Troisième rencontre à la salle du Collège Saint-Michel ce vendredi, cette fois sera-ce la bonne ?
Depuis qu’ils ont réintrégré la salle Saint-Michel, les Collégiens n’ont pas renoué avec la victoire avec une dernière défaite concédée contre l’excellente formation de Flénu, 85-94. « Nous avons livré une bonne prestation malgré les absences d’Agapit et Domken. Nous avons certes encaissé encore 94 points mais c’était très costaud en face. Nous avons manqué de réussite et moi le premier, et nous avons raté beaucoup de lancers-francs ainsi que des paniers faciles sous l’anneau. Mais nous pouvons être fiers de ce match, dommage que nous ne jouons pas toujours comme ça » nous résume Mayron Wilkin.
Aïe ! Thomas Broset et Prayon ont laissé filer une victoire importante pour le maintien contre Saint-Louis alors que se profile un déplacement capital samedi chez la lanterne rouge Sprimont. Interview.
Thomas, le constat est implacable après votre revers 56-64 contre Saint-Louis, une équipe qui comptait pourtant le même nombre de victoires que vous.
Nous fûmes juste à ch*** ! Et pourtant, même en étant nazes, nous étions devant de quelques points jusqu’au quatrième quart, et puis ce fut fini. Et pour ne rien arranger, nous risquons de perdre Selicki pour un petit temps car il s’est blessé.
Vous voilà avant-derniers de P2B avant un déplacement déjà crucial samedi à Sprimont.
Nous devons surtout renouer avec la victoire pour que nous nous remettions en confiance afin d’aborder le deuxième tour de manière plus sereine car ce groupe peut beaucoup mieux faire.
Les jeunes Sang et Marine sont passés à un fifrelin d’infliger aux Métallos leur première défaite de la saison. Les Liégeois iront à Belleflamme samedi tandis que Flémalle recevra LAAJ.
En P3C, RSW Liège Basket réalise un début de saison d’excellente facture avec une seule défaite – par forfait – au compteur avant de recevoir Flémalle, l’un des deux ogres de la série. Et les Sang et Marine ont fait mieux que se défendre face aux Métallos. « Nous avions la balle de match en main mais nous avons raté le lancer de la prolongation » soupire Tarik Bouchaouir, à la fois déçu et fier de ses protégés. « Franchement, nous devions gagner mais bon, c’est le basket. Nous avons réussi une toute grosse prestation mais la déception d’être passés à côté de l’exploit demeure. »
Ce samedi, Liège ira à Belleflamme tandis que Flémalle recevra LAAJ.
L’affiche de P1 de ce vendredi aura lieu à Bellaire entre des Blue Rabbits revigorés et des All Blacks qui viennent de trébucher pour la première fois. Un derby qui marquera les retrouvailles entre Antoine Froidmont et Robin Malpas, deux des meilleurs pivots de la division qui ont tout gagné ensemble à Liège à l’époque. Entretien croisé en toute complicité.
Antoine, comment avez-vous réagi après votre réunion de crise ?
Robin Malpas: Bien car nous savions que cela pouvait arriver et c’est dans les défaites qu’on tire des enseignements. A nous de travailler pour devenir plus réguliers sur la longueur d’un match.
Antoine, comment pouvez-vous créer la surprise et l’exploit contre Alleur ?Et toi, Robin, comment envisages-tu ce déplacement à Bellaire ?
Antoine: Pour avoir une chance contre les All Blacks, nous devrons absolument être soudés en défense et augmenter notre intensité de jeu.
Robin: A Bellaire, nous devrons absolument être réguliers pendant quarante minutes et jouer dur en défense.
Ce match marquera aussi vos retrouvailles, vous qui avez évolué ensemble plusieurs années à Liège Basket.
Antoine: Yes, je me réjouis de jouer contre le « gros » Malpas. Nos jeux à tous les deux ont changé depuis Liège Basket (rires). Lui est devenu « fit » et rapide et moi gros et lent (rires). Nous avons joué trois ou quatre ans ensemble à la « Bulle » avec des titres en juniors régionaux, en Coupe AWBB jeunes et seniors ainsi qu’une montée en D2. Nous avions un groupe assez impressionnant à l’époque.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de ces années communes, de celles qui forgent à la fois le caractère et les amitiés ?
Robin: Ouf, des souvenirs, il y en a tellement ! Je vais dire que cela reste les fêtes après les matchs étant donné que sur un terrain, Froidmont est une catastrophe (rires).
Antoine: Nous en avons pas mal mais pour n’en citer qu’un seul, ça concerne la préparation physique. Malpas était vraiment dégueulasse en préparation physique, il n’en touchait pas une aux entrainements. Et quand je vois cette « enflure » maintenant, c’est tout le contraire ! Il va courir sans qu’on lui demande, il fait de la musculation seul (rires). Cela va être d’autant plus dur de le tenir ce vendredi.
Quels sont les principales qualités de jeu de votre opposant et comment comptez-vous parvenir à le freiner ?
Antoine: Robin est très fort dos à l’anneau mais aussi derrière l’arc. Cela oblige à jouer tout le temps près de lui. Il faudra essayer de jouer dur en défense sur lui avant qu’il n’ait la balle.
Robin: C’est simple: il n’en a aucune (rires). Plus sérieusement, Antoine est un joueur costaud capable de shooter. Il faudra jouer dur avec lui et ne lui autoriser aucun shoot facile.
Le huitième de finale de Coupe AWBB entre Tilff et Aubel promettait d’être disputé pendant… trois mi-temps !
Pour les huitièmes de finale, les Aubelois se rendront à Tilff pour un derby qui s’annonçait âprement disputé pendant trois mi-temps. « Ce sera un gros morceau à affronter. Les Porais possèdent un beau collectif qui joue vite et juste. Nos entraineurs s’apprécient et se connaissent bien, il faudra que nous soyons plus loin dans notre préparation pour pouvoir rivaliser » soulignait « Bous ». « Nous espérons proposer du plus beau basket et avoir davantage de joueurs valides pour que la fête que nous ferons avec nos hôtes commence par un match qualititatif. Mais nous allons avoir bon. »
Ca, c’était ce que nous confiait Alexandre Bousmanne après la qualif’ des Herbagers. Malheureusement, suite aux dernières décisions prises par le récent Codeco, ce match se jouera à huis clos (ou presque, la vue depuis la cafétéria de Tilff étant particulièrement limitée) et la buvette devra fermer ses portes à 23 heures, soit presque immédiatement après ce match pour lequel les Aubelois seront encore terriblement déforcés.
Après avoir été braqués par La Spéciale Aywaille, Steve Collin et Welkenraedt ont à nouveau failli perdre le fruit de leurs efforts contre Union Liège mais ont profité de leur nouveau renfort pour éviter la catastrophe, 58-51. Vendredi, les « Noirs » iront à Blegny pour un match qui promet une belle bagarre sous les anneaux tandis que les Unionistes attendra samedi pour se rendre à Dison-Andrimont.
Le duel de P3A entre Welkenraedt et Union Liège promettait d’être disputé et il le fut ! La parole était à la défense et le score n’évoluait guère après dix minutes, 9-7. C’était à peine mieux au cours du second quart et le marquoir affichait 25-20 à la pause. « Nous avons bien géré à la reprise en mettant nos lancers cette fois mais nous avons craqué dans le dernier quart et laissé les Unionistes revenir au score et même prendre quatre longueurs d’avance à quatre minutes de la fin. Heureusement, cette fois, nous avons gardé notre sang-froid et avons réussi à repasser devant grâce à de grosses défenses et des bombes de Miet et Thielmans. »
Renaud Miet qui est d’ailleurs le nouveau renfort de Welkenraedt. « Il jouait en P1 à Welkenraedt mais avait arrêté cette année. Comme nous avions un petit déficit à la distribution, il a accepté de venir nous renforcer. Il est puissant, physique et sait mettre des points » conclut Steve.
Enorme perte pour le club spadois, orphelin de Daniel Coheur, un délégué d’équipe qui faisait l’unanimité sans faire de vagues. Yves Dehousse, lui, est contraint au repos forcé après avoir perdu connaissance lors d’un entraînement de jeunes. Plus d’Europe pour les Panthers. Ce sont les infos d’EMCE.
Daniel Coheur, le très discret délégué de Spa, s’est éteint en Alsace
Juste quelqu’un de bien. Cette expression résume à merveille la personnalité de Daniel Coheur. Il n’était pas très connu du grand public tant sa discrétion constituait sa marque de fabrique. A 66 ans, le délégué de l’équipe première de Spa est décédé lors d’un séjour en Alsace. Il entretenait une relation exceptionnelle avec les joueurs ainsi qu’avec le couple Dagnely. Il était le directeur d’une maison de repos à Dolhain qui avait été fortement touchée par les inondations du 14 juillet. Mais, dès qu’il s’installait au bout du banc spadois, il retrouvait le sourire. Comme par enchantement. La rédaction de « Liège&Basketball » présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.
Grosse frayeur pour Yves Dehousse, victime d’un malaise en entraînant
Décidément, le citoyen d’Embourg ne gardera pas un souvenir impérissable de l’automne 2021. Voici quelques semaines, il préférait mettre un terme à son séjour bastognard. Et, fin de la semaine dernière, il perdait connaissance en donnant entraînement à une équipe d’U10. Il était emmené aux urgences de la Citadelle d’où il sortait le lendemain, mais demeure fort fatigué. « Liège&Basketball » lui souhaite bien évidemment un prompt rétablissement. Pour y parvenir, il pourra compter comme toujours sur Claude. Plus que sa moitié, son double…
EuroCup : ça continue pour Braine, ça se termine pour les Liège Panthers
On savait qu’il ne fallait pas attendre de miracle des Panthers (sans Doppée) à l’ASVEL. Un club rhodanien qui, lui, pouvait compter sur le retour aux affaires d’Allemand (4) et qui n’était jamais inquiété (89-31) par des Angleuroises (Rotberg 12) au bout du rouleau. Comme en témoigne le 40-7 de la seconde période. Quant aux Brabançonnes (Konig 18), elles devaient s’accrocher face à des Londonniennes se battant jusqu’au bout. Elles signaient ainsi un 14-19 au 4e quarter, mais échouaient néanmoins à 70-67. Ouf !
La télé crève l’écran
Le rendez-vous du jeudi en Euroligue est fixé par VOOsport World 3 à Munich où le Bayern local en découdra avec les Lyonnais de Tony Parker dès 19 h 30.
Face aux nouvelles mesures actées par le dernier Codeco et aux situations inédites qui en découlent, le CP Liège a tenté d’apporter des précisions aux interrogations des clubs.
Face aux nouvelles mesures actées par le dernier Codeco et aux situations inédites qui en découlent, le CP Liège a tenté d’apporter des précisions aux interrogations des clubs qui doivent s’organiser pour gérer au mieux ce premier week-end de compétition sans public. « De nouvelles mesures suite à l’épidémie de Corona virus entrent en vigueur dès le prochain week-end. Nous vous rappelons que la lutte contre le virus est la priorité ABSOLUE. Nous vous prions instamment de respecter scrupuleusement le protocole établi pour la santé de tous » communique le CP Liège qui apporte ensuite quelques précisions aux questions reçues.
– Je suis secrétaire, président de club puis-je être présent dans la salle : NON si je n’ai pas de fonction officielle lors de la rencontre.
– Les joueurs du match précédent ou du match suivant peuvent-ils se trouver dans la salle : NON ils doivent attendre dans les vestiaires (même en jeunes) et directement quitter la salle après avoir joué.
– Puis-je remettre un match si j’estime que le manque de public me cause un préjudice financier. OUI le club visité prévient le responsable de la remise, le match sera rejoué à une nouvelle date de commun accord avec l’adversaire.
– Ai-je besoin de l’accord de l’adversaire pour remettre un match suite aux dernières mesures (CP LIEGE) : NON le club visité n’a pas besoin d’accord. – Les buvettes doivent fermer à 23 heures au plus tard.
– Les personnes doivent y être assises (table de 6 max) espacées d’1 m50. Il n’est donc pas judicieux de s’y entasser si on veut combattre la progression de l’épidémie ».
« Courage à toutes et tous » conclut le CP avant un week-end qui s’annonce d’ores et déjà compliqué pour les bénévoles des clubs de notre région.
Face à six vaillants Esneutois, Marvin Gabriel et Dison ont souffert mais sont parvenus à renouer avec la victoire et veulent enchainer ce vendredi à Hannut. Interview.
Marvin, après quatre défaites de rang, vous avez renoué avec la victoire contre Esneux, 70-65.
Cela a fait énormément de bien moralement à l’équipe qui en avait besoin. Même si les Esneutois n’étaient que six, nous avons tout de même eu difficile. Nous avons tenté d’imposer notre rythme mais, au final, ce sont les Esneutois qui parvinrent à imposer le leur durant les deux premiers quart-temps. En seconde période, nous avons repris l’avantage avant de nous relâcher. Quelques erreurs de communication et des errements défensifs ont redonné confiance à nos invités qui n’ont pas du tout démérité dans cette rencontre.
Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?
Ce sont nos cinq dernières minutes. Nous ne voulions pas perdre et le coach a pris un temps-mort pour nous redonner la motivation nécessaire. Nous étions alors plus soudés et impliqués en défense. Nous avons aussi inscrit des tirs importants comme les deux shoots mi-distance de François Wirtzfeld pour nous redonner l’avantage et le triple de Cédric Petit qui a donné un coup au moral des Esneutois qui nous ont sacrément donné du fil à retordre.
Malgré quelques absents de marque, Bastian Franken et Verlaine se sont imposés à l’US Awans, démentant la « Massot dépendance » dont certains tentent de les affubler. Les Verlainois sont en embuscade en P2A et veulent profiter de la fin du premier tour et de la réception d’Aubel ce dimanche pour continuer leur petit bonhomme de chemin. Entretien.
Bastian, les conditions n’étaient pas idéales pour vous rendre dimanche dernier à chez les US Awans ?
En effet, nous comptions quelques blessés: Renotte, Angelucci, Johan et moi. Et Sacha Massot était absent. Mais, finalement, je me suis bien échauffé, ce qui m’a permis de jouer, ce qui n’était pas plus mal vu l’effectif réduit dont nous disposions.
Comment ce match s’est-il déroulé ?
Nous avons directement constaté qu’il y avait de la taille en face mais nous savions aussi que nous étions plus rapides et nous en avons profité pour passer la deuxième et prendre rapidement les devants pour mener de seize points à la pause. Le ballon tournait bien, tout le monde se sentait concerné et nous jouions en équipe. Nous avons bien débuté le troisième quart-temps pour augmenter encore notre viatique et avons ensuite géré le score jusqu’à la fin pour une victoire 58-67.
Un résultat qui doit vous donner confiance, surtout que vous deviez composer sans votre meilleur marqueur Sacha Massot.
C’est une belle victoire collective et cela montre aussi aux autres équipe que même si Sacha Massot n’est pas présent, nous sommes capables de proposer du beau jeu et d’affirmer notre place dans la série. Nous jouons évidemment différement quand notre intérieur expérimenté est là mais ce n’est ni une bonne ou une mauvaise chose, cela démontre simplement que nous avons les capacités de nous adapter et de pouvoir pallier certaines de ses absences.
Quels sont vos objectifs pour cette fin de premier tour ?
Grâce à notre victoire à Awans, nous restons à égalité avec Wanze. Il nous reste trois matchs – Aubel, Comblain et Alleur – et nous devons faire un deux sur trois au minimum. Pour avoir vu le match entre Cointe et les All Blacks, je pense que nous avons également nos chances contre cette belle formation d’Alleur. Tout le monde peut battre tout le monde en P2A, c’est aussi ça qui est intéressant.