L’exception allemande

Suite à la mise écart du mentor de Würzburg, il ne reste plus qu’un seul coach allemand parmi les dix-huit équipes de 1.Bundesliga. De Zeeuw, pour sa part, assiste au tout début d’année pour le moins agité de l’Hapoel Holon, son ancien club. Ce sont les infos d’EMCE.

Grand nettoyage d’hiver à Holon bien connu de Max De Zeeuw

Pour l’heure, l’Hapoel Holon pointe sur le podium (3e) de la ligue israélienne. Pourtant, les dirigeants du cru en veulent encore plus. En ce tout début d’année, ils procèdent ainsi à un grand nettoyage d’hiver. Exit donc Mark Ogden (27 a, 2,06 m, photo), cet Américain ayant la particularité d’avoir été sous contrat aussi bien au Racing Luxembourg qu’aux… Atlanta Hawks. Il a de suite retrouvé un nouvel employeur à Oradea (D1 roumaine). Dehors, itou, Maurizio Buscaglia (52 ans) qui avait succédé au Grec Dedas. L’Italien demeure néanmoins le mentor de la sélection des Pays-Bas. Voilà qui lui donnera l’occasion de suivre de plus près notre incomparable BNXT…

18 coaches en 1.Bundesliga mais un seul d’entre eux est Allemand

Chacun s’accorde à mettre en évidence les progrès considérables effectués par le championnat de l’élite en outre-Rhin. Tant au niveau sportif, organisationnel que des infrastructures. Il n’en demeure pas moins qu’un constat laisse pantois. Il faut savoir que la 1.Bundesliga comporte 18 formations. Mais, une seule d’entre elles s’appuie sur un coach d’origine allemande. Cette incroyable exception à la règle a pour nom Sebastian Greim (37 ans) et preste chez les Merlins de Crailsheim où l’on retrouve notre compatriote, Elias Lasisi.

La télé crève l’écran

Vendredi : Mons – Ostende (20 h 15, Divertissez-VOO) ; samedi : Lakers – Hawks (4 h, Eleven Sports 2), Nanterre – Pau (20 h 15, Sports en France), Clippers – Grizzlies (21 h 30, Eleven Sports 2) ; dimanche : Clippers – Hawks (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Vu le nombre de descendants, le maintien s’annonce plus compliqué »

Même si quelques belles rencontres sont passées à la trappe, ce week-end de reprise en régionale s’annonce tout de même savoureux et riche en derbies.

« Faire mieux que lors de la première et nous sauver le plus rapidement possible » nous confiait jeudi Martin Lesuisse quant aux objectifs des Grenouilles pour la deuxième partie de championnat. « Nous nous sommes rendus compte que vu le nombre de descendants annoncés, la tâche s’annonce plus compliquée que prévue. Enfin, j’espère que les bons résultats arriveront rapidement afin de pouvoir revoir nos objectifs à la hausse dans les dernières semaines. » Les Cointois devaient initialement se rendre à Waremme mais cette rencontre a été postposée à une date ultérieure, tout comme celle de Belleflamme à vieux Campinaire.

Par contre, duel des extrêmes entre le leader Loyers et des Hutois lanterne rouge. Si Huy n’a encore remporté aucune victoire, Loyers ne s’est incliné qu’à une seule reprise, fin décembre contre Tilff. Des Porais qui entameront leur second tour par un derby contre Verviers. « Comme nous sommes les promus, notre objectif premier reste le maintien ainsi que, bien évidemment, prendre un maximum de plaisir sur le terrain comme en dehors » spécifiait Jason Troisfontaine. Une course au maintien dans laquelle sont également engagés les Verviétois. « Nous devrons etre soudés sur le terrain pendant le match autant qu’avant et pendant. Les résultats suivront alors et notre objectif sera de nous éloigner rapidement de la zone rouge en allant chercher des victoires. A nous de prouver que nous en sommes capables » expliquait ainsi Maxence Casamento.

Si c’est vendredi que Saint-Louis reçoit Ciney, il faudra attendre samedi pour voir Ans en découdre avec Flénu. En R2A, Haneffe sera au repos tandis que Ninane recevra samedi Profondeville et Villers le Fresh Air. Dimanche, place au derby entre LAAJ et Belleflamme, deux équipes également concernées par le maintien.

En R2B, Ensival ira samedi à Linthout tandis qu’il faudra attendre dimanche pour voir Liège en action à Mont-sur-Marchienne. Le match d’Aubel a quant à lui été remis.

En R1 Dames, les Panthers iront samedi à Ciney et deux beaux derbies sont au programme entre LAAJ et Angleur samedi et entre Alleur et Herve-Battice dimanche. Beau derby aussi dimanche en R2A Dames avec le duel entre Esneux et Belleflamme et en R2B Dames samedi entre Hannut et Alleur.

« Dans notre collectif que réside vraiment notre force »

Derrière les intouchables Comblinois et Chestrolais, Gérald Henrard et les Calidifontains occupent une superbe troisième place en TDM2B.

Derrière les intouchables Comblinois et Chestrolais, les Calidifontains occupent une superbe troisième place en TDM2B avec seulement trois revers au compteur. Une belle réussite pour un noyau assez jeune ayant perdu Romain Fassotte à l’intersaison et qui a vu Nicolas André succéder à Yvan Fassotte au coaching. « Le bilan est plutôt bon et je pense que nous aurions signé à deux mains pour de tels résultats à l’entame de la saison » reconnait Gérald Henrard, cadre du matricule 1200. « Il était difficile de prévoir exactement comment tout le monde allait reprendre après presque une année et demie sans basket. »

Proposant un jeu collectif et agressif, les Ninanais affichent une belle cohésion sur le terrain et en dehors. « Le team building de pré-saison fut vraiment sympa et a permis de (re)souder l’équipe rapidement » souligne l’ancien pivot de Liège Basket. « C’est d’ailleurs dans notre collectif que réside vraiment notre force. Nous avons dû faire face à plusieurs blessures et joueurs moins en forme à certains matchs et avons souvent réussi à trouver d’autres solutions dans notre groupe assez large. »

Après un long repos forcé, le second tour s’annonce passionnant pour les Calidifontains. « Nous essayerons de conserver le même rythme en jouant crânement notre chance car hormis Comblain – et peut-être Neufchâteau que nous n’avons pas encore affronté – qui est très solide et régulier, il n’y a guère d’équipes avec un noyau plus « complet » ou talentueux que le nôtre » assure Gérald. « En espérant que nous puissions vraiment recommencer à jouer car rien n’est moins sûr pour l’instant. »

« Le ‘fade-away’ inarrêtable de Benjamin Bielen »

Pour Liège & Basketball, Virgile Materne revient sur la première moitié de saison cahin-caha d’Hannut en P1. Interview.

Virgile, vous avez bouclé le premier tour par une victoire probante contre Union Liège mais vous ne vous êtes toutefois imposés qu’à trois reprises durant le premier tour.

Il nous a fallu le temps pour reprendre le championnat. Nous sommes capables de bien mieux et nous sommes sur la bonne voie pour le montrer.

Quels moments as-tu particulièrement apprécié durant cette première moitié de saison ?

Sans hésiter, cela fut lors des retrouvailles avec tout le monde dans le club après une année durant laquelle nous n’avons rien pu faire au niveau sportif.

Et qu’as-tu moins aimé ?

Le pire, ce fut de devoir jouer sans public. Ce n’est vraiment pas pareil et gâche un peu l’esprit festif du sport.

Comment analyses-tu la P1 cette année ?

A part Alleur qui est légèrement au-dessus du lot, toutes les équipes se valent et tout le monde peut battre tout le monde, comme le prouvent les résultats chaque semaine.

Quel est selon toi le Hesbignon qui a réalisé la meilleure première partie de saison ?

A vrai dire, nous nous concentrons sur le jeu d’équipe car c’est là qu’est notre force. Mais à choisir, j’opte pour Benjamin Bielen qui fut le plus constant avec son « fade-away » inarrêtable.

Quels voeux formules-tu pour 2022 ?

Je souhaite que nous puissions vraiment notre vrai visage et que nous prouvions que nous avons notre place – et de loin ! – en première provinciale.

Quels seront vos objectifs au second tour ?

Nous devrons gagner nos matchs à domicile et faire douter un maximum nos adversaires quand nous serons en déplacement.

« La perte tragique et soudaine de notre délégué Daniel »

L’inimitable Maxence Bonaventure revient sur les derniers mois des Bobelins en TDM2B.

Maxence, quel bilan fais-tu de votre premier tour en TDM2B ?

Un bilan mitigé. Une victoire ou l’autre en plus aurait pu nous faire un bien fou au classement. Par contre, nous ne nous en sortons pas trop mal vu les blessures et contre-temps.

Quel fut le meilleur moment de cette première moitié de saison ?

Sans doute la victoire à l’arraché au Hall du Paire. Jouer contre des potes et nous en sortir après prolongation et devant un public venu en nombre fut très agréable.

Et le pire ?

Sans conteste la perte tragique et soudaine de notre délégué Daniel.

Le fait marquant ?

C’est aussi la perte de Daniel alors que nous profitions avec lui le samedi après les matchs.

Le MVP ?

Sans aucune hésitation: Nicolas Franck. Il tient l’équipe tant physiquement qu’au niveau des stats. A nous de parfois davantage l’épauler sur les ailes ou à la distribution.

Un voeux pour l’année nouvelle ?

Mon souhait est simplement d’apporter de plus en plus en match. Mes petits pépins physiques commencent à être derrière moi et j’aspire à aider un peu plus mon équipe à gagner des victoires supplémentaires pour remonter au classement.

Vos objectifs pour le second tour ?

Simplement de gagner autant de matchs que possible pour remonter au classement et voir une évolution positive comparé à notre premier tour.

« Pourquoi pas une montée ? »

C’était la question que se posait David Iliaens en début de saison avant qu’une avalanche de blessures ne viennent considérablement perturber le premier tour du Haut-Pré. Mais gare aux Sérésiens qui pourraient bien être la belle surprise de cette seconde moitié de championnat qu’ils débuteront ce vendredi par un déplacement chez le leader autoritaire de l’élite provinciale.

Après avoir goûté à la R2, le Haut-Pré avait rapatrié David Bernard et David Iliaens tout en s’attachant les services d’Antoine Borremans et François Remacle pour épauler l’inamovible et toujours aussi saignant Stéphane Grandry. Avec un noyau talentueux et expérimenté, Ougrée devait pouvoir viser les Playoffs, a minima. « Mes envies pour la prochaine saison sont de pouvoir pratiquer mon sport, retrouver l’adrénaline de la compétition avec comme objectif une participation aux Playoffs et, pourquoi pas, une montée. Mais ce qui demeure le plus important, ce sont les retrouvailles avec les potes après cette période si délicate » nous confiait David Iliaens avant un duel de Coupe AWBB en pré-saison contre Cointe.

Hélas pour les Sérésiens, rien ne s’est passé comme prévu. Une avalanche de blessures est venue compliquer considérablement le premier tour du Haut-Pré qui a dû très souvent s’aligner avec un effectif réduit à la portion congrue. Des difficultés colossales qui expliquent le bilan – trois victoires en neuf matchs – d’Ougrée qui pourrait, en récupérant tous ses blessés et en pouvant enfin travailler collectivement en semaine, monter en puissance et se révéler être l’équipe du deuxième tour pour accrocher les Playoffs dans cette P1 plus ouverte que jamais derrière les autoritaires Alleurois chez qui Iliaens et ses coéquipiers se rendront ce vendredi.

« Il ne laisse personne indifférent, qu’on l’aime ou le déteste »

Si Lebron James compte pas mal de détracteurs parmi les basketteurs liégeois, il a aussi de nombreux fans.

A Pepinster, LeBron James serait ravi d’apprendre qu’il a un fan en la personne de Jordan Maucourant. « C’est tout simplement le meilleur. Il a fait de chaque équipe dans laquelle il a joué un prétendant au titre en atteignant les Finals ou en remportant une bague » nous assure le déroutant meneur de jeu. « Bien sûr, il n’a pas gagné seul mais il a cette faculté de rendre les autres meilleurs. Et puis, il sait absolument tout faire à tous les postes. C’est incroyable. Sa longévité est également remarquable. Il va avoir trente-sept ans et aligne encore des stats extraordinaires. Sa seule tâche noire, c’est son bilan en Finals. Mais qui d’autre va réaliser l’exploit d’emmener son équipe au dernier stade des Playoffs autant de fois d’affilée ? »

Chez les Sucriers, tout le monde sait que Thibaut Gustin est un fan inconditionnel de LeBron James. « Ma passion pour James remonte à 2003 » se rappelle-t-il. « J’avais alors quatorze ans. Jeune ado passionné par la NBA, je crois que je devais retrouver une idole pour remplacer Jordan. Il y avait les les « pros Kobe » mais j’étais plutôt attiré par LeBron qui avait un style plus singulier. »

Le combo-guard de Wanze se met alors à suivre assidûment le King. « Ses premières années à Cleveland, Miami, son retour dans l’Ohio furent autant d’évènements marquants » souligne Thib. « Ses exploits individuels, ses réussites collectives, ses échecs et les critiques sur lui forment un formidable roman sportif mais force est de constater que dix-huit ans plus tard, il est toujours au sommet. » Et de conclure: « C’est le Hamilton, Nadal ou Ronaldo du basket. Il ne laisse personne indifférent, qu’on l’aime ou le déteste. »

A Bellaire aussi, l’idole d’Akron a son supporter numéro un: Gael Colson. « J’aime beaucoup ce joueur alors que je n’ai pas du tout son profil » nous explique le coach des Blue Rabbits. « Pourtant, ce qu’il fait depuis de longues a,nnées est impressionnant, non pas uniquement par son talent mais par sa manière de rendre son équipe et ses partenaires meilleurs. »

Passionné de basket, Gael n’en oublie pas les qualités techniques, la polyvalence et la longévité de son chouchou. « Son éthique de travail est exceptionnelle et il a réussi à modifier son jeu pour y apporter de la précision de loin, ce qui lui faisait un peu défaut au début de sa carrière quand il se reposait davantage sur son physique super puissant » souligne l’ancien sniper de Pepinster, Esneux et LAAJ. « C’est un joueur qui peut évoluer à la distribution malgré ses 206 centimètres. Malheureusement, nombreux sont ceux à ne pas l’aimer car on le compare à Jordan. »

Clap de fin pour Serge Crevecoeur à Le Portel

Le coach bruxellois et la lanterne rouge du championnat de France se séparent.

Comme nous le pressentions, Serge Crevecoeur et Le Portel ont décidé de mettre fin à leur collaboration. « D’un commun accord, Serge Crevecoeur et l’ESSM Le Portel ont décidé de mettre fin à leur collaboration. Nous lui souhaitons bonne continuation » peut-on lire sur le site internet du club qui est dernier du championnat de France. Pour lui succéder, c’est le légendaire Eric Girard qui a été désigné.

 Souhaitons à l’excellent coach belge de retrouver un défi stimulant et, cette fois, avec un effectif taillé pour autre chose que la lutte au maintien.

Ex-Côtier à Taïwan

Destination exotique pour Welsh, l’ancien centre du Filou Ostende tandis que le président du Portel apporte son explication au « remerciement » de Serge Crevecoeur. A l’évidence, la France ne lui sourit pas. « C4 », aussi, pour Hawkins à Alost qui cède le témoin à un centre serbe. Ce sont les infos d’EMCE.

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, Thomas Welsh (ex-Ostende)

Il n’avait cessé de monter en puissance l’an passé avant de se blesser lors de la finale de la coupe de Belgique. Thomas Welsh (25 a, 2,13 m) quittait donc le littoral pour aller se soigner aux Etats-Unis. Sa succession causa d’ailleurs pas mal de tracas aux comitards ostendais. Remis sur pied, le sympathique géant US a opté pour une destination assez exotique puisqu’il a rejoint les rangs des New Taipei Kings pointant à mi-tableau. Cette formation fait partie intégrante de la Taiwan P.League+. Soit une compétition professionnelle qui avait disparu en 1999 pour renaître de ses cendres en 2020. Elle se compose d’une petite dizaine d’équipes pouvant aligner maximum trois renforts étrangers.

Quand le président du Portel explique la mise à l’écart de Serge Crevecoeur

Depuis la mi-décembre, on se doutait que l’avenir du Bruxellois au Portel s’inscrivait en pointillés. Il a cependant fallu attendre ce mardi pour obtenir l’officialisation de sa mise à l’écart. A ce propos, le président Rivoal s’explique dans les colonnes de Nord Eclair : « Avant de prendre une telle décision, nous avons parlé avec beaucoup de joueurs et avec une partie du staff. Nous en avons tiré les conclusions car il fallait que nous ressentions un engouement général. » Bref, Eric Girard reprend place sur le petit banc. Selon un quotidien de la capitale généralement bien informé, l’ancien bras droit d’André Dekandelaer pourrait rebondir incessamment à Anvers.

Un Serbe expérimenté pour un Etatsunien versatile au Forum d’Alost

Les dirigeants flandriens n’étaient guère satisfaits des prestations en dents de scie de Deonte Hawkins jugé de moins en moins fiable. Encore leur fallait-il dénicher un digne successeur à leur ex-renfort américain. C’est dorénavant chose faite avec l’apport de l’aussi solide qu’expérimenté Serbe, Nikola Cvetinovic (33 a, 2,05 m). Outre son pays d’origine, celui-ci a déjà usé ses baskets sur les parquets tchèques, lituaniens, chypriotes, slovaques et, surtout, espagnols. Sa dernière crèmerie en date était le club d’Almanda, dans le ventre mou de l’antichambre ibérique. Il devrait être opérationnel avec l’Okapi, dès vendredi, à Louvain.

Michel Christiane

Crédit photo : New Taipei Kings

« Il faut étudier les grands qui sont passés avant toi »

Le meilleur imitateur de Michael Jordan? C’était Kobe Bryant.

Il n’est pas difficile de retrouver de vraies similitudes entre les jeux de Jordan et de Bryant. Et pour cause! Il y a trois ans, dans un entretien avec Howard Beck du Bleacher Report, Kobe Bryant racontait sa fascination pour Michael Jordan et la manière dont il avait bossé dur pour imiter les « moves de « His Hairness ». Basketsession a traduit en intégralité les propos du « Black Mamba »:

« J’ai copié presque 100% de sa technique. Je le voyais comme la somme de tous les autres grands arrières avant lui : les Jerry West, Pete Maravich, ou même des ailiers comme Elgin Baylor, David Thompson ou Julius Erving. Pour moi, Michael Jordan était le produit de toutes leurs techniques. Quand je regardais Michael jouer, je regardais surtout son footwork, les endroits du terrain depuis lesquels il attaquait. Comment est-ce qu’il avait réussi à attaquer de là ? Pourquoi avait-il attaqué de là ? Avant, j’avais du mal à shooter par-dessus des joueurs plus grands. Je me souviens avoir faire un pick-up game avec Richard Dumas quand j’avais 16 ans. Je n’arrivais pas à déclencher mon tir par-dessus lui. Il n’arrêtait pas de me contrer, putain. Donc je suis rentré chez moi et j’ai immédiatement regardé les Finales 1993, pour voir quelle technique Michael Jordan utilisait pour déséquilibrer Dumas et être capable de s’élever au-dessus de lui pour shooter. Je fais la même taille que Michael, donc je me suis demandé s’il y avait quelque chose que je faisais mal sur le plan technique et si je pouvais changer ça. […] J’ai beaucoup appris en faisant ça. C’est la même chose dans tous les métiers. Au cinéma, entre Hitchcock et Scorsese, ou même des choses comme ce que fait Damien Chazelle avec La La Land en s’inspirant d’autres comédies musicales. On trouve un dénominateur commun dans tout ça. Je crois que quand tu veux vraiment accomplir quelque chose, il faut étudier les grands qui sont passés avant toi. Il faut étudier leur technique, l’utiliser et essayer de la pousser aussi loin que possible ».