« Lodomez et Wilkin vont bonifier notre jeu »

Gros match pour Verviers ce dimanche contre Waterloo alors que Quentin Desert se félicite des arrivées de François Lodomez et Gilles Wilkin.

Alors que les Verviétois devront attendre dimanche en fin de journée pour affronter Waterloo, ils n’ont pas patienté pour rapatrier François Lodomez et Gilles Wilkin au bercail. « Lodomez va apporter pas mal d’expérience et d’organisation dans notre jeu. C’est un gars qui évolue depuis plusieurs années en TDM2 », souligne Quentin Desert. « Gilles, lui, est un joueur relativement complet. Offensivement, il nous sera très utile pour varier notre jeu. »

Un style de jeu qui changera ? « Je n’irai pas jusqu’à affirmer cela. Ces deux gars rentrent tout à fait dans notre manière de jouer mais, ce qui est certain, c’est qu’ils la bonifieront », conclut le coach local.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Flémalle est clairement favori mais nous aurons notre carte à jouer ! »

Ce dimanche, les Theutois ont rendez-vous avec l’Histoire à Dison-Andrimont pour une demi-finale exceptionnelle contre la superbe P3 invaincue de Flémalle.

Ce dimanche, Theux a rendez-vous avec l’Histoire, son histoire. Pour la première fois depuis la création du matricule 2061, son équipe fanion s’apprête à disputer une demi-finale de la Coupe de la Province. « C’est un match que nous prenons avec beaucoup de sérieux, nous avons bien travaillé à l’entrainement », assure Thom Rondoz. « Nous connaissons nos forces et nos faiblesses. Nous allons devoir jouer juste et nous battre pendant quarante minutes pour réussir un exploit. C’est un peu la magie de la Coupe ! »

Bien que les Theutois évoluent une division au-dessus des Métallos, ils se refusent à endosser le costume de favori. « Flémalle est invaincu en P3 et commencera avec cinq points d’avance. Nous nous situons en milieu de classement P2 », rappelle ce spécialiste du mid-range. « Notre adversaire possède des joueurs d’expérience qui savent jouer au basket et part clairement favori pour cette demi-finale même si nous avons notre carte à jouer. »

Heureux hasard, Thom évoluera dans la salle de Dison-Andrimont qu’il connait parfaitement. « Cette salle est très belle et très grande. Nous pourrons accueillir en nombre nos supporters. Le public sera proche du terrain. Cela va être terrible et, sur ce point, je donne l’avantage à Theux », reconnait-il. « C’est également un grand terrain où le jeu peut être considérablement espacé. Cela constituera un avantage pour les Flémallois. C’est donc l’égalité parfaite. » Rien ne va plus, faites vos jeux !

« Le reflet de notre progression »

Malgré le revers concédé 68-58 à Fleurus, Lola Paulus est fière de ses jeunes Panthers. Entretien.

Lola, comment s’est déroulé ce match ?

Nous avons fait jeu égal pendant trois quart-temps… Notre défense a fonctionné à merveille dans le premier quart et puis nous n’avons plus joué nos rotations dans le second et pris dix points de retard. Contre une équipe aussi complète que Fleurus, qui est pour moi l’équipe la plus complète de la série quand tous ses joueuses sont présentes, c’est très difficile de revenir. D’autant plus que nous avons encore eu un très mauvais pourcentages aux shoots alors que ceux-ci étaient bien amenés.

Néanmoins, vous avez montré du caractère.

Je suis fière du groupe. Au match aller, nous avions pris vingt points dans le premier quart, asphyxiées par Fleurus. Cette fois, nous fûmes présentes dès le début de match avec un effectif assez réduit et c’est le reflet de notre progression.

« De retour dans notre salle, nous commençons enfin à retrouver notre jeu »

De retour à Aywaille, les troupes de Pascal Chardon ont atomisé Prayon. Les Trooziens devront réagir ce samedi lors de la réception d’Ensival.

Les mines aqualiennes étaient réjouies après la large victoire conquise contre Prayon, 85-46. « Nous avons très bien débuté et nous commençons enfin à retrouver notre jeu » sourit Pascal Chardon. « Les onze joueurs ont apporté et c’est de bon augure pour le futur. Nous devons continuer de travailler dur pour rattraper le retard concédé en début d’année mais le retour dans notre salle nous fait du bien. »

Ukraine, si lointaine et si proche

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Pour l’heure, l’Ukraine fait – bien malgré elle – la une de l’actualité. La zone la plus sensible se trouve dans la région du Donbass, à l’est du pays, dont les habitants sont pro-russes dans leur immense majorité. La ville principale est Donetsk qui réapparut sur la « carte basket » de 2002 à 2014. Au point de remporter le titre en 2012 ainsi que la coupe en 2009 et 2011. L’air de rien, l’histoire du BC Donetsk (photo) se révèle riche en anecdotes et en liens avec notre pays…

Montée de toutes pièces par un richissime sponsor, l’équipe ne tardait pas à prendre part aux coupes européennes. Et ce, via quelques étonnantes wild-cards. Il se dit que les « Tigers » ukrainiens les obtinrent grâce au jeu d’influence exercé par un certain… Sergei Bubka, originaire justement du Donbass. Une star du saut à la perche à qui j’ai eu le privilège de serrer la pince et d’échanger quelques mots au stade olympique de Munich.

Sur le plan sportif, plusieurs éléments de là-bas transitèrent sur nos parquets. Dont Justin Gray à Pepinster (06/07) et Mons (07/08), Ivan Radenovic à Charleroi (16/17), ou encore, Darell Mitchell à Ostende (10/11). Au niveau des coaches, on retrouve Drazen Anzulovic au Spirou en 08/09 alors que l’actuel mentor de Monaco, Sasa Obradovic, entama sa carrière d’entraîneur avec Cologne. A ce moment et par le plus grand des hasards, je l’ai vu à l’œuvre, un dimanche matin d’août, à Aix-la-Chapelle. Se trouvait aussi dans la salle… Jean-Pierre Darding. Il n’en demeure pas moins que l’histoire le plus croustillante a trait à cette force de la nature qu’est Bruno Sundov (122 kg, 2,21 m)…

On est au printemps 2004 et Pepin se qualifie pour les playoffs. Niksa Bavcevic se souvient qu’il a eu le garçon sous ses ordres avant qu’il ne loue ses services à pas moins de cinq franchises NBA. A la surprise générale, ce joueur d’exception accepte de venir terminer la saison sur les hauteurs du Paire. Et l’on se met à rêver à Wegnez… On ne perd donc pas de temps en chemin et le géant croate est officiellement domicilié à Verviers le 29 avril 2004. Pour obtenir, cet acte d’état-civil sa signature est obligatoire. Mis au courant, les Ostendais se rendent compte que, ce jour-là, il disputait un match du Final Four de l’Euroligue avec le Maccabi à Tel-Aviv. Difficile d’envisager un aller-retour ! En outre, les dirigeants côtiers parviennent à prouver que Sundov n’est entré en Belgique que le 3 mai suivant. Faut-il préciser qu’à l’époque, Claude Desama, supporter inconditionnel des Hoëgnards, était le bourgmestre de l’ancienne cité lainière ? Une simple coïncidence sans doute…

Michel Christiane

Crédit photo : BC Donetsk

« Première fois que le club atteint ce stade de la compétition »

En demi-finale de la Coupe provinciale, les Theutois devront à nouveau réussir une prestation sans faille contre les Métallos de Flémalle.

« Le seul bémol est d’avoir dû disputer ce match à huis clos car le club avait prévu des cars pour faire le déplacement. Heureusement, ce n’est que partie remise pour les demis, en tout cas nous croisons les doigts pour cela » constatait Nico Bousmanne après la victoire des Theutois à RSW Liège Basket.

Theux est désormais fixé sur son futur adversaire: ce sera Flémalle, vainqueur de la P1 de l’Union Liège. . « Ce n’est que du plaisir, peu importe sur qui nous tombons. Nous voulons profiter et nous amuser pour le prochain tour, nous prendrons le match comme il vient, sans nous stresser. C’est la première fois que le club atteint ce stade de la compétition, c’est donc une performance déjà réussie de notre point de vue » conclut le shooteur du matricule 2061.

« Tous les ballons seront importants »

Après avoir remporté le derby contre Atlas, Mike Jaspart et les Calidifontains veulent remporter la mise ce dimanche à Nivelles. Entretien.

Mike, comment s’est déroulé ce derby contre Atlas ?

Il ne fut pas simple. Nous avons bien débuté la partie en utilisant nos points forts pour mettre l’équipe adverse en difficulté. Cela nous a permis de finir le premier quart avec sept points d’avance. Dans le second, nous avons arrêté de jouer collectivement devant. Les joueurs de LAAJ ont pris confiance et nous ont accrochés grâce à des shoots ouverts. A la mi-temps, l’écart était identique. Nous avons bien repris en seconde mi-temps pour faire grimper notre avance à douze unités avant de retomber dans nos travers et de jouer à l’élastique jusqu’à la fin de la partie. Nous ne retiendrons qu’une victoire contre un adversaire direct sans la manière. Mais l’essentiel est acquis.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre de vous imposer 74-67 ?

Nous avions un groupe plus complet que les Brasseurs. Nos grands ont bien exploité les ballons qu’ils ont reçus et nos shooteurs ont fait mouche dans les moments importants.

Déplacement à Nivelles ce dimanche pour vous. Que devrez-vous faire pour arracher les trois points dans le BW ?

Ce sera un tout autre match. Nous avions remporté le match aller chez nous mais face à des Nivellois déforcés. Lors des défaites contre Genappe et Castors Braine, nous avons montré de belles choses, nous sommes d’ailleurs passés près d’un hold-up chez les Brainois. Si nous voulons remporter la mise ce week-end, il faudra retrouver l’intensité défensive qui a contribué à ce que nous tenions tête aux équipes mieux classées. Mais nous devrons également faire preuve de constance dans notre collectif offensif et ne pas gaspiller des ballons par des actions individuelles perdues d’avance car tous les ballons seront importants.

« L’Avenir est une belle équipe, très complète »

Après avoir vaincu la rugueuse équipe de l’Union Liège, les Blue Rabbits sont toujours invaincus pour aborder le choc de P3A de ce samedi à l’Avenir Jupille.

Le week-end passé, Bellaire recevait l’Union Liège. Très précis en début de rencontre, les locaux prenaient rapidement l’avantage pour mener 44-30 à la pause. « Nous savions que le plus dur était fait mais que nous devions poursuivre de la sorte en seconde période pour ne pas laisser les Unionistes revenir », souligne Loïc Pirson. Malgré quelques balles perdues évitables, les Blue Rabbits parvenaient à conserver leur avantage pour s’imposer 72-50.

« Nous étions dans un grand soir en terme d’adresse et même Anthony Giaffreda nous a sorti un petit triple, lui qui nous avait plutôt habitués à de splendides air-balls », rigole notre interlocuteur. « Valentin Hulsen a également été très précis autour de la raquette avec des shoots d’instinct. De plus, nous avions retrouvé notre cohésion d’équipe, la balle tournait magnifiquement bien et tout le monde a joué son rôle. »

Ce samedi, les Blue Rabbits iront aux Argilières avec l’ambition de demeurer invaincus et de se rapprocher encore davantage d’un titre qui leur tend les bras. « L’Avenir est une belle équipe, très complète », prévient Loïc. « Nous ferons face à une opposition très costaude et nous devrons une nouvelle fois être présents dès le début des échanges, surtout défensivement. La protection du rebond et le collectif feront à coup sûr la différence. »

« Plusieurs stops et des paniers à distance capitaux en prolongation »

Il a fallu une prolongation pour départager Wanze et Angleur. Ce dimanche, les Sucriers iront à Verlaine pour un derby de feu.

Le week-end passé, Wanze recevait Angleur. « Ce fut un match très disputé et avec beaucoup d’engagement contre une équipe d’Angleur au grand complet », nous explique Thib Gustin. « Nous n’avons quasiment jamais réussi à imposer notre rythme et furent en difficulté défensivement à cause des qualités athlétiques de nos adversaires. »

Après quarante minutes, il n’y avait toujours pas de vainqueur. « C’est en prolongation que nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu avec plusieurs stops et des paniers capitaux à distance », souligne le Sucrier qui ira ce dimanche à Verlaine pour un derby de feu. « Nous devons continuer à être solidaires des deux côtés du terrain. Défendre dur et gagner des ballons nous aide à aborder l’attaque avec confiance. »

« Un récital à trois points de Dorian Muller »

Excellente victoire que celle conquise par Alexandre Aerts et les jeunes Principautaires contre Courcelles, 79-74. Ce dimanche, les Sang et Marine joueront à nouveau gros à Ensival. Interview.

Alex, comment s’est déroulée la réception de Courcelles ?

Nous avons réalisé une première mi-temps très décevante face à une équipe composée de joueurs très malins qui nous ont punis à chaque erreur. J’ai pu limiter la casse avant le repos avec quatre triples pour n’être distancés que de douze longueurs.

En seconde période, par contre, plus rien ne vous arrêtait !

Avec un super état d’esprit et beaucoup d’intensité, nous avons posé de sérieuses difficultés à notre adversaire. Nous avons mis beaucoup plus de rythme et nous savions que les visiteurs ne tiendraient pas la cadence jusqu’au bout. Nous avons aussi eu droit à une récital derrière l’arc de Dorian Muller, sans parler de l’énorme travail de Boris Ntumba et David Kabangu dans la raquette ! Ugo Jacoby nous a également beaucoup apporté avec son agressivité offensive.

Ce dimanche, c’est un match à six points à Ensival.

Si nous voulons aller prendre la victoire là-bas, nous devrons être dans l’intensité dès le début face à une équipe composée, comme nous, de jeunes joueurs. Et attention, il faudra limiter les artilleurs ensivalois !