« Catastrophiques dans nos systèmes de jeu »

Verre à moitié plein ou à moitié vide pour Pepinster après le court revers contre Aarschot ?

« Il nous a manqué une nouvelle fois beaucoup trop de rigueur » soupire Jordan Maucourant après le revers de Pepinster contre Aarschot 80-86. « Bien que l’écart ne fut jamais conséquent, nous n’avons jamais réussi à imposer notre rythme ou à faire des stops défensifs. Nous fûmes aussi catastrophiques dans nos systèmes ou rien – ou presque – n’était respecté. » Et d’ajouter, avec un brin d’optimisme. « Malgré cela, nous perdons à nouveau de moins de dix points en shootant très, très moyennement aux lancers-francs. »

« Notre chaudron n’est pas pareil sans nos supporters »

Après plusieurs semaines d’arrêt, Thibaut Marien et les Comblinois ont repris le chemin de la compétition avec une large victoire contre Hasselt.

Thibaut, cela doit faire plaisir de commencer l’année par une victoire 120-74 contre Hasselt.

Oui, cela fait plaisir de nous retrouver après cette petite trêve et de recommencer l’année avec une victoire même si nous aurions préféré la partager avec nos supporters. Notre chaudron n’est pas pareil sans eux.

Qu’est-ce qui explique cette large victoire ?

Les matchs de reprise comme celui-là sont souvent des matchs pièges mais nous sommes restés sereins en appliquant les consignes de notre coach et de notre nouvel assistant (ndlr: Kevin Reyserhove).

« Il n’aurait pas fallu un quart-temps de plus »

Bien que privés de plusieurs éléments majeurs, Bastian Stassen et les Sucriers se sont serrés les coudes pour remporter une belle victoire à Visé, 68-75. Entretien.

Bastian, vous ne vous déplaciez pas dans les meilleures conditions à Visé.

En effet, nous sommes arrivés là-bas à sept, privés de plusieurs éléments à cause du Covid et de blessures. Mais comme l’avait dit le coach en semaine: nous irions même jouer à cinq et nous gagnerions. C’est cette mentalité-là qui a fait la différence. Nous nous sommes déplacés soudés et prêts à tout donner.

Et vous avez réussi effectivement à vous imposer 68-75.

Nous sommes parvenus à imposer notre rythme et notre tempo pour créer assez rapidement un écart. Nous avons compté vingt points d’avance dans le troisième quart avant de coincer un peu physiquement au moment où les Visétois élevaient leur niveau de jeu. Pour être honnête, il n’aurait pas fallu un quart-temps de plus (rires).

Une belle manière de débuter l’année !

C’est notre meilleure prestation collective. Tout le monde s’est serré les coudes, aussi bien derrière que devant ! Nous trouvons de plus en plus notre identité, cela nous aide, nous réfléchissons moins et cela fait une énorme différence.

« Conserver cette culture de la victoire »

Après quelques jours mouvementés, les White Tigers ont annoncé le remplacement de Terence Gabriel par Christophe Francot à la tête de la P1.

Les White Tigers ont vécu un début d’année mouvementé. Juste après la Saint-Sylvestre, une large partie du noyau de la P1 du matricule 2720 était désireuse d’une forme de renouveau qui passait par un changement de coach. Après des discussions et plusieurs réunions du comité, le message des joueuses était entendu par les dirigeant theutois. « Terence Gabriel a alors décidé de faire un pas de côté » nous informe Antoine Braibant, Président de ce jeune club en plein essor. « S’il ne sera plus le coach de notre P1, il reste bien évidemment vice-Président, joueur de notre P4 et coach des U19. Je tiens à le remercier pour son implication à la tête de notre équipe fanion et pour les excellents résultats obtenus. »

Pour cette semaine, l’ancien coach de Pepinster assurera l’interim avant que Chris Francot ne prenne le relais jusqu’à la fin de saison. « Pour cette deuxième moitié de saison, le but sera de m’intégrer rapidement, de trouver un fond de jeu cohérent, une certaine discipline mais surtout de prendre un maximum de plaisir et de conserver cette culture de la victoire » nous confie le sniper pepin dont les genoux continuent de grincer. « Il faudra cadrer et diriger les plus expérimentées mais aussi former et intégrer les plus jeunes. Le projet global du club est intéressant. Antoine Braibant est un ami, je connais quelques personnes du club, je sais que j’y serai comme à la maison. »

Ce samedi, les White Tigers devront déjà négocier un choc contre Haneffe. Après la « tempête » dans les coulisses, les theutoises feront-elles parler la poudre sur le terrain ?

Julie Allemand débute l’année en beauté

La Liégeoise a noirci la feuille de stats dans la victoire de Lyon à Saint-Amand Hainaut Basket, 45-67.

L’ASVEL a remporté une première victoire en 2022 en s’imposant assez nettement dans le Nord. Les Lyonnaises ont pu compter sur une Julie Allemand au four et au moulin avec 12 points, 5 passes, 2 rebonds et 2 contres en 26 minutes.

« Ce ne fut pas simple malgré la grosse prestation de Senna Hounhanou »

C’est par un revers de huit unités contre Flénu qu’Ans a débuté cette nouvelle année. Une défaite que Mossay et sses coéquipiers essaieront d’effacer dimanche prochain contre Quaregnon.

« Ce match ne fut pas simple » reconnait Stéphane Mossay à l’issue de revers d’Ans contre Flénu, 81-89. « Nous fûmes menés du début à la fin par une très belle équipe bien balancée. Nous n’avons pas trouvé les ressources et les bons arguments pour vaincre nos invités même si Senna Hounhanou a sorti une grosse prestation et que Theo Beaujean fut fort présent. »

2022 commence donc par un revers pour les Ansois qui ne veulent cependant pas dramatiser avant de recevoir Quaregnon dimanche prochain. « Perdre de huit unités en faisant un match moyen contre cette équipe qui jouera le top n’est pas une catastrophe mais à nous de nous reprendre pour la suite » conclut le « guard » du RABC.

« Le score était trop sévère à la mi-temps »

Après avoir explosé au bout de cinq minutes, les Calidifontains ont vu leurs espoirs de victoire s’envoler lors de la réception de Profondeville.

« Nous avons bien débuté avec cinq bonnes premières minutes en rythme puis nous avons craqué face au physique et à l’intensité de nos adversaires » nous résume Cyril Van Michel. « Nous avons eu un gros problème de rythme, surtout en défense où le physique de nos invités nous posait des problèmes sur jeu placé mais aussi dans notre repli défensif, ce qui ne devrait pas nous arriver vu que nous sommes censés être une équipe rapide et mobile à tous les postes. » Et d’ajouter: « Nous avons presque fait égalité en deuxième période mais le score était trop sévère à la mi-temps. »

« Un mauvais calcul et un mauvais signal, une balle dans le pied de tout le basket »

Ce week-end, Gilles Dubru et les Porais, à nouveau privés de basket, en avaient gros sur la patate.

Ce week-end, Gilles Dubru, coach de la P2 de Tilff, en avait gros sur la patate. La raison ? Un nouveau match remis pour son équipe qui n’a plus joué depuis sept semaines. « Et aucune de ces rencontres ne fut remise à notre demande » nous précise celui qui s’étaient encore malheureusement lourdement blessé en début de saison. « En début de championnat, nous avons joué presque tous nos matchs à six ou sept à cause des blessures mais, malheureusement, il vaut mieux avoir le Covid qu’une entorse. »

Avec autant de matchs reportés, la fin de saison risque d’être particulièrement chargée. « On va nous imposer des dates et nous ne serons jamais au complet non plus car les joueurs n’ont pas bloqué toutes les dates de l’année pour le basket et à raison » peste l’ancien coach de Prayon. « Les gars ont aussi droit à d’autres hobbies quand on programme des matchs à l’avance. Je peux comprendre les équipes décimées ou les risques de contamination de l’adversaire. Mais il faut pouvoir prouver les tests positifs. »

Outre le Covid, l’absence du public semble jouer un rôle dans certaines remises. « Je ne comprends pas non plus les clubs de P2 qui remettent les matchs pour l’absence de rentrées financières… Quatre personnes en moins dans les gradins ne plombent pas une trésorerie. Et vu le nombre de matchs à reprogrammer, nous jouerons en semaine » continue Gilles. « Il y aura donc moins de public – si celui-ci est autorisé à revenir – et les joueurs dépenseront moins à la cafétaria. Et que dire quand c’est une cafétaria indépendante… C’est un mauvais calcul et un mauvais signal. Il ne faudra pas se plaindre si le gouvernement décide de stopper à nouveau les sports en intérieur. C’est tirer une balle dans le pied de tout le basket ! »

Une vraie inquiétude et une franche frustration que ne cache pas Gilles. « Avec les contaminations qui sont hallucinantes, j’ai peur que nous ne jouions pas beaucoup en janvier. Chacun son opinion mais je crains que trop de personnes n’aient pensé qu’à leur club ou leur équipe au lieu de penser plus grand » ajoute-t-il. « Sans compter que chaque semaine, nous préparons deux fois le match du week-end pour apprendre le vendredi que nous ne jouerons pas. C’est frustrant parce que nous essayons de bien faire les choses en fonction de l’adversaire… Tout ce travail pour rien. »

Les Porais croisent désormais les doigts pour pouvoir affronter Comblain – qui sort d’une prestation convaincante contre Hannut – samedi prochain.

« Belgicaine » à Ekaterinbourg

C’est la surprise du début d’année, une ancienne Castor et mosane est engagée par le tout puissant n°1 continental. Pourtant, elle n’avait pas laissé un grand souvenir à St-Servais. Le Sparta d’Henket, équipe du 2e tour au Grand-Duché ? Et feue « La Gazette de Liége ». Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières : une kyrielle de matches reportés

Suite à l’augmentation de la pandémie, plusieurs de nos Principautaires sont restés au chômage forcé ce week-end. C’est simple, seuls quatre d’entre eux ont enfilé leur équipement en fin de semaine dernière. Au rayon féminin, Lyon (Allemand 12) a réduit Saint-Amand à la portion congrue : 45-67. Au Luxembourg, Henket (19 p, 12 r) et Bertrange ont démarré l’année en force en s’offrant le scalp (85-74) de l’Amicale Steinsel. Outre Schmidt (22 p, ex-Panthers), l’Espagnole Mongomo n’a pas loupé ses débuts avec 29 points et 12 rebonds. Dimanche, Koursk et Petit n’ont pas fait le périple à Noguinsk pour rien : 36-108 ! L’exception masculine concerne Sarlette (0 pt mais plusieurs minutes de jeu) qui, avec Ettelbrück, ne mordait pas la poussière (82-86) à Larochette.

Britney Jones (ex-Braine et Namur) rejoint Meesseman à Ekaterinbourg

Le moins que l’on puisse écrire est que les évènements se sont accélérés en ce changement d’année pour Britney Jones (34 a, 1,74 m, photo). L’ancienne Brainoise et Namuroises avait commencé l’actuelle campagne en Israël avant de signer, juste avant la Noël, chez les championnes de Roumanie. Elle y disputait un match puis s’empressait de rejoindre Ekaterinbourg, le poids lourd russe du basket européen. Elle y retrouve donc « notre » Emma Meesseman. Pour l’anecdote et lors de son séjour namurois, Philip Mestdagh avait demandé au président de choisir entre lui et elle en raison son caractère individualiste. L’Yprois avait eu gain de cause…

Les « + » et les « – » du week-end

Le « + » : contraints de se produire à Mons, les Côtiers annonçaient la couleur dès leur montée dans le car, via les réseaux sociaux : « Vous voulez qu’on joue : on arrive ! ». Privés de quatre éléments majeurs, ils adressaient un impressionnant pied de nez à des Renards proches de l’humiliation. D’où ce souvenir de la réflexion d’Emile Francoeur quand, avec les Dragons, nous survolions le championnat : « La meilleure équipe de la série après Esneux est la réserve d’Esneux. »

Le « – » : ce n’est pas sans un pincement au cœur que j’ai appris la disparition après 140 ans de la Gazette de Liège qui en faisait le plus vieux journal du pays. C’est au sein de cette rédaction que j’ai effectué mes débuts en 1980. « Gazette » qui a d’ailleurs été le premier quotidien wallon à éditer des comptes rendus de basket régional dès le lundi matin. Il se dit que d’anciens de la maison sont sur le point de lancer une version digitale. Un projet qui est loin de me laisser indifférent…

Michel Christiane

Crédit photo : Braine Castors

Dimanche noir pour Theux

Malgré les 23 points de Caro, Theux, privé de son coach, a subi la loi de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. La P3 theutoise s’est vaillamment défendue contre La Spéciale Aywaille mais a dû concéder un large revers, 38-77.

Les Theutois devaient composer sans leur entraineur ce dimanche lors de la réception – à Spa, toujours – d’Alleur. Et si Caro (23 points) étaient immédiatement prêt à en découdre, ce n’était pas le cas de ses copains qui subissaient d’emblée la puissance de feu des visiteurs qui prenaient les commandes de la partie pour mener 16-24 après dix minutes. Le deuxième quart était plus équilibré mais les Alleurois augmentaient tout de même légèrement leur viatique. C’était 31-41 à la pause.

A la reprise, Benoit Jérôme et ses coéquipiers profitaient de leur expérience pour contrôler les échanges et faire lentement gonfler leur avance pour finir par s’imposer assez nettement, 57-76.

Pour la P3 locale qui jouait, elle aussi à Spa, juste après contre La Spéciale Aywaille, la défaite fut également au bout. Profitant de leur taille et de l’adresse de Mewissen (12 points), les Theutois tenaient relativement bien le choc dans le premier quart-temps mais se retrouvaient tout de même distancés de neuf longueurs, 11-20, après dix minutes. Dans le second quart-temps, l’activité de Koch (13 points) et de Moreau (13 unités) permettait aux Aqualiens de consolider leur avance pour rejoindre les vestiaires avec un bel avantage: 23-42.

Au retour des vestiaires, les deux équipes se montraient quelque peu brouillonnes mais Vanlaar (8 points), Lhote (13 points), Lizein (9 unités) et les visiteurs poursuivaient leur marche en avant. A la demi-heure, Raquet (4 points) fixait le score à 34-59. Les dix dernières minutes étaient de trop pour les « locaux » qui ne parvenaient plus à trouver le chemin de l’anneau et voyait le score gonfler en faveur de Vandersanden (6 points) et de La Spéciale. Score final: 38-77.