Fuger, vice-championne

Avec les espoires de Contern, Fabienne termine deuxième de la catégorie tout en comptant une (autre) Belge dans ses rangs. Brindisi et, donc, De Zeeuw, toujours en panne sèche tandis que les Panthers ont mis un terme à l’actuel exercice en affichant un bilan jamais atteint. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières : T. Petit et E. Louvrier sont en finales

Ca ne va pas fort pour Brindisi (De Zeeuw 3) qui vient d’encaisser sa 5e défaite de rang, cette fois, à Trévise (96-90 après 50 partout au repos). Quant aux Lyonnaises (Allemand 7), elles recevaient Lattes/Montpellier et n’étaient jamais inquiétées à 60-77. A San Sébastian, Ténériffe (Mayombo 3) a longtemps tenu le coup avant de flancher à 82-76. Au Grand-Duché, Contern et Fuger ont perdu (74-68) le game 1 de la demi-finale pour le titre. Deux jours plus tard, la Hoëgnarde coachait les espoires du cru pour le titre de la catégorie. Celui-ci revenait à Gréngewald (64-48) alors qu’en face, on notait la présence de notre compatriote (originaire de Visé ?), Margaux Geelen (n°10 sur la photo). En revanche, Koursk et Petit ont glané (69-54) la belle face au MBA Moscou et disputeront donc le sacre à Ekaterinbourg. Retour au Luxembourg où le rêve se poursuit pour Louvrier qui, avec Steinsel (Williams 27), s’ouvre les portes de cette autre finale pour les écussons nationaux. Ce sera face à Esch ou Dudelange. Pour info, le coach de l’Amicale est de Profondeville qui, à une époque, fit partie des « bonnes villes » de la Principauté de Liège. C.q.f.d.

Playoffs dames : ce sera Braine – Malines malgré la résistance de Namur

C’est par la (toute) grande porte que les Panthers ont quitté les playoffs ’22. A Braine, les Liégeoises tinrent sans cesse la comparaison (46-35, 20e) et baissaient définitivement pavillon à 92-64. Dans l’autre « demie », les Malinoises faisaient le plus dur en allant imposer leurs vues (71-80) à Namur (sans Range). Dans la foulée, elles récidivaient à domicile sur le score de 86 à 81. D’où une finale qui s’articulera comme suit : Malines – Braine (v. 20 h 30), Braine – Malines (ma. 20 h 30) et, éventuellement, Braine – Malines (v. 20 h 30). Voilà qui promet…

Avanti Bruges (suite et pas fin) : cap sur la D1 dans le futur stade du Cercle

La semaine dernière, on vous signalait que l’Avanti Bruges, via une 5e montée d’affilée, accédait d’ores et déjà la R1 flandrienne. Pour le président du cru, il ne s’agirait qu’une simple étape supplémentaire : « Soyons clairs, notre intention finale est de réintégrer la D1 belge à moyenne échéance. A ce propos, nous sommes en discussions avec les patrons du Cercle de Bruges qui, dans leurs prochaines installations, pourraient nous réserver un authentique temple de basket. » Pour ceux qui connaissent la Venise du Nord, cette infrastructure serait construite sur la Chaussée de Blankenberge.

La pépite (croate) du mardi

La nouvelle défaite d’Ostende (87-69) du côté de Leiden est passée assez inaperçue, mais n’en pas moins été marquée par deux faits majeurs. C’est ainsi qu’après un mois d’absence, Pierre Antoine Gillet était de retour aux affaires avec 5 points à son actif. Il devra cependant régler la mire à longue distance suite à son… 1 sur 7. D’autre part, gros incident à la demi-heure (62-47) quand Dario Gjergja montait dans les tours tout en s’en prenant aux arbitres et au commissaire de table. Selon un refrain trop bien connu, il était de nouveau exclu sous les huées du public. Et l’infortuné Thierry Declercq de se demander quand il finira encore un match tranquillement assis sur la chaise d’assistant ?

Michel Christiane

Crédit photo : FLBB

« Martin Francoeur en chef de file »

Les Collégiens de Benjamin Meunier restent en embuscade pour le titre après leur victoire contre les séduisants unionistes. Interview.

Benjamin, que retiens-tu de votre victoire 82-61 contre Saint-Louis ?

Avec un Martin Francoeur en chef de file offensif, toute l’équipe a suivi pour une victoire collective. Nous étions pour la première fois de la saison au grand complet avec douze joueurs. Même si ce ne fut pas spécialement un grand match de basket, la mentalité et l’esprit d’équipe étaient bel et bien au rendez-vous.

Comment abordez-vous les dernières échéances ?

Cette victoire nous permet d’avoir battu au moins une fois chacun de nos opposants et de nous maintenir dans le Top 3 de la série. Nous profitons de cette fin de saison avec ce groupe au top !

Aerts, Ntumba, Kabangu et De Sutter se paient Natoye

Malgré un piètre début de rencontre, les Sang et Marine d’excellents Aerts, Ntumba, Kabangu et De Sutter ont remporté une nouvelle victoire, 86-69 contre Natoye.

Les Liégeois réalisent une excellente fin de saison et l’ont à nouveau démontré en dominant Natoye 86-69. Pourtant, les dix premières minutes étaient à l’avantage des visiteurs qui menaient 15-24. Sans paniquer, Aerts (22 pions), Ntumba (14), Kabangu (17) et De Sutter relançaient la machine pour passer devant 39-34 à la demi-heure avant de dominer la seconde période.

Crédit photo : Philippe Collin

« Etre un leader »

Arrivé à Noël an Suisse, Francis Torreborre a qualifié son équipe alors lanterne rouge pour les Playoffs. Entretien.

Francis, comment t’es-tu retrouvé en Suisse ?

Mon agent m’a trouvé cette offre pour Noël. Je n’avais pas encore signé dans un club car en début de saison, je n’ai pas reçu d’offre intéressante à mes yeux. Avec mon agent, nous avions décidé d’attendre Noël et, à cette période j’ai reçu trois propositions dont une en première division dans un pays étranger.

Pourquoi avoir opté pour le pays du gruyère et du chocolat alors ?

Mon coach est un des meilleurs amis de mon ancien manager en Autriche. Quand je l’ai eu au téléphone, j’ai eu une super bonne conversation avec lui et j’ai été ému qu’il me rapporte les propos de mon ancien manager à Dornbirn. J’ai senti aussi que mon coach actuel, Daniel Raslijc, avait confiance en moi et j’ai été séduit par son projet. J’aime relever certains défis et celui-ci – arriver comme leader pour aider l’équipe à remonter la pente – était vraiment fait pour moi.

Comment juges-tu le basket helvète ?

Le basket suisse est très intéressant car séparé en deux parties, est et ouest, et cela joue vraiment bien collectivement. Il y a beaucoup d’étrangers – de l’Est ou avec un double passeport – et beaucoup de coachs de l’Est.

Tu faisais face à un fameux défi en arrivant puisque ton équipe n’avait gagné que deux rencontres.

L’objectif du club était clair quand le coach m’a appelé : redresser la barre car l’équipe était dernière sur treize. Je voulais y arriver et aider l’équipe à rejoindre les Playoffs. Vu que le coach et moi avons eu dès le début les mêmes objectifs, ce fut facile et mes coéquipiers m’ont directement bien accueilli. Au départ, ils ne croyaient pas que cela était possible mais nous sommes parvenus à décrocher notre place en Playoffs.

De quoi te rendre déjà satisfait ?

C’est déjà une saison réussie car, au départ, c’était mal barré. Désormais, nous voulons tout faire pour aller le plus loin possible dans les Playoffs.

Quel est ton rôle au sein de ta formation ?

J’ai un rôle de leader. C’est ce que m’a demandé le coach : être un leader qui score, prend ses responsabilités sur le terrain et montre la voie.

« Une victoire d’avance et l’average positif sur les Hutois »

Après s’être inclinés à Huy dans le match au sommet de la P3B, les Fromagers ont renoué avec la victoire à Sainte Walburge.

A Sainte Wal’, Chiarini (8 points) et les Fromagers profitaient des dix premières minutes pour prendre l’avantage, 15-20, avant d’accroitre leur avance au second quart face à Claessens (10 unités) et les locaux pour mener 28-39 à la pause. De retour des vestiaires, David (8), Deltour (10), Loupart (11) et les visiteurs ne permettaient plus aux Liégeois de scorer et s’envolaient au marquoir. A la demi-heure, c’était 33-58. Les Sang et Marine avaient ensuite une belle réaction mais devaient reconnaitre la supériorité de Battice. Score final : 57-68.

Les protégés de Michel Derouaux ont renoué avec la victoire après leur défaite à Huy le week-end passé. « La course au titre est un peu relancée mais nous avons toujours une victoire d’avance et l’average positif sur les Hutois », souligne le coach de Herve.

« De Liamchine nous a envoyé en prlongation, six ou sept dunks de Trussardi Ferreira »

A l’ABC Arena, les Haricots emmenés par un Trussardi Ferreira de gala sont venus à bout des Calidifontains en prolongation, 87-82.

Quel match à l’ABC Arena entre Belleflamme et Ninane, deux formations qui luttent pour éviter la place de barragiste en R2A ! « Cela fut un match particulier », reconnait Thomas Antoine qui voyait sa team compter jusqu’à onze points d’avance en première mi-temps avant que les Ninanais ne profitent de certaines erreurs pour revenir dans la partie. « La fin de match fut très serrée. Cyril Van Michel (22 unités) a permis à Ninane de prendre trois points d’avance à dix secondes de la fin sur un shoot casse-croûte mais Sacha De Liamchine (15 points) a rétabli l’égalité au buzzer pour pousser à la prolongation. » Dans celle-ci, les Mathy (11 points du duo père/fils) et les locaux prenaient rapidement l’avantage pour s’imposer 87-82.

« Trussardi Ferreira nous a encore sorti un match cinq étoiles inside avec 27 points et six ou sept dunks pour nous permettre de prendre l’ascendant », souligne le pivot local. « Mathématiquement, nous nous pensions sauvés suite à notre victoire contre Atlas mais, finalement, j’ai l’impression que chaque semaine, le « règlement » des descentes change. Nous jouons donc simplement les derniers matchs pour le plaisir et nous verrons ce qu’il se passera. »

Les Templiers coulent à Profondeville

Les Sharks avaient les crocs et n’ont fait qu’une bouchée des Hesbignons.

Jamais dans le rythme, les Templiers ont coulé à Profondeville, 93-53. Après dix minutes, Szabo (14 points) et les visiteurs étaient déjà dans les cordes, 28-15, et les dix suivantes n’arrangeaient rien. A la pause, la messe était dite, 54-25. Un revers qui confirme les deux visages des Templiers, aussi redoutables à domicile qu’inoffensifs en déplacement.

« Les Playoffs seraient une belle récompense pour le club, le groupe et le coach »

Malgré un effectif réduit à la portion congrue et bien que longtemps menés, Alexandre Bousmanne et les Aubelois ont fait preuve d’une incroyable solidarité pour n’encaisser que deux minuscules petits points dans les dix dernières minutes afin de remporter une magnifique victoire à Courcelles, 64-76. Les Herbagers se rapprochent des Playoffs, un exploit compte-tenu de cette saison riche en péripéties. Entretien.

Alex, c’est une victoire aussi belle que précieuse que vous avez remportée vendredi à Courcelles, 64-76.

Oui, c’est une super victoire que nous n’osions pas espérer. Sans Adri Gerarts et Raph Perin et tous nos blessés habituels et abandons, nous n’avions quand même pas les faveurs du jury avant de nous déplacer là-bas et encore moins après les troisièmes fautes de Benja Liégeois et Sacha Gorlé au début du deuxième quart-temps.

Qui fut le grand bonhomme de cette rencontre ?

C’est l’équipe. Nous avons pu affilier Gilles Grégoire pour la R2 afin qu’il vienne nous donner un coup de main. Chaque joueur a apporté sa pierre à l’édifice : quatre d’entre-eux ont scoré entre onze et dix-huit points. Nous fûmes menés pendant trente-six minutes avec un retard de sept unités. Mais en jouant le feu dans le dernier quart-temps où nous n’avons encaissé que deux points en dix minutes, nous sommes parvenus à renverser la situation. Je tire un grand coup de chapeau à tout le monde, quel plaisir de gagner dans cette ambiance et cette solidarité.

Peut-on désormais parler ouvertement des Playoffs ?

Pour ceux-ci, il nous faudra encore une victoire au minimum alors qu’il nous reste trois matchs à disputer. Aucun ne sera facile à prendre mais nous espérons effectivement atteindre l’objectif initial du club malgré toutes les péripéties qui ont animé notre saison. Ce serait une belle récompense pour le club, le groupe et le coach.

Comment juges-tu votre progression ?

Nous avons encore une grosse marge de progression avec Claude Ernotte mais je suis convaincu que nous serons bien armés l’année prochaine après une préparation complète avec notre nouvel entraineur.

Malpas, Forthomme et Di Pro remettent Alleur sur de bons rails

Malgré un El Madjoubi intenable en début de rencontre, les Sang et Marine ont subi la loi du trio Forthomme/Malpas/Di Prospero. Les Alleurois s’imposaient 71-99 à Sainte Walburge pour conserver leurs chances d’être sacrés dans quelques semaines.

Pour recevoir Alleur, le jeune Djalil El Madjoubi (21 unités) avait revêtu sa cape de super héros et se chargeait d’inscrire les douze premiers points des locaux qui tenaient le choc, 18-22 après dix minutes. Dans le second quart, Forthomme (24 points) et les All Blacks appuyaient sur le champignon pour creuser leur avance et rentrer aux vestiaires sur le score de 32-48.

La reprise était à nouveau en faveur de Malpas (25 pions) et Di Prospero (14 unités) qui portaient Alleur. A la demi-heure, la messe était dite : 50-75. Le dernier quart davantage équilibré ne changeait rien à l’issue finale, les Alleurois s’imposaient 71-99 pour conserver leurs chances d’être sacrés dans quelques semaines.

« J’espère que tout le monde va un peu se secouer et jouer avec plus d’envie », déclarait le meilleur marqueur de P1 avant la rencontre. Il fut entendu, les All Blacks s’étant remis sur de bons rails chez une formation qui sortait d’un trois sur trois. 

« Elettrico et Delfosse des grands soirs, exceptionnel Sauveur et Wéry insolent »

Dans un magnifique match au sommet, les Buffalos se sont imposés de 92-87 face aux Métallos laissant ouverts tous les scenarii pour le match retour qui aura déjà lieu samedi prochain.

Quel match au sommet que se sont livrés Buffalos et Métallos, une vraie propagande pour le basket et un résultat qui laisse le suspens entier pour le match retour prévu déjà samedi prochain à Flémalle. Avec une défense bien en place et, surtout, une attaque flamboyante, Delfosse (26 points) et Elettrico (25 unités) permettaient aux Flémallois de mener 18-29 après dix minutes. L’écart grandissait encore dans le second quart-temps en faveur de Reyserhove (14 unités) et de ses coéquipiers avant que Wéry (19 points dont 4 triples) ne sonne la charge pour ramener les locaux à 46-50 à la pause.

La seconde période promettait d’être passionnante et – attention spoiler ! – elle le fut ! Thiry (18 pions), Blanchy (15 unités), Riga (10 points) et Sauveur (14 unités) – « Je l’ai trouvé exceptionnel tout le match, intelligent et sobre quand son équipe eut besoin de lui », félicite Thierry Dario – serraient la vis en défense pour repasser devant à la demi-heure, 69-63. Loin de s’écrouler, Debry (10 unités) et les Métallos se jetaient sur tous les ballons et restaient au contact avant de finalement s’incliner de justesse, 92-87.

« Je suis déçu de la défaite mais content de la réaction de mes troupes », nuance Thierry Dario. « Nous avons rapidement eu dix points d’avance et en avons même compté seize. Notre défense en box a bien fonctionné et nous avons joué en équipe en attaque avec des Elettrico et Delfosse des grands soirs. »

Mais, en face, il y avait du niveau. « Grâce-Hollogne a réussi à recoller avant la mi-temps via un Wéry insolent et très intelligent », poursuit le coach visiteur. « Nous savions que le troisième quart allait être décisif et que les locaux allaient accélerer. Nous avons eu du mal à retrouver notre agressivité et les Buffalos sont passés devant. Il était toutefois hors de question de baisser les bras et nous avons rendu coup pour coup à notre adversaire. » Et d’ajouter :« Nous avons raté quatre lancers-francs consécutivement alors que nos opposants marquaient, le match était alors plié. »

Au bout d’une superbe rencontre, seuls cinq petits points séparent ces deux prétendants au titre suprême. « Nous savions que le score final serait important pour l’average et même si nous sommes battus, nous allons jouer chez nous où gagner de six points est loin d’être impossible », admet Thierry. « Les Buffalos le savent et n’ont pas explosé de joie car nous savons tous que rien n’est terminé. » Et de conclure : « Mes gars sont moins « fits » mais ce sont des guerriers et des compétiteurs. Je suis fier d’eux. »