« Le coaching, je me dis que c’est le destin »

Un coup d’essai et un coup de maitre. Contre Ganshoren, Lola Paulus a confirmé qu’elle excelle autant comme coach qu’elle brillait comme joueuse. Entretien avec une « winneuse » née et une véritable passionnée.

Lola, que représente cette Coupe AWBB pour toi ?

Cette première Coupe en tant que coach représente beaucoup pour moi. Mes blessures furent vraiment difficiles à gérer psychologiquement comme joueuse et j’avais beaucoup de regrets et de peine quand j’ai décidé d’arrêter de jouer. Mais le coaching, je me dis que c’est le destin. Je prends énormément de plaisir et gagner cette Coupe était important pour tout le club. Gagner la Coupe pour ma première année au coaching, c’est incroyable. Mais ce sont les circonstances qui m’ont amenée là…

Comment as-tu abordé ce match couperet ?

Mes collègues de travail en ont entendu parler toute la semaine (rires). Je n’étais pas stressée mais plutôt impatiente et la journée de vendredi m’a parue très longue. Pendant la rencontre, j’étais tellement concentrée qu’il m’est impossible d’expliquer ce que j’ai ressenti. Par contre, après le match, voir tous ces sourires sur le visage était tout ce que je souhaitais. Toutes les filles, le staff, le comité : tout le monde travaille dur toute l’année et je suis contente d’avoir été récompensée de la sorte !

Quelles sont tes impressions sur le match à proprement parler ?

Nous n’avons pas fait un match parfait mais nous avons fait le boulot. Les douze joueuses ont participé, ont toutes amené quelque chose de différent et j’en suis très satisfaite. Ganshoren a réussi une belle prestation. Nos adversaires n’ont jamais arrêté de jouer alors que c’était 8-18 après dix minutes. Elles se sont battues de la première à la dernière minute et je les félicite pour leur match.

Tu as aussi une pensée pour une de tes joueuses.

Oui, je veux faire une petite dédicace à Camille Genot qui était malade et n’a pas su venir jouer.

« Tout reste encore possible, c’est une certitude »

Après un revers à Neufchâteau vendredi, les Comblinois ont remporté le derby contre Esneux, 93-73.

Vendredi, les Comblinois se sont inclinés 96-87 à Neufchâteau. « Il n’y a pas eu de surprise. Les locaux ont joué sur nos faiblesses, ont réussi à nous embêter en profitant de leur supériorité numérique et de leur avantage physique », observe Ludo Humblet. « Ce match s’est déroulé comme je l’imaginais. Nous étions fatigués sur la fin et avons concédé trop de rebonds aux Chestrolais et avons mal shooté durant toute la rencontre. Nous n’avons pas été bons mais, au final, il n’y a que neuf points. »

Un paramètre important tant le titre pourrait se jouer à l’avérage entre deux formations finalement très proches, non pas dans leur style de jeu mais dans leur régularité. « Nous aurions préféré réussir un meilleur match et remporter la victoire mais, à sept, nous avons su limiter les dégâts », reconnait le coach du Mailleux. « Tout reste encore possible, c’est une certitude. »

Dans deux semaines, les Comblinois retrouveront les Chestrolais et pourront peut-être profiter des retours de Bernard et Rondoz même si l’incertitude demeure. « Nous devons de toute façon tout gagner et donner notre maximum jusqu’au bout », prévient Ludo qui terminera la saison contre Hasselt. « Après ce dernier match, le staff et l’équipe s’envoleront pour Marbella pour trois jours de fête, peu importe si nous serons champions ou pas. Encore un superbe cadeau de notre manager. » En espérant qu’à ce moment-là, les Comblinois pourront savourer leur titre dans la très huppée station balnéaire hispanique.

Connaissez-vous l’ « Arche Jaune » ?

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Au début de la guerre en Ukraine, d’aucuns s’étonnèrent à juste titre que McDonald’s – symbole des USA triomphants – mettent autant de temps à fermer ses restaurants en Russie. Près de 800 tout de même. Dans ce contexte, je suis persuadé que les plus jeunes d’entre vous ignorent les origines de l’implantation de la célèbre marque américaine en Belgique. Suivez le guide…

A l’époque, je suis assez proche de la sœur d’un des joueurs d’Ostende. Ce printemps-là, nous nous fixons rendez-vous dans la capitale. A mon arrivée, elle est tout sourire et visiblement impatiente. Sûre de l’effet que produira sa surprise : « Je vais t’emmener dans un endroit qui risque de te surprendre », assure-t-elle avec son incomparable accent de la Côte, « Je l’ai découvert récemment avec les Américains du BCO qui sont fous de joie suite à son ouverture et n’arrêtent pas d’y venir malgré la distance. » C’est ainsi que nous débarquons au McDo près de la bourse qui existe toujours d’ailleurs. Il faut savoir qu’il a été le tout premier à avoir pignon sur rue chez nous alors que son inauguration remonte très exactement au 21 mars 1978. Il y a donc 44 ans jour pour jour. Il avait remplacé le Central, un des hôtels les plus réputés de Bruxelles. Dans la foulée, traversons l’Atlantique pour nous retrouver au Canada. On le sait, les Québécois sont attachés à la langue française comme à la prunelle de leurs yeux. Bien plus que nous, soit dit en passant. Voilà pourquoi, quand ils sont avides de se faire une petite restauration rapide, ils se rendent à… l’« Arche Jaune ».

Dans la région, la première « Arche Jaune » ne se trouvait pas à Liège comme on peut le croire généralement, mais à Aix-la-Chapelle. Juste de l’autre côté de la frontière et à l’ombre des célèbres thermes. A mon tour, j’ai voulu faire une surprise à mes parents en les conduisant là-bas. Disons qu’ils apprécièrent assez modérément.

Surtout mon père assez rebuté à l’idée de devoir manger avec les mains. Une véritable révolution – plus ou moins culinaire – en ce temps-là…

Michel Christiane

Crédit photo : DR

Revers à Amsterdam pour les Sang et Marine

Première défaite de Liège contre un club hollandais.

Pour leur troisième match contre leurs voisins bataves, les Liégeois se rendaient dans la superbe cité amstellodamoise en confiance après deux victoires au Country Hall. Malheureusement, Ludo Lambermont – titularisé mais seulement huit minutes de temps de jeu – et ses coéquipiers voyaient les locaux virer en tête après dix minutes, 21-14. Pire fut le second quart-temps durant lequel les Sang et Marine ne parvenaient pas à contenir les assauts hollandais. A la pause, le suspens avait (presque) quitté l’aire de jeu : 50-30.

En deuxième période, Potier (11 points), Iaro (15 points et 7 rebonds), Lemaire (13 unités), Depuydt (20 pions) et leurs partenaires montraient un bien meilleur visage mais la victoire revenait tout de même à l’Apollo, 87-78.

« Mieux défendre qu’au match aller »

Dimanche en fin de journée, la TDM2 de Sprimont recevra Aarchot. Mais avant cela, la P2 recevra Verviers, candidat à la montée et la P3 recevra Spa, troisième au général.

Super Sunday à Sprimont avec trois gros matchs. En guise d’ouverture, la P2 locale voudra créer l’exploit pour croire encore un peu au maintien. Face à des Verviétois dauphins de l’ogre capellois en P2B, la tâche s’annonce ardue. Mais alors que la majorité de l’effectif des Carriers est désormais fixée sur son avenir, l’absence de pression pourrait soulager les Sprimontois et leur donner des ailes.

Ce sera ensuite au tour de la P3 de recevoir Spa, troisième du classement en P3A. Les troupes de Fabrice Boutet luttent pour leur survie dans la division et ont absolument besoin de points alors que la Vaillante Jupille semble avoir retrouvé du poil de la bête et enchaine les victoires.

Enfin, la TDM2 accueillera Aarschot, formation ô combien dangereuse et redoutée par toutes les équipes liégeoises. « Nous allons devoir mieux défendre qu’au match aller », prévient Jérôme Jacquemin. « Il faut absolument que nous retrouvions notre enthousiasme du premier tour. »

La journée s’annonce chaude à Sprimont !

« Nous savons que nous pourrons compter sur les Aubelois pour une bonne troisième mi-temps »

Gros derby ce dimanche en R2B entre Ensival et Aubel.

« Ce sera un gros derby contre Aubel dimanche », reconnait Maxime Erkenne. « C’est un match très spécial qui risque d’être compliqué si nous ne démarrons pas pied au plancher. Aubel est une très bonne équipe et vient encore de le prouver cette semaine en battant Charleroi (ndlr: les Ensivalois avaient réussi pareil exploit il y a quelques semaines. »

A l’évidence, les deux équipes sont motivées. « Si nous voulons revendiquer quelque chose, cela passera par notre intensité défensive et par notre concentration », prévient le sniper ensivalois. « Ce n’est pas un match où nous pourrons commettre de bêtes erreurs. Nous devrons tous être concernés. »

Après la guerre sur le terrain, la convivialité sera de mise à la buvette. « Les matchs contre les Aubelois ont toujours été spéciaux, nous savons que nous pourrons compter sur eux pour une bonne troisième mi-temps », conclut Max d’un franc éclat de rire.

Crédit photo : DR

« Notre plus grande force demeure notre collectif »

Elsa Lejoncq et Belleflamme se sont imposées 49-61 à Courcelles et disputent à Esneux le leadership de la R2A dans une fina de saison absolument passionnante. Interview.

Elsa, comment abordiez-vous ce déplament à Courcelles ?

Nous rendre un jeudi soir à Courcelles, ce n’était pas mentalement super motivant (rires).

Comment cette rencontre s’est-elle déroulée ?

La partie fut serrée tout du long. Nous avons plusieurs fois réussi à prendre l’avantage mais les locales parvenaient chaque fois à réduire l’écart. Ce fut lors du money time que nous fûmes les plus efficaces en conservant notre viatique.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur ?

Je pense que nous avons su imposer notre rythme en lançant des contre-attaques et en calmant le jeu lorsqu’il le fallait. Nous avons également contrôlé les tirs à distances des nombreuses shooteuses adverses. Mais je crois qu’au final, notre plus grande force demeure notre collectif et notre groupe.

Vous occupez la première place en R2A mais avec une défaite de plus qu’Esneux. Quels sont vos objectifs pour le sprint final ?

Nous allons jouer chaque match comme en début de saison. Nous verrons ce qu’il en est de la suite.

Les 38 points de Malpas n’ont pas suffi, suspens pour le titre en P1 !

Malgré un Malpas héroïque, les All Blacks se sont inclinés de justesse à Saint-Louis dans un topper qui a tenu toutes ses promesses. Le suspens est désormais total pour le titre de champion en première provinciale.

Vendredi, les Collégiens accueillaient les All Blacks pour le chox du week-end et un match potentiellement décisif pour le titre. Les spectateurs présents pour l’occasion s’attendaient à du beau spectacle et ils ne furent pas déçus, cette rencontre tenant toutes ses promesses, le suspens en prime. Les visiteurs prenaient le meilleur départ pour mener rapidement 2-9 mais Martin Francoeur (19 points) ramenait immédiatement les Collégiens à 9-10. Dallenogare (13 unités) et les All Blacks parvenaient à virer en tête après dix minutes, 21-25. Le second quart était à l’avantage de Dykmans (24 points) et des protégés de Benjamin Meunier qui serraient la vis derrière pour regagner les vestiaires avec cinq longueurs d’avance, 43-38.

A la reprise, Robin Malpas (38 points) mettait les bouchées doubles et ramenait Alleur à 60-57 à la demi-heure. Dans le dernier quart, le suspens était à son comble, l’air se raréfiait, les paniers s’obtenaient de haute lutte. Deux triples visiteurs offrait trois points d’avance à Alleur mais les Collégiens répliquaient à deux points avant de subtiliser un ballon pour arracher la victoire, 78-77.

Désormais, Alleur compte le même nombre de revers que Waremme et seulement un de plus que Saint-Louis. La course au titre est désormais totalement relancée et la fin de saison s’annonce passionnante !

Collège Saint Louis – RBC Alleur : 78 – 77

Q.T : 21-25 / 22-13 / 17-19 / 18-20

Collège Saint Louis : Cloots 4  Cosentino Batardy 14  Francoeur M 19 Coenegrachts 6  Francoeur N 5  Qualla 5  Dyckmans 24  Lodonu 1

RBC Alleur : Aldenhoff C 4  Dallenogare M 13 Gillet M 5  Debefve M 0  Carbonari L 5 D’Heur A 0  Malpas R 38  Di Prospero S 8 Kistemann G Forthomme F 4

Crédit photo : PP Photography Amateur

Libéréééés, délivrééés

Les Oursons sont assurés de leur maintien en première régionale et veulent clore leur saison sur un exploit à Quaregnon.

Clap de fin pour les Oursons. « Etant sauvés, nous n’avons plus grand chose à jouer, ce qui nous permet d’être libérés et de prendre du plaisir ensemble », nous confie Maxime Grégoire qui veut profiter du dernier déplacement à Quaregnon pour bien terminer la saison. « Quaregnon est une équipe assez physique donc le contrôle du rebond sera primordial. Si nous laissons des seconds shoots aux locaux, il sera compliqué de revenir avec la victoire. »

« Il faut absolument que nous retrouvions notre enthousiasme du premier tour »

Pour clore cette dominicale journée de basketball, Sprimont et Ninane accueilleront de redoutables équipes flamandes.

Les Calidifontais recevront Hasselt à dix-sept heure. « Ce sera un match particulier car il y aura plusieurs absents dans nos rangs et que je fus absent la semaine, laissant les rênes de l’équipe à mon assistant Philippe Monteforte », nous précise Nicolas André. « Nous devrons passer au-dessus du jeu assez rude d’Hasselt pour espérer prendre la victoire. Nous avons élevé notre intensité la semaine passée, nous devrons faire de même contre les Limbourgeois. »

Les Sprimontois affronteront Aarschot à dix-sept heures trente. « Nous allons devoir mieux défendre qu’au match aller », prévient Jérôme Jacquemin. « Il faut absolument que nous retrouvions notre enthousiasme du premier tour. »