Qui succèdera à Namur ?

C’est parti pour les playoffs féminins sur fond d’une parfaite parité linguistique. Quant aux ouailles de Pierre Cornia, elles entameront les débats du côté de Boom. En BNXT League, Ostende finira l’exercice sans Amida Brimah tandis qu’un forfait est infligé aux Bataves de Feyenoord. Ce sont les infos d’EMCE.

Playoffs : d’abord relever le défi boomois pour les Angleuroises

En basket féminin, le sprint final s’annonce plus passionnant que jamais. D’un côté, des Namuroises qui vont faire l’impossible pour renouveler leur titre (photo). Face à elles, des Brainoises qui n’ont pas encore digéré leur « mésaventure » de l’an passé et des Malinoises qui, après avoir glané la coupe, ont encore renforcé leur force de frappe en vue d’un éventuel doublé. Elles sont donc huit sur la ligne de départ de ces playoffs ’22. Dont quatre représentantes wallonnes. Faut-il préciser que l’on suivra de plus près des Panthers se lançant à l’assaut des Boomoises. « En accédant à la finale de la coupe, nous avons déjà atteint un de nos objectifs », prévient Pierre Cornia, « Le coup est parfaitement jouable contre les Phantoms et nous avons bien préparé ce rendez-vous, samedi, à Namur. » Dans le camp adverse, Sven Van Camp observe : « Chez les Liégeoises, je me méfie de leur précision à distance et, surtout, de la solidité de leur pivot US. Mais, au meilleur de notre forme, nous sommes capables de les éliminer. » Attention, Ine Joris est au sommet de son art : 23 points et 10 rebonds, le week-end dernier. Ce soir : Boom – Liège (20 h 3), Charleroi – Braine (19 h), Waregem – Malines (20 h 30) et Courtrai – Namur (21 h). Game 2 (à Liège) : le vendredi 8 avril. Belle(s) : le dimanche 10 avril.

Saison terminée pour Amida Brimah qui ne sera pas remplacé à Ostende

L’incident est passé assez inaperçu. Lors de leur dernier match à domicile contre Zwolle, les Ostendais ont perdu Amida Brimah (28 a, 2,08 m) après deux minutes de jeu seulement. Le géant ghanéen a été relevé avec une fracture du métatarse du pied droit et est out pour six à huit semaines. Autrement dit, sa saison le long de notre littoral est terminée. Dans la foulée, la direction côtière a décidé de ne pas lui chercher un substitut estimant ses troupes suffisamment pourvues dans ce secteur de jeu. Décidément, le BCO joue de malchance avec ses pivots depuis un certain temps déjà.

Et ça continue en BNXT League : le chrono rend l’âme à Feyenoord…

Ceux qui rêvaient à une ligue plus professionnelle en s’unissant avec les clubs bataves doivent s’interroger. Cette fois, un nouveau problème s’est posé chez nos voisins du nord. Ce week-end, Malines se rendait à Rotterdam et prenait vite 20 longueurs d’avance à 45-65. Et déjà le chrono commençait à avoir des « faiblesses ». On continuait tant bien que mal avec des Kangoeroes progressivement excédés par l’amateurisme local. A l’entame du 4e quart à 61-71, les « 24 secondes » rendaient carrément l’âme. Les équipes rentraient aux vestiaires pendant qu’un technicien était (enfin) requis. Il ne savait rien y faire et l’on en restait là. Au grand dam du (maigre) public présent. Réunie hier, la Ligue a décidé d’infliger un score de forfait (0-20) à Feyenoord. A quand le prochain épisode « oranje » ?

Michel Christiane

Crédit photo : Namur Capitale Basket

« Je n’en revenais pas d’une telle attitude ! »

Depuis la Cité des Anges et avant de prendre la direction de Vegas, Gaël Colson revient sur la défaite des Lakers contre un immense Nikola Jokic et sur la déplorable attitude de LeBron James au bord du terrain. Interview.

Gaël, qu’as-tu pensé du Staples Center ?

J’avais déjà visité ce stade il y a quelques années. J’avais pu pénétrer dans les vestiaires et même dans la loge de Magic Johnson. C’était exceptionnel.

Exceptionnel tout comme Jokic dans le match auquel tu as assisté.

Oui, les Lakers ont perdu contre les Nuggets d’un énorme Jokic. Le MVP de la saison passée a compilé 38 points, 15 rebonds et 6 assists. Les Lakers, par contre, n’ont pas de fond de jeu. Ils se basent sur Lebron qui était absent. Par contre, Davis et Westbrook furent bon.

Pas exceptionnelle par contre l’attitude de LeBron James durant cette rencontre, comme l’ont souligné plusieurs médias US.

J’ai été tellement déçu voir dégoûté de Lebron ! Le mec est arrivé au milieu du premier quart acclamé par la foule et n’a même pas réagi. Idem au troisième quart où il est allé discuté avec un pote à lui en dessous de l’anneau. Je n’en revenais absolument pas d’une telle attitude d’un gars comme ça ! C’est d’autant plus triste que c’était un match important pour le play-in (ndlr: auquel les Angelinos ne participeront pas, les Spurs leur ayant soufflé la dernière place qualificative). J’ai vu que même Robert Horry avait également publié un article sur sa triste attitude. Mais nous, nous ne regrettons pas d’être allés voir ce match car le spectacle était magnifique.

Arnaud Linden superstar !

Contre Esneux, les Unionistes ont pu compter sur une défense de fer et sur un énorme double-double d’Arnaud Linden pour s’imposer 56-47. Reportage.

Samedi dernier, l’Union Liège n’était pas dans les meilleures disposition pour recevoir une équipe d’Esneux en pleine opération maintien. Les locaux sortaient de deux défaites et étaient privés de la moitié de leur raquette – Tim Lekeu et Namêche profitaient de l’ivresse des cimes – pour affronter les protégés d’Eric Herben. « J’avais insisté toute la semaine sur l’importance de retrouver nos valeurs défensives tout en mettant énormément de pression sur le porteur de balle afin de limiter au maximum les passes faciles vers le secteur intérieur », nous apprend Sébastien Dethioux.

Le coach fut entendu par ses ouailles qui appliquaient parfaitement les consignes en début de rencontre. « Offensivement, même si nous étions relativement maladroits à l’exception d’Herzet (12 points en première période) et d’Hansen (8 unités en ving minutes), le ballon voyageait très bien sur la zone esneutoise et nous étions très présents au rebond offensif », note le coach de l’Union. « En seconde période, nous avons eu quelques minutes de flottement suite au changement défensif adverse et Esneux en profita pour revenir à quatre points. «  Néanmoins, les Liégeois pouvaient compter sur un très grand Arnaud Linden – qui noircit la feuille de stats avec 16 points, 17 rebonds, 5 passes décisives et un contre ! – et l’emportèrent 56-47.

« Les Dragons parvirent à servir leur duo Barbay/Cissoko (37 points à eux deux) mais, malgré ces stats, je tiens à féliciter mes deux pivots, Matthias Lekeu et Arnaud Linden, qui furent héroïques sur le plan défensif, très présents au rebond et facilitateurs sur la zone adverse avec dix assists au total », ajoute Sébastien qui pourra profiter d’un week-end de repos. « Le manque de fraîcheur s’est fait ressentir ces dernières semaines. »

Bien placés au classement, les Unionistes veulent finir la saison en beauté. « Il nous restera six matchs contre des équipes qui auront toutes des objectifs, le maintien ou le Top 5. Cela fait des mois que nous sommes dans ce Top 5 et ce serait bien de finir la saison au coeur de celui-ci », conclut l’emblématique coach de l’Union.

Liège prend sa revanche sur Amsterdam

Avec un cinq majeur performant et une défense retrouvée, Liège a pris sa revanche contre Amsterdam, 76-62.

Les Liégeois attendaient de pied ferme les Amstellodamois et ne loupaient pas leur début de rencontre. Rapidement, Kohajda (9 points et 12 rebonds) et Iaro (15 points, 5 rebonds, 3 passes et 2 contres) dominaient la raquette tandis que Lemaire (8 points, 5 rebonds et 7 assists), replacé à la distribution, organisait très correctement le jeu local. Après dix minutes, les Principautaires étaient devant, 20-13. Le second quart voyait Depuydt (14 points, 4 rebonds et 7 passes), Bogaerts (13 points et 5 rebonds), Bruwier (4 points et 7 rebonds en seulement 14 minutes) et leurs coéquipiers enfoncer le clou pour clore les vingt premières minutes avec une avance confortable, 37-23.

A la reprise, par contre, les Liégeois connaissaient un vrai coup de mou et laissaient leurs invités revenir à 45-44 mais, heureusement, Potier (10 points et 2 passes) et ses partenaires se reprenaient ensuite parfaitement pour repartir de plus belle et s’imposer 76-62.

Crédit photo : Philippe Collin

« Etre en Playoffs avec tout ce qui est arrivé cette saison serait un petit miracle »

Peu en réussite en attaque, les Herbagers ont tout de même assuré l’essentiel contre Schaerbeek dimanche pour croire encore aux Playoffs avant de recevoir Neufchâteau ce mercredi.

A domicile, Perin (16 points) et les Herbagers prirent l’ascendant en première période pour mener 14-9 après dix minutes et 32-20 à la pause afin de s’assurer la victoire contre Schaerbeek, 66-58. « Nous avons été vraiment affreux offensivement mais l’essentiel est d’avoir marqué un peu plus que l’adversaire », reconnait Alexandre Bousmanne (12 points). « Nous avons par contre limité défensivement les Bruxellois, ce qui est positif. » Et de prévenir : « Pour exister dans les gros matchs de fin de saison et dans d’hypothétiques Playoffs, il faudra que nous soyons capables de produire de bonnes séquences sur quarante minutes et pas seulement sur vingt ou vingt-cinq. »

C’est que les Aubelois ont assurément une fin de saison passionnante à vivre avec une seule victoire de retard sur Gembloux pour décrocher une place en post-saison. « Nous sommes encore très loin d’être engagés en Playoffs. Nous prenons match par match et construisons avant tout pour l’an prochain », précise le pivot qui sait combien les cinq prochaines rencontres s’annoncent aussi cruciales que difficiles. « Etre en Playoffs avec tout ce qui est arrivé cette saison – départ des coachs, blessure de Gauthier Liégeois, abandons de Hassan Ceylan et Nico Bertho, multiples blessures et reprise compliquée après deux ans ou presque d’arrêt – serait un petit miracle. »

Un petit miracle duquel les Herbagers peuvent se rapprocher en prenant la mesure des Chestrolais ce mercredi.

« Les Trooziens étaient six et ont fini à quatre »

A Prayon, les jeunes Haricots se sont imposés 60-92 avant de s’incliner avec les honneurs contre Verviers, 76-69. Belleflamme recevra jeudi des Capellois toujours invaincus.

Avant de s’incliner 76-69, Belleflamme s’était imposé 60-92 à Prayon. « J’ai l’impression d’avoir vécu notre pire match de la saison », rigole Maxime Clavier. « Les locaux étaient six et ont fini à quatre. C’est difficile de juger une telle rencontre. »

La fin de saison s’annonce tout de même stimulante pour les Haricots. « Il nous reste trois matchs U18 et nous pouvons encore être champions alors que nous aimerions terminer dans le Top 4 en P2 », nous précise le futur coach de la R2. « Evidemment, toutes les expériences servent à la formation et à préparer la saison prochaine. Les objectifs du début de saison sont désormais acquis, nous devons maintenant gagner des matchs et prendre du plaisir. »

Une philosophie qui pourrait peut-être libérer les jeunes talents de Belleflamme pour les aider à créer l’exploit jeudi contre Henri-Chapelle ? Wait and see…

« L’entente Saint-Louis/Esneux: un mélange de compétitivité et de valeurs »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte d’Arthur Evrard, joueur en P2 et P3 avec Esneux/Saint-Louis. Entretien.

Arthur, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai effectué toutes mes classes de jeunes au RBC Esneux depuis l’âge de six ans. En U17, avec le début de l’entente avec Saint-Louis, j’ai eu l’opportunité de jouer en régionaux. Puis, ce fut la douche froide avec l’arrêt lié au Covid. Et depuis cette saison, j’évolue en P2 et P3 avec Saint-Louis/Esneux.

Qu’apprécies-tu plus particulièrement dans ce sport ?

Sans doute l’adrénaline qu’il procure. Tactiquement, le basket est un sport que j’adore regarder, analyser. Mais avant tout, le plus important pour moi, c’est la convivialité qui s’en dégage. Les nouvelles rencontres qui débouchent sur des amitiés en sont la preuve.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un ailier typique. Mes principales qualités sont ma vitesse de jeu et ma pression défensive. Quant à mes faiblesses, je peux citer principalement ma mauvaise main que je ne travaille pas assez malgré le rappel régulier de mon coach et, également, mon manque de confiance en moi qui débouche sur des hésitations et, forcément, de mauvais choix. C’est là-dessus, principalement, que je dois travailler.

Quel est ton meilleur souvenir depuis que tu pratiques ce sport ?

Mon plus beau souvenir, c’est d’avoir remporté la Coupe provinciale U16 avec Esneux. Cerise sur le gâteau, j’avais été élu MVP de cette finale.

As-tu des modèles qui t’inspirent ?

Kawhi Leonard fait partie de mes modèles. C’est, selon moi, un joueur très complet : un dribble proche de la perfection, un shoot percutant mais surtout une grosse défense. Evidemment, comme tout basketteur qui se respecte, je me dois de citer Michael Jordan pour l’empreinte indélébile qu’il a laissé dans le monde du basket.

Qu’apprécies-tu dans ton club d’Esneux et, plus globalement, dans le projet commun entre Esneux et Saint-Louis ?

Mon club de base, de coeur, c’est le RBC Esneux. J’aime ce club car c’est avant tout une famille. On s’y sent bien, comme chez soi. En ce qui concerne l’entente Saint-Louis/Esneux, ce qui me plaît dans ce concept, c’est l’aspect compétitif et formateur. La possibilité d’évoluer à son niveau grâce à la diversité des équipes dans toutes les compétitions provinciales est très positive. Compétitivité et valeurs, voilà ce que je retrouve dans cette entente et cela me convient très bien.

Comment juges-tu ta saison actuellement ?

Mon début de saison n’est pas bon, je peine à retrouver mon niveau d’avant la coupure Covid. De plus, j’ai failli ne plus pouvoir jouer à cause d’une blessure pour laquelle je fais toujours de la kiné. Cependant, je pense que je vais parvenir à retrouver mon niveau. Il me faut juste un peu de temps mais cela doit forcément passer par de constantes remises en question et, surtout, une plus grande rigueur dans mon travail. C’est uniquement de cette manière que je parviendrai à retrouver confiance.

Quels sont tes objectifs cette année ?

Mon objectif personnel est de retrouver un bon niveau de jeu. Ce faisant, il participera à aider l’objectif commun de l’équipe: se maintenir en P2 et en P3. Et puis, pourquoi ne pas grappiller des places au classement dans ces deux championnats.

Quelles sont tes envies pour le futur ?

Poursuivre avec mon équipe P2 de l’entente Saint-Louis/Esneux mais également intégrer l’équipe P1 d’Esneux avec laquelle je m’entraine chaque semaine.

Quels sont tes voeux « basket » pour la nouvelle année ?

Que notre compétition puisse se poursuivre et que chaque basketteur puisse continuer son sport comme il le souhaite. Et que nos supporters puissent revenir rapidement partager avec nous notre passion.

NB : cette interview fut réalisée fin 2021.

« L’équipe a clairement été bâtie pour monter en P3 »

Au terme de cette saison, Denis Coems changera de club mais pas de salle puisqu’il passera de la Vaillante à l’Etoile Jupille. Interview.

Denis, pourquoi avoir décidé de quitter la Vaillante Jupille pour rejoindre la P4 de l’Etoile ?

C’est surtout l’envie de rejouer avec des potes dans un club que j’ai toujours apprécié, autant pour les joueurs que pour le comité, qui a dicté mon choix.

Quelles sont tes envies pour ce prochain défi ?

L’équipe a clairement été bâtie pour monter en P3 et ce sera l’objectif principal. Cela me plait et j’ai envie de participer avec mes moyens à la réalisation de cette ambition.

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à la Vaillante.

J’ai vécu trois années difficiles à la Vaillante, trois saisons entachées par le Covid et où les objectifs fixés en début de saison ne furent pas atteints. Mais j’y ai rencontré de vrais amis et une terrible ambiance familiale et festive.

« Nous adoptons la tactique de Comblain »

Contre la « Bien Belle Equipe » d’Alleur, les Capellois ont souffert mais finirent par s’imposer 71-66. Les protégés de Fred Ledain demeurent invaincus avant de se rendre à Belleflamme ce jeudi et à Stavelot samedi.

A Henri-Chapelle, Benoit Jérôme (14 points), Axel Schoobroodt (18 unités) et les Alleurois tenaient la dragée haute à Roland Delhaes (10 pions) et compagnie et viraient en tête après dix minutes, 13-17. Dans le second quart, « L’élégant » Nicolas Borguet (11 points) trouvait la cible et les visiteurs en profitaient pour accroitre leur avance. A la pause, c’était 30-41. « Après quinze jours sans jouer et malgré une très bonne semaine d’entrainement, nous étions largués », reconnait Fred Ledain. « En seconde période, nous fûmes beaucoup plus consistants et parvenions à limiter la « Bien Belle Equipe » à vingt-cinq points en vingt minutes. »

Plus efficaces derrière et davantage en réussite devant, Remacle (14 points), Lahaye (15 unités) et leurs coéquipiers inversaient la tendance pour faire 53-42 à la demi-heure et s’imposer 71-66. « Même si cette victoire fait plaisir, nous nous sommes fait un peu peur », reconnait Fred Ledain. « Cette semaine, nous adoptons la tactique de Comblain : congé mardi et matchs jeudi à Belleflamme et samedi à Stavelot. » Et de conclure: « Plus que sept finales au programme avant les vacances et interclubs de tennis pour beaucoup de mes gars. » Et une sacrée java le 23 avril contre Pepinster !

Que se passe-t-il à Anvers ?

Malgré le 2e budget belge, les Giants ont à nouveau du mal à décoller et les dernières décisions en date ne rassurent pas les proches du club. Un « plus » aux Panthers, un « moins » à Namur et un « égal » à Ganshoren. A Louvain, un « Triton » avait la main chaude. Ce sont les infos d’EMCE.

Le départ inopiné de Fredriksson suscite la polémique en Métropole

En fin de semaine, la direction des Giants annonçait le départ d’Elvar Fredriksson (27 a, 1,82 m, photo) pour « raisons personnelles ». Juste après, on apprenait que l’Islandais avait, en réalité, signé à Tortone (entre Milan et Gênes, 5e en Série A). Du coup, médias et supporters locaux s’interrogent en se demandant si les boss du cru n’ont pas tiré les leçons de la saison précédente. Quand plusieurs joueurs – au contraire d’autres – obtinrent leur bon de sortie alors que le titre était toujours jouable. Sans parler d’un remplacement de Christophe Beghin qui se fait plus qu’attendre et même si Luc Smout assure brillamment l’intérim. Du coup, il se chuchote en coulisses qu’une situation financière compliquée expliquerait ces épisodes successifs. A confirmer ou non.

Renfort à Liège, non reconduction à Namur, Ganshoren renonce bien à la D1

A quelques heures de l’entame des playoffs sur lesquels nous reviendrons demain, plein feu sur une D1 dames assez agitée ces derniers temps. Les Panthers angleuroises renouvellent leurs cadres en s’appropriant les services de la jeune Aliyah Kenny (18 a, 1,84 m) en provenance des Charleroi Ladies. Mouvement en sens inverse à Namur Capitale qui ne renouvellera pas le contrat d’Aurélien Garraux, son head coach actuel. Comme nous vous le laissions entrevoir dès la semaine dernière, Ganshoren a bel et bien confirmé, hier, qu’il renonçait au plus haut niveau féminin. Rendez-vous manqué donc pour le président Govaerts, Lara Gaspar et ses équipières.

La pépite (louvaniste) du mardi

Ce n’est sans doute pas un record, mais la performance mérite d’être soulignée. Ce week-end, les Tritons de Louvain recevaient Haggeland United, en P2 du Brabant flamand. La formation locale l’emportait logiquement sur le score de 115 à 51. Pour y parvenir, les « Brasseurs » s’appuyaient sur un Milan Berghams (30 ans) prenant un malin plaisir à faire chauffer les compteurs. Il plantait ainsi 9 paniers primés, en était déjà à 37 « roses » à mi-parcours pour en terminer à… 70 points. Le précédent record dans cette province était la propriété d’un Tirlemontois avec 57 réalisations.

La télé crève l’écran

Au cas où vous ne seriez pas encore endormi à 1 h 30, il vous sera loisible de suivre Miami Heat – Charlotte Hornets sur Eleven Sports 2.

Michel Christiane

Crédit photo : Tortona Basket