A Spa et Verviers, les Carriers se sont inclinés. La P3 sprimontoise aura fort à faire ce samedi contre des Blue Rabbits qui viennent de faire un grand pas vers le titre tandis que la P2 évoluera sous haute pression avec le duel des mal classés contre Prayon et un match déjà potentiellement décisif pour le maintien.
A Spa, les Sprimontois prenaient l’eau d’emblée. « Nous ne défendions pas ensemble, nous laissions trop de rebonds offensifs aux locaux et ne parvenions dès lors pas à développer notre jeu en attaque » soupire Quentin Vaes. « Nous étions sans âme, ni envie » déplore Fabrice Boutet. A la pause, le marquoir affichait un terrible 40-18. Le passage aux vestiaires étaient salutaires pour les Carriers qui remontaient au jeu avec de meilleures intentions. « Nous avions décidé de défendre et, de là, nous déroulions mieux en attaque. Si nous avions joué défense dès le début, nous l’aurions emporté » ajoute le jeune meneur de Sprimont qui devait acter un nouveau revers, 65-49. « Tant que les gars ne comprendront pas qu’il faut s’arracher pendant quarante minutes, cela n’ira pas. De plus, mes pivots ne sont pas assez productifs et la défense sur « backscreens » est trop naïve. »
Pour la P2 aussi, ce fut un nouveau revers, 85-41 chez l’excellente équipe de Verviers. Ce week-end s’annonce à nouveau compliqué pour les Carriers. La P3 recevra des Blue Rabbits qui viennent de faire un grand pas vers le titre en venant à bout de La Spéciale Aywaille, 78-68. Par contre, la P1 sprimontoise aura un coup à jouer en accueillant Prayon. Une rencontre entre les deux derniers au classement. Un revers des troupes de Jean-Luc Cornia risquerait fort de déjà sonner le glas des ambitions de maintien de Goffart et compagnie.