« Deux beaux gâteaux à mon effigie »

C’est par une superbe victoire 108-100 en prolongation contre Tilff que Romain Hamaide a vécu son dernier match dans la salle du Collège Saint-Louis.

Vendredi, les Collégiens disputaient leur dernier match de saison régulière à domicile en recevant Tilff pour un derby qui s’annonçait offensif – et qui le fut – et qui draina un public enthousiaste. « Pour ne pas changer, ce fut encore un match très offensif », nous confirme Romain Hamaide. « Comme lors de la première confrontation à Tilff, les deux équipes eurent leur moment de « chaud ». Cependant, nous sommes restés devant quasiment l’entièreté de la partie. »

A la pause, les locaux menaient d’une unité. « En seconde période, nous avons pu compter sur un Aurélien Dykmans en feu, aidé par Martin Francoeur qui a mis le tir pour nous envoyer en prolongation », ajoute le futur Comblinois. « C’est lors de celle-ci que nous avons su faire le trou et remporter la victoire sur un score NBA. »

Cette rencontre était la dernière de Romain dans la salle de Saint-Louis. « J’avoue avoir ressenti quelque chose avant le match mais lorsque celui-ci a débuté, je n’y pensais plus », concède-t-il. « A la fin, les parents d’Aurélien Dykmans m’ont fait une super surprise avec deux beaux gâteaux à mon effigie. J’en profite pour les remercier ainsi que toutes les autres personnes présentes vendredi et avec qui nous avons pu fêter cela. »

Ostende ou 60 ans de coupe de Belgique

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Il y a de ces coïncidences : dimanche après-midi, l’Ostende du duo Gillet-Troisfontaines dispute la finale de la coupe de Belgique contre le Limburg United de Niels Marnegrave. Des Côtiers qui glanaient leur premier « saladier fédéral » en mars 1962. Il y a donc exactement 60 ans. Voilà qui mérite certaines explications parfois assez croustillantes…

Le club de l’époque se dénommait VG Ostende (VGO, les initiales de Van Neste Genootschap) et était monté en « Excellence » – soit, le plus haut niveau belge – trois ans auparavant. L’équipe se présentait en rouge et jaune tout en évoluant sur la très courue Mijnplein, près de l’église Saints Pierre et Paul. Donc, toujours en extérieur (photo). Elle était coachée par ce fin psychologue qu’était René Mol. Il définissait ses protégés de la sorte : « Ils formaient d’abord un bloc de travailleurs acharnés et inlassables. Je pouvais toutefois m’appuyer sur de solides individualités tels que Paul Weenen, le meneur et cerveau du groupe, ou encore, Lucien – dit Lulu – Van Kersschaever. Grâce son physique de docker, il faisait la loi sous les anneaux. Le gars de Blankenberge possédait néanmoins de l’or dans les mains. Il avait hérité cette dextérité rare pour un pivot de son passé de joueur de… water-polo » (sur la photo du haut Weenen porte le n°5, Van Kers le 27).

Il faut bien avouer que la finale de ’62 fut quasi à sens unique puisque tombant aisément dans l’escarcelle du VGO sur le score de 83 à 65. Pour l’occasion, les Flandriens étaient opposés au Racing Club de Bruxelles (fondé en 1941) qui avait pourtant l’avantage d’évoluer pratiquement à domicile. En effet, ce match au sommet s’est déroulé dans la capitale et plus précisément sous les voûtes métalliques de la… gare du Midi. Il faut en effet savoir qu’avant l’actuel Palais du Midi, il y avait un espace aménagé pour la pratique du basket dans les entrailles de la gare bruxelloise. C’est d’ailleurs là-bas que le prestigieux Royal IV y signa ses plus beaux exploits. Gamin, je me souviens d’y avoir été une fois en compagnie de Léon Dothée, l’ex-coach de Spa et du BC Verviers (D1) à la bulle de Maison-Bois.

Retour à cette finale ’62 que résume Paul Weenen : « Si nous avions gagné aussi facilement c’est surtout grâce à notre intransigeance défensive et à notre sens collectif en attaque. » Jusqu’il y a peu, les plus anciens basketteurs du littoral se réunissaient une fois par mois afin d’y refaire le monde. Parmi eux, l’inénarrable Roger « Mister Frisco » Jonckeere. Surnommé de la sorte pour avoir vendu des glaces toute sa vie et, à ses débuts, des friskos sur la plage. Sans oublier qu’un des sociétaires du VGO (M. Claessen) quitta son Ostende natale pour venir s’installer comme poissonnier (normal) sur la… place Verte de Spa.

Michel Christiane

Crédits photos : Gemeente Oostende, Filou Ostende

« Quelques bombes de notre capitaine Lionel Raboz »

En P2A, Bastian Stassen et Wanze se sont imposés à Harimalia 54-64 et veulet enchainer ce dimanche dans le choc contre Alleur. Interview.

Bastian, ce ne fut pas évident à Harimalia malgré ce que la logique du classement pouvait laisser penser ?

En effet, ce fut encore une fois un match très compliqué et disputé face à une équipe d’Harimalia beaucoup plus grande et physique que nous.

Qu’est-ce qui a contribué à vous offrir la victoire ?

Ce qui a joué en notre faveur, ce furent notre rigueur défensive, notre contrôle du rebond et notre très beau collectif devant malgré une faible réussite aux shoots. C’est paradoxal car nous avons creusé l’écart en fin de match grâce à quelques bombes de notre capitaine Lionel Raboz.

Comment abordez-vous cette dernière partie de saison ?

Nous nous rapprochons de plus en plus de notre objectif mais nous allons prendre match par match en commençant par Alleur ce week-end.

« La première partie du championnat nous laisse un goût amer »

A Spa, Welkenraedt s’était incliné contre Theux, 55-46 mais avait repris du poil de la bête en dominant les jeunes Ensivalois avant de se subir la loi de la Spéciale Aywaille.

« C’est toujours compliqué de jouer un dimanche en fin de journée. Mais ce week-end, heureusement, nous serons quasi au complet pour affronter Theux », nous informait Renaud Kalbusch. « Comme chaque match, nous devrons rester concentrés et maintenir notre niveau de jeu pendant quarante minutes. La clé de ce match se situera certainement à l’intérieur où nous devrons être particulièrement solides au rebond pour pouvoir l’emporter. »

« Même si l’équipe n’affichait aucune ambition particulière à l’entame de la saison, la première partie du championnat nous laisse tout de même un goût amer », nous confiait le coach de Welkenraedt. « En effet, toutes nos défaites le furent après des matchs fort disputés. Cela s’est toujours décidé dans le money time et de quelques unités. Nous voulons faire mieux au second tour, arriver à faire pencher la balance de notre côté en fin de rencontre. Cette série sera encore très disputée et nous avons le sentiment de pouvoir battre tout le monde mais aussi d’être battus par chaque équipe. »

A La Fraineuse, les « Noirs », peu en réussite en attaque, se sont inclinés 55-46 laissant aux « locaux » trois précieux points dans l’optique du maintien. Cependant, bien que privé de Steve Collin, Welkenraedt est venu à bout de la jeunesse ensivaloise. Après avoir affronté la Vaillante Jupille, Welkenraedt recevait ce samedi une équipe de La Spéciale Aywaille qui avait subi la loi des Spadois mercredi (72-66), concédant son quatrième revers de la saison. Avec Gino Fortuna au coaching, les locaux, profitant de leur envergure et efficaces dans les « un contre un », réalisaient un bon départ pour mener 10-4 puis 16-15 après dix minutes et 25-19 à la vingt-cinquième. Après un temps-mort aqualien, les visiteurs changaient de défense et lâchaient les chevaux pour passer devant, 30-36 à la pause.

En deuxième période, Moreau (20 points), Wey (17), Lhote (11), Koch (11) et leurs coéquipiers continuaient sur le même tempo et faisaient grandir l’écart au fil des minutes pour compter vingt points d’avance à la demi-heure. Dans le dernier quart, Romain Guillaume (14 points) tentait de sonner la révolte mais Dechêne (8 unités), Lizein (6), Van Roy (2) et les Spécialistes veillaient au grain et assuraient leur victoire, 48-76.

Suite aux revers surprises de Spa contre la Vaillante Jupille (58-70) et de l’Avenir Jupille contre Dison-Andrimont (57-58), La Spéciale Aywaille conforte sa deuxième place avant le choc contre le futur champion Bellaire dimanche 20 mars. Les « Noirs » sont pour leur part confortablement installés dans le ventre mou de la P3A avec un bilan presque équilibré de neuf victoires et dix défaites.

« Capables de gagner si nous nous en donnons les moyens »

Après s’être inclinés contre Brainois cette semaine, Samuel Thiébaut et les Brasseurs se rendent à La Villersoise ce dimanche pour un match capital et décisif pour le maintien.

Cette semaine, LAAJ s’est incliné 56-75 contre Brainois. Ce dimanche, c’est rien de moins que leur saison que joueront les jeunes Brasseurs en se rendant à La Villersoise. Une seule victoire sépare ces deux formations occupées à lutter pour leur maintien en deuxième régionale. Un derby capital et décisif qui polarise toutes les attentions. « J’aborde celui-ci ni avec crainte, ni avec confiance. Je crois que nous devons jouer le basket que nous savons jouer », nous confie Samuel Thiébaut. « Le problème majeur que nous rencontrons souvent, c’est d’essayer d’être constants tout le match et de faire la différence dès le début. Mais je sais que nous sommes capables de gagner si nous nous en donnons les moyens. »

« Nous parlons du titre depuis un bon moment »

Les Fromagers de Michel Derouaux ont fait un pas de géant vers la P2 en remportant le choc contre Blegny, 81-55. Ce dimanche, les leaders de P3B iront à Wanze pour conforter encore davantage leur statut de numéro un. Entretien.

Michel, comment avez-vous construit votre victoire sur les Miniers, 81-55 ?

Nous avons commencé ce match avec beaucoup de réussite avant de complètement déjouer dans le deuxième quart et de laisser les Miniers revenir à la mi-temps. En seconde période, nous avons retrouvé notre jeu petit à petit en resserrant notre défense et en limitant Linotte – qui nous avait bien dérangé durant la première mi-temps – grâce à un gros travail de Van Asch. Le club avait organisé une journée des supporters pour l’évènement. Le public nous a bien aidés pour ce derby, c’était agréable d’avoir du monde pour nous supporter.

Désormais, avec deux victoires d’avance sur Huy, pouvez-vous commencer à parler du titre ?

Nous en parlons depuis un bon moment. Ce match était important et nous l’avons pris très sérieusement afin de ne pas faire espérer nos poursuivants (rires).

Ce dimanche, c’est un déplacement à Wanze qui vous attend.

A nous de rester concentrés et de ne pas tomber dans un excès de confiance pour conserver cette première place.

« Nous commençons à nous tourner vers la prochaine saison »

A domicile, les Ansois sont parvenus à s’offrir le scalp du CFWB, 92-85. Ce dimanche, Stéphane Mossay et ses coéquipiers iront à Ciney.

Le week-end dernier, Ans recevait le CFWB. « Nous avons très bien démarré avant de commettre trop d’erreurs défensives qui laissèrent l’opportunité aux visiteurs de recoller au score », nous résume Stéphane Mossay qui pouvait tout de même se féliciter de la victoire obtenue 92-85.

La fin de saison régulière approche en première régionale. « Cette dernière partie de saison est à la fois courte et longue vu l’effectif réduit dont nous disposons. Mais les jeunes venus de P3 ont très bien joué leur rôle et je les en félicite », souligne l’emblématique Ansois.

Ce dimanche, c’est à Ciney que se rendront les Liégeois. « Nous verrons comment cela se passe avec les Playoffs ou non », précise Steph. « Nous commençons à nous tourner vers la saison prochaine qui sera, je l’espère, exaltante et durant laquelle nous pourrons prendre du plaisir sur le terrain et, comme cette année, surprendre pas mal d’équipes. »

« Louis Titeca est sorti de sa boîte pour faire la différence »

Après avoir remporté le derby contre Liège, les Sprimontois iront à Comblain samedi pour un autre passionnant derby.

Vendredi passé, Sprimont a souffert mais Sprimont a vaincu, remportant le derby contre Liège 82-77. « Nous fûmes trop softs en défense en première mi-temps. Nous avons trop laissé les Liégeois jouer et avons encaissé 46 points », analyse Jérôme Jacquemin en paraphrasant Maxime Fontaine. « En deuxième, nous fûmes un peu plus consistants. Romain Fassotte a très bien défendu sur Malempré et Louis Titeca est sorti de sa boîte pour faire la différence. »

Une victoire importante pour les Carriers avant de se rendre à Comblain samedi. « Le groupe a eu une chouette réaction, ça fait vraiment du bien », sourit le mentor de Sprimont. « Cependant, à Comblain, nous ne pourrons pas nous contenter de défendre une seule mi-temps. Nous avions pris 35 points chez nous contre le Mailleux, nous savons que nous n’aurons pas le droit à l’erreur. »

« Eviter de sombrer dans les semaines qui viennent »

Lourdement défaits à Saint-Louis vendredi dernier, les Bobelins connaissent un sérieux coup d’arrêt et doivent absolument retrouver leur basket ce samedi contre Bellaire.

Après un excellent début de second tour, les Spadois se sont mis à balbutier leur basket et enchainent les revers. « Nous n’avons pas assez de caractère. Il faut absolument corriger le tir et montrer un autre visage afin d’éviter de sombrer dans les semaines qui viennent », prévient Nicolas Rossinfosse.

Ce samedi, les troupes de Michel Pluys devront absolument renouer avec leurs valeurs pour tenter de prendre la mesure de Blue Rabbits revigorés suite à leur succès contre Liège.

« Nos supporters étaient présents pour nous soutenir »

Les Jupillois ont renoué avec la victoire en s’imposant de justesse contre Welkenraedt, 62-61. Ce samedi, la Vaillante ira à Spa. Reportage.

La Vaillante a enfin renoué avec le succès en s’imposant par le plus petit des écarts contre Welkenraedt, 62-61. « Une très belle victoire qui fait du bien, encore plus à domicile devant nos supporters – merci à eux ! – qui étaient bien présents pour nous soutenir », sourit David Médart. « Pourtant, ce match avait mal commencé pour nous, nous comptions d’abord dix points de retard et puis ensuite dix d’avance à la mi-temps. »

Dans une rencontre engagée, les locaux s’appuyèrent sur leur collectif. « Nous étions motivés, solidaires et nous jetions sur tous les ballons », souligne David. « Tout le monde a sorti un gros match défensif et, en attaque, nous avons su mettre nos paniers au bon moment. » Et de conclure : « Nous devons garder cette mentalité pour le reste de la saison ! »