Des arrivées à Theux et au 4A Aywaille.Ce week-end, les Theutois n’ont pas créé la surprise à Verviers, s’inclinant 67-59.Les Aqualiens ont eux largement remporté le match de bas de classement contre LAAJ.
Les choses bougent à Theux et au 4A Aywaille. « Il y a du mouvement à Theux. Le club a signé Guillaume Liégeois, Antoine Barbay, Romain Cawez et Romain Klassen. Mon frère Robin et moi avons été écartés de l’équipe. Du coup, nous retournons chez nous au 4A, en P2 ! » nous informe Antoine Horrion.
Les Aqualiens signent ainsi deux bons renforts tandis que Theux présentera une équipe super compétitive la saison prochaine. Ce week-end, les Theutois n’ont pas créé la surprise à Verviers, s’inclinant 67-59. Le 4A a largement dominé une équipe de Jupille où les joueurs avaient déjà disputé d’autres rencontres plus tôt dans la journée pour s’imposer 57-93.
Illustration supplémentaire de la disproportion des forces en présence en BNXT League : en cours de semaine, Louvain (milieu de classement l’an passé) étrillait d’une vingtaine d’unités Den Bosch, champion des Pays-Bas en titre, 1er de la phase classique et finaliste récent de sa coupe domestique. Sans parler du manque d’organisation, voire de chaleur humaine, déclinés par certaines formations bataves. Il n’est pas rare que les équipes belges soient privées tout simplement d’eau lors de leurs duels outre-Moerdijk.
Ce qui n’a rien d’exceptionnel si l’on prend connaissance de cet exemple pour le moins significatif de nos us et coutumes respectifs… Longtemps, les organisateurs du « Maasmarathon » allant de Visé à Maastricht et retour prirent l’habitude de présenter leur épreuve une fois chez nous, une fois de l’autre côté de la frontière. Lors des réceptions belges, cet épicurien de Guy Joly et les siens recherchaient toujours un endroit assez insolite tout en proposant à leurs invités un repas d’excellente qualité. Pas vraiment le cas du côté « oranje » où nous étions attendus dans la buvette anonyme d’un club sportif ou dans un immense réfectoire sans âme. Conférences de presse qui se terminaient toujours là-bas autour d’une tartine ou, au mieux, d’un sandwich. Etrange, mais, au fil du temps, les journalistes liégeois renoncèrent dans leur grand majorité à ce (court) déplacement à l’étranger. Allez donc savoir pourquoi…
A propos de ce qui est devenu le « Marathon de la Basse-Meuse », un souvenir qui en fit râler pas mal… Pendant des années, j’ai couvert l’arrivée dans la Cité de l’Oie. Comme elle avait lieu traditionnellement le dimanche en fin de matinée, j’arrivais à Visé comme un avion. Cette édition-là, je suis accompagné de mon épouse qui me dépose au centre-ville puis cherche une place de parking. La venue des premiers est imminente et c’est à ce moment qu’elle fait son apparition. Je lui fais signe d’accélérer le pas et, dans son empressement, elle accroche le câble faisant fonctionner le chrono du portique d’arrivée qui s’éteint instantanément. Et Dieu si les athlètes accordent une extrême importance à leurs temps au bout des 42 kilomètres et quelques. Faut-il préciser qu’elle ne s’est pas faite que des amis ce jour-là ?
En s’imposant à Tilff, Vanina Doppée et les Cointoises demeurent invaincues et décrochent déjà le titre en P2B. Entretien.
Vanina, avant de débuter cette saison, t’attendais-tu à ce que vous soyez aussi performantes ?
L’année, passée, l’objectif était de monter en P1 mais la saison avait été arrêtée. Heureusement, le coach a réussi à constituer une équipe à la hauteur pour cette nouvelle saison également.
Comment expliques-tu vos excellents résultats et votre brevet d’invincibilité à trois matchs de la fin de la saison ?
J’ai confiance en mon équipe et je savais que nous devions et pouvions gagner chaque match, même lorsque le score était plus serré. Je crois que c’est cette confiance en l’équipe qui a contribué à réaliser cette belle performance cette saison.
Quelles sont les forces de votre groupe ?
Notre force est d’être particulièrement soudées. De plus, nous avons toutes le même niveau. Cela permet au coach de pouvoir faire tourner et d’être certain de n’être jamais déforcé lorsqu’il réalise des changements. Toutes les filles apportent quelque chose en match.
Quels sont déjà les meilleurs moments vécus cette saison ?
Le meilleur moment est bien évidemment notre titre de championnes que nous avons décroché vendredi. Nous avons bien fêté cela toute la nuit… Et bien sûr, la naissance du petit Victor en décembre ! Enfin, nous espérons tout de même demeurer invaincues jusqu’au bout !
Trois à la suite pour les Grenouilles de Cointe victorieuses des Collégiens de Saint-Louis 86-75.
Ce samedi, les Grenouilles ont conclu leur saison de très belle manière en empochant un dernier derby, 86-75 contre Saint-Louis. « Et voilà, trois sur trois pour conclure », souligne Tony Fernez. « Avec un ou deux joueurs de plus, nous aurions été dans le Top 3. »
Ayant repris le groupe a mi-saison, l’ancien meneur d’élite s’épanouit sur les hauteurs de Liège. « Les gars ont vraiment compris notre manière de défendre et surtout comment jouer sur nos points forts offensifs », sourit-t-il. « C’est vraiment une belle équipe de Cointe. »
Pour Liège & Basketball, Benjamin Meunier débriefe le duel entre Saint-Louis et Esneux qui a vu les Collégiens l’emporter 78-69. Interview.
Benja, comment avez-vous abordé ce match contre Esneux ?
Ce match était spécial car Esneux est notre club partenaire dans une entente qui prendra une nouvelle dimension la saison prochaine.
Comment s’est déroulée cette rencontre ?
Le match a très bien commencé pour nous avec une belle dynamique en transition. Nous trouvions des options sur la zone adverse avec, notamment, un Martin Francoeur en réussite. Ensuite, un faux rythme s’est installé dans la partie et la qualité de la rencontre s’est détérioriée. En face, Ethan Vanoost a connu un gros passage qui a relancé les Esneutois. Heureusement pour nous, Loris Qualla est sorti de sa boîte pour tuer le match. Nous retiendrons la victoire.
En venant à bout de Quaregnon 89-80, les Porais ont décroché leur ticket pour les Playoffs.
Superbe victoire de Tilff 89-80 contre Quaregnon. Un succès synonyme de qualification pour les Playoffs pour les Porais. « ‘C’est énorme de chez énorme », s’exclame Quentin Pincemail. « Comme je l’ai dit aux gars dans le vestiaire, être en Playoffs R1 représente énormément pour le club, l’équipe et moi-même. Cela fait trente ans que je suis à Tilff avec des liens de dingue avec les gens. »
Un magnifique accomplissement pour cette équipe qui a su développer un basket chatoyant toute la saison. « Pour notre première année en R1, nous nous maintenons et, cerise sur le gâteau, nous irons en Playoffs », ajoute « Pin ». « Je suis super heureux pour les joueurs qui méritent tout ça. »
Ce dimanche, nos Liégeois devront faire face à de nombreux enjeux : rester en course pour les Playoffs pour certains, éviter la lanterne rouge ou encore augmenter leurs chances de maintien pour d’autres. Passage en revue de ces passionnantes rencontres dominicales.
Esneutois et Pepins veulent éviter de terminer lanterne rouge en TDM2B et cette donnée offre une saveur supplémentaire au derby qui se jouera se dimanche à l’Alf Arena. Une rencontre entre deux formations ayant vécu une saison compliquée sur fond de blessures.
En R1, place au derby entre Ans et Belleflamme. Les locaux tirent la langue en cette fin de saison alors que les Haricots, toujours aussi irréguliers, chercheront à renouer avec la victoire après leur défaite du week-end passé. « Ce fut un match très frustrant car nous étions en mesure de gagner », nous assurait Sébastien Peremans après le revers concédé à Vieux Campinaire, 92-84. « Nous avons mené pendant trente-cinq minutes avant de nous effondrer. » Clap de fin pour les Oursons d’Andenne – qui enregistrent l’arrivée d’Arnaud Otte pour le prochain exercice – avec la réception des jeunes voisins du CFWB.
En R2, Ninane devra se lever dès potron-minet pour se rendre à Mons-Hainaut. Face aux redoutables Borains, les Calidifontains devront afficher une totale cohésion et faire parler la poudre au-delà des 6,75 mètres. A midi, les Aubelois recevront Gembloux. Victoire impérative pour Bousmanne et ses coéquipiers pour rester qualifiés pour les Playoffs. Les Ensivalois pourraient donner un coup de pouce aux Herbagers s’ils parviennent à venir à bout d’Ixelles.
En R1 Dames, Angleur recevra Ciney et les Panthers Namur Capitale tandis que les Fromagères et les Alleuroises évolueront en déplacement, respectivement à Neufchâteau et à Ottignies. Inutile de le cacher : la victoire est impérative pour les protégées de Kevin Reyserhove, embarquées dans une saison galère et en très mauvaise posture au classement.
Devant une salle comble Johan Riga et les Buffalos ont dominé Flémalle pour remporter la Coupe de la province.
Tout le basket liégeois s’était donné rendez-vous à Herstal ce samedi soir pour une finale de Coupe tant attendue entre les deux P3 invaincues de Grâce-Hollogne et Flémalle. Rapidement, les Buffalos prenaient le dessus sur les Métallos pour filer vers la victoire, 93-51. « Nous ne nous attendions pas à pareille fête dans nos rangs. Je nous sentais même légèrement tendus dans le vestiaire avant le match mais nous avons pu assez vite dérouler », commence Johan Riga qui ne manque pas de souligner la correction des deux parties pour cette rencontre au sommet entre deux équipes d’amis. « Nous n’avons pas vraiment compris les coups de sifflet stricts et les nombreuses fautes sifflées dans ce match ultra correct. Les refs ont bien arbitré mais on sifflé trop dur tout de suite pour un match entre potes. Debry, Dehaut, Reyserhove, Herbeto, Eletricco sont des mecs contre qui je joue depuis vingt-cinq ans. » Preuve de l’amitié qui lie les deux équipes, la petite pénurie de bière à l’issue de la rencontre voyait les Buffalos se rendre à… Flémalle pour continuer de fêter leur sacre.
Un premier trophée pour ces Buffalos. « C’est un sentiment tout à fait particulier. En tant que capitaine, je suis heureux d’avoir pu vivre ça avec mes partenaires, qui sont plus que des potes. Ils sont des amis… La famille », continue le pivot. « Si on m’avait dit il y a presque trois ans que j’allais revivre ça, je ne l’aurais pas cru. Je suis sincèrement ému car je ne pensais plus vivre de tels moments lorsque j’avais décidé d’arrêter il y a trois ans. Cela représente une espèce de consécration, surtout après le parcours compliqué – Etoile, Hannut, Bellaire, Alleur P1 et P2 – que nous avons eu. Je pense vraiment que nous méritons cette Coupe. » Et d’ajouter : « Dans une salle comble, c’était tout simplement magnifique. »
Un superbe accomplissement pour cette formidable équipe et pour le jeune matricule 2701. « Nous sommes heureux pour le club qui s’est mobilisé comme jamais pour la cause. Franchement, c’est beau. Tout le monde est impliqué dans cette victoire. Notre MVP Ben Blanchy fut magistral » poursuit Johan avant d’évoquer la seule ombre au tableau. « Je pense surtout à nos deux meneurs, Joachim Thiry et François Boufflette, qui se sont blessés pendant ce match. Surtout à François qui a visiblement rompu son tendon d’Achille et dont la saison est terminée et la prochaine en partie compromise. »
Ce roi du post-up et dur tir mi-distance a pu vivre l’évènement en famille et recevoir le trophée des mains de son frère, Président du CP Liège. « Toute la famille était là : ma compagne, Emile mon petit loup qui a même eu un peu peur sur le podium, ma belle-famille, mes beaux-parents et mes beaux-frères dont Bertrand Beckers qui viendra apporter une rotation supplémentaire la saison prochaine » sourit-t-il. « Que le sport est beau ! »
Dans quelques jours, les Buffalos devront se reconcentrer sur leur autre objectif : le titre en P3C. Et pour cela, il faudra à nouveau assurer contre Flémalle. « Pour le championnat, le contexte sera différent » assure Johan. « Les Métallos voudront sincèrement prendre leur revanche et nous devrons être prêts comme nous l’avons été pour cette finale. Mais pas d’excès de confiance dans nos rangs, notre adversaire c’est nous-mêmes dans ce genre de cas. »
Martin Gillotay préface le derby dominical entre Esneux et Pepinster. Interview.
Martin, êtes-vous prêts à accueillir Pepinster ?
Oui, nous sommes toujours prêts à recevoir les Pepins. Même si la saison se joue pour le plaisir, ce match reste un derby et nous voulons le remporter à la maison. Nous souhaitons gagner un maximum de matchs avant la fin de la saison mais surtout retrouver notre esprit défensif qui étaient davantage présent lors des deux derniers matchs.
Quelles seront les clés de ce derby ?
Justement : ne rien lâcher en défense. Nous devons continuer nos rotations agressives et jouer en équipe devant. Nous devons aussi nous amuser car après tout, c’est le but de ce sport (rires).
Après leur victoire en finale de la Coupe AWBB, les Panthers de Lola Paulus s’apprêtent à livrer un match capital pour la quatrième place contre Namur… Capitale. Entretien.
Lola, comment aborderez-vous ce match contre Namur ?
Comme toujours : pour gagner. Cependant, c’est un match important au niveau du classement pour la quatrième place. Vu les matchs qu’il nous reste, une victoire pourrait peut-être nous assurer cette quatrième place.
Ne crains-tu pas une décompression de tes joueuses après la victoire de dimanche dernier en finale de la Coupe AWBB ?
Non, vu l’enjeu de cette rencontre, je ne le crains pas. Nous sommes ultra motivées pour cette fin de saison.
Quelles seront les clés de cette rencontre ?
Namur est une équipe qui possède le même style de jeu que nous, contrairement à beaucoup d’autres dans notre série. Il va falloir défendre dur, courir énormément mais, surtout, si nous voulons gagner, ce sera à nous de gérer le tempo et ne pas laisser Namur s’enflammer.