Panthers vs Castors

Non contentes d’accéder à la finale de coupe, les riveraines de la route du Condroz confirment leur position au sein du top 4 de notre basket féminin. Hors frontières, de petits exploits pour le duo Fuger-Mayombo alors que Torreborre fait chauffer les compteurs à Winterthur. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Liégeoises à l’assaut des Brainoises : juste pour le plaisir…

Le grand soir est arrivé pour les troupes du binôme Cornia-Georis : place à la demi-finale des playoffs pour le titre. Une grande première pour le club du Bois St-Jean. Sur le coup de 20 h 30, les Angleroises devront d’abord et surtout se faire plaisir face aux « ogresses » brabançonnes. Un duel particulier pour Emmeline Leblon qui évoluera bientôt dans les rangs d’en face et pour Laura Baggio (ex-Liège) qui s’apprête à quitter Namur pour Huy. Intéressant l’avis de Fred Dusart, le coach visiteur : « On n’a pas relâché la pression puisque l’on s’est même entraînés dimanche. On sait que l’on sera confronté à un basket atypique. A la limite, je préfèrerais que Brewer puisse s’aligner car, sans l’Américaine, nous devrons composer avec un jeu ultra rapide qui ne nous convient pas spécialement. » A ne rater sous aucun prétexte !

Etranger : un mercredi très rock and roll pour nos Principautaires

Autant commencer avec l’unique défaite d’hier soir. Elle se rapporte à Brindisi (De Zeeuw 4) qui, à Venise, pouvait y croire à 36-37 (20e) et encore à 72 partout, à la 40e. Mais tombait trop court à 80-78 lors de la prolongation. Au rayon des succès, celui de Ténériffe (Mayombo 8) qui prend des allures de petit exploit vu la tripotée (77-58) infligée à Valence (Trahan-Davis 5). Mais, où s’arrêteront les Conternoises de Fabienne Fuger ? Cette fois, elles sont allées gagner (54-67) la belle à Gréngewald qui avait pourtant signé deux renforts supplémentaires pour ces playoffs. En demie, la Pepine et les siennes en découdront avec Dudelange, le grand favori. En Suisse, Winterthur joue le rouleau-compresseur. Mercredi, Arlesheim en fait les frais en étant écrasé 78-48. Avant la venue de Torreborre, le club en était à un inquiétant 2 sur 10. Depuis l’arrivée du Liégeois, le bilan est de 10 sur 14. Mieux que de longs commentaires…

Les ennuis s’accumulent pour Van Den Spiegel hospitalisé à Gand

L’ancien sociétaire, entre autres, du CSKA Moscou et du Real Madrid traverse une mauvaise passe. C’est ainsi que Tomas (43 a, 2,14 m) a été hospitalisé les jours derniers à Gand en raison de caillots sanguins et de liquides dans les poumons. On lui a relevé, en outre, des problèmes cardiaques. On ne peut que souhaiter un prompt et complet rétablissement à celui qui est devenu le « boss » des Flanders Classics.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Toujours capables de sortir de bons matchs »

Week-end positif pour le MOSA qui a tenu la dragée haute aux probables futures pensionnaires de TDW1 Brunehaut avant de s’imposer contre Loyers. Une victoire qui rapproche Angleur du maintien et fait également les affaires des Alleuroises victorieuses à Neufchâteau.

Match à suspens à Angleur vendredi soir avec un MOSA tenant la dragée haute à Brunehaut, candidat à la TDW1. Durant quarante minutes, les deux équipes furent au coude-à-coude et livrèrent une belle bataille. Après dix minutes, Gonze (15 points) et les Angleuroises comptaient trois points de retard, 15-18. L’écart était identique à la pause, 32-35.

De retour des vestiaires, Lemmens (8 points), Lince (9 points), Decors (6 unités) et les locales résistaient héroïquement mais devaient céder un peu de terrain. A la demi-heure, le marquoir affichait 45-50. Dans la dernière ligne droite, les protégées du coach Esposito jetaient leurs dernières forces dans la bataille mais devaient s’incliner 55-61 face aux frontalières.

« Nous y étions presque », observe Christina Kazmierczak. « Suite à notre défaite de la semaine précédente, nous avions une petite revanche à prendre. Les visiteuses ont joué très physique et nous avons su leur répondre. Nous nous sommes battues comme des lionnes ! »

Cependant, comme depuis le début de la saison, ce n’est ni en défense ni dans l’attitude que les filles du MOSA peinent. « Malheureusement, il nous a encore manqué un peu de précision pour mettre la balle dans l’anneau et l’agressivité de nos adversaires nous a fait perdre pas mal de balles », reconnait notre interlocutrice. « Malgré la période difficile que nous traversons, nous avons pu nous prouver que nous sommes encore capables de sortir de bons matchs. » Et d’ajouter : « Nous devons vraiment nous concentrer sur le match contre Loyers que nous devons prendre absolument. »

Contre les Namuroises, Gonze (14 points), Decors (8 unités) et les locales allaient devoir batailler pendant quarante minutes. Le premier quart était à l’image – quoique plus offensif – du match : serré et disputé. Après dix minutes, le marquoir affichait 22-21 et puis 35-32 à la pause. De retour des vestiaires, David (10 points), Lemmens (12 points) et les locales parvenaient à augmenter légèrement leur avantage – 54-48 à la demi-heure – et à résister ensuite au retour de Loyers dans le dernier quart pour s’imposer 65-62. Une victoire qui rapproche le MOSA du maintien et fait également les affaires des Alleuroises victorieuses à Neufchâteau 51-57.

« Finir du mieux possible avec une place dans le Top 5 »

Dans le derby à Sprimont, Aywaille s’est imposé 73-82.

Un derby reste toujours un match à part, comme nous le confirme Pascal Chardon. « Ce fut très compliqué, comme toujours dans ces rencontres. Nous avons bien commencé et tous mes joueurs ont bien tourné, alternant le bon et le moins bon mais nous avons eu jusqu’à 18 points d’avance », nous explique le coach du 4A. « Puis, cet officiel a comme à son habitude voulu se mettre en avant et faire basculer le match. Résultat : 5 fautes à 0 en deux minutes puis 11 à 0 avant que son collègue essaie de reprendre le match en main. »

Les Aqualiens s’imposaient finalement 73-82. « L’important, ce sont les trois points. Nous aimerions finir du mieux possible avec une place dans le Top 5 en prenant match par match pour en gagner un max », conclut Pascal.

« Un projet à long terme dans un club qui voudra de moi »

Auteur d’un premier tour pétaradant avec Esneux en P1, Victor Letihon cherche un projet sur le long terme. Interview.

Victor, quel regard jettes-tu sur cette saison qui arrivera prochainement à son terme ?

C’est une saison très difficile, marquées par beaucoup de blessures dans l’équipe. Cela explique que nous sommes dans le fond du classement. Personnellement, j’ai pu développer mon jeu offensif au premier tour avec beaucoup plus de libertés. C’est un peu plus dur au deuxième tour avec le retour de nos pivots car notre jeu est complètement différent. Mais je suis quand même très content de ma saison.

Comment se dessine le futur pour toi ?

Je ne sais pas encore ce que je ferai l’année prochaine. Je cherche un projet à long terme dans un club qui, surtout, veut de moi. C’est cela le plus important : un coach qui croira en moi. Sachant que l’année, prochaine, je partirai étudier à Manchester entre janvier et juin. Je ne veux pas faire une saison à moitié mais la moitié d’une saison à fond… Dans le but de rester la saison d’après, et encore celle d’après…

« Ces 47 points n’auraient eu aucune valeur sans la victoire »

Jordan Maucourant fut assurément l’homme du week-end avec 47 points inscrits lors du derby contre Liège. Entretien.

Jordan, quelles sont tes impressions après la superbe victoire en prolongation à Sainte Walburge ?

Je suis content d’avoir gagné ce match car nous avions une revanche à prendre par rapport au match aller. Je suis heureux de la manière dont nous avons géré la fin de match car plusieurs fois, nous nous étions retrouvés dans une situation où le score était serré et nous déjouions totalement. Cette fois, ce ne fut pas le cas !

Cette rencontre fut marquée par ta prestation stratosphérique conclue avec un total assez dingue de 47 points inscrits.

Je n’ai pas changé ma façon de jouer, c’était un soir où tout rentrait et mes coéquipiers m’ont mis dans de bonnes conditions pour que je puisse scorer. Mais le plus important, c’était la victoire.

Comment t’es-tu senti lors des 45 minutes de ce derby ?

Sur le terrain, je me sentais très bien, très serein, et j’étais en pleine confiance. Même si j’ai dû jouer meneur suite à l’absence de James Deblond. Je suis forcément content de ma prestation mais elle n’aurait eu aucune valeur si nous n’avions pas gagné.

Est-ce ton record en seniors ?

Oui, c’est mon record. Forcément, mes coéquipiers m’ont charrié avec mon nombre de points mais ils étaient contents pour moi (rires).

Waremme domine Alleur, suspens total pour le titre en P1 !

En s’imposant contre Alleur, les Wawas ont relancé complètement le suspens pour le titre en première provinciale.

A Waremme, dans un match qui aurait pu permettre aux All Blacks d’être sacrés, les Alleurois ont déjoué. Si Malpas (26 points) permettait de faire illusion les dix premières minutes conclues sur le score de 23-18, les Wawas emmenés par Ceulers (15 points), Lambion (15 unités également) et Germay (16 pions) tuaient tout suspens dans le second quart pour filer à 47-30 à la pause.

A la reprise, Notelaers (11 points) et l’éternel Di Pro (8 unités) permettaient à des Alleurois moins permissifs de réduire quelque peut l’écart, 59-46 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient particulièrement pauvres en paniers et voyaient Piedboeuf (12 points) et les locaux s’imposer 73-51 et rabattre ainsi les cartes pour le titre de champion de l’élite provinciale.

ABC Waremme – RBC Alleur : 73 – 51

Q.T : 23-18 / 24-12 / 12-16 / 13-5

ABC Waremme : Lambion 15  Parent 4  Ceulers G 4  Bareel 0  Ceulers M 15 Cools 2  Piedboeuf 12  Germay 16  Deville 6 Vangeit 0

RBC Alleur : Aldenhoff C 0  Dallenogare M 4  Gillet M 0  Forthomme F 0 Notelaers M 11  Carbonari L 2  D’Heur A  Malpas R 26 Di Prospero S 8  Kistemann G

Crédit photo : Philippe Collin

Spa baisse le rideau par une dernière victoire dans le derby à Liège

C’est sur une belle victoire 82-87 à Liège que les Spadois baissent le rideau sur leur épopée en nationale. Reportage.

Ce derby, le dernier en nationale pour Spa, démarrait à 100 à l’heure devant des gradins garnis. Après un peu plus de quatre minutes, le marquoir affichait déjà 7-15 alors que Van Den Brule (22 points) faisait un chantier dans la raquette locale. Aux commandes de la rencontre, les Bobelins allaient parfaitement gérer leur avantage malgré les vélléités de retour de Baeri (23 unités) et de ses coéquipiers. Après dix minutes offensives, les Spadois menaient 20-27 et profitaient ensuite du second quart pour creuser leur avance. A la pause, c’était 37-52.

De retour sur le petit terrain de Sainte Wal’, Bruwier (21 points), Malempré (12 unités), Snakers (10 pions) et les Liégeois se montraient moins permissifs derrière et efficaces devant et revenaient bien dans la partie. A la demi-heure, le match était relancé, 63-67. Le dernier quart voyait les deux équipes se rendre coup pour coup mais Lodomez (13 points), Nicaise (12 unités) et un Nicolas Franck (21 pions) taille patron offraient la victoire aux Spadois, 82-87. Spa quitte la nationale sur une belle victoire et, au vu du spectacle proposé par cette formation coachée mercredi par Valery Borgers, les regrets peuvent être grands de ne pas la voir la saison prochaine en TDM2.

« Happy end » pour Spa

Chapeau aux joueurs de la Fraineuse qui ont mis un point d’honneur à jouer le jeu jusqu’au terme de la compétition. Il y aura des Principautaires en action, aujourd’hui soir, tant en Suisse qu’au Grand-Duché. Levallois recrute un « Ukrainien » de… Charleroi. Ce sont les infos d’EMCE.

TDM2 : les Bobelins la quittent, Flénu et Quaregnon la découvriront

Ce n’est pas sans un pincement au cœur que Spa (photo) disputait, mardi, son dernier match (avant longtemps ?) en TDM2. Les Ardennais ont tenu à faire le boulot jusqu’au bout et sont allés gagner (82-87) à Ste-Walburge. En sens inverse, on connait les deux représentants francophones qui évolueront désormais en D3 pour la bonne raison qu’ils sont les seuls à avoir fait la demande d’une licence. Le curseur se déplace sur le Borinage car il s’agira du BC L’9 Flénu et de l’UBC Quaregnon. Pour la petite histoire, les deux salles sont séparées de… 1,8 km. Ambiance garantie lors des derbies !

Etranger : Petit et Dynamo Koursk à la belle contre le MBA Moscou

Battus à l’aller, Thibaut et ses protégées de Koursk étaient dans l’obligation de l’emporter, hier, au MBA Moscou afin d’espérer accéder à la finale du championnat russe. Stade suprême de la compétition déjà atteint par Ekaterinbourg. Non sans difficulté, d’ailleurs. Mission accomplie pour le Hesbignon même si c’était encore 57-54 (30e), mais le Dynamo signait un 10-17 dans l’ultime ligne droite et empochait l’enjeu à 67-71. Place à la belle ! En Suisse, Vevey et Bavcevic ont confirmé leur suprématie (59-128) à Sion et se qualifient pour les « demies » des playoffs de D2 où ils affronteront Villars Basket. Le programme de ce soir est chargé avec, entre autres, le déplacement (20 h 15) de Winterthur et Torreborre à Arlesheim (D3 sui) pendant que Fuger tentera à nouveau de pousser Contern à l’exploit lors de la belle à Gréngewald (19 h).

Jerôme Randle, l’ancien « Ukrainien » du Spirou, passe d’Iran en France

Le meneur US débarquait sur les bords de la Sambre à l’automne ’12. Peu après, il obtenait le passeport ukrainien et défendit d’ailleurs les couleurs de ce pays. A l’entame de l’actuel exercice, on retrouve Jerôme Randle (34 a, 1,78 m) en Asie et, plus précisément, en D1 iranienne à Mahram. Une fois de plus, il a (re)fait ses valises. Direction maintenant Boulogne/Levallois qui joue les premiers rôles au plus haut niveau hexagonal. Inusable le gaillard…

La télé crève l’écran

Les adeptes du basket à la télé se régaleront ce soir et cette nuit avec Leiden – Mons (19 h 45, VOOsport World 3), Hawks – Hornets (1 h, Eleven Sports 2) ainsi que Pelicans – Spurs (3 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : Charles Haulain Prod

« Nous assumerions les conséquences »

Depuis onze ans, Sébastien Dethioux travaille avec rigueur, minutie et enthousiasme au développement de l’Union Liège qui pourrait postuler à la R2 à l’issue de cette saison.

Sébastien Dethioux est un peu le Gregg Popovich – ou pour les plus anciens le Jerry Sloan – de l’Union Liège. Depuis plus d’une décennie, ce coach minutieux et passionné s’occupe des équipes hommes de ce club parmi les plus historiques de la région. Un véritable travail de fond qui porte ses fruits avec plusieurs montées et une place dans le Top 4 de l’élite provinciale cette année pour la première vraie saison des Unionistes à ce niveau. Une vraie réussite avec un groupe qui n’a que peu bougé au fil des ans. « Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, nous sommes l’une des meilleures équipes en déplacement », nous signifie Sébastien.

A contrario d’autres clubs qui ne désirent pas monter – pour des raisons qui les regardent et totalement justifiées – à l’échelon supérieur, l’Union avance à visage découvert. « Si nous sommes en ordre utile à la clôture des inscriptions des Playoffs, nous nous inscrirons pour terminer en beauté notre saison. Et si nous devions gagner le droit de monter, nous assumerions les conséquences et accepterions le défi », nous assure le mentor des Unionistes.

« Ne rien regretter »

Contre Prayon, Thibaud Masson et les Pepins ont évité le faux-pas pour s’imposer 75-64. Interview.

Thibaud, comment s’est déroulée la réception de Prayon ?

Nous fûmes devant durant les quarante minutes de cette rencontre avec un écart qui a fluctué entre deux et quinze points. Il faut cependant noter les commentaires déplacés et la tension mise par le coach adverse (ndlr : à Prayon on évoque davantage le « trash talk » du basket provincial) qui espérait nous faire perdre les pédales. Raté ! Nous avons joué avec beaucoup plus d’intensité qu’au match aller – qui avait eu lieu il y a deux semaines – et, grâce à cela, nous avons pu développer notre jeu en contre-attaque. Nous fûmes également meilleurs contre la zone proposée par Prayon.

Comment abordez-vous ces dernières semaines de compétition alors que vous êtes actuellement dans le Top 6 de la P2B ?

Nous voulons nous donner au maximum et ne rien regretter. Il reste trois matchs pour clore cette saison qui n’aura pas été évidente au niveau des blessures, surtout durant ce deuxième tour. Il est important de nous battre ensemble pour prendre du plaisir.