« Un bonne prestation mais un premier quart catastrophique en défense »

Avec vingt-cinq points à eux deux, Jean-Pierre Darmont et Damien Aussems ont tenté d’aider Belleflamme à décrocher la victoire à Flénu. Interview.

Damien, Jipé, en début de match, vous n’étiez pas en place.

Damien Aussems: Nous avons presté un premier quart catastrophique défensivement et lors duquel nous avons encaissé 34 points !

Jean-Pierre Darmont: Nous avons raté notre début de match en défense et Flénu a eu une réussite incroyable.

C’est dommage car, ensuite, vous n’avez plus encaissé que vingt-deux points en vingt minutes.

Damien: Nous sommes revenus petit à petit au score et avons même pris l’avantage pour compter quatre points d’avance au début du quatrième quart-temps.

Mais vous avez craqué dans la dernière ligne droite pour finalement vous incliner 80-74.

Damien: Nous n’avons pas su gérer et conclure dans le money time. Je pense que nous avons parfois un problème pour serrer le jeu quand c’est nécessaire dans un match de ce genre pour repartir avec la victoire.

Jean-Pierre: Il y a eu également quelques coups de sifflet limites dans les cinq dernière minutes. Il nous a manqué sans doute une rotation – Kabangu était absent car malade – supplémentaire car nous étions un peu cuits en fin de partie.

Néanmoins, cette défaite est encourageante.

Damien: Oui, dans l’ensemble nous avons fait un bon match après plus d’un mois d’arrêt.

Jean-Pierre: Nous avons réussi un très bon match. Je pense que si nous jouons les prochains avec le même état d’esprit, cela devrait nous faciliter la tâche pour obtenir des séries de victoires.

« Lucas De Sutter a planté les 16 premiers points de l’équipe à lui tout seul »

Caramba, encore raté ! Malgré un Lucas De Sutter flamboyant, les Sang et Marine se sont à nouveau inclinés, cette fois 79-62 à Ixelles.

Ce week-end, les Sang et Marine prenaient la route en direction de la Capitale pour y défier les Bulls d’Ixelles. Concentrés dès le coup d’envoi, les Liégeois brillaient d’emblée par l’entremise du jeune Lucas De Sutter (24 points). « Nous avons bien commencé la partie, surtout Lucas qui a planté les seize premiers points de l’équipe à lui tout seul » nous explique Dorian (11 points). Les visiteurs étaient devant après dix minutes et c’était l’égalité parfaite, 40 partout, à la pause.

A la reprise, les Liégeois tenaient bon et n’étaient distancés que de trois petites unités à la demi-heure. Mais les dix dernières minutes allaient se révéler de trop face aux Ixellois qui venaient de signer Léonit Veliu, aperçu par le passé à Liège Basket. « Il nous a fait mal en fin de match » constate Dorian. « Nous n’avons pas été bons en attaque et en défense dans le dernier quart et il nous a aussi manqué un peu de chance. De plus, ce n’est pas évident car nous ne sommes jamais au complet, aussi bien aux matchs qu’aux entrainements. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Une victoire importante »

Remy Beaujean et Ans ont renoué avec la victoire ce dimanche contre Quaregnon.

Dimanche, Ans a renoué avec la victoire en dominant Quaregnon 93-80. « C’est une victoire importante après nos deux dernières défaites contre Vieux Campinaire et Flénu » sourit Remy Beaujean. « Nous avons bien commencé le match en attaque mais notre défense n’était pas assez agressive. Nous avons connu un gros passage à vide à la reprise mais nous avons su rester soudés, notamment en resserrant notre défense. » Et de conclure: « Ce fut un bon match collectif avec un scoring bien réparti (ndlr: 33 points de son frère Theo tout de même). »

Roijakkers à Varèse

Plus que jamais, il est indispensable de pouvoir s’appuyer sur un agent efficace : la preuve avec Roijakkers. Sergeant savait donner ses ordres quand il distribuait les cartes au Paire. Pour lui, c’est l’heure de la démobilisation. Dimanche, Fuger a pris le meilleur sur Henket. Ce sont les infos d’EMCE.

L’incroyable promotion du Limbourgeois d’origine signant à Varèse

Je me souviens d’un Johan Roijakkers assez rondouillard quand il jouait (parfois) à Bree. Malin, il comprit vite que son avenir se situait plutôt dans le coaching. Le Hollandais d’Houthalen (41 ans) fut d’abord assistant au sein de plusieurs formations limbourgeoises. Il prit ensuite ses responsabilités et on le retrouve à Bamberg (D1 all) où il était viré avant les fêtes. Pas pour longtemps car, en fin de semaine passée, il surprenait tout son monde en signant à Varèse (photo), club emblématique de la Botte mais actuelle lanterne rouge. Samedi, il n’était pas encore sur le banc ce qui n’empêchait pas ses nouvelles troupes de se payer le scalp (76-68) de Venise (8e). En Lombardie, il peut compter sur l’excellent Anthony Beane (27 a, 1,88 m) à Charleroi de 2018 à 2020.

L’ancien Pepin, Kris Sergeant, met un terme à sa carrière à 43 ans

« Guard » aussi actif que rusé, Kris Sergeant (43 a, 1,93 m) avait entamé sa carrière pro à Pepinster de 2001 à 2004. Ensuite, il a transité par Anvers, Alost, Charleroi et Ostende. Il a aussi été international à deux reprises. Brillant tennisman par la suite, il avait encore débuté l’actuelle saison au BC Lede (P2 Flandre Orientale). Des ennuis récurrents aux genoux l’obligent cependant à raccrocher ses baskets au clou. Petit souvenir : dès que le match du samedi soir était terminé au Paire, il s’empressait de sauter dans sa voiture afin de rejoindre sa petite amie du moment : une pharmacienne gantoise.

Principautaires hors frontières : quand Fuger prend le meilleur sur Henket

Au rayon masculin, Mitchell (15) a repris du service avec Santa Barbara cependant défait (58-65) par Long Beach State. En revanche, Ettelbrück (Sarlette 0) est venu à bout (77-68) des Musel Pikes. Chez les filles, succès (62-95) de Lyon (Allemand 12) à Landerneau Bretagne. Koursk et Petit accueillaient Enisey et donc Van Loo. Celle-ci enfilait 13 points, mais ne pouvait éviter le revers des siennes à 66-51. En démonstration, Trégueux et Widar faisaient la nique (78-46) aux Tourangelles. Au Grand-Duché, on avait droit au « derby hoëgnard » opposant les Bertrangeoises aux Conternoises. A ce petit jeu, Fuger et les siennes prenaient le meilleur (67-78) sur le Sparta (Henket 17).

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : à tous ces Flamands qui, chaque week-end, débarquent en bord de Vesdre pour venir en aide aux sinistrés. Une partie d’entre eux s’est notamment chargée de remettre sur pied la salle de Prayon. Dans l’édition anversoise du HLN, un de ceux-ci déclare toutefois : « Il est dommage que nous soyons souvent plus nombreux que les Wallons. »

Le « – » : à Djokovic pardi, auteur et acteur d’une comédie d’un très mauvais goût en Australie et soutenu par tout un peuple à nouveau très nationaliste. Le Serbe s’est donc (enfin) envolé de Melbourne non pas pour la glaciale Belgrade, mais pour la rutilante Dubaï. Pas folle la guêpe !

Michel Christiane

Crédit photo : Pallacanestro Varèse

« J’espère qu’un coach se motivera pour relever le défi du deuxième tour »

A peine revenu en Belgique, Romain Machiroux a décidé d’aller prêter main forte aux Hutois qui ont échoué de peu ce dimanche contre Verviers, 72-76.

Romain, à peine rentré en Belgique, tu as pris la décision de rejoindre la R1 de Huy. Qu’est-ce qui t’a convaincu d’accepter ce nouveau défi dans un club que tu connais bien.

J’ai pris des nouvelles auprès de Jérémie Jaco pour savoir comment se passait la saison des Hutois. Au vu de leur situation, j’étais en mesure de leur donner un coup de main pour terminer la saison. De plus, depuis le début du Covid, j’ai fait très peu de sport. Du coup, c’était une bonne occasion pour moi de m’y remettre. Enfin, j’ai gardé de bons souvenirs de mes trois saisons passées là-bas et cela a pesé dans la balance. J’espère pouvoir apporter un maximum d’expérience au groupe.

Quelles sont tes envies pour cette seconde partie de saison.

Ce serait bien de gagner quelques matchs car finir le premier tour sans aucune victoire, c’est sévère quand même. Le groupe a éclaté tôt dans la saison, j’imagine que ce fut difficile de se mettre ensuite dans une dynamique positive. J’espère qu’un coach se motivera pour relever le défi du deuxième tour car ce n’est vraiment pas simple pour Jérémie Jaco de jouer et coacher en même temps.

« Nina Crelot était sur une autre planète »

Contre Boninne, les Hutoises ont souffert mais ont pu compter sur une Nina Crelot inarêtable pour finalement émerger 91-80 et demeurer invaincues.

Ce samedi, Arnaud Pinte devait composer sans Sylla ni Goffinet pour recevoir Boninne. « La première mi-temps était très rythmée et nos adversaires nous dominaient dans le « un contre un ». Heureusement, Nina Crelot était sur une autre planète avec sept triples (36 points au total !) en première période » souligne le coach local. « La seconde mi-temps s’est déroulée sur le même tempo mais nous avons bien réagi via Bertrant et De Carvalho qui a sorti un très gros match. » Et de conclure alors que Huy est toujours invaincu avec 13 victoires consécutives: « Très bon match du groupe avec une belle victoire à la clé. »

« Neufchâteau, ça tabasse »

Incapables de conserver leur sang froid, les Limbourgeois d’Olivier Macfly se sont inclinés 74-85 contre les Chestrolais de Marc Hawley pour leur retour sur les parquets après deux mois sans compétition. Interview.

Oli, vous lanciez samedi votre second tour en accueillant une équipe de Neufchâteau toujours invaincue.

Après deux mois sans compétition, jouer Neufchâteau, même à domicile, ce n’était pas un cadeau et nous le savions.

Et c’est par un revers 74-85 que cette rencontre s’est conclue.

Nous n’avons pas su garder notre sang froid alors que nous savions que cela allait être un match ultra physique. Nous avons davantage ruminé sur les arbitres que nous concentrer sur notre match. Du coup, nous avons écopé de cinq techniques et n’étions pas focus du tout. Neufchâteau, contre qui j’ai joué à la fois comme joueur et comme coach, ça tabasse. C’est le jeu des Chestrolais, il faut être prêts à en découdre et à jouer physique contre eux et nous n’étions pas prêts pour la bagarre.

Crédit photo: DR

« Notre 0-15 d’entrée nous met dans le mal »

Malgré un début de rencontre proprement catastrophique, les Pepins parvinrent à repasser devant au marquoir mais finirent par s’incliner – encore ! – de justesse, 82-88 contre Geel. Reportage.

Pour recevoir Geel, les Pepins ont démarré la rencontre à l’envers, subissant les foudres adverses. « Notre 0-15 d’entrée nous met dans le mal car nous devions courir après le score », constate Jordan Maucourant qui, toujours aussi létal, fut précieux pour permettre aux Pepins de réduire l’écart pour même passer devant 74-73 dans le money time. « Sans notre mauvais départ, cela aurait été un tout autre match ! » assure le meneur de Pepinster après la nouvelle courte défaite de sa formation, 82-88. « C’est très frustrant de perdre encore de peu car à chaque match, nous montrons que nous avons notre place dans la division mais nous ne parvenons pas à avoir ou faire ce petit plus qui nous permettrait de gagner. Nous ne ressentons pas encore la pression liée au maintien car il reste encore beaucoup de matchs mais il est clair qu’il serait bon pour nous de commencer à arracher des victoires ! »

Le reportage en images de Védia est visible ici.

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« Comme si j’étais aux States depuis toujours »

En partant étudier en high school aux Etats-Unis et découvrir la véritable « American Way of Life », la jeune Bérénice Lhoest s’est également découvert une nouvelle passion : le basket-ball. Rencontre avec une Liégeoise qui s’épanouit outre-Atlantique.

Une « petite » Liégeoise à l’assaut des States. Depuis le début de l’année scolaire, Bérénice Lhoest, dix-sept ans, étudie dans un lycée américain à Ely, une petite ville du Nevada située approximativement à trois heures de route de Las Vegas. « J’avais décidé de partir aux Etats-Unis pour apprendre l’anglais et changer de ma routine belge. Je ne devais rester qu’un semestre mais il y a quelques semaines, j’ai décidé de prolonger mon séjour pour rester jusqu’à la fin juin. Je n’aurais jamais pensé « tomber amoureuse » ainsi de la culture, des paysages et des gens » nous confie-t-elle. « Ma vie sur place est assez simple. Je suis dans une petite ville, tout le monde se connait assez bien. Mon école n’est pas immense non plus, la plupart des élèves se connaissent également. »

Dans le pays de l’Oncle Sam, Bérénice goûte à la vraie « American Way of life » et voyage beaucoup avec sa famille d’accueil. « J’aime tout ce que je fais ici. C’est la première fois que j’adore me lever le matin pour aller à l’école » sourit la jeune Liégeoise. « Je ne connaissais rien sur ce qui m’attendait ici avant de venir et, désormais, je n’ai plus envie de rentrer en Belgique. C’est comme si j’étais aux States depuis toujours. Cela a vraiment changé ma vie et c’est ce qui rend cette expérience encore meilleure. »

Forcément, la lycéenne a pu constater certaines particularités dans la manière de vivre outre-Atlantique. « La place du sport dans la vie d’un adolescent est un aspect qui m’a étonné à mon arrivée. Le sport est ici super important, il passe même avant l’école. Nous sommes tenus d’avoir de bonnes notes – minimum D, je crois – pour pouvoir jouer et ne pas être suspendus mais l’école nous autorise à rater des cours pour nous déplacer à un match ou à un évènement » nous explique Bérénice. « Mon autre surprise, c’est que contrairement à la Belgique, nous venons à l’école pour apprendre et non pour réussir. Par exemple, si nous rendons nos travaux à temps, nous nous assurons déjà d’un D car cela prouve que nous avons essayé. » Et d’ajouter : « La relation avec la professeurs est elle aussi particulière. Nous nous considérons comme des « amis ». Au début, je trouvais parfois cela tout de même irrespectueux car un de mes camarades appelait notre prof par son prénom ou par ‘mec’. »

La Liégeoise a déjà fait de nombreuses découvertes depuis son arrivée sur le sol américain et le basket-ball est l’une d’entre elles. « Je n’avais jamais joué au basket en Belgique et n’y avait jamais pensé. Mais quand je suis arrivée ici et que le basket a commencé mi-octobre, je me suis laissée tenter histoire d’occuper encore davantage mes journées et de découvrir quelque chose de nouveau » nous précise-t-elle. « Le fait que l’équipe soit reliée à l’école et non à un club – et que les joueuses soient dès lors mes amies ou des filles que je fréquente en cours – m’a incité à me lancer et c’est un moyen supplémentaire pour m’intégrer à ma nouvelle vie. »

Des débuts tardifs mais qui semblent se passer à merveille pour Bérénice. « J’aime l’esprit d’équipe et la compétition présents dans ce sport. Notre coach nous rappelle souvent que si l’une d’entre nous n’assume pas son rôle, l’équipe ne saurait pas devenir meilleure » continue-t-elle. « J’évolue en tant que pivot. Cela fait plusieurs semaines que je porte le numéro 23 sur mon dos et je pense me débrouiller assez bien. Le coach essaie de me faire jouer le plus possible en match pour que je puisse m’améliorer davantage. »

Aux States, on ne rigole pas avec le sport. Bérénice a entrainement tous les jours de la semaine pendant deux heures, parfois plus, et aussi certains samedis. Il faut souvent faire trois ou quatre heures de route pour les matchs et toute l’équipe se retrouve à l’école d’Ely pour faire le trajet avec l’iconique bus jaune. L’équipe de la Liégeoise est divisée en deux parties : Varsity pour les filles qui jouent depuis assez longtemps et JV pour celles qui n’ont jamais joué. « L’équipe Varsity, qui a disputé un tournoi en Arizona, n’a pas bien commencé la saison avec quatre défaites et une seule victoire. Quant nous, les JV, nous avons déjà gagné quatre fois en sept rencontres. Pour des filles qui n’avaient jamais joué auparavant, c’est déjà pas mal » glisse malicieusement notre sympathique interlocutrice.

Toujours en réflexion – elle a encore le temps – concernant la voie qu’elle souhaite emprunter une fois son diplôme obtenu, Bérénice envisage toutefois de poursuivre l’expérience basketballistique une fois revenue dans notre plat pays. « Si j’en ai la chance, pourquoi ne pas m’inscrire dans un club et pratiquer ce sport en Belgique aussi ? Cela me donnerait deux visions différentes du basket, cela pourrait être cool » conclut la Liégeoise.

« Il trouve toujours le moyen de se prendre un melon incroyable »

S’il a ses fans, Rudy Gobert a aussi ses détracteurs, davantage agacés par son attitude que par son incapacité à convertir un shoot tête de raquette.

Mais enfin, pourquoi Rudy Gobert ne séduit-il pas davantage les Liégeois et pourquoi provoque-t-il une telle aversion ? « Déjà, il y a trop de chauvinisme français par rapport à lui. Il n’a encore rien gagné et on le starifie trop outre-Quiévrain » commence Jérôme Niedziolka. « Ensuite, il a un des plus gros salaires en NBA et ce n’est vraiment pas mérité. Il a la chance d’évoluer à Utah qui est un petit marché. Sinon, il n’aurait jamais paraphé un contrat aussi énorme. »

Le « Rodman des Argilières » reconnait toutefois quelques qualités au pivot tricolore. « C’est un bon défenseur, on ne peut le nier. Mais, offensivement, c’est pas la joie » précise-t-il. « Ses pleurs pour sa non-sélection au ASG furent vraiment ridicules. Je comprends sa frustration mais le ASG est un show offensif… Il n’a rien à y faire si ce n’est de porter les gourdes et les serviettes. Et nous pouvons aussi noter que la seule passe décisive qu’il a réussie, c’est d’avoir filé le Covid à toute son équipe. »

Sur les réseaux sociaux, il est difficile de ne pas constater que Sacha Gorlé est loin d’être le supporter numéro un de Rudy Gobert, et c’est peu de le dire ! « Sincèrement, si nous ne nous occupions que de ce qu’il propose sur le terrain sans prêter attention à son ‘body language’, ses expressions et, surtout, ses déclarations, ce serait probablement un joueur pour lequel j’aurais beaucoup de respect car en toute objectivité, il a un gros impact sur son équipe et cela malgré un talent ballon en main probablement largement inférieur à la moyenne NBA » commence le pivot d’Aubel. « Mais… il trouve toujours le moyen de l’ouvrir, de se ridiculiser, de se prendre un melon incroyable. »

Et Sacha d’étayer ses propos. « Des exemples de ce que j’avance, il y en a des dizaines. Mais je vais donner mon Top 3 qui me fait beaucoup rire » enchaine-t-il. « Tout d’abord, quand il a frotté ses mains sur tous les micros en conférence de presse en mode ‘le Covid je n’y crois pas, rien à foutre’ avant d’être juste après annoncé positif, ainsi que Mitchell, la star de l’équipe qu’il avait contaminé au passage. Le match du soir a dû être annulé et la saison peu après. Ensuite, lorsqu’il a pleuré en interview parce qu’il n’avait pas été élu DPYO ou parce qu’il n’était pas All Star. Enfin, plus récemment, lorsqu’il s’est montré très fier d’avoir contré Lillard qui fait pourtant 30 centimètres de moins que lui. Il s’en est allé donner des coups de poings contre le pied du panier en mode ‘qui peut me défier, je suis trop fort, à qui le tour’. Pour se rendre compte ensuite que la balle était toujours en jeu et revenir sur le terrain et se prendre un gros ‘and one’ sur la tronche. » Et de conclure: « Bref, mes sentiments sont mitigés. Gobert est insupportable mais nous fait en même temps beaucoup rire ! » Ne change pas Rudy ! »

Crédit photo: Rudy Gobert