« Le coup de chaud d’Alderson »

Dans le sillage d’un Elliot Alderson on fire, Esneux a remporté le derby de l’Ourthe contre Tilff, 72-66. Ce dimanche, Victor Letihon et le Lion’s Club iront à l’Etoile pour gagner. Interview.

Victor, comment avez-vous remporté votre victoire contre Tilff, 72-66 ?

Ce qui a fait la différence en début de match, ce fut le coup de chaud d’Alderson. Il a shooté à six sur huit à trois points dans le premier quart-temps. Ensuite, nous sommes restés solides jusqu’au bout malgré une vraie gabegie – 13 sur 32 – aux lancers-francs. Les Porais ne sont jamais repassés devant. La fin de match fut serrée mais nous avons réussi beaucoup de stops suivis de contre-attaques et de beaucoup de lancers. Ainsi qu’un gros triple de ma part (rires).

Comment allez-vous aborder cette fin de saison ?

Nous sommes relâchés depuis notre belle victoire à Alleur. Nous comptons aller gagner à l’Etoile ce week-end ! Nous prenons les matchs les uns après les autres. L’ambiance est géniale dans l’équipe et nous nous amusons enfin. C’est tout bon pour la fin de saison !

« Protéger notre deuxième place »

Après avoir vaincu Stavelot et Theux, les Verviétois veulent enchainer contre Saint-Louis pour conserver leur deuxième place en P2B.

Après s’être imposés 52-78 à Stavelot mercredi, les Verviétois ont remporté une victoire convaincante à Theux, 51-83. « Un match solide de la part de mes joueurs qui ont respecté les consignes à la lettre », sourit Fred Carton. « Ce n’est jamais facile de s’imposer contre les Theutois qui proposent un beau jeu et une saine agressivité. J’avais aussi demandé à mes joueurs de rester concentrés pendant quarante minutes car je sais que les Theutois ne lâchent jamais rien et là, notre caractère a fait la différence. »

Une victoire précieuse pour les dauphins d’Henri-Chapelle. « Malgré notre faible pourcentage sur la zone locale en première mi-temps, nous avons trouvé d’autres solutions que le shoot à distance », précise le coach du BC Verviers. « Sur « man to man », notre vitesse d’exécution et notre collectif nous ont offert beaucoup de bonnes situations. » Et de conclure alors que se profile un match contre Saint-Louis : « C’était un match abouti. A nous de continuer de la sorte pour protéger notre deuxième place. »

« Etre à nouveau présents dans le haut du classement la saison prochaine »

Large victoire de Simon van Kerkhoven et des Unionistes contre l’Avenir Jupille, pourtant l’un des ténors de P3A. Ce samedi, l’Union ira à Dison-Andrimont.

« Ce fut un match assez lent avec une équipe adverse en sous-effectif et sans coach alors que Loïc Meyers devait également se sacrifier pour officier à la table », nous informe Simon Van Kerkhoven. Les locaux en profitaient pour étaler leur jeu collectif alors que leur adresse était au rendez-vous. « Ce genre de match fait du bien au moral et nous prouve que nous sommes capables de répondre présents contre de grosses équipes », sourit Simon. « Nous voulons continuer d’améliorer notre jeu d’équipe et redonner confiance au groupe pour être de nouveau présents dans le haut du classement la saison prochaine. »

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Gagner en nous amusant et en jouant collectif »

Brice Masy et Ninane se sont aisément imposés à La Villersoise, 63-92. Samedi, les Calidifontains doivent enchainer lors de la réception de la lanterne rouge de R2A.

« Cette victoire fait du bien », sourit Brice Masy au lendemain du du succès de Ninane à Villers, 63-92. « Durant ce derby, tout le monde fut impliqué et tout le monde avait envie. Notre agressivité en défense dès les premières minutes nous a permis de faire la différence. Les rotations se faisaient naturellement. »

Samedi prochain, les Calidifontains doivent enchainer lors de la réception de Loyers, lanterne rouge en R2A. « Notre ambition est de gagner le plus de matchs possible en nous amusant et en jouant collectif », conclut l’intérieur du matricule 1200.

« Finir en beauté et dans le Top 4 »

Après s’être imposées de justesse à Angleur, Lola Paulus et ses Panthers iront à Herve-Battice ce samedi. Entretien.

Lola, comment avez-vous abordé ce court déplacement à Angleur ?

Vu l’hécatombe de malades et blessées en D1, nous étions peu nombreuses : huit joueuses dont Sharleen, une très jeune joueuse, et Charlotte Borlée qui revient d’une longue blessure. En plus de cela, nous comptions seulement deux pivots dans notre effectif. Heureusement, les locales n’était pas plus nombreuses que nous !

Quelles sont tes impressions sur ce match ?

Il fut compliqué dans son ensemble. Nous avons commencé notre échauffement à l’heure où nous devions débuter notre match et cela s’est ressenti au niveau du rythme. Nous étions molles.

Vous êtes pourtant revenues victorieuses du Mosas, 59-63.

La différence s’est faite sur les dernières actions, avec un changement de défense à deux reprises qui a permis de voler deux ballons très importants et de gagner ce match. De plus, Imane Hajila a réussi sa meilleure prestation de la saison, présente partout, alors que Camille Genot a abattu un énorme boulot alors qu’elle a passé la moitié du match au poste quatre. C’est une super victoire d’équipe malgré un effectif réduit.

Comment abordez-vous cette dernière partie de saison ?

Nous avons déjà joué deux fois Fleurus et Ganshoren, nous voulons vraiment finir en beauté et gagner tous les matchs qui arrivent afin de finir dans le Top 4.

Spécial Coupe de Belgique

Notre basket principautaire vivra un moment d’exception de son histoire avec la présence des Panthers liégeoises en finale de la coupe. L’occasion de cerner les enjeux du duel et de revenir sur l’ensemble des finales disputées par nos joueuses avec des surprises à la clé. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Panthers en outsiders face aux arguments physiques des Kangoeroes

Si les calculs sont justes : il y a exactement… 52 ans qu’une équipe liégeoise n’a plus raflé la coupe de Belgique. Bref, les Panthers succèderont-elles enfin aux Standardwomen ? Début de réponse demain sur le coup de 20 h 30 à Namur. « Grâce à un tableau assez dégagé, notre but était d’atteindre la finale : mission accomplie, donc », observe Pierre Cornia, « Ceci dit, il est clair que sur un match tout est possible. Dès lors… ». Pas de chance, une épidémie de grippe s’est abattue sur le groupe angleurois. En face, Arid Diels est sur ses gardes : « Les Kangoeroes partiront favorites mais, attention, les Wallonnes s’apprêtent à revêtir le costume d’outsider qui leur va à merveille. Elles ont tout à gagner et rien n’à perdre. » Ces deux infos pour conclure : Becky Massey a repris l’entraînement et sera sur la feuille alors que la finale sera dirigé, pour la première fois, par trois femmes. Soit, un trio exclusivement néerlandophone.

Six finales en Principauté comme à Huy, Esneux, Cointe ou au Paire

Il faut remonter à 1984 pour trouver trace de la première d’entre elles. Cette année-là, Coxyde (coaché par Werner Rotsaert) venait à bout (62-53) de Monceau à l’ombre de l’Alfa d’Esneux. En 89, le Théâtre des Sports devenu Salle Gaston Deckers voyait le même Monceau prendre le meilleur (59-41) sur Osiris Denderleeuw. Situation exceptionnelle en 87 avec une finale se décidant en aller-retour (lire ci-dessous) et dont la seconde manche trouvait refuge à Cointe avec le revers in extremis du Fémina. Le hall du Paire servait de cadre à l’explication au sommet de 2002 voyant St-Servais rayer de la carte (85-49) son voisin du Mosa Jambes. Neuf ans plus tard (’11), le parquet hutois était foulé par les Kangoeroes Boom dictant leur loi (75-72) à Namur. Des Boomoises qui, en ’15, s’inclinaient (96-59) devant Castors Braine au Country Hall.

La Coupe : une spécialité du Standard, vainqueur à 4 reprises en 5 finales

Au niveau des finales disputées par des phalanges principautaires, on arrive à un total de 7 finales. Dont une assez particulière. Par ordre chronologique, il est clair que le Standard fait figure de précurseur et de spécialiste de la C2 belge. Les « Rouches » montaient sur la plus haute marche du podium en 64 (50-27 contre Joli-Bois (D2), une équipe de Woluwé) et en 65 (89-50 aux dépens du Canter (D2) de Schaerbeek). L’année suivante, les Mosanes s’inclinaient (49-51) devant Woluwé alors qu’en 67, elles refaisaient surface (61-35) face à Pont-de-Loup avant de récidiver en 1970 (71-58) contre le Spartacus Anvers. Depuis, plus aucune équipe de la province n’a brandi le trophée. A noter qu’en 87, la finale se déroula en aller-retour. Le Fémina s’en alla d’abord partager l’enjeu (49-49) à Runkster Hasselt, mais mordait la poussière à Cointe sur le score étriqué de 82-83 et après… deux prolongations. Dernière « participation-maison », celle de… Herve/Battice qui, en 2005 à Louvain, ne pouvait rien (40-101) face à l’armada namuroise. Sachez encore que le « Carnet » du week-end sera consacré à la première victoire en coupe d’Ostende. Il y a 60 ans exactement.

La télé crève l’écran

Vendredi : Monaco – Efes Istanbul (19 h 45, VOOsport World 1) ; samedi : Clippers – Hawks (1 h 30, Eleven Sports 2), Dijon – ASVEL (20 h 20, Sport en France) ; Ostende – Limburg (17 h 15, VRT), Bucks – Warriors (20 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : Liège Panthers

« Nous gagnons sans avoir pris un seul temps-mort »

Magnifique victoire de Ninane qui s’offre le leader chestrolais après avoir pourtant compté plus de vingt points de retard. Un succès 71-69 qui relance totalement la course au titre dans cette passionnante TDM2B.

Ce jeudi, Ninane recevait Neufchâteau pour le retour de la légende Marc Hawley au hall Freddy Winkin. Une salle que le géant britannique connait sur le bout des doigts et qu’il a marqué de son empreinte pendant plus d’une décénnie. Comme à l’aller, les Chestrolais imposaient d’emblée leurs vues aux Calidifontains qui vivaient un calvaire dans le premier quart-temps. « Comme là-bas, nous étions écrasés. Nos shoots étaient bien pris mais ne rentraient pas. C’était compliqué de trouver des scoreurs », constate Nico André. Avec le seul Max Bodson (15 points à la pause) en réussite, Ninane se retrouvait mené de vingt-deux longueurs dans le milieu du second quart-temps. « Un déclic eut lieu à la dix-septième. Nous n’avons plus encaissé pendant trois minutes et avons passé un 6-0 à notre adversaire pour rentrer au vestiaire avec treize unités de retard. »

Dans l’intimité des vestiaires, le discours du staff local était « calme ». « Nous ne shootions qu’à 25%, les Chestrolais ne nous laissaient rien. Mais nous étions aussi trop « lights » en défense et au rebond », souligne Nico. De retour sur le parquets, les Calidifontains solutionnaient leur problème au rebond et resserraient leur défense collective avec davantage d’envie et d’intensité. Petit à petit, les Ninanais réduisaient l’écart alors que Jérémie Dedave prenait le relais de Max Bodson au scoring. « Quand nous sommes revenus à sept points, les Ardennais ont commencé à trembler alors que notre banc fournissait une superbe énergie. » Comme souvent, la victoire se jouait sur quelques détails et ceux-ci étaient en faveur d’admirables locaux qui s’imposaient 71-69. « Nous avons gagné sans avoir pris un seul temps-mort », ajoute malicieusement le coach du BCN.

Un bel exploit de Ninane, toujours en course pour le podium. « Mon groupe est exceptionnel. Après avoir pris vingt points il y a une semaine, les gars ont eu une réaction terrible contre Pepinster et puis encore ce jeudi contre Neufchâteau », s’enthousiasme Nicolas. « Les joueurs se donnent corps et âme pour l’équipe, même ceux qui ne seront plus là la saison prochaine se donne à 200% et tous les joueurs ont tiré dans le même sens pendant quarante minutes. »

Cette victoire de Ninane est aussi un joli cadeau au voisin comblinois qui revient ainsi à égalité des Chestrolais (trois défaites pour les deux équipes) et relance totalement la course au titre dans cette passionnante TDM2B.

« Le club souhaite jouer les Playoffs »

A Loyers, les Haricots ont tenu une mi-temps avant de craquer. Ce vendredi, Damien Aussems et ses coéquipiers accueilleront Andenne avant de disputer dimanche un tout gros derby contre Tilff.

A Loyers, les Haricots connaissaient un retard à l’allumage et se retrouvaient menés 12 à 0. Heureusement, les visiteurs parvenaient à recoller à trois longueurs des locaux et à ne pointer finalement qu’à six unités à la pause. « Mais nous avons ensuite craqué complètement en deuxième mi-temps », soupire Damien Aussems.

La fin de saison régulière approche avec deux gros matchs ce week-end, vendredi contre Andenne et dimanche contre Tilff. « Le club souhaite jouer les Playoffs, nous verrons ce que cela donnera », conclut le futur joueur du Croatia.

« Douze points encaissés en première mi-temps »

Après avoir cadenassé les Louvanistes, les Limbourgeois d’Olivier Macfly veulent venger les Comblinois ce dimanche. Interview.

Oli, comment juges-tu votre prestation contre Louvain, une confrontation remportée 66-43 ?

Ce fut un match correct de la team. Nous sommes allés chercher la victoire en première mi-temps. Défensivement, nous n’avons encaissé que douze points lors de la première période, c’est la première fois que nous encaissons si peu. Nous savions que les Louvanistes allaient avoir une réaction en deuxième mi-temps et nous sommes restés concentrés sur le sujet.

Comment allez-vous aborder cette fin de saison et la réception d’Aarschot dimanche ?

Nous l’abordons bien. Nous voulons rester compétitifs et aller chercher tous les matchs. Nous savons qu’Aarschot, qui vient de battre Comblain, sera un gros morceau.

Alleur renoue avec ses valeurs et la victoire

Les All Blacks ont renoué avec leurs valeurs et la victoire à Dison-Andrimont et voudront enchainer ce vendredi contre Hannut.

Chez des Disonnais remontés à bloc, Forthomme (17 points) et Dallenogare (20 unités) mettaient directement les choses au clair pour faire 11-29 après dix minutes. Les dix suivantes étaient équilibrées et, à la pause, Alleur menaient 27-44.

Au retour des vestiaires, Malpas (22 unités) en remettait une couche et l’écart grandissait encore malgré la bonne volonté de Kpako (27 pions). A la demi-heure, les dés étaient jetés, 44-66, et l’ultime quart-temps ne changeait rien à l’issue finale, Alleur s’imposant dans les grandes largeurs, 66-92. « Enfin une victoire avant les futures grosses échéances », souriait André Trinon.

Dison Andrimont – RBC Alleur : 66-92

Q.T : 11-29  16-15 (time : 27-44) 17/22 (30’ : 44-66) et 22-26

DISON-ANDRIMONT : Kpako 27 (3×3) Petit C 13  Closset 6  Sayeh 5 (1×3) Biémar 4  Petit M 5 (1×3) Beauve 6

RBC Alleur : D’Heur A 0  Debefve M 10  Dallenogare M 22( 1×3)  Malpas R 20 (2×3)  Di Prospero

Forthomme F 17 (4×3)  Aldenhoff C 4  Gillet M 5 (1×3) Carbonari L 14 (2×3) Kistemann 2