« François Leloir, notre caméraman, est mon MVP ! »

Pour Liège & Basketball, Charly Bernard revient sur la magnifique première partie de saison du Mailleux en TDM2B. Entretien.

Charly, quel bilan fais-tu de cette première partie de championnat ?

Notre bilan est positif mais nous ne sommes qu’à mi-parcours. Le chemin est encore long et tout peut encore arriver.

Quel fut ton moment favori lors de ces quelques mois ?

Sans hésiter, ce fut notre team building à Newport. Nous ne faisons pas que jouer un championnat, nous le préparons, nous mettons tout en place sur le terrain comme en dehors. Et ce week-end là était juste top pour tout !

Et le pire ?

L’arrêt, une fois de plus, de la saison à cause du Covid. Mais c’est compréhensible, cela touche tout le monde malheureusement. Il faut faire avec et que nous soyons prêts quand cela recommencera.

Le fait marquant ?

Sans hésiter, à nouveau, c’est notre match contre Ostende. Même si nous n’avons disputé qu’une mi-temps, l’avant-match, la mi-temps et l’après-match resteront d’énormes souvenirs. Pour être tout à fait honnête, les images sont floues à partir d’une heure du matin… Mais que ce jour-là fut bon (rires).

Ton MVP ?

François Leloir, notre caméraman qui se déplace tout seul pour filmer les matchs de nos adversaires. Grâce à lui, nous pouvons travailler correctement la semaine. Un tout grand merci à lui !

Quels sont tes voeux pour l’année nouvelle ?

De rester cette équipe, cette famille, quoi qu’il arrive, peu importe les résultats car au-delà du sportif de très beaux liens se sont créés.

Et vos objectifs ?

Continuer à travailler et aborder match après match sans nous prendre la tête et ne jamais oublier qu’en fin de compte, ça reste du basket.

Crédit photo: PP Photography Amateur

Père Noël ou Père Rudolf ?

En coupe d’Europe, il faudra des Castors au sommet de leur art pour rivaliser avec des Ukrainiennes à découvrir ci-dessous. Mutombo, le Raptor initié à St-Louis Liège, reconnaissant à la Belgique, mais son cœur est d’abord congolais. Avant une dernière brève de circonstance… Ce sont les infos d’EMCE.

Tout savoir (ou presque) sur Prometey, futur adversaire de Braine

Au tour suivant de l’Euro Cup, Castors sera donc opposé, en aller-retour, à Prometey. La locomotive du championnat ukrainien est puissamment soutenue par cette société de télécommunication alors que le siège du club se situe à Kamianske. Une ville de 230.000 habitants se trouvant à 400 bornes de Kiev. Mercredi, l’équipe coachée par Viktoria Bolshakova a sorti les Suissesses de Fribourg sans l’ombre d’une difficulté : 85-54. Outre quelques internationales européennes, Prometey s’appuie sur Ariel Atkins (Washington, WNBA) qui a décroché l’or avec les USA aux Jeux de Tokyo. A noter qu’au sein de la formation masculine, on retrouve l’ancien Bruxellois, Chris Dowe (30 a, 1,89 m). Encore deux infos : les matches se joueront le 13 janvier à Braine et le 20 en Ukraine. Quant au prix d’entrée, il s’étale de 100 à 250 hryvnia (la devise du pays). Autrement dit, entre 3,5 et 9 €. Si l’envie vous venait de découvrir Kamianske et ses charmes insoupçonnés en plein hiver…

Mutombo (Raptors, ex-St-Louis) : « Proche des Lions, mais d’abord Congolais »

Faut-il rappeler que Patrick Mutombo, particulièrement influent chez les Raptors, a joué au collège St-Louis ? Pour l’heure, il a pris en charge la G League de la franchise NBA et s’est confié dans un média sénégalais : « Je suis très bien ici, mais suis aussi ouvert à toute proposition. J’ai encore été récemment en contact avec les Belgian Lions et je sais ce que je dois, ainsi que toute ma famille, à ce pays. C’est simple : sans la Belgique, je ne serais pas là où je me trouve aujourd’hui. Mais, mon cœur est africain et le Congo aura toujours ma préférence. Au niveau basket, cette nation possède un incroyable potentiel et mérite beaucoup mieux qu’actuellement. Encore faudrait-il un projet et surtout une personne sérieuse pour mener à bien ce développement. » Avis aux amateurs !

Mais où sont donc passés les Tournois de Noël d’antan ?

Mon ultime brève de l’année se devait d’être de circonstance. D’ici là, on se retrouve le lundi 3 janvier prochain… Dans Le Soir du 13 décembre 1989, mon ami Richard Van de Sype écrit : « A quelques jours des fêtes, on sait déjà que les tournois de Noël de basket fourmilleront aux quatre coins du pays. Parmi la multitude de ces compétitions annuelles, l’évènement majeur est comme toujours constitué par le traditionnel rendez-vous d’Ostende. » Soit, un tournoi de Noël côtier auquel Rudolf Van Moerkerke tenait comme à la prunelle de ses yeux. Du coup, les splendides « Ecuries Royales » étaient en ébullition. Le patron de Sunair n’hésitait d’ailleurs pas à se montrer particulièrement généreux afin d’y faire venir des équipes prestigieuses. Et souvent une sélection américaine au travers de laquelle, il s’empressait de faire « son marché » en vue de la reprise du championnat. D’excellentes fêtes à vous tous.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Magnifique MOSA qui s’offre le plus beau des cadeaux !

Les vaillantes Liégeoises ont remporté une magnifique victoire contre Neufchâteau pour rejoindre le dernier carré de la Coupe AWBB qui sera indéniablement coloré de l’accent de « Lîdge ». Chez les Hommes, par contre, les Wawas furent contraints de déclarer forfait tandis que Tilff s’était incliné à Loyers.

On n’arrête plus le MOSA ! Après avoir dominé le derby contre Alleur, les Angleuroises étaient allées s’imposer à Namur Capitale pour se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe AWBB. Un quart de finale que les protégées de Vincent Esposito devait disputer ce jeudi 23 décembre. « Nous étions extrêmement fatiguées avec le derby de jeudi contre Alleur » reconnaissait Aline Gonze après la victoire du MOSA à Alleur. « Pour vaincre les Chestrolaises, il va déjà falloir récupérer physiquement… Nous ne seront que sept, malheureusement. Il faudra encore nous donner à 200%, ne rien lâcher et sortir un gros match pour espérer l’emporter » ajoutait l’intérieure d’Angleur.

Malgré la fatigue, malgré l’étroitesse de l’effectif aligné et le manque de rotations, les locales ont été au bout d’elles-mêmes pendant quarante minutes âprement disputées. Et avec leur expérience, les Liégeoise sont parvenues à triompher des Ardennaises 59-57. Voici le MOSA qualifié pour des demi-finales très liégeoises puisque Herve-Battice et les Panthers avaient déjà composté leur ticket. Ce seront d’ailleurs les Panthers qu’affronteront Mich Decors et ses partenaires le dernier week-end de janvier pour tenter de rallier la finale.

Chez les Hommes, par contre, aucun de nos représentants n’est parvenu à se qualifier pour le dernier carré de la compétition. Les Porais sont tombés les armes à la main, 82-72, à Loyers avant d‘infliger aux Namurois leur premier revers de la saison deux jours plus tard en championnat. Les Wawas, eux, furent dans l’obligation de déclarer forfait, offrant la qualification sur tapis vert à Neufchâteau.

Les ex-Orétoises en 1/2 contre la P1 d’Aubel !

La P2 de Waremme a réussi à s’imposer mercredi chez la P1 de Fonds-de-Forêt pour rejoindre le dernier carré de la compétition.

Autoritaires leaders en P2A avec dix victoires en autant de rencontres, les Wananas réalisaient un beau parcours jusqu’aux quarts de finale de la Coupe provinciale.« Nous savions que nous avions un tirage favorable jusqu’aux quarts et nous avons atteint notre but » soulignait Florence François avant de se rendre mercredi à Sprimont pour y défier la P1 de Fonds-de-Forêt. « Nous n’aurons aucune pression, ce ne sera que du bonus. Face à cette équipe, nous savons que nous devrons élever notre niveau de jeu mais, en Coupe, tout peut se passer et nous n’aurons rien à perdre.« 

Malgré l’absence de public dans les gradins mais avec – dans le respect des règles sanitaires – des spectateurs dans la très belle buvette sprimontoise, Trooziennes et ex-Orétoises se sont livrées un beau duel dont les visiteuses sont sorties victorieuses, 58-64. En demi-finale, Vanessa Louis et ses coéquipières affronteront la P1 d’Aubel.

« Il nous a encore manqué ce petit brin de chance »

Malgré une excellente prestation à Flénu, Max Grégoire et les Oursons se sont encore inclinés de justesse. Interview.

Max, encore un revers de peu le week-end passé, 86-84 à Flénu.

En effet, encore une courte défaite. Nous avons réalisé notre meilleur match depuis le début de saison mais, malheureusement, il nous a encore manqué ce petit brin de chance. Cette rencontre s’est vraiment jouée sur quelques détails mais je crois que la fatigue en fin de partie nous a fait rater quelques shoots importants. Nous avons également loupé des lancers-francs qui auraient pu changer la donne en fin de match.

Vous bouclez votre premier tour avec un bilan de quatre victoires et sept défaites.

Avec cinq défaites de moins de cinq points, c’est compliqué d’être satisfaits mais nous avançons et nous le savons. Nous continuons de bosser et nous aurons, je l’espère, un peu plus de chance pour les prochaines échéances.

Justement, quelles sont vos envies pour la deuxième partie de saison ?

Elles sont simples: gagner. C’est la seule chose qui nous manque pour l’instant et nous irons chercher des victoires, j’en suis certain.

Seule ombre au tableau: deux blessures »

Dans un duel important pour le haut du classement en P3B, Harimalia a pris le dessus sur Blegny, 69-44.

« Ce match était important pour nous comme pour Blegny afin de rester dans le top de la série » reconnait Pascal Goffin. « Comme contre Montegnée la semaine dernière, nous avons commencé sérieusement en alternant bien notre jeu intérieur et extérieur avec déjà quatre bombes dans le premier quart. » Menant 19-15 après dix minutes, les Abeilles mettaient encore davantage de pression en défense pour passer à 39-28 à la pause.

« Nous avons recommencé la seconde mi-temps avec la même envie et toujours autant de précision à distance (ndlr: 11 triples au total) » ajoute le coach local qui voyait sa formation prendre le large pour s’imposer 69-44. « Une soirée parfaite avec une seule ombre au tableau: deux blessures. J’espère que ce ne sera pas trop grave. »

Harimalia boucle ainsi le premier tour avec un beau bilan de sept victoires en onze rencontres. Les Miniers, eux, affichent cinq succès en huit matchs.

« Que Thib Julémont nous trouve enfin un renfort »

A l’arrêt depuis quelques semaines en TDM2B, James Deblond fait le bilan de la première moitié de saison de Pepinster.

James, quel bilan fais-tu du premier tour de TDM2 disputé avec Pepinster ?

Un bilan qui n’est pas satisfaisant au vu des qualités dans l’équipe. Mais je pense que la victoire contre Esneux au mental et à l’envie peut nous servir de déclic.

Quel moment spécial garderas-tu en mémoire ?

Il n’y en a pas vraiment un en particulier. Nous sommes vraiment un bon groupe donc tous les moments passés ensemble sont de bons moments.

Quel fut le pire ?

Nos petites défaites… Nous craquions toujours dans les deux ou trois dernières minutes.

Quel fut le fait marquant de cette première moitié de saison ?

La blessure de notre capitaine Thomas Nyssen.

Qui fut la révélation ou le MVP de ces quelques mois ?

Hugo Maréchal a vraiment élevé son niveau de jeu depuis la blessure de Thomas.

Quel souhait voudrais-tu voir exaucé pour la deuxième partie de saison ?

Que Thib Julémont, notre agent, notre trouve enfin un renfort. Après deux voyages à l’étranger, il n’a pas réussi sa mission. A voir s’il y arrivera au troisième voyage.

Quels sont vos objectifs pour le second tour ?

Nous sauver le plus vite possible en gagnant un maximum de matchs et en prenant du plaisir.

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« Que tout le monde connaisse les ‘set plays’ et des Ultras Dragons exceptionnels »

Alors que le championnat de TDM2B est à l’arrêt depuis déjà quelques semaines, Robin Lhoest fait le bilan des Dragons d’Esneux à mi-parcours.

A mi-saison mais avec seulement huit matchs disputés, les Dragons comptabilisent trois victoires. « A mi-parcours, notre bilan n’est pas glorieux. Nous avons eu beaucoup d’absents, nous avons donc essayé de prendre le plus de matchs possible avec notre équipe de bras cassés en espérant être au complet pour la deuxième partie de saison. Mais c’est indéniable que nous avons des regrets pour beaucoup de rencontres. Avec un peu plus de chance, nous serions à six sur huit et non à trois sur huit » nous confie Robin Lhoest. « Et si notre meilleur moment fut la réception de Louvain lors de laquelle nous avions enfin retrouvé notre jeu défensif qui est, initialement, notre marque de fabrique, les pires moments résultent de notre mauvaise gestion de fin de match dans les derby contre Ninane, Pepinster, Spa et Sprimont. »

La nationale fut la première à débrayer après la décision d’interdire au public l’accès aux gradins. « Nous nous attendions à cette petite pause en cours de saison. A chaque rassemblement, cela risquait de tomber et cela a fini par arriver. Nous verrons ce qu’il en sera du reste de la saison. Mais si les clubs ne veulent pas jouer sans public, cette pause risque de se prolonger » continue l’intérieur d’Esneux. « C’est dommage car la révélation de ce premier tour, ce sont sans contestation possible nos Ultras Dragons ! Ils viennent même à l’extérieur et se donnent toujours à 100% pour mettre le feu partout où ils vont. Nous ne pouvons que les en remercier. »

Place désormais aux fêtes de fin d’année avant une reprise – croisons les doigts – pour un championnat de TDM2B qui, sur le terrain, tient toutes ses promesses. « J’espère que toute l’équipe puisse être à 100% et que tout le monde connaisse enfin les ‘set plays’ (rires). Mais bon, je peux encore rêver je pense » conclut, hilare, Robin.

Crédit photo: BC Sprimont

Braine, l’hiver au chaud

Grosse désillusion pour les Kangoeroes sorties de la C2 tout au bout du suspense. En revanche, Brainoises et Lyonnaises poursuivront leur route et connaissent déjà leurs futurs adversaires : cap sur l’Est. D’anciens éléments ayant évolué chez nous changent de crèmerie juste avant les fêtes. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup (1) : ça passe pour Castors et ASVEL, pas pour Malines !

Sûr que les Malinoises (Katanic 15) n’oublieront pas de sitôt leur expédition en Pologne. Alors qu’elles tenaient encore le coup au repos (31-29), Polkowice accélérait les échanges à la reprise et effaçait son retard de l’aller. Une prolongation était dès lors nécessaire. Et les Kangoeroes de craquer à 73-53. Exit les locataires du Winketkaai ! Moins d’émotions fortes à Braine (Lisowa 20) où la phalange locale (photo) contrôlait les velléités des Israéliennes de Ramla pour se qualifier à 86-79. Encore moins de soucis pour Lyon (Allemand 9) qui écrasait à nouveau (99-46) les Turques de Hatay.

EuroCup (2) : les Brainoises en Ukraines, les Lyonnaises en Russie

On ne perd pas de temps au sein de cette compétition continentale puisque l’on connait déjà le programme des huitièmes de finale. Dans ce contexte, les Brabançonnes en découdront avec les redoutables Ukrainiennes de Prometey. En principe, la manche initiale se disputera au pied de la Butte du lion. Quant aux Rhodaniennes, elles croiseront le fer avec les Russes de Nika. Quelque chose me dit que Julie ira aux renseignements près de Thibaut Petit…

Une ancienne Namuroise en France et un ex-Alostois en Espagne

Honneur aux dames avec Olesia Malashenko (30 a, 1,88 m) ayant défendu les couleurs wallonnes de Namur Capitale (de 07 à 09) et de Castors Braine (de 18 à 20). Cette fois, l’internationale ukrainienne se rapproche de notre frontière car elle rejoint Villeneuve d’Ascq au sein de la ligue française. Au rayon messieurs, Boyd Van Der Vuurt (22 a, 1,91 m) n’était pas parvenu à faire son nid à Alost. Raison pour laquelle, le frère cadet du meneur ostendais espère rebondir au TAU Castello, en D2 espagnole. Et pourquoi pas après tout ?

La télé crève l’écran

Attention : en théorie, VOOsport World 1 devrait retransmettre, à 20 h 45, Real Madrid – CSKA Moscou. Il se fait que le match pourrait être reporté tant les Espagnols comptent de cas positifs à la Covid. Si tel était le cas, une autre rencontre sera alors proposée en dernière minute. Sport en France vous proposera, à 20 h 30, le duel opposant Gravelines à Pau.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Iso Joe » score avec les Celtics, vingt ans après ses débuts à Boston

Le dernier joueur encore en activité à avoir affronté Michael Jordan a profité de son retour chez les Celtics pour scorer les derniers points de son équipe.

Eloigné de la NBA depuis plusieurs années – mais pas du basket puisqu’il était MVP de la compétition 3×3 organisée par Ice Cube – mais toujours désireux de revenir dans la danse, Joe Johnson s ‘est engagé pour dix jours avec les Celtics, la première franchise pour laquelle il a joué, il y a deux deux décénnies. Cette nuit, contre Cleveland, « Iso Joe », le dernier joueur en activité à avoir affronté Michael Jordan himself, a profité du garbage time pour inscrire les derniers points des Celtics. Un panier salué par tous les supporters de Boston.