« Nous ne voulons pas finir derniers de ce championnat »

A Spa, les Esneutois se sont imposés 77-82. Martin Gillotay et ses coéquipiers veulent enchainer ce mardi à Hasselt. Entretien.

Martin, comment avez-vous bâti votre succès à Spa ?

Ce derby fut accroché et serré tout du long. Nous avons mal démarré la rencontre mais par après, nous avons su nous remobiliser pour revenir progressivement au score. Pour une fois, nous avons bien géré le money time et avons réussi à faire des stops défensifs dans les moments clés.

Qu’est-ce qui vous a permis de mettre la main sur ce ce derby ?

Je pense que nous étions plus frais physiquement dans le dernier quart. Nous avons mis quelques contre-attaques et avons su proposer un jeu rapide. De plus, nous n’avons pas tremblé sur la ligne des lancers-francs en fin de partie.

Comment comptez-vous aborder cette dernière partie de saison ?

Il reste encore beaucoup de matchs. Nous avons un calendrier chargé ce mois-ci (ndlr : dont un déplacement à Hasselt ce mardi) mais le but sera de prendre du plaisir et d’engranger un maximum de victoires. Nous ne voulons pas finir derniers du championnat car nous avons un groupe pour prétendre à une autre place au classement.

« Des conditions spéciales pour cette première victoire »

Enfin ! Après avoir longtemps tourné autour, la P2 de Sprimont a conquis sa première victoire dimanche contre LAAJ, 79-72. Un premiers succès qui permet aux Carriers de garder un petit espoir de maintien alors que le noyau sera sensiblement différent l’an prochain. Ce dimanche devait se révéler particulièrement réussi à Sprimont puisque la P3 locale a vaincu Blegny et que La Spéciale Aywaille, revenue pour l’occasion, a stoppé net la belle série de Saint-Louis.

Semaine très spéciale à Sprimont mais qui s’est conclue de manière idéale, par une victoire 79-72 contre LAAJ, la première de cette saison pour les courageux Carriers. « C’est vrai que les conditions de cette victoires étaient spéciales », reconnait Cédric Goffart. « D’une part, notre coach Jean-Luc Cornia nous avait annoncé plus tôt dans la semaine qu’il arrêtait avec notre équipe pour des raisons privées. C’est Jean-Roch Bonhomme qui a assuré l’interim et toute l’équipe l’en remercie. Cependant, Jean-Luc est aussi pour beaucoup dans cette première victoire avec tout le boulot abattu ces derniers mois. »

L’autre circonstance particulière de ce premier succès conquis de haute lutte contre les Brasseurs, c’est la configuration sensiblement différente que prendra cette équipe la saison prochaine. « C’est avant cette rencontre dominicale que plusieurs joueurs ont annoncé qu’ils ne prolongeraient pas l’aventure la saison prochaine », nous informe Cédric. « Ces joueurs avaient donc à coeur de prouver que malgré leur décision, ils veulent bien terminer cette saison et aller chercher le maintien. »

Concrètement, nous pouvons déjà annoncer que Cédric Goffart devrait rejoindre la P2 de Pepinster, les frères Horris prendre la direction de la R2 d’Ensival tandis que Romain Cawez pourrait également aller renforcer un club voisin. Mais revenons-en au match et à cette délivrance obtenue au terme d’une prestation complète, aussi bien en attaque qu’en défense. Surmotivés, les Carriers prenaient d’emblée les jeunes Brasseurs à la gorge pour compter jusqu’à quinze points d’avance – « pour la première fois de la saison », rigole Cédric – en première période en encaissant très peu. A la reprise, les Jupillois remotivés par Jérôme Etienne avait une belle réaction. « La zone d’Atlas nous embêtait fortement car nous n’avions plus d’adresse à distance et ne parvenions plus à trouver nos pivots à l’intérieur », souligne le shooteur sprimontois. « Mais le quatrième quart nous souriait – enfin ! Nous avons rentré quelques gros tirs dans le money time et notre défense nous a permis d’empocher cette première victoire. »

Perfect Sunday à Sprimont

Un succès qui permet aux Sprimontois de croire encore au maintien, LAAJ (positif à l’average) et Prayon ne comptant que deux victoires de plus dans une P2B qui ne comptera qu’un seul descendant. Le week-end parfait – la TDM2 avait remporté le derby contre Liège Basket – allait se poursuivre ensuite avec la belle victoire de la P3 locale contre Blegny, 62-56. « Nous avions pourtant très mal commencé mais, petit à petit, nous avons su revenir au score collectivement, personne ne tentant de faire la différence tout seul », souligne Quentin Vaes. « Nous avons enfin fait ce que le coach nous demandait : exécuter correctement les systèmes pour mettre la balle dedans. C’est une belle victoire collective. » A noter que les Miniers peuvent se mordre les doigts après s’être complètement troué sur la ligne de réparation.

Enfin, pour clore ce dimanche historique, La Spéciale Aywaille était revenue à Sprimont pour y recevoir Saint-Louis, l’équipe en forme de P3A avec sept succès en huit matchs. Après s’être assez aisément imposés à Blegny et contre Saint-Vith (pour leur retour à Aywaille), les Aqualiens allaient directement retrouver leurs marques dans la salle sprimontoise. Avec un 15-3 infligé d’entrée de jeu aux Collégiens, les « locaux » se mettaient sur du velours même si Saint-Louis parvenait à recoller à 26-20 après dix minutes. Ayant décidé de priver Mathieu de ballons, les Spécialistes, dans le sillage de Wey (15 points), Lété (15 points également) et Koch (7 unités), réussissaient un excellent deuxième quart-temps pour rentrer aux vestiaires avec une avance confortable, 51-28. La seconde période était bien davantage équilibrée, les Collégiens revenant même à onze longueurs d’Aywaille mais Moreau (20 points), Lhote (12) et Lizein (10) veillaient au grain et La Spéciale l’emportait 87-69.

« Un derby accroché dont nous avons su émerger »

Malgré plusieurs malades, les Wawas sont parvenus à vaincre des Oursons qui sortaient d’une superbe victoire contre Loyers.

Ce vendredi, les Wawas accueillaient des Oursons gonflés à bloc après leur superbe victoire contre Loyers. « Ce fut un derby accroché avec deux équipes qui se rendirent coup pour coup », souligne François Bully. « Nous sommes arrivés à prendre une grosse dizaine de points d’avance et à conserver un viatique toute la partie. Un vrai match compliqué avec beaucoup de malades de notre côté mais nous avons réussi à émerger. »

Cette nouvelle victoire 80-71 permet à Waremme de conforter encore sa place sur le podium de R1.

« Un énorme Froidmont dans le dernier quart ! »

Vendredi, les Blue Rabbits ont réussi une superbe remontée dans le dernier quart-temps pour remporter 83-75 le derby contre Liège Basket.

Dans leurs atypiques installations, les Blue Rabbits souffrirent pendant trente minutes et abordèrent le dernier quart-temps avec un retard de douze unités. « Mais nous avons réussi dix dernières minutes incroyables », s’enthousiasme Gael Colson. « Nous avons mieux défendu et joué plus intelligement en attaque. »

C’est par deux shoots de Pierre Keinen, suivi par Hulsen et « un énorme Froidmont (18 points) dans le dernier quart » que les locaux émergèrent pour l’emporter 83-75.

« Nous nous devions de réagir par rapport à nos très mauvais deuxième et troisième quarts », précise Gael qui voit sa formation occuper virtuellement la cinquième place au général. « Notre but est de gagner autant de matchs que possible. Nous sommes bien remontés au classement en ayant encore des matchs de retard. »

« Jeter les bases de la prochaine saison »

Suite à un premier quart-temps catastrophique, les Fromagères n’ont pu revendiquer la victoire à Fleurus. Christophe Hauglustaine évoque cette rencontre et la fin de saison de sa formation. Interview.

Christophe, que retenir de votre défaite 67-42 à Fleurus ?

Nous pouvons juste retenir que nous n’avons pas lâché prise malgré un premier quart-temps catastrophique : 27-4. Nous avons à certains moments montré des choses intéressantes mais nous avons également montré nos limites face à une des meilleures – si ce n’est la meilleure – équipes de la série.

Quelles sont vos ambitions pour cette fin de championnat ?

Nous allons tenter d’aller chercher encore quelques victoires et, surtout, prendre un maximum de plaisir. Nous n’avons plus grand choses à attendre de cette saison, nous allons donc certainement profiter des matchs qu’il nous reste pour jeter les bases de la prochaine.

« L’objectif numéro un, c’était le maintien »

Après le revers concédés à Waterloo et avant les deux derbies à Saint-Louis et Belleflamme, Arnaud Croteux, assistant-coach de Quentin Pincemail à Tilff, passe à l’interview.

Arnaud, c’est dommage ce revers à Waterloo, 84-74.

Oui, c’est dommage car il y avait la place. Nous avons perdu de dix points en n’ayant pas été bons pendant trente minutes.

Que peux-tu retenir de ce match ?

Le premier quart fut disputé sans réussite ni envie et nous nous retrouvâmes menés 24-8. Notre deuxième quart fut un peu meilleur et grâce à un gros finish, nous parvînmes à recoller à six longueurs des locaux à la pause. En seconde période, nous enchaînâmes enfin quelques stops et nos shoots commencèrent à rentrer. Malheureusement, au moment de revenir à une unités des locaux, trop de ballons perdus et d’oublis défensifs nous en empêchèrent.

Les Playoffs sont-ils un objectif ?

L’objectif numéro un, c’était le maintien. Avant de pouvoir envisager tout autre objectif, il faudra réussir le gros week-end qui nous attend avec un déplacement à Saint-Louis vendredi et un autre dimanche à Belleflamme.

« Un joueur à part entière de notre R1 »

Elliot Lejeune rejoint Saint-Louis et ESL United.

« Fidèles à notre politique « jeunes », nous sommes heureux de vous faire part de l’arrivée d’Elliot Lejeune pour le prochain exercice », annonce Saint-Louis. « Né en 2003, il devait évoluer cette saison en double affiliation du coté de BDA (R2 Ensival / TDM2 Pepinster). Cependant, il a été contraint à une opération du genou à l’aube du championnat mais sera bientôt de retour sur les parquets. » Et d’ajouter : « Elliot sera un joueur à part entière de notre R1 et aura, comme les autres, l’opportunité de s’entraîner en TDM2 pour ambitionner plus au fil des mois. »

Crédit photo : Philippe Hanus

« Deux mois que nous tirons sur la corde »

Troisième défaite pour Comblain, battu de peu à Aarschot, 80-78. Etat des lieux.

A Aarschot, les Comblinois ont concédé de peu leur troisième revers de la saison, 80-78. « Le match fut serré du début à la fin. Une fois c’était nous qui passions devant, une fois c’était Aarschot, et ce fut comme cela tout le match, comme le réflète bien le score de 39 partout à la mi-temps », nous résume Ludo Humblet. « Nous avons manqué de rotations, de taille, de poids et de fraîcheur pour l’emporter mais ce revers ne signifie rien pour nous. »

Plus les semaines passent et plus les Comblinois tirent la langue, leurs organismes étant soumis à rude épreuve. « Cela fait du mois que nous sommes dans le dur, deux mois que nous tirons sur la corde », reconnait le coach du Mailleux. « Mes joueurs sont exceptionnels et admirables mais nous avons perdu deux intérieurs d’expérience, Mourad Chickaoui et Charly Bernard. Au-delà de leur expérience, ces deux gars apportait du poids dans la raquette, un énorme fighting spirit et du talent. Et, surtout, ils étaient deux rotations supplémentaires. »

A l’instar de ce que les équipes de Bielsa en football, le physique est important pour Comblain habitué à développer un jeu up-tempo et à rendre des centimètres aux autres équipes, ce qui, sur la longueur, s’avère plutôt éprouvant et energivore pour les valeureux Comblinois. « Actuellement, mes joueurs ne sont plus que huit et nous sommes très petits « inside ». Au-delà de la fatigue, ils jouent tous sur des petites blessures et mordent chaque semaine sur leur chique », observe Ludo. « Ils sont également fort jeunes. Cette saison est extrêmement enrichissante pour eux et, du coup, remplie d’enseignements. A cause du Covid, c’est en réalité la première année complète que nous travaillons ensemble. Le groupe progresse à chaque match mais nous avons encore du travail. Cela étant dit, mes joueurs réalisent une saisons exceptionnelle à tous les niveaux et je tiens sincèrement à les féliciter. »

Désormais deuxièmes derrière Neufchâteau, les Comblinois savent que rien n’est joué – les deux équipes devant encore s’affronter deux fois – et que c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. « Il nous reste huit matchs, nous allons essayer de tenir bon et d’en gagner un maximum en espérant que la corde sur laquelle nous tirons ne casse pas », ajoute Ludo. « Après ces huit matchs, le championnat sera fini et mes joueurs pourront partir se reposer en étant fiers du travail accompli. »

Crédit photo : Philippe Collin

Belgique – Pays-Bas 8-0 !

Hormis peut-être quelques explications au sommet, il est à craindre que le scénario de la plupart des duels des « pays plats » ne soit connu d’avance. En espérant se tromper ! Première sortie discrète à Brindisi pour Maxime De Zeeuw tandis que Julie Vanloo rebondit dans la Botte. Ce sont les infos d’EMCE.

BNXT League : un score moyen de 93 à 72 en faveur des teams belges

On se doutait que, dans l’ensemble, les formations belges étaient légèrement supérieures à celles de Hollande. Mais, pas à ce point-là. Sur les huit premières rencontres transfrontalières, les nôtres l’ont emporté à huit reprises. Avec parfois des écarts gigantesques. C’est ainsi qu’Alost menait 27-3 devant La Haye pour l’emporter 98-40 ou que Malines (7e l’an passé chez nous) s’offrait le scalp de Leiden, le champion batave. Si on additionne les différents scores, on arrive à un résultat total de 742 unités à 575 en faveur de nos compatriotes. Soit, un verdict moyen de 93 à 72. Pas sûr que le grand public s’intéressera longtemps à ce genre de duels à sens unique. « Ce système de confrontations va permettre au basket hollandais de grandir », constate Erik Braal, le coach de Den Bosch. Pas sûr que l’inverse soit vrai.

Principautaires hors frontières : Laura Henket en phase de sauvetage

Avec 15 unités à son compteur, Allemand n’est évidemment pas étrangère au large succès (60-77) des Lyonnaises à Angers. Le lendemain, Mayombo (6) et Ténériffe s’inclinaient logiquement (73-50) à Gironne, via un 21-12 au 4e quart. Au Luxembourg, Contern (avec Fuger sur la touche) mordait la poussière (79-73) à l’Amicale Steinsel alors que le Sparta (Henket 20 p, 15 r, photo) glanait une victoire précieuse (86-60) aux dépens de Wiltz. Chez les garçons, Ettelbrück (Sarlette 0) évinçait (71-79) Heffingen tandis que Termoli (Hulsen 2) émergeait (91-45) devant Farnese, la lanterne rouge. Mais, on attendait surtout la seconde sortie officielle de De Zeeuw avec Brindisi. Contre Brescia, l’équipe des Pouilles échouait de justesse (83-88 après 39 partout au repos) alors que le Belge devait se contenter de 2 points et 10 minutes de jeu.

Julie Vanloo retrouve de l’embauche dans la périphérie de Turin

Revenue de Russie à Ostende dans une certaine précipitation, Julie Vanloo ne sera pas restée longtemps en stand-by sur le littoral. En effet, la Belgian Cats a vite refait ses valises : direction Moncalieri, dans la proche (et jolie) banlieue de Turin. Voilà qui devrait la changer des froidures slaves. La nouvelle formation d’adoption de la « spitante » Flandrienne est promue en D1 italienne où elle occupe, pour l’heure, la 12e position sur un total de 14 participants. D’autant que, dimanche, Moncalieri se faisait battre 58-61 par Empoli, le cancre de la classe. D’où son engagement express…

Michel Christiane

Crédit photo : FLBB

Nicolas Linden a du sang glacé dans les veines

Le scoreur local n’a pas tremblé pour offrir la victoire à l’Union Liège contre l’Etoile Jupille, 68-67.

L’Union et l’Etoile ont offert un véritable thriller aux spectateurs présents en Outremeuse. Les dix premières minutes appartenaient aux visiteurs qui menaient 19-27. Le deuxième quart voyait les locaux retrouver leurs valeurs défensives pour faire 41-36.

De retour des vestiaires, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Les Jupillois parvenaient à revenir à 56-53 à la demi-heure et même à passer devant dans la dernière ligne droite pour compter trois unités d’avance dans la dernière minutes. Les locaux parvenaient ensuite à inscrire un lay-up. Il restait alors 38 secondes à jouer et les Unionistes parvenaient à bloquer l’attaque jupilloise et à partir pour une dernière transition. « Celle-ci était très mal jouée et le ballon revenait dans les mains de Nicolas Linden qui devait prendre un shoot casse-croûte derrière l’arc mais, heureusement, il y avait une énorme faute sur son action de shoot », nous explique Sébastien Dethioux. Sur la ligne de réparation, Linden ne tremblait, ratant juste son dernier lancer à la demande de son coach, et offrait la victoire aux Unioniste, 68-67.