 pions) montraient la voie à suivre pour faire 11-28 (!) après seulement dix minutes. L’écart augmentait encore dans le second quart avec un marquoir qui affichait 24-50 à la pause.

A la reprise, Gillet (13 points), Carbonari (10 unités) et les locaux en remettaient une couche pour faire 40-75 à la demi-heure et pouvoir souffler dans le dernière quart, la victoire étant acquise 63-89 et le titre par la même occasion.

« Une belle dernière prestation avec un beau jeu d’équipe et une belle intensité défensive qui nous ont permis de vite creuser l’écart », souligne Robin Malpas. « C’est une belle manière de clore cette très longue saison sur un titre et de fêter Serge Di Pro également. »

RBC Tilff – RBC Alleur : 63 – 89

Q.T : 11-28 / 13-22 /16-25 / 23-14

RBC TILFF : Henrard 6  Remy 28  Degée 6  Philipkin 4  Liebens 5  Mottard 0 Bastings 10  Chiappe 4

RBC ALLEUR : Aldenhoff C 0  Di Prospero S 3  Dallenogare M 7  Gillet M 13 Debefve M 0 Forthomme F 17  Notelaers M 13  Carbonari L 10  D’Heur A 0  Malpas R 20 Di Prospero M 4 Kistemann G 2

Crédit photo : RBC Alleur