« Une défense agressive et de la réussite aux shoots »

A Ninane, Gaetan Hertay et Tongres ont appliqué une recette simple pour s’imposer 63-80.

Devant des gradins relativement fournis, les Limbourgeois rentraient directement dans la partie. « Nous avons mené du début à la fin. Nous avons rapidement pris dix points d’avance et il y avait quinze points d’écart à la mi-temps », nous résume Gaetan Hertay. « Nous avons joué une défense agressive et rentré nos shoots. »

Une recette simple mais ô combien efficace qui permet à Tongres de consolider sa troisième place au classement. « Nous devons continuer sur cette même dynamique pour espérer gagner le week-end prochain contre Spa », conclut l’intérieur.

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« Les rotations s’enchainent rapidement »

Maxence Bonaventure et les Spadois se sont adjugés le derby contre Pepinster, 85-71. Interview.

Maxence, qu’est-ce qui vous a permis de remporter ce derby hyper attendu contre Pepinster ?

Notre collectif, je pense. Les huit joueurs présents ont amené leur pierre à l’édifice pour avoir une grosse réussite offensive et trouver l’homme libre.

Que devrez-vous reproduire jeudi prochain à Comblain pour poursuivre sur votre lancée ?

Nous devons simplement jouer en équipe, faire le taf en défense et tout donner sur le terrain car comme nous sommes huit, les rotations s’enchainent rapidement. Nous devons aussi essayer de prendre un maximum de plaisir en équipe.

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« Il fallait oublier 2021 »

En P2A, Hannut a renoué avec la victoire contre Angleur, 58-53, et voudra enchainer dimanche à Harimalia.

« Cette victoire nous fait beaucoup de bien après une première partie de saison compliquée lors de laquelle nous avons dû disputer plusieurs rencontres à cinq ou à six », sourit Maxime Dubois après le succès des Hesbignons 58-53 contre une équipe d’Angleur qui glisse dangereusement au classement. « Nous nous étions dits qu’il fallait démarrer ce « deuxième tour » en oubliant 2021 et c’est exactement ce qu’il s’est poduit. »

Pratiquement au complet, les locaux rentraient bien dans la partie en jouant dur derrière pour provoquer des erreurs chez leurs invités et en profiter en transition. Rapidement, les Hesbignons se forgaient un petit viatique qu’ils allaient conserver tout du long. « Notre bonne organisation défensive et notre très belle mentalité ont fait la différence », souligne Max. « Le groupe est resté soudé et positif même lors de nos moins bons passages et tout le monde a apporté des deux côtés du terrain pour aller chercher cette victoire. »

« Je retourne à Ninane »

Romain Nicaise sera de retour à Ninane la saison prochaine.

Au moment de quitter Ninane en 2018, Romain Nicaise comparait cela à quitter la maison familiale et aspirait à devenir à Spa un vrai joueur de TDM2 pour revenir ensuite au hall Freddy Winkin. Comme il l’espérait, l’ailier polyvalent a progressé dans la ville bobeline et franchi un cap. Et signera son retour « à la maison » la saison prochaine. « Je retourne à Ninane », nous informe Romain ce samedi. Une arrivée qui renforce considérablement le groupe de Nicolas André qui sera à n’en pas douter, encore très compétitif la saison prochaine.

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« Jupille fait partie de moi »

LAAJ enregistre le retour de Gael Colson pour sa future TDM2.

Les Brasseurs tiennent leur premier renfort pour leur future TDM2 en la personne de l’expérimenté Gael Colson qui signe son retour à Atlas. « Jupille sera le club pour lequel je jouerai ma dixième saison… Jupille fait partie de moi ! Et puis, rejouer en D3 près de chez moi est un argument convaincant », rappelle le coach des Blue Rabbits « Le challenge va être très, très bien avec l’excitation de faire déjà une nouvelle équipe et de nous lancer dans l’aventure. »

Eloigné des parquets cette saison, Gael commençait à trépigner d’impatience. « Le basket commençait à me manquer. J’étais en contact avec Marc Marnette depuis un petit temps et j’ai eu une discussion positive avec coach Mossay. Il était donc tout naturel de finaler les choses avec le Président. J’en suis d’ailleurs très content », sourit-il. « Bien vite la reprise au mois d’août ! Voir mon fils dans les gradins sera un moment inoubliable que j’ai envie de vivre. Et ce sera chouette que ma femme puisse me voir jouer, elle qui ne m’a jamais vu comme joueur avec le Covid et la naissance du bébé. »

« Etre prêts à jouer un basket d’hommes chez les Templiers »

Derby dominical ce dimanche entre Haneffe et La Villersoise. Une rencontre que préface Arthur Stassen. Interview.

Arthur, comment allez-vous aborder ce déplacement dominical à Haneffe ?

C’est toujours une surprise avec nous. C’est triste, mais c’est comme ça. Néanmoins, j’espère que nous allons aborder ce derby comme nous étions parvenus à la faire contre le Fresh Air et Kain. Si nous l’abordons de la même manière, nous pouvons réellement embêter Haneffe.

Quelle sera la clé de ce derby ?

Nous-mêmes. Nous devons imposer notre rythme aux Templiers, jouer sérieusement et avec concentration pendant quarante minutes et proposer une défense irréprochable. J’espère que les gars ont été touchés en plein coeur, tout comme je le fus, par notre défaite contre les derniers. Nous avons une revanche à prendre vis-à-vis de nous-mêmes mais surtout envers le coach et le club. Les locaux possèdent une équipe complète et d’où le danger peut venir de partout. Ce sont des hommes et il va falloir être prêts à jouer un basket d’hommes mais sans rentrer dans leur jeu.

« Une ossature de coachs de qualité »

Si Nicolas Franck jouera à Sprimont la saison prochaine, il intègrera par contre le staff sportif de LAAJ. Les Brasseurs viennent par ailleurs de signer leur première recrue pour la TDM2 en officialisant le retour de Gael Colson.

Nicolas Franck, ancien joueur d’Atlas, va intégrer le staff sportif de LAAJ « Cela confirme notre volonté de créer une ossature de coachs de qualité pour assurer une vraie continuité dans la formation, notre priorité numéro un », nous précise Marc Marnette.

Les Brasseurs, qui évolueront en TDM2 la saison prochaine, s’activent actuellement à bâtir un effectif compétitif pour la prochaine saison et pourront profiter d’une vraie philosophie de jeu de la base au sommet de la pyramide.

« J’ai passé de superbes années à BDA avec un groupe de joueurs en or. Nous sommes liés par autre chose que du basket et ce sera compliqué pour moi de tourner la page », commence Nicolas Franck. « D’un point de vue basket, les gars ont bien bossé durant ces quelques saisons et « job is done », comme on dit. Ils sont mûrs pour intégrer les équipes seniors de la région. Je suis fier de ce que nous avons construit ensemble et fier d’eux, de ce qu’ils deviennent et des études ambitieuses qu’ils mènent en parallèle. C’est vraiment la fin heureuse d’un cycle. »

Nicolas Franck dans le staff sportif, Gael Colson sur le terrain

Après l’annonce de l’arrêt de Spa, Nico s’est trouvé confronté à un choix. « J’ai eu plusieurs opportunités de coaching dont certaines à un bon niveau en seniors. A un moment, je m’orientais vers la transition sur le petit banc mais, finalement, ce ne sera pas encore le cas puisque je prolonge l’aventure comme joueur », nous explique-t-il. « J’ai choisi de rejoindre le staff sportif de LAAJ car c’est un club dans lequel je me suis toujours senti bien et que j’apprécie beaucoup les personnes qui s’y trouvent. J’ai envie de continuer à travailler avec Pascal Mossay et Julien Denoz. De plus, le groupe de joueurs que je reprendrai présente un peu la même configuration que le groupe que je drivais à BDA. Un groupe de joueurs talentueux, travailleurs, ambitieux. L’idée sera d’y mettre ma patte et de leur permettre de réaliser leur potentiel pour atteindre les équipes fanions du club. »

L’autre actualité des Brasseurs, c’est le retour de Gael Colson. « Jupille sera le club pour lequel je jouerai ma dixième saison… Jupille fait partie de moi ! Et puis, rejouer en D3 près de chez moi est un argument convaincant », rappelle le coach des Blue Rabbits « Le challenge va être très, très bien avec l’excitation de faire déjà une nouvelle équipe et de nous lancer dans l’aventure. »

Eloigné des parquets cette saison, Gael commençait à trépigner d’impatience. « Le basket commençait à me manquer. J’étais en contact avec Marc Marnette depuis un petit temps et j’ai eu une discussion positive avec coach Mossay. Il était donc tout naturel de finaler les choses avec le Président. J’en suis d’ailleurs très content », sourit-il. « Bien vite la reprise au mois d’août ! Voir mon fils dans les gradins sera un moment inoubliable que j’ai envie de vivre. Et ce sera chouette que ma femme puisse me voir jouer, elle qui ne m’a jamais vu comme joueur avec le Covid et la naissance du bébé. »

Un Fresh Air fort principautaire

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Début du mois, le Royal Fresh Air réunissait quelques-uns de ses plus valeureux anciens autour d’une excellente table. Ce club, créé dès 1926, obtenait le matricule 3 avant de sillonner l’ensemble de la périphérie bruxelloise : de Schaerbeek à Jette en passant successivement par Jette (une 1ère fois), Molenbeek (bulle du RWDM) et Anderlecht (salle Simonet à côté du parc Astrid). Quatre titres garnissent la vitrine du cru : 1937, 1938, 1978 et 1979. Ce qui en fait la dernière équipe de la capitale à être montée sur la plus haute marche du podium national. Il y a donc… 43 ans.

Mais quel rapport avec notre Principauté, objecterez-vous ? J’y arrive car il est frappant de constater que le Fresh Air a plus que des ramifications avec « nosse » province de Liège. Jugez plutôt… C’est ainsi qu’après avoir été champion avec le Standard, le regretté Gaston Deckers rejoignait précisément le FA. Pour rappel, le dernier chien du citoyen du Longdoz s’appelait… Pepin. Il faut dire que les « Freshmen » alignaient quelques solides pointures avec le naturalisé, Corky Bell, les Johnny Peeters, André Hennès et autre Ivo Poppelen (joueur de l’année ’79). Ils étaient dynamisés par le stratosphérique Don Washington qui disparut subitement aux prémices des playoffs ’80 ( ?) et, sans doute, d’un 3e sacre. Sans oublier Etienne Bodson, locataire de Gérarchamps en 78/79, et ce showman de Jon Heath, à Spirale Liège en 86/87. Il faut préciser que cette constellation de stars avait été réunie grâce à Fons Kesteloot (aïeul de Vincent), un manager aussi rusé que roublard et qui ira longtemps exercer ses « talents » à Alost.

Les dénominateurs communs avec notre région ne s’arrêtent d’ailleurs pas là. En 76/77, la peinture bruxelloise était défendue par cette force de la nature qu’est Ivan Timmermans venu prêter main forte à… Spa le temps d’une saison. « Pourtant, il n’a jamais cassé la baraque chez nous », me confiait, amusé, un ancien joueur du cru… dont le fils vient de signer à Pepinster. Et ce n’est pas tout car, à l’entame de l’exercice 82/83, la salle Simonet était investie par un certain Fred Lynn après un passage remarqué par Esneux.

Mais, à l’origine de la second mise sur orbite du Fresh Air (devenu Royal avec le temps), on trouve un personnage hors norme : John Huysecom. Un très fin stratège qui avait ses entrées dans les meilleures universités des States. C’est également lui qui est l’origine de la mode des bermudas chez les coaches. Ce pur « Brusseleir » avait pris l’habitude de venir passer ses vacances dans la Perle des Ardennes. Faut-il vraiment vous préciser que c’était au Chalet du Parc cher à la famille Bloemers ? Je le vois encore assis sur un petit banc le long du terrain son éternel Havane aux lèvres. Et d’interrompre l’entraînement du père de Roland et Jean-Jacques quand une de nos actions ne lui plaisait pas. Il y a de ces souvenirs qui ont la vie longue…

Michel Christiane

Crédit photo : Royal Fresh Air

« L’autorisation de la présence du public tombe à pic ! »

Ce dimanche, Julien Wéry et les Buffalos ont rendez-vous avec Bellaire et avec l’Histoire. Interview.

Julien, cette demi-finale de Coupe contre Bellaire, c’est un peu le rendez-vous que tout le club de Grâce-Hollogne attend ?

Oui, clairement. Nous attendons ce rendez-vous depuis deux mois sans savoir si ce match pourrait avoir lieu. Mais l’autorisation de la présence du public tombe à pic !

Avez-vous mobilisé les membres du club pour venir vous soutenir ?

Nous avons essayé de le faire comme nous l’avions fait il y a deux semaines pour nos U12 demi-finalistes de la Coupe AWBB. Nous verrons ce dimanche ce que cela donne mais je pense que nous serons soutenus.

Face à cette très complète équipe de Bellaire, quel doit être votre plan de match ?

Je pense que nous devrons surtout être sereins et concentrés. Dans ce genre de match, c’est l’équipe qui gère le mieux le mental qui a le plus de chances de l’emporter. Il sera important de réussir une entame de match positive. Je m’attends à un match équilibré. Les Blue Rabbits ont de belles armes mais nous avons aussi une team complète. Nous allons donner le maximum et nous verrons où cela nous mène.

« Casser le rythme »

Carton plein pour Braives avec deux victoires en quelques jours. Les Giants tenteront de prolonger leur série victorieuse ce dimanche à Oupeye.

Après avoir vaincu Neuville 47-69, Braives a dominé Liège Basket 70-52. « Nous fûmes constants pendant quarante minutes en affichant une mentalité positive même lorsque les Principautaires recollaient au score en première mi-temps », sourit Nicolas Danze. « Face à une jeune et speed équipe de Liège, la consigne était de casser le rythme en posant notre jeu offensif et cela a fonctionné. Malgré nos pivots en proie aux fautes, nous avons su facilement creuser l’écart dans le troisième quart. » Et d’ajouter : « Une super semaine, nous nous sommes mis bien. » Ce dimanche, les Braivois tenteront d’enchainer à Oupeye.