« La confiance que le club m’accorde me pousse à lui rendre la pareille »

Bien qu’ayant reçu d’autres propositions, Quentin Desert a privilégié la stabilité en prolongeant l’aventure au BC Verviers.

« La confiance que le club m’accorde me pouce à lui rendre la pareille » nous confie « Gentleman Desert ». « L’objectif de conserver des jeunes et de construire un projet stable est séduisant. »

Une bonne nouvelle pour le club verviétois dont le match contre Waterloo a été remis.

« La finale de Coupe contre une Ostende: une ambiance incroyable »

Ce samedi, Yoann Hertay retrouvera Liège Basket.

C’est avec Liège Basket que Yoann Hertay a goûté à l’élite. Pendant plusieurs saisons, cet ancien élève de Liège Atlas a brillé sur les parquets de D1 avec en point d’orgue la saison 2015-2016 où il tournait à 8 points et 4 assists de moyenne. « Mes meilleurs souvenirs demeurent mes années en jeunes où nous avons gagné plusieurs championnats et plusieurs Coupes AWBB » se souvient-il. « Et bien sûr, avec la D1, c’est notre finale de Coupe de Belgique contre Ostende. Il y avait une ambiance incroyable. »

Après une dernière saison avec Limburg en 2017-2018, ce Liégeois tournait la page du professionnalisme mais restait dans la province frontalière pour diriger le jeu de Tongres, la plus liégeoise des équipes flamandes qui occupe actuellement le ventre mou de la TDM2B. « Pour ce deuxième tour, nous voulons être compétitifs à chaque match et en remporter un maximum » avance Yoann qui a manqué plusieurs semaines de compétition à cause d’une blessure au poignet.

Ce samedi, le meneur de Tongres retrouvera Liège pour un presque derby chez la co-lanterne rouge. « Nous allons aborder ce match comme tous les autres » tempère celui dont le frère Gaëtan l’a rejoint dans le Limbourg. « C’est un match important pour nous relancer. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Ce geste fort du coach »

C’est par une victoire contre Harimalia que les Giants de Braives ont débuté l’année 2022.

C’est par une probante victoire 60-51 que les Giants ont commencé l’année 2022. « Je suis super content de reprendre de la sorte, surtout contre une équipe que nous avions rencontrée en Coupe et contre qui nous n’avions pas eu facile » rappelle Nicolas Danze qui fêtait également son retour aux affaires. « Pour des raisons familiales, j’ai été contraint de stopper le championnat mi-décembre. J’ai repris ce week-end et le coach a tout de même tenu à me mettre dans le cinq après un mois d’arrêt. Je le remercie pour ce geste fort. »

A domicile, Braives est parvenu a prendre le dessus sur les Abeilles. « Nous commençons à observer le travail fourni. Le collectif est bien présent – ce qui nous faisait défaut au premier tour car nous sommes des coéquipiers qui ne nous connaissions pas tellement sur le terrain. Nous apprenons encore à nous connaître mais nous commençons à nous trouver » continue le sniper local. « L’écart ne fut pas facile à construire et la première mi-temps fut très serrée. Dans le troisième quart-temps, nous avons connu un passage de quelques minutes rempli de transitions et d’actions hyper collectives qui nous a permis de prendre une dizaine de points d’avance que nous avons su maintenir jusqu’au coup de sifflet final. »

« C’est compliqué mais nous essayons de garder la tête haute »

L’accumulation des courtes défaites pèse évidemment sur le moral de Quentin Vanoost et des Dragons qui se rendront ce vendredi à Hasselt. Interview.

Quentin, comment vit le groupe avec l’enchainement des revers ?

C’est compliqué mais nous essayons de garder la tête haute. Malheureusement, la pièce ne tombe jamais de notre côté, ces revers sont à chaque fois de quelques points.

Comment allez-vous aborder le déplacement de ce vendredi à Hasselt ?

Comme nous l’avions fait lors du match aller, avec concentration et en appliquant notre plan de match. J’espère que, cette fois, cela tombera de notre côté.

Que devrez-vous faire pour renouer avec la victoire ?

Jouer notre jeu, rentrer nos shoots et jouer notre défense avec tout le monde concentré. Et tout cela pendant quarante minutes.

Exploit et remontada d’Ostende en Bosnie

Quel exploit des Ostendais en Coupe d’Europe !

Croyez-nous, il n’y a qu’en basket que l’on voit ça. S’ils désiraient se qualifier pour le tour suivant de la Ligue des Champions, les Ostendais (Booth 24) devaient gagner à Igokea. C’était mal barre à 6 minutes du terme quand, via un 11-0, les Bosniens (Stephens 19) s’échappaient à 73-62. Le « général » remontait au jeu, Booth (photo FIBA) y allait d’un 3 sur 3 à longue distance et les Côtiers répliquaient illico par un incroyable… 16-0 les propulsant à 73-78, à la 39e pour aboutir à 78-83. Place aux 1/8e de finale avec d’emblée un déplacement à Unicaja Malaga, le 26 janvier prochain. Plus de détails demain…

M. C.

« Je garde ma motivation intacte afin de réussir nos gros défis »

Fred Carton ne sera plus le T1 de la P2, ni le T2 de la R1 de Verviers la saison prochaine. Interview.

Fred, tu as décidé de ne pas prolonger à Verviers. Pourquoi avoir pris cette décision ?

J’ai effectivement décidé de ne pas y prolonger comme T2 de la R1 et T1 de la R2. Le club voulait me garder mais les conditions actuelles – avec le Covid – n’aident vraiment pas les clubs. Il y a deux ans, j’avais négocié un contrat en habitant à cinq minutes de la salle. Je ne me voyais pas avec un contrat inférieur en habitant désormais à Liège.

Néanmoins, tu auras apprécié ton expérience à Verviers et reste focus sur cette seconde partie de saison.

Tout à fait. J’apprécie vraiment la collaboration avec Quentin Desert et les joueurs de Verviers ainsi que tout le travail des bénévoles du club dans cette situation pas évidente du tout. Je garde ma motivation intacte afin d’arriver à réussir nos gros défis: sauver la R1 et terminer le plus haut possible en P2 en faisant progresser les jeunes du club.

Et quid de l’avenir ?

Je vais voir les propositions qui arrivent et certainement me rapprocher de mon domicile liégeois.

Crédit photo: Guillaume Reynders

« Nous visons le haut du tableau mais pas nécessairement le titre »

Tout va bien à Neufchâteau qui demeure invaincu en TDM2B avant d’affronter Pepinster dimanche.

« La préparation s’est très bien passée. Le groupe est plein d’enthousiasme, heureux de reprendre après une saison blanche, et la mentalité est très bonne. L’équipe a livré une super prestation contre Limburg United, en Coupe de Belgique. Pour autant, je ne considère pas Neufchâteau comme l’un des favoris de la série. Comblain, oui, mais, Neufchâteau ? C’est prématuré d’affirmer cela. Nous visons le haut du tableau, oui, mais pas nécessairement le titre » confie ainsi Marc Halwey dans un excellent article de d’inforbasket. « En tout cas, nous sommes heureux de nous retrouver dans la série liégeoise, et pas dans la série flandrienne, comme l’an passé. Cela nous épargne un nombre considérable de kilomètres. Et puis, cela nous permet de jouer contre des clubs amis, et d’accueillir du public visiteur. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’observer les équipes flamandes comme Geel, Hasselt ou Aarschot. Je verrai en cours de saison ce qu’on peut en attendre. »

Joyeusetés slaves

Force est de constater que ces pays sont passés maîtres dans l’art de déstabiliser leurs adversaires. L’innommable déplacement des Côtiers en Bosnie en atteste. Au rayon féminin, on passe par tous les sentiments avec les Brainoises, les Lyonnaises et le Dynamo Koursk. Ce sont les infos d’EMCE.

La scandaleuse épopée des Ostendais en Bosnie… avant d’en revenir

Les instances de la Ligue des Champions ont cru intelligent de programmer la belle entre Igokea et Ostende moins de 48 h après la seconde manche sur notre littoral. Les Côtiers avaient opté pour un aller-retour en vol privé dans la journée d’aujourd’hui. C’est alors que les autorités bosniennes décidaient subitement d’interdire le droit de débarquement à ce type de trajets. Pour info, le propriétaire d’Igokea fait partie de triumvirat qui dirige le pays. Bref, dans le plus pur style slave. L’équipe belge a donc été obligée in extremis de partager la carlingue avec leurs inséparables rivaux dont le coach est positif à la Covid-19. Cap dès lors sur Zagreb (Croatie), avant un voyage en bus de 3 heures. Et, ce n’est pas tout : comme les troupes de Gjergja doivent affronter Mons dès dimanche en coupe, elles remonteront dans ce même bus au coup de sifflet final. Question de rejoindre illico Zagreb où le vol pour Bruxelles est fixé à 6 h 30 vendredi matin. Sais pas pourquoi mais, sur le coup de 18 h 30, me sentirai supporter d’Ostende comme jamais…

Braine en stand-by, Lyon face à des Russes et Koursk trop court

Pandémie encore et toujours puisque le déplacement de Braine en Ukraine est postposé d’une semaine (en principe). En cause, les quatre cas positifs au sein des rangs brabançons. Toujours en EuroCup, Julie Allemand et Lyons en découdront, ce jeudi (20 h), avec les Russes de Nika. A propos de Russes, celles de Koursk et donc de Thibaut Petit (photo) recevraient, hier soir, les Hongroises de Sopron dans la cadre (prestigieux) de l’Euroligue. Rien n’était fait à la demi-heure (56 partout) avant que les visiteuses ne fassent la différence à 73-77.

Que se passe-t-il au sein des autres 1ère Provinciales francophones ?

Il n’était pas intéressant de passer en revue les autres élites provinciales et ainsi de découvrir qui luttent pour la montée en R2 ? Au Luxembourg, La Rulles (2e, 10/13) s’époumone derrière Libramont (13/14) assumant son rôle de grand favori. Scénario identique dans le Namurois où Malonne (12/14) confirme ses ambitions initiales avec Sam Deheneffe (un des fils de Marc) et Romain Recko (ex-international U18). Quant à Mariembourg (10/13), il reste en embuscade. Dans le Hainaut, Maffle se montre indomptable (13/13) : « Pourtant, nous ne sommes pas les plus forts sur le papier », s’étonne Patrick Verdun (ex-Estaimpuis, Quaregnon, Mons). Colfontaine (10/12) chasse derrière. Dans le Brabant Wallon, Woluwé B (avec Sasha… Deheneffe, ex-Liège Basket) et Uccle sont au coude-à-coude : 13 sur 14 chacun. Pour ne rien gâcher, les antagonistes s’affronteront à l’occasion de la dernière journée. Suspense garanti !

La télé crève l’écran

Ne tardez pas de rentrer plus tôt du bureau ou de l’école car Kazan – Barcelone débutera, sur VOOsport World 1, à partir de 17 heures.

Michel Christiane

Crédit photo : Dynamo Koursk

« Défendre à l’entrainement comme en match »

A Neufchâteau, les filles de Pascal Vanderoost ont affiché d’évidents progrès en défense mais c’est en attaque que cela a coincé. Interview.

Pascal, comment avez-vous abordé votre déplacement à Neufchâteau ?

Après un non-match le week-end précédent lors duquel tous nos principes défensifs furent bafoués, la semaine avait servi quasi exclusivement à revoir tous ces principes. La priorité était donc mise sur cet aspect. En la matière, je suis satisfait par ce que j’ai vu durant trente-cinq minutes avec juste quelques errements en recommençant après la mi-temps. Toutefois, ces bonnes défenses ne rapportaient que trop peu à cause de mauvais choix offensifs ou d’un manque de réussite. La victoire de Neufchâteau – qui possède un beau collectif – est méritée même si l’écart (ndlr: 76-46) aurait pu être un rien moins important.

Que peux-tu retenir de ce match ?

Malgré l’absence de quatre joueuses qui nous manquèrent, je retiens une prestation dont mes filles n’ont pas à rougir et, surtout, une très bonne application et envie collectives défensives.

Que vous-a-t-il manqué sur ce match ?

De réussir à mettre la balle dedans… Les Chestrolaises ont su le faire quand il le fallait, nous pas. Davantage de justesse offensive est nécessaire. Un seul remède pour cela: défendre de la même manière aux entrainements que lors des matchs. Jusqu’à présent, tout était bien trop simple offensivement en semaine. Avec les progrès défensifs constatés, si ceux-ci se reproduisent aux entrainements, l’attaque ne pourra que s’améliorer également.

N.B. : le résumé vidéo est à découvrir ici.

« Notre passage en zone a fait très mal aux Hutois »

Bien que déforcés, les Collégiens ont évité la sortie de route à Huy, parvenant à émerger 72-76. Reportage.

A domicile, Huy recevait l’aide précieuse de Romain Machiroux (9 points) pour accueillir le BC Verviers qui se présentait déforcé. « Je m’attendais à ce que les Hutois donnent tout étant donné qu’ils affrontaient la seule équipe encore prenable d’après eux » glisse, taquin, Quentin Desert. Après dix minutes, les Verviétois étaient devant, 13-18 et menaient encore 29-30 à la pause avant que les locaux ne profitent de la reprise pour passer devant à la demi-heure, 54-51. Mais les Collégiens avaient de la ressource et effectuaint un choix tactique payant. « Notre passage en zone a fait très mal aux Hutois et notre expérience a fait la différence en fin de match. »

Une victoire dans la douleur, 72-76, pour Verviers qui en est à 33% de succès. « Ce fut difficile mais à sept et avec quatre joueurs en examens, nous nous en sortons bien » sourit le coach de Verviers dont le genou semble aller de mieux en mieux. « Je retiens que mes sept gars furent ultra concernés et n’ont jamais rien lâché. »