Mois : décembre 2021

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Ce week-end, se dispute le Spa Rally devant déterminer le champion de Belgique de la spécialité. La Perle des Ardennes entretient des relations privilégiées et (quasi) ancestrales avec cette discipline vrombissante, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte…

On l’ignore souvent, mais les premières épreuves « spadoises » n’eurent pas lieu en bord de Wayai. Les « Routes Blanches » virent ainsi le jour dans le Brabant Wallon en 1953. C’est en 64 qu’Alphonse Delettre, le grand-père de l’actuelle bourgmestre, rapatria les voitures dans la cité thermale. Personnage haut en couleur, il décidait dès 67 de rebaptiser le traditionnel rendez-vous de février en « Boucles de Spa ». Et pour cause, il n’était pas tombé le moindre flocon pendant trois éditions consécutives. Pas de chance, il n’a jamais tant neigé qu’en 1967. Le pauvre Alphonse en aurait bien bouffé son inamovible casquette…

Pendant bien longtemps, un immense chapiteau était dressé sur la place Royale. Afin de le rentabiliser, les organisateurs mirent sur pied un concert le jeudi soir. C’est ainsi que l’on retrouva sur scène un certain Pierre Rapsat dans une ambiance assez exceptionnelle. Faut dire que le supporter de Pepin était en pays de connaissances… Un « one shot » cependant. En début de carrière, j’ai couvert l’évènement pour Radio Nostalgie. Pour l’occasion, nous formions un tandem puisque j’étais accompagné par une (autre) jeune journaliste : Dominique Demoulin. Celle-là même qui couvre aujourd’hui avec autant d’expérience que de maestria les grandes affaires criminelles pour RTLTvi. Faut-il rappeler qu’elle est aussi l’épouse de Pierre Kroll ?

Plus personnellement, mes « Boucles » c’était d’abord Chevron. Explication : pendant de nombreuses années, nous avons rallié ce village ardennais typique le vendredi soir. Peu importe les conditions climatiques. On en profitait pour regarder passer quelques bolides mais, surtout, nous nous empressions de rejoindre la salle communale pour y déguster les meilleures fricassées que je n’ai jamais dégustées. Aux fourneaux, Georges qui, dans la vie de tous les jours, était mon… garagiste. Sans oublier pour finir en beauté un « clapant pèket ». Rien qu’à y penser, les effluves des lards et de la saucisse surmontant les deux œufs me remontent au nez…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Le tour suivant de l’EuroCup comportera deux phalanges belges dont des Malinoises qui font de plus en plus peur. Hier, les Mosanes leur ont toutefois offert une belle résistance. D’anciens « Belgicains » poursuivront leurs carrières respectives en Croatie et en Bulgarie. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup : Braine et Malines passent en « deuxième semaine »

A l’aube de la dernière journée, tout restait presque possible au sein de la poule regroupant les deux formations belges. Si Valence était assuré de sa qualification, les autres équipes pouvaient encore espérer. Ceci dit, c’était quasi mission impossible pour les Namuroises qui se devaient de l’emporter avec minimum 16 unités d’écart aux dépens des Malinoises (photo). Au buzzer, les Kangoeroes (Morisson 16) assuraient l’essentiel (58-68) en venant à nouveau à bout des Mosanes (Zempara 17 p, 12 r). « Nous étions déjà assez compétitifs en début de saison et l’arrivée de Morisson ne fait que renforcer nos arguments », constate Arvid Diels, le mentor visiteur. Brabançonnes et Anversoises ont donc leur ticket pour le prochain tour qui se disputera les 15 et 22 décembre prochains.

Un ancien Bruxellois retourne en Croatie et une ex-Brainoise en Bulgarie

Appelé à faire le sale boulot en défense, Josip Jukic (25 a, 2,05 m) défendit la peinture de Neder-over-Hembeek lors de l’exercice 19/20. Il avait commencé l’actuelle campagne en Hongrie (Kaposvari) et la terminera dans son pays d’origine. A Split, plus exactement. Du côté de filles, Rebecca Tobin (33 a, 1,95 m) amène ses centimètres dans la raquette de Beroe, l’inamovible champion de Bulgarie. Elle avait fait une (courte) apparition au Castors Braine en décembre 2019 avec le statut de pigiste médical.

La télé crève l’écran

Vendredi : Efes Istanbul – Barcelone (18 h 30, VOOsport World 1) ; samedi : Lakers – Clippers (4 h, Eleven Sports 2), New-York – Nuggets (19 h, Eleven Sports 2), Le Portel – Strasbourg (21 h, Sport en France) ; dimanche : Cavs – Jazz (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

Pour ce match de Coupe AWBB qui pourrait bien être le dernier de l’année civile, Arnaud Lardinois avait réservé quelques surprises à son pote Quentin Pincemail et cela a bien failli fonctionner pour les Aubelois.

Ce jeudi, Porais et Aubelois disputaient dans une salle vide leur huitième de finale de Coupe AWBB. Les visiteurs étaient privés de Rémy Grooteclaes, Sacha Gorlé, Gauthier Liégeois et Martin Lambot. De quoi inciter Arnaud Lardinois à réserver quelques surprises à son ami Quentin Pincemail. « Nous avions affilié Guillaume Liégeois et pris avec nous Alexandre Glaude en plus de Chris Albert afin d’être neuf pour ce match » nous informe Alexandre Bousmanne qui allait former un duo de « twin towers » efficace avec l’ancien géant spadois.

Avec huit points d’avance au moment d’entamer la partie, les Herbagers sentaient le bon coup à jouer mais voyaient les Porais rapidement effacer leur retard initial pour faire 28 partout à la pause. Dans le second quart, les Aubelois se montraient performants en attaque et en profitaient pour reprendre l’avantage, 47-55. Après une pause salutaire, les deux formations revenaient sur l’aire de jeu et, dans une rencontre toujours aussi plaisante, l’adresse locale permettait à Sumkay et ses partenaires de reprendre les commandes du match, 78-72 à la demi-heure. Même si Perin et ses comparses n’abdiquaient pas, les Porais géraient correctement la dernière ligne droite pour s’imposer 100-92 et rejoindre les quarts de finale de la compétition.

Crédit photo: Marion Peret