« Retrouver un peu d’adrénaline et de pression »

Dimanche, le RBC Awans ira à Verlaine tandis que les voisins de l’US recevront Wanze. Deux gros morceaux pour les clubs d’Awans !

« Nous sommes vraiment impatients de rejouer. Je ne sais même plus à quand remonte notre dernier match mais ça fait un bail », rigole Maxime Werll avant d’évoquer le déplacement dominical à Verlaine. « Nous devrons imposer notre rythme et notre intensité défensive mais après aussi longtemps sans avoir joué, le challenge de reprendre par un déplacement à Verlaine est énorme. » Et d’ajouter : « Ce sera une sacrée équipe – qui nous a déjà battus – face à nous. Cela promet un sacré match ! Nous nous réjouissons tous de retrouver un peu d’adrénaline et de pression. »

Pour l’US Awans, ce sera aussi un sacré morceau avec la venue de Wanze, une équipe qui a singulièrement retrouvé du poil de la bête. « Cela fait plusieurs matchs que le scoring est ultra partagé chez nous et cela peut devenir une sacrée force », nous confiait d’ailleurs Bastian Stassen cette semaine.

« Chaque semaine, il y a des surprises dans les résultats »

Ce dimanche, les Ensivalois recevront Charleroi, leader de R2B.

« Nous devons jouer sans pression, nous ne sommes clairement pas les favoris », constate Sébastien Demez pour qui, malgré la puissance physique et le talent des Carolos, la vérité du terrain prime sur le reste. « Chaque semaine, il y a des surprises dans les résultats. Espérons que cette fois, elles soient de notre côté. »

« J’espère vraiment que nous allons décrocher cette place en finale ! »

Ce dimanche, le second tour de la Coupe AWBB 3×3 se tiendra à Wanze et les Spadois, qui se sont inclinés à Leuven en championnat ce vendredi, n’iront pas pour faire de la figuration.

En début de saison, les Bobelins avaient annoncé faire de la Coupe AWBB 3×3 un objectif prioritaire et ce n’est pas les dernières péripéties au sein du club spadois qui ont entaché la motivation de Pierrick Van Den Brule et de ses « potos ». « Nous allons participer au deuxième tour, nous avons même avancé à vendredi notre match de TDM2 contre Louvain (ndlr : défaite 65-50) qui se jouait en même temps », nous précise le pivot qui s’attend à du très lourd à Wanze. « Nous risquons de rencontrer très vite de grosses équipes mais grâce à notre classement, nous les évitons en poule : c’est une super nouvelle pour nous ! »

Le plan est déjà bien ficelé. « Nous allons devoir absolument finir premiers pour éviter les autres cadors dès les quarts de finale. Nous risquerions de tomber contre Sainte-Walburge en quart puis Sprimont ou Belgrade en demi-finale, ça promet de beaux matchs », s’enthousiasme Pierrick. « J’espère vraiment que nous allons décrocher cette place en finale ! »

Crédit photo : Charnikon Prod

« Mes » mariages avec les Saive

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

C’est donc emmenée par un président emblématique que la délégation belge vient d’entamer les Jeux Olympiques d’hiver. A l’occasion d’une édition chinoise à nulle autre pareille. Et c’est heureux.

Vous l’aurez compris, Jean-Michel Saive sera le personnage central de cette chronique hebdomadaire. Pour une double actualité car ces JO se disputeront pendant que pas mal de couples fêteront chez nous la St-Valentin. D’où ce coup d’œil dans le rétro nous ramenant aux milieux des années ’90. Fin janvier, la direction des sports de la DH décide de faire la Une du 14 février suivant sur la romance que l’Ansois partage avec Els Billen, sa fiancée de l’époque. Mes boss de la capitale m’en confie la gestion tout en me précisant qu’il faut « faire fort ».

Après l’accord des deux tourtereaux, la salle de ping du Sart Tilman est réquisitionnée. Un photographe expressément dépêché de Bruxelles l’investit en début d’après-midi afin de la transformer quasiment en studio photo tout en n’oubliant pas le décorum de circonstance : voile tombant du plafond, lumière tamisée, chandeliers, seaux et coupes à champagne. J’en passe et des meilleurs. C’est simple, en découvrant les lieux, le pongiste y va d’un « Oufti » se passant de commentaire.

La séance se déroule dans une ambiance feutrée émaillée d’éclats de rire. A l’instar de notre entretien. Comme mis en confiance, mes interlocuteurs y vont alors de quelques confidences et m’apprennent ainsi qu’ils ont décidé de se marier prochainement. Je tiens là un scoop qui n’est pas fait pour déplaire à ma rédaction… Malheureusement, l’histoire était trop belle et elle aboutira sur un divorce compliqué dont l’ultime épisode se terminera devant le tribunal de Tongres. Ce qui n’empêchera évidemment pas Els-la-Limbourgeoise de poursuivre une brillante carrière, elle aussi, dont l’ultime point de chute se situera au club de… Verviers.

Il faut croire qu’il est écrit que mes relations avec les frères Saive sont marquées sous le signe des mariages. Du 3 au 5 décembre 1999, le cadet de la fratrie organise l’« European Masters Cup » (lisez, la coupe d’Europe en simples) aux halles de Coronmeuse. A l’extérieur, il fait un froid de canard et je débarque en bord de Meuse le samedi en fin de matinée. Si le public est assez clairsemé autour des tables, les spectateurs se pressent plutôt devant les écrans de télé disposés dans la cafétaria. Et pour cause, Philippe et Mathilde se passent la bague au doigt…

Michel Christiane

Crédit photo : Team Belgium

« Le passage en zone des Namurois ne leur fut pas d’une grande aide vu la forme de nos shooteurs »

Jeudi, les Porais ont parfaitement réussi leur reprise en dominant Ciney 96-77. Ce samedi, les Porais iront à Vieux Campinaire.

Cela faisait trois semaines que Quentin Pincemail ne s’était pas égosillé depuis le banc de touche et attendait avec impatience la venue de Ciney. « Le premier quart-temps fut difficile et puis les gars ont corrigé le tir », observe-t-il. « Les Namurois sont venus chercher pas mal de rebonds et nous avons dû insister là-dessus – petit clin d’oeil à un de mes joueurs – et avons ensuite trouvé un bon rythme défensif qui a ennuyé nos adversaire. »

« En seconde période, nous étions à moins sept et nos rotations on fait mal aux Namurois. Leur passage en zone ne fut pas d’une grande aide vu la forme de nos shooteurs », continue « Pin. « Place à Vieux Campinaire samedi. Il faudra de suite rentrer dans le match défensivement car nous savons qu’il y a de gros artilleurs en face. »

« Nous ne nous sommes pas affolés »

Avant de recevoir Ensival dimanche, Henri-Chapelle a dominé une équipe de LAAJ déforcée pour conserver son brevet d’invincibilité.

« Une très belle victoire pour nous », nous confie Arnaud Delhaes après le succès d’Henri-Chapelle contre une équipe de LAAJ décimée et privée de son coach, 117-60. « Nous continuons sur notre lancée. »

A domicile, les Capellois voyaient les Brasseurs tenter crânement leur chance. « Les Jupillois ont très bien commencé en convertissant leurs tirs, surtout derrière l’arc, mais nous savions que, souvent, il est difficile de garder un tel pourcentage pendant quarante minutes », continue le meneur local. « Nous ne nous sommes pas affolés et nous avons joué sur nos forces contre un adversaire très jeune. Nous étions plus physiques et nous avons appuyé là-dessus sans rien relâcher. »

Ce dimanche, les Capellois recevront Ensival pour un passionnant derby. Les Brasseurs iront eux à Theux samedi.

« En championnat, Ganshoren est vraiment l’équipe à battre »

Après avoir vaincu Angleur et s’être qualifiées pour la finale de la Coupe AWBB et avant de disputer le second tour de la Coupe AWBB 3×3 dimanche, les Panthers de Lola Paulus iront à Ganshoren avec la ferme ambition de devenir la première équipe à s’offrir le scalp des Bruxelloises. Interview.

Lola, quelles furent tes impressions à l’issue de votre qualification pour la finale de Coupe AWBB au détriment du MOSA Angleur ?

Tout le monde fut appliqué dans ce match. Le score a permis à toutes les filles de participer à la fêtes et toutes ont apporté quelque chose sur le terrain.

Avant de jouer la Coupe AWBB 3×3 dimanche, vous irez à Ganshoren samedi pour une finale avant l’heure. Comment aborderez-vous ce match ?

Comme toujours, nous nous rendons au match pour gagner. Mais je dois bien avouer que celui-ci, j’ai vraiment envie de la gagner (rires).

Comment pouvez-vous y parvenir et ainsi devenir la première équipe à vous offrir le scalp de Lara Gaspar et de ses invaincues coéquipières ?

En championnat, Ganshoren est vraiment l’équipe à battre. Au match aller, nous étions à moins 14 et nous avions su faire douter les Bruxelloises en fin de rencontre. J’espère vraiment gagner ce match mais pour cela, il faudra que nous soyons appliquées dès la première minutes.

« Il y avait du monde partout »

Après avoir remporté le derby jupillois, Manu N’Sama et l’Avenir veulent prendre leur revanche contre Spa pour demeurer idéalement placés pour la deuxième place en P3A. Entretien.

Manu, samedi dernier avait enfin lieu le derby jupillois de P3A entre la Vaillante et ton équipe de l’Avenir.

La salle était remplie. Il y avait du monde partout, d’autant plus qu’il y avait un autre derby après le nôtre.

Un derby que vous avez remporté « à l’extérieur », 52-70.

Nous fûmes tout de suite dans la partie contrairement aux locaux qui mirent davantage de temps pour rentrer dans leur match. Nous avons rapidement pris une grosse dizaine de points d’avance mais nos adversaires n’ont jamais rien lâché et sont revenus à la mi-temps, poussés par leur public. En deuxième période, nous avons remis un coup d’accélérateur et ils ne sont jamais revenus.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur dans ce match forcément particulier ?

Je pense qu’intrinsèquement, nous étions plus forts et la qualité de notre groupe a fait la différence. Aucun remplacement n’a fait baisser l’intensité ou le niveau de notre équipe. Et, surtout, nos snipers furent prolifiques.

Ce samedi, nouveau gros match pour vous avec la réception de Spa, candidat à la deuxième place, comme vous. Que devrez-vous faire pour remporter ce duel au sommet ?

Nous ne devrons pas reproduire les mêmes erreurs qu’au match aller, bien conserver notre avance et ne pas nous faire peur.

« Un esprit revanchard »

Le week-end passé, les Calidifontains ont subi la loi de Genappe. Ce samedi, Franck Renna et ses partenaires veulent profiter de la venue de Braine pour renouer avec la victoire.

« C’était un très beau match de basket », nous assure Franck Renna. « Nous avons accroché Genappe jusqu’au dernier moment et avons tenu physiquement alors que nous n’avons pas de réel poste cinq. Nous avons craqué sur la fin où l’expérience d’Illongo a fait la différence. Nous avons sans doute manqué de lucidité, de collectif et d’application des consignes dans les moments cruciaux pour inverser le résultat. »

Ce samedi, les Calidifontains recevront Braine et bénéfieront de l’appui de leur public. « C’est bien de retrouver du public et de revoir des gens. Nous afficherons une esprit revanchard contre Braine car nous avions été battus de peu là-bas », souligne le sniper du matricule 1200. « Nous devrons mettre la même intensité physique que contre Genappe et que le groupe s’amuse pour pouvoir jouer du beau basket. »

« Je leur laisserai le lit et irai dans le canapé »

Place à un gros derby ce samedi à LAAJ qui reçoit Herve-Battice.

Les Liégeoises recevront une équipe de Battice qui semble dans une excellente dynamique et qui, en Coupe et malgré plusieurs absentes de choix, a sérieusement fait trembler Ganshoren. Un duel a priori déséqilibré. « Expérience, secteur intérieur dominant avec de multiples très bonnes individualités… Les points forts des Herbagères sont nombreux », note Pascal Vanderoost. « Notre focus ne sera pas très original : contrôle du secteur intérieur adverse et du « un contre un » sur les situations de close out, défense collective et contrôle du rebond. Offensivement, il faudra être structuré et jouer juste face aux changements défensifs adverses. Enfin, nous devrons dominer dans la débauche d’energie et d’envie laissée sur le parquet pour réduire l’écart qui nous sépare de notre adversaire. »

Un « game plan » précis du coach qui en profite pour glisser un clin d’oeil à ses joueuses. « Alors que certaines d’entre elles viendront me soutenir à mon prochain marathon à Edimbourg en cas de victoire, j’annonce officiellement que je leur laisserai le lit et irai dans la canapé… La balle est dans leur camp, je ne peux pas en faire plus », conclut-il.