« Nous attendons tous la fin de saison et voulons terminer sur une bonne note »

Rencontre dominicale sans grand enjeu pour Vincent Louis et Ensival contre LAAJ. Interview.

Vincent, comment abordez-vous cette fin de saison ?

Je pense que nous l’attendons tous et que nous voulons terminer sur une bonne note en prenant les trois dernières victoires même si nous savons que cela ne changera rien au classement.

Quelles seront les clés de ce match contre des Brasseurs qui veulent assurer leur maintien ?

Ca sera la défense. Nous devons « tuer » directement les Jupillois pour ne pas courir après le score tout le match. Nous n’avions pas eu trop de difficultés à l’aller, je pense donc que cela ira chez nous.

« Du mal à retrouver du rythme et de l’amusement sur le terrain »

La seconde moitié de saison n’est pas évidente pour Bastian Franken et Verlaine qui reçoivent Alleur ce dimanche.

Bastien, comment expliques-tu vos résultats en dents-de-scie depuis quelques semaines ?

Ils ne sont pas compliqués à expliquer. Nous avons beaucoup de blessés et absents dans cette seconde moitié de saison. Oli Renotte blessé à la jambe et Sacha Massot indisponible, nous nous retrouvons avec seulement deux pivots. Johan et moi à l’aile avons eu aussi quelques blessures. Du coup, nous nous entrainons peu et quand c’est le cas, c’est très rarement à dix. Nous avons dès lors du mal à retrouver du rythme. Et nous venons de perdre Valentin qui part bosser aux USA, ce qui fait un meneur de moins dans l’équipe.

Pas idéal pour recevoir Alleur, superbe équipe à la lutte avec Cointe pour le titre.

Nous allons tout donner. Nous n’avons rien à perdre et nous aimerions bien nous faire plaisir sur le terrain. Nous avons un peu de mal à retrouver l’amusement sur le parquet, nous aimerions que ça revienne ce dimanche, peu importe le résultat. De mon côté, j’ai une gêne au genou et j’espère pouvoir tenir ma place et réussir une belle prestation. Nous devrons jouer sans nous prendre la tête et en nous faisant plaisir.

« La saison devient longue et tout le monde a hâte qu’elle se termine »

Match intéressant dimanche entre US Awans et MOSA Angleur.

« La saison devient longue et je pense que tout le monde a hâte qu’elle se termine », nous confie Matthias Scholze. « Cette mini-trêve et est tombée à point nommé. »

C’est par un déplacement dominical chez les US Awans que les Angleurois reprendront du collier. « Nous allons devoir l’aborder le couteau entre les dents et ne pas sous-estimes les locaux bien qu’ils soient en sous-effectif », prévient le coach du MOSA. « Le groupe d’Herbi (ndlr : Eric Herben qui assure l’interim) reste un adversaire redoutable dans sa salle, peu importe les joueurs alignés. » Et d’ajouter : « Nous concernant, une victoire nous permettrait d’aborder en toute décontraction le dernier match de la saison le week-end suivant. »

Pour l’emporter, le MOSA sait déjà quel « game plan » suivre. « L’équipe la plus patiente et disciplinée s’imposera, d’autant plus que les locaux ont déjà validé leur maintien et joueront sans pression », assure Matthias.

Mayonnaise d’Ardennaises

Les Carnets du basketteur, saison 5 ! Une spéciale cyclisme.

Si vous revenez de Mars, sachez que nous sommes plongés en pleine semaine des « Ardennaises ». Un menu copieux dont l’entrée est une Flèche Wallonne qui, j’ai fait mes comptes, est partie ou arrivée de la Cité ardente à 31 reprises. La dernière fois, c’était en 1971… il y a donc 51 ans. Au niveau de ses différents parcours, le plus atypique reliait sans doute Verviers à… Verviers de 74 à 78. Avant de camper sur le Mur de Huy, la semi-classique eut longtemps des atomes crochus avec Spa, via deux arrivées (80, 82) et, surtout, quatre départs (81, 86, 87, et 97). Cette année-là, je m’étonnais auprès d’un élu bobelin haut placé de l’abandon définitif de ce rendez-vous quasi traditionnel. Sa réponse était dénuée du moindre faux-fuyant : « Un tel évènement représente un réel budget et nous devions choisir entre la course ou le déplacer en faveur des Francofolies. Nous avons opté pour la seconde solution. » En avant la musique…

On reste dans « ma » Perle des Ardennes qui, le saviez-vous ?, a été aux premières loges initiales de Liège–Bastogne–Liège. En effet, les trois premières éditions se disputèrent de Spa à Bastogne et retour sur 250 bornes. Soit, de 1892 à 1894 avec, à chaque fois, comme vainqueur le Liégeois, Léon Houa sur le vélodrome de la Géronstère (photo). A l’époque, on faisait demi-tour à la gare de Bastogne. Pour deux raisons essentielles : elle disposait de sanitaires tandis le train pouvait ramener ceux ayant jeté le gant à l’ombre du Pouhon. Personnellement, j’ai suivi, en voiture de la Libre Belgique, la dernière fois (91) que la Doyenne déboulait sur le boulevard de la Sauvenière. Pas de chance, au moment de l’emballage final, nous avons été bloqués dans une trémie et ignorions donc le nom du vainqueur à sa sortie. Pas l’idéal pour en faire le compte-rendu…

Autre souvenir, la Province avait l’habitude d’offrir un repas de gala, le samedi soir, à des invités triés sur le volet. Dont j’avais le bonheur de faire partie. Et très souvent dans des cadres assez exceptionnels. Cette année-là, l’adresse du jour était le manoir de Pery, près de Beaufays. Or, au même moment, Pepinster disputait un match de D1 au Paire. Comme je n’ai pas encore le don d’ubiquité et que je ne crache jamais sur un menu gastronomique, fallait bien trouver un subterfuge. C’est ainsi que mon épouse me sonnait tous les quarts d’heure pour me donner des nouvelles de la rencontre sans oublier de me transmettre les « stats » au coup de sifflet final. De mon côté, je jonglais entre couverts et ordinateur portable pour essayer de répondre présent sur les deux fronts avant de transmettre le texte à ma rédaction bruxelloise en vue du dessert. Telle est la vie d’un journaliste indépendant…

Michel Christiane

Crédit photo : collection privée

« Si nous finissons premiers, nous monterons »

Le suspens est à son comble en P1, tant pour le titre et la montée que pour le maintien. En s’imposant contre Dison-Andrimont jeudi, les Wawas restent en embuscade derrière Alleur avant de se rendre dimanche aux Argilières.

Jeudi, Waremme accueillait Dison-Andrimont. « Ce fut plutôt un chouette match assez offensif à regarder », sourit Denis Lambion. « Nous avons rapidement pris les devants mais étions menés de deux unités à la pause suite à un petit relâchement. Nous avons ensuite repris une dizaine de point d’avance dans le troisième quart-temps avant de gérer la fin de match. »

Après cette victoire 91-75 et avant d’aller défier l’Etoile Jupille, les Wawas restent en embuscade pour le titre. « Si nous finissons premiers, nous monterons. Mais nous ne nous inscrirons pas aux Playoffs. Nous n’avons pas la volonté de monter mais nous ne jouerons pas pour perdre », clarifie le meneur-scoreur.

Le Green Temple revêt sa tenue de gala pour le derby contre Ensival

Samedi de gala à Aubel pour le dernier derby de la saison en R2B.

Les Herbagers n’auront guère le temps de ruminer le large revers concédé mercredi à Liège Basket puisque dès ce samedi, il recevront Ensival pour le dernier derby de la saison en R2B. Face à l’ancien coach local Christophe Hougardy – qui quittera Ensival pour Visé au terme de cet exercice réussi avec les Verviétois -, Gerarts, Perin, Gorlé et leurs coéquipiers devront assurément l’emporter pour conforter leur position dans la course aux Playoffs. « Nous espérons atteindre l’objectif initial du club malgré toutes les péripéties qui ont animé notre saison. Ce serait une belle récompense pour le club, le groupe et le coach », nous confiait Alexandre Bousmanne voici quelques jours.

Pour célébrer ce dernier derby mais également la Coupe provinciale glanée par son équipe Dames, le comité aubelois a mis les petits plats dans les grands avec une soirée de fête au Green Temple. Au menu : présentation de l’équipe U12, mise à l’honneur de la P1 Dames, barbecue et, of course, Val-Dieu au fût. Samedi, ce sera Aubel « the place to be »

« Reyserhove attendait apparemment Pâques pour ressusciter »

A domicile, les Buffalos de Gael Verzele ont remporté le premier match au sommet contre Flémalle, 92-87. Un petit écart qui laisse entier le suspens avant le match retour ce samedi chez les Métallos. Interview.

Gaël, que retiens-tu de ce match au sommet entre ton équipe de Grâce-Hollogne et celle de Flémalle ?

Comme nous nous y attendions, les Flémallois ont entamé ce match avec la ferme intention de se racheter de leur contre-performance en finale. Ils insufflaient plus de rythme avec tous les joueurs à leur niveau – dont Reyserhove qui attendait apparemment Pâques pour ressusciter (rires) – et un score qui est monté jusqu’à +16 en leur faveur dans le deuxième quart.

Néanmoins, vous avez su tirer votre épingle du jeu.

L’équipe devait se passer de Laurent Bollaers (au mariage de son frère) en plus de François Boufflette (rupture du tendon d’Achille lors de la finale) mais a toutefois su faire preuve de patience et de sang froid pour revenir progressivement dans la partie et ne compter que quatre points de retard à la mi-temps. Le triangle et deux sur Joachim Thiry et Benoit Blanchy a bien dérangé nos deux artilleurs mais a par contre permis de laisser des espaces à d’autres joueurs tels Julien Wéry et Jérôme Sauveur qui ont pleinement pris leurs responsabilités.

Vous avez empoché la victoire 92-87 avant le match retour programmé ce samedi.

Nous sommes bien entendus contents d’être sortis victorieux de cette embuscade mais avec une différence de cinq points, tout reste à faire. Nous aurons quelques jours pour que les organismes récupèrent et pour préparer cette troisième et tant attendue finale entre amis Buffalos et Métallos.

« Cette pression du maintien est un réel carburant positif pour notre équipe »

Deux matchs et deux finales pour arracher le maintien pour Emilie Hertay et les Alleuroises. Ce premier match à six points aura lieu ce week-end contre les Panthers de Liège.

Inutile de dresser le décor, Emilie Hertay s’en charge sans tourner autour du pot. « Nos deux derniers matchs sont primordiaux pour notre maintien », nous assure-t-elle. « Nous allons donc les jouer comme si nous jouions une finale. »

Dans cette course vers un maintien que les Alleuroises – en toute objectivité – méritent, ce sont les Panthers qui seront la première étape. Un sacré morceau. « Nous allons devoir nous donner à 200% en étant concentrées offensivement et défensivement. Nous allons nous battre les unes pour les autres afin de tenter de créer l’exploit », prévient Emilie. « Cela dépendra également de l’équipe que les Panthers aligneront. »

Impossible d’éluder la pression qui pèse sur les épaules des protégées de Kevin Reyserhove. « Cette pression du maintien est un réel carburant positif pour notre équipe », constate l’ailière. « Nous sommes beaucoup plus concernées en cette fin de saison. C’est dommage que nous n’avions pas cet investissement dès le début. »

« Tilff a déjà créé plusieurs exploits cette année, alors pourquoi ne pas continuer ? »

Pour leur première vraie saison en R1, Damien Grzesinski et Tilff sont qualifiés pour les Playoffs et s’apprêtent à défier Loyers avec la farouche volonté de créer l’exploit. Entretien.

Damien, comment sens-tu ton équipe à quelques jours de faire votre entrée en Playoffs ?

Je sens le groupe impliqué à fond ! Nous avons fait une bonne semaine d’entrainement, je trouve. Le coach était content de nous. Maintenant, il n’y a plus qu’à, comme on dit…

Première vraie saison en R1 et déjà en Playoffs. Quelle aventure !

Nous nous réjouissons tous de débuter ces Playoffs. Il y aura une grosse ambiance à Loyers autant que chez nous.

A quoi t’attends-tu pour ce déplacement dominical chez l’équipe présentée initialement comme la favorite de la compétition mais que vous aviez battue en décembre dernier ?

Il risque d’y avoir beaucoup de bruit, nous devrons être concentrés pour écouter les consignes du coach. Je pense que cette première confrontation de Playoffs sera serrée, comme le furent les matchs de Coupe et de championnat. La moindre erreur se payera cash. Nous devrons être à 100% pendant quarante minutes.

Quel sera votre atout pour créer l’exploit chez les troupes de Julien Marnegrave ?

Je ne sais pas si nous pouvons parler d’atout mais nous voulons juste prendre du plaisir sur le terrain et donner notre maximum pour – pourquoi pas ? – créer quelques exploits. Après tout, Tilff en a déjà réussi plusieurs cette année, alors pourquoi ne pas continuer (rires) ? Nous allons essayer d’aller le plus loin possible dans ces fameux Playoffs.

« S’il y a encore un petit espoir, nous nous accrocherons à ça »

A l’Union Liège, le Haut-Pré Ougrée a livré une prestation sérieuse pour remporter une victoire précieuse dans la course au maintien. Une quête qui se poursuivra ce samedi à Spa pour Stéphane Grandry et ses coéquipiers.

Cette semaine, le Haut-Pré se rendait chez des Unionistes qui constituent la bonne surprise de première provinciale. Chez les protégés de Sébastien Dethioux, les troupes de Giovanni Bozzi ont livré une prestation sérieuse pour l’emporter 73-84. « Nous avons pratiquement mené tout le match avec un écart maximum de dix-huit points dans le quatrième quart-temps », nous rapporte Stéphane Grandry. « Nous avons eu une petite frayeur quand les locaux sont revenus à six points à deux minute du terme mais nous avons assuré l’essentiel. »

A l’Union, le Haut-Pré a empoché trois précieux points dans l’espoir d’arracher le maintien en toute fin de championnat. « Nous avons joué en équipe et intelligement en cherchant le gars qui était chaud sur le moment », souligne le scoreur sérésien. « Nous devons prendre match après match et s’il y a encore un petit espoir, nous nous accrocherons à ça. »

Nul doute qu’une victoire à Spa samedi permettrait au RHPO de conserver un mince espoir de salut.