« A nous de nous bouger le c** ! »

La poisse a collé aux baskets des Aubelois durant tout le premier tour. Obligés de se battre désormais pour le maintien malgré une effectif encore considérablement déforcés, les Herbagers de Cédric Lemoine voudront tenter d’arracher trois précieux points ce dimanche lors de la venue d’Angleur.

Ced, comment s’est passée la reprise avec Aubel ?

Les entrainements ont repris de la même manière qu’ils se sont terminés, c’est-à-dire avec un effectif toujours réduit. Cependant, j’ai constaté une certaine motivation pour aborder ce deuxième tour. La frustration des derniers matchs à nous entendre dire que nous n’avons rien à foutre dans le fond du classement y est sûrement pour beaucoup. Il me tarde en tout cas d’être en février pour – je l’espère ! – avoir mon groupe au complet.

Sens-tu un sentiment d’urgence dans ton équipe suite à votre dernière place au classement ?

Oui mais surtout de revanche car nous n’avons pas toujours été récompensés comme nous l’aurions mérité à diverses reprises. A part vraiment deux matchs où nous n’avions rien eu à revendiquer, le reste était jouable. A nous de maintenant nous bouger le c**. Qu’est-ce donc qu’un mal de jambes à côté d’une bonne victoire ?

Comment allez-vous aborder la réception d’Angleur ?

Si notre match a lieu, nous l’aborderons comme à chaque fois avec l’envie de gagner. Nous ne serons toujours pas au complet mais, à domicile, nous tâcherons d’aller chercher ces trois points qui nous feraient du bien.

« Pepinster et Tongres étaient pointés parmis les favoris en début de saison »

Gros week-end pour des Carriers touchés par le Covid avec la réception vendredi d’une équipe de Pepinster revigorée et un déplacement dimanche chez une équipe de Tongres qui s’affirme pour la troisième place de la série de TDM2B.

Le Codeco a autorisé le retour du public dans les salles. « Cela fait clairement plaisir ! » s’exclame Jérôme Jacquemin dont l’équipe a dû faire face à une vague de contaminations. « Nous avons eu cinq cas positifs la semaine dernière, en plus des examens – la majorité du groupe est toujours aux études – et de l’entorse de Charles Kempeners. Nous avons donc dû nous entrainer à quatre et nous n’avons récupéré le groupe au complet que jeudi, la veille du derby contre Pepinster. Dans ces conditions, il semble évident que nous n’allons pas nous focaliser sur nos adversaires. J’espère juste que les gars n’auront pas trop été impactés par le virus et qu’ils seront en état de jouer. »

Des difficultés dont se serait bien passé le coach sprimontois à l’aube de deux gros matchs: vendredi à domicile contre Pepinster et dimanche à Tongres. Un derby et un presque derby face à des équipes qui sortent d’excellentes prestations contre Neufchâteau et Liège. « Pepinster et Tongres étaient deux formations pointées parmi les favoris en début de saison », rappelle-t-il. « Les blessures en ont décidé autrement mais force est de constater que malgré l’absence de Nyssen, Pepinster a accroché tous ses adversaire. Leur victoire du week-end n’est donc qu’une demi-surprise. Quant aux Limbourgeois, ils reviennent en force depuis qu’ils ont récupéré leurs blessés. »

Le retour de Milos Bojovic au Country Hall

Ce mercredi, dernier match sans public pour les Principautaires qui reçoivent Limburg pour le retour de Milos Bojovic au Country Hall.

« Pour moi, chacun peut arriver à ce niveau en travaillant mais je pense que ce qui me permet de bien jouer est le réel amour que je porte au jeu. J’adore faire partie d’une équipe et m’entraîner. Selon moi, si tu te sens comme à la maison quelque part, tu seras vraiment heureux et cela aura un impact sur tes performances »nous confiait Milos Bojovic en mai dernier. Le scoreur venu de l’Est est parti du côté de Limburg après plusieurs belles saisons sous le maillot de Liège.

Ce mercredi, Milos Bojovic retrouvera plusieurs de ses anciens coéquipiers pour une rencontre que les Principautaires aborderont avec la ferme envie de renouer avec la victoire.

Crédit photo : Philippe Collin

« Très déçu du résultat mais pas des filles »

A domicile, les All Blacks ne sont pas passées loin de remporter le derby contre Herve-Battice mais les visiteuses se sont montrées davantages réalistes dans le money time. Les Fromagères empochent une seconde victoire de rang avant leur demi-finale de Coupe AWBB contre Ganshoren.

Ce mardi, Alleur recevait Herve-Battice pour un beau derby de première régionale. La rencontre allait être serrée du début à la fin, les locales parvenant à faire 50-43 à cinq minutes du coup de sifflet final. « Malheureusement, quand nous fûmes devant, au lieu de tuer le match, nous avons donné quelques ballons aux Herviennes qui n’en demandaient pas tant », constate Kevin Reyserhove qui voyaient les visiteuses l’emporter 52-57. « Cela s’est joué à peu de chose. Je suis très déçu du résultat mais pas des filles qui ont respecté les consignes et tout donné. »

Saison noire pour Spa

Très mauvaise surprise pour les joueurs et les supporters du cercle de la cité thermale : il n’alignera plus d’équipe en D3 à l’entame de la saison à venir. Après 8 années de présence ininterrompue. Pas loin de là, le derby principautaire de D1 dames a tourné court en faveur de Liège. Ce sont les infos d’EMCE.

Le club de la Fraineuse ne comptera plus de TDM2 la saison prochaine

En automne, c’était Daniel Coheur, son inestimable délégué d’équipe, qui décédait inopinément. Pendant les Fêtes ( ?), c’était Bruno Dagnely qui devait faire un pas de côté pour raisons de santé et, cette fois, c’est le comité qui se voit contraint de scratcher sa D3 dès la saison prochaine (lire le communiqué disponible ici). Une décision que rien ne laissait prévoir et qui a laissé sans voix, hier soir, l’ensemble des joueurs (lire ici le témoignage de Pierrick Van Den Brule). Et dire que le vénérable cercle de la cité thermale commémore cette année son 80e anniversaire d’existence…

D1 dames : une derby principautaine sans suspense, ni Keri Jewett-Giles

Dès la 6e minute, on était déjà fixé sur l’issue d’un derby principautaire à sens unique, via un marquoir clignotant à 1-18. Par la suite, les Panthers (Brewer 12) faisaient monter les enchères à 27-57 (30e) avant que les (courageuses) Pepines (Vanaubel 11) ne voient leur calvaire s’achever à 40-76. Une absence de marque pour ce duel en la personne de Keri Jewett-Giles (24 a, 1,68 m), l’éphémère Américaine du Paire. Après l’Egypte et la Belgique cette saison, elle s’est envolée vers des cieux plus rémunérateurs. Qui, selon nos informations, pourraient se trouver en Slovaquie.

Le Sporting remporte une coupe de la ligue portugaise à l’accent belge

En finale de la coupe de la ligue portugaise, on avait droit à un prometteur derby lisboète entre le Sporting et Benfica. On crut longtemps que celui-ci allait rafler le saladier en s’isolant à 59-64 avant que son éternel rival local ne donne le coup de rein victorieux à 66-64. Ce qui permettait à Micah Downs (35 a, 2,03 m, Louvain en 2010 et ex-Benfica) de brandir la coupe. Dans les rangs adverses, on retrouve Khalid Spicer (27 a, 2,06 m, Brussels en 19/20) ainsi qu’Arnette Hallman (34 a, 2,06 m) dont le spectaculaire paternel fit le show sous la bulle de Gérarchamps pour le compte du BC Verviers, en D1.

Michel Christiane

Crédit photo : Spa Basket

« Nous gardons espoir en des temps meilleurs et plus cléments »

C’est avec regret et tristesse que les dirigeants des Bobelins ont décidé de ne pas inscrire d’équipe en TDM2 la saison prochaine pour ne pas mettre en péril tout l’équilibre de l’édifice spadois.

Comme L&B vous l’annonçait ce mercredi dès potron-minet au travers d’une grande interview de Pierrick Van den Brule, le comité spadois a pris la douloureuse décision de jeter l’éponge pour la TDM2 l’an prochain. Pour plusieurs raisons, les dirigeants des Bobelins ont constaté l’impossibilité de reconduire leur bail en D3 la saison prochaine. Une décision expliquée en détails dans un long communiqué que nous reproduisons ici in extenso.

« Le retrait imprévu et inopiné de notre coach, Bruno Dagnely, a conduit le comité du Casino de Spa BC à mener prématurément la réflexion sur la saison future. À ce niveau de compétition, pour un club comme Spa, à la fin de chaque saison, se pose la question de la suivante, à la fois sur le plan sportif et sur le plan financier.

Sur le plan sportif de la fin de saison, l’avenir de l’équipe TDM2 est le maintien ou la relégation. Le comité a choisi de confier la direction de l’équipe à un ancien de la maison, Valery Borgers. Il bénéficie de toute la confiance du comité pour terminer la saison, qui s’annonce compliquée en raison, d’une part des blessures qui accablent plusieurs membres de l’équipe et, d’autre part, des nombreuses remises de rencontres en semaine et cela , dans un contexte sanitaire confus.

Sur le plan sportif de la saison suivante, la recherche d’un coach induit également des répercussions sur la composition de l’équipe. Le comité a envisagé divers scénarii pour le futur mais toujours avec pour objectif de conserver au sein de l’équipe fanion une base suffisante de joueurs issus du club.

Cela étant, la réflexion s’est doublée de l’aspect financier des choses.

Le Casino de Spa BC évolue depuis près de 10 années au niveau de la Top Division Men 2 avec plus ou moins de bonheur. Mais ces deux dernières saisons, la crise du Covid n’a pas été sans impact pour le club. Le club de Spa ne disposant pas d’une cafetaria, le budget repose essentiellement sur les cotisations de ses membres, les revenus des organisations extra-sportives et pour ce qui concerne l’équipe TDM2 de la participation financière des partenaires commerciaux qui ont noué des liens de soutien et de solidarité avec le club. Nous leur sommes énormément reconnaissants de ce qu’ils font pour le club. Ces deux années ont malheureusement été impitoyables pour beaucoup de nos partenaires. Les aides financières reçues de la ville de Spa, de la province de Liège, de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Région wallonne ont été exclusivement consacrées à maintenir les activités sportives de nos équipes jeunes et provinciales seniors. Par ailleurs, pendant deux ans, le club n’a plus pu bénéficier des ressources extra-sportives liées aux Francofolies, aux repas du club , au marché de Noël et aux tournois jeunes et 3×3.

Le budget consacré à l’équipe TDM 2 est probablement un des moindre de la division ; chaque saison relève de la performance pour le boucler sans impacter la formation des jeunes et les autres niveaux de compétitions. Cette modalité a toujours été la condition sine qua non de la présence du club en division nationale.

Les moyens financiers fixés pour la prochaine saison se sont révélés trop faibles pour supporter les dépenses liées aux activités de l’équipe inscrite en division TDM 2 sans recourir aux moyens alloués aux autres composantes du club. Pour tous les membres des deux comités, Royal Spa BC et Casino de Spa BC, cette solution ne pouvait être envisagée.

En conséquence, les comités du Royal Spa BC et du Casino de Spa BC ont pris la décision de ne pas inscrire d’équipe en division Top Division Men 2 la saison prochaine. C’est avec regret et tristesse que nous prenons cette décision mais nous gardons espoir en des temps meilleurs et plus cléments ainsi que sur des jeunes prometteurs pour conserver au basket spadois la place qui est la sienne. »

« La déception est immense et je tombe de haut »

C’est un véritable séisme – non le mot n’est pas trop fort – qui vient ébranler la TDM2B et le basket liégeois: les dirigeants de Spa, principalement pour des raisons de budget en ces temps particulièrement difficiles, ont décidé, avec regret et tristesse, de « scratcher » leur équipe fanion pour la prochaine saison. Une véritable suprise et une franche déception pour Pierrick Van Den Brule et ses coéquipiers. Entretien.

Pierrick, votre équipe explosera en fin de saison, le club ayant décidé de la « scratcher ».

C’est une histoire assez dingue, nous avons appris la nouvelle mardi à l’entrainement.

Vous êtes tous tombés des nues ?

Oui, complètement. Surtout que la semaine passée, un projet nous fut proposé. Et puis rétropédalage total du club qui prend une décision que, personnellement, je ne comprends toujours pas. Lorsque nous sommes arrivés, le club nous avait expliqué avoir de petits soucis financiers et nous avons tous fait des efforts à ce niveau-là afin de pouvoir jouer entre potes. Nous pensions alors le problème réglé.

Cela doit être une profonde déception pour vous ?

C’est vraiment difficile à exprimer. Il y a à la fois de la déception, notamment pour le Président Michel Collard qui, lorsqu’il nous a annoncé cette décision, était bien évidemment très triste. Mais il y a aussi de l’énervement lié à cette incompréhension.

Un crève-coeur car vos résultats étaient plutôt corrects et, surtout, votre équipe est avant tout un groupe d’amis.

Bien sûr, c’est d’autant plus frustrant. Nous n’avons pas l’effectif le plus ronflant de la TDM2 mais nous sommes une bande de potes et nous nous sommes battus chaque week-end pour le club. Là, c’est vraiment de l’incompréhension, nous n’avons pas vu venir cette décision.

Cette nouvelle doit être difficile à digérer.

A l’heure actuelle, la pilule ne passe pas. Je m’interroge sur les réelles raisons qui ont motivé cette décision et j’aurais souhaité davantage de transparence de Spa. C’est étonnant car beaucoup de personnes nous affirmaient dès le mois de novembre que ce serait la fin de la D3 dans la Perle des Ardennes cette année alors que personne au club n’avait jamais évoqué ce sujet et que cela fut toujours démenti.

La tristesse se ressent ce matin dans vos rangs.

La déception est immense et je tombe vraiment de haut. Je me suis vraiment investi dans ce club en allant courir avec les jeunes, en allant les voir jouer afin de les convaincre de venir aux matchs et en essayant de faire venir des supporters. Il y a tellement de regrets et je suis triste que cela se finisse ainsi. J’estimais que nous méritions autre chose mais je peux comprendre que les dirigeants spadois doivent agir dans l’intérêt général du club.

Quid de la suite ?

Nous serons prêts à bien finir la saison et à rebondir. Il y aura un Liégeois de moins en TDM2 la saison prochaine, il faudra se faire à l’idée. Quant à nous, nous irons renforcer des clubs de nationale ou de régionale et peut-être que le basket en sortira grandi.

Crédit photo: Charnikon Prod

« Ciney a remis cette rencontre pour la 2e fois d’affilée à cause de cas Covid »

Après une large victoire à Andenne, Martin Lesuisse et les Grenouilles n’ont finalement pas reçu Ciney ce mardi. Les Cointois se préparent donc à la venue de Verviers jeudi. Interview.

Martin, à Andenne dimanche, vous avez réalisé une excellente prestation.

Ce match s’est parfaitement déroulé avec un départ idéal, des consignes défensives respectées et une vraie application offensive. Nous avons ensuite géré les échanges sans jamais être inquiétés par cette équipe du bas de classement.

Comment expliques-tu un tel écart ?

Dans un premier temps, la différence s’est faite ressentir dans la préparation du match. Puis, notre secteur intérieur a totalement dominé la rencontre sans que l’adversaire ne propose de solution.

Vous deviez enchainer ce mardi contre Ciney?

Oui mais nous n’avons à nouveau pas joué ce match. Ciney a remis cette rencontre pour la deuxième fois d’affilée pour des cas Covid.

Jeudi, vous recevrez Verviers pour un derby. Comment allez-vous l’aborder ?

Nous viserons une deuxième victoire consécutive.

« Arrêtons de tirer des conclusions hâtives ! »

Après le revers de Neufchâteau à Pepinster et alors que le marché des transferts commence à bruisser de rumeurs venues d’un peu partout, Ludovic Humblet à tenu à mettre les points sur les « i ».

Dimanche, Pepinster, alors co-lanterne rouge de TDM2B avec Liège Basket, a crée l’exploit en infligant à Neufchâteau, alors co-leader invaincu avec Comblain, sa première défaite de la saison. « Pepinster nous avait fait douter chez nous pendant trente-cinq minutes », rappelle Ludovid Humblet. « Cette victoire n’est donc qu’une demi-surprise et confirme ce que je pense depuis le début: cette série est particulièrement homogène, tout le monde peut battre tout le monde et le classement n’est absolument pas figé. »

Le coach du Mailleux précise sa pensée. « Il faut absolument se garder de tirer des conclusions hâtives. Cette défaite de Neufchâteau ne change rien ni à nos ambitions, ni à celle des Chestrolais. Des défaites, cela arrivera à tout le monde, à nous aussi comme aux autres », continue-t-il. « Un tiers du championnat seulement vient d’être disputé, tout reste possible encore pour chacune des équipes. Nous ne sommes absolument pas déjà champions et les équipes du bas de classement ne sont encore pas du tout condamnées. Nous n’en sommes encore nulle part, ll reste beaucoup de matchs et tout peut se produire dans ce championnat aussi dense que compétitif. C’est aussi cela qui fait la beauté de notre sport. »

Il est vrai qu’il semble inopportun de faire des plans sur la comète alors que certaines formations (Comblain, Liège, Ninane, Spa et Sprimont) n’ont joué que neuf matchs et qu’il reste encore « beaucoup de basket ». D’autant plus que le Covid et les restrictions sanitaires ont considérablement perturbé le déroulement de ce premier tiers de championnat : matchs remis en cascade, difficultés de trouver un rythme avec plusieurs week-end sans rencontre, longue trêve hivernale. Des spécificités qui conduisent également Ludo Humblet à évoquer un autre aspect : le recrutement. « Beaucoup de bruits circulent actuellement quant à d’éventuels transferts et je tiens à être très clair à ce sujet. A Comblain, nous n’avons encore vu aucun de nos joueurs pour évoquer la prochaine saison. Et nous n’avons encore vu ou contacté par téléphone aucun renfort potentiel », affirme l’entraineur comblinois qui ne cache toutefois pas qu’il souhaite mise sur la stabilité. « Il est vraiment trop tôt dans le championnat pour se pencher sur ces questions. Après seulement un tiers des matchs joués, toute analyse est forcément biaisée. »

Une remise à l’heure des pendules pour le coach du Mailleux qui doit « garder le navire à flot et tout le monde dans le même bateau en direction des objectifs collectifs ». « Le contexte n’est pas facile. Gardons-nous de toutes ces conclusions hâtives et de ces considérations erronées. Le championnat est encore long et peut réserver de nombreuses surprises », conclut Ludo.

« Un pro, un glue-guy dont le talent est sans pareil »

Il n’y a pas que Greg Kesikidis qui est fan de Nicolas Batum.

Les coéquipiers du Français le sont également et ne tarissent pas d’éloge à son propos. « Nicolas Batum est un pro. C’est quelqu’un à qui tu veux ressembler, un super vétéran. C’est quelqu’un que tu suis et qui peut t’emmener toujours plus loin dans ta carrière. C’est un gars comme Russell Westbrook, il t’apprend à être un pro et tu veux être autour d’eux, ce sont des glue-guys. Son talent est sans pareil. Il peut défendre dur sur Julius Randle, puis aller sur RJ Barrett et donc défendre deux positions sur la même remise en jeu. Puis il va mettre gros shoot après gros shoot. Il ne dit rien, n’a pas besoin d’être mis en avant ou qu’on lui lèche les bottes. Il fait juste son boulot. Ce qui le rend fort, c’est que sur le terrain ou en dehors, c’est un pro et tu sais qu’il se soucie de toi. Il fait les choses de la bonne manière », assure Reggie Jackson visiblement sous le charme. « Même quand il excelle sur le terrain, il va quand même s’occuper de toi et s’assurer que l’équipe va bien. C’est ce qui rend Nico si spécial et me fait être aussi reconnaissant envers lui. J’irais au bout du monde avec lui. Je suis heureux de faire partie d’un groupe comme celui-là. Quand Nico est arrivé l’an dernier, il a clairement changé les choses dans le vestiaire. Il a beaucoup aidé et a apporté ça à notre culture d’équipe. Peu importe combien de temps il restera encore ici, on se souviendra de lui pour ça. Je suis sûr que la franchise est fière de ça. »