Dix sur dix pour Lara Gaspar et Ganshoren

Lara Gaspar et Ganshoren se sont largement imposés contre LAAJ pour remporter une dixième victoire consécutive et conforter leur leadership en première régionale.

Ce dimanche, LAAJ se rendait à Ganshoren, leader de la division. « Ganshoren possède sans doute le meilleur chef d’orchestre de la division en la personne d’Emilie Vermylen et sans doute l’une si pas la meilleure intérieure avec Lara Gaspar. Mais nommer deux joueuses ferait presque offense aux autres filles qui sont toutes capables de poser des problèmes à n’importe quel adversaire » préfaçait Pascal Vanderoost qui, contaminé, devait rester à demeure. « Pour espérer être satisfaits après le match, il faudra impérativement contrôler le « un contre un » extérieur, appliuer notre organisation défensive quand la balle va à l’intérieur et combattre sur chaque second ballon. Offensivement, il faudra tenter d’imposer notre rythme mais dans ce secteur, nous ne nous sommes pas encore adaptés à la divison. Et toutes nos bonnes prestations ont un point commun: une entame de match positive ! Afin d’être le poil à gratter face à de tels adversaires, c’est en groupe qu’il faut oeuvrer. »

L’entame de match des Liégeoises ne fut pas mauvais, loin de là, mais à l’issue de la rencontre, le score de 107-61 reflétait la classe d’écart qui existe entre les deux équipes.

BX1 est revenu en vidéo sur cette rencontre dominicale. Un reportage à découvrir ici.

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« Il n’y a jamais grande foule pour venir nous voir »

A domicile, les Collégiens n’ont fait qu’une bouchée de l’Etoile Jupille, 91-63.

Pratiquement trente points au coup de sifflet final, les Collégiens n’ont guère douté face aux Etoilés. « Nous fûmes directement appliqués et concentrés dès l’entame de la rencontre. Nous avons su appliquer les consignes du coach et bien nous relayer au scoring » souligne Aurélien Dykmans avant d’évoquer l’absence des spectateurs. « Il n’y a jamais grande foule qui vient nous voir (rires), c’est juste dommage que certains de nos supporters habituels n’aient pas pu venir. »

« Sans public, cela ressemble davantage à un scrimmage qu’à un match »

Avant un déplacement à Spa, Eric Herben fait le point sur la situation d’Esneux en première provinciale. Interview.

Eric, comment juges-tu votre premier tour qui s’achèvera très bientôt ?

Il fut très dur, notamment à cause des nombreuses blessures, essentiellement sur le poste du pivot. Nous jouons maintenant avec certains joueurs qui sont de retour de blessure ou éprouvent des gênes à gauche, à droite.

Jouerez-vous samedi à Spa ?

Oui, nous devrions jouer à Spa. Le match a été avancé à la demande des visités suite à l’arrêt temporaire de la TDM2. Néanmoins, il faudra voir si l’AWBB ou le CP Liège en décident autrement. L’arrêt jusqu’en janvier nous serait bénéfique pour que tous les petits bobos soient résolus. Cependant, si nous devons jouer, nous irons à Spa !

Quelles seront les clés de cette rencontre ?

Ce sera dans une réaction attendue des joueurs après un non-match dimanche dernier contre l’Union Liège.

Une rencontre qui se jouera sans public.

Ne pas avoir de supporters fait que le match du week-end ressemble davantage à un scrimmage qu’à un vrai match.

« Ce profil de grand ailier »

Thimothé Luwawu-Cabarrot, ancien coéquipier de Romain Boxus à Antibes, a brillé cette nuit face aux Wolves de Chris Finch, ancien coach de Bree et Mons.

Profitant des blessures chez les Hawks, « TLC » était titularisé cette nuit et a brillé avec 23 points à 7 sur 13 derrière l’arc pour aider Atlanta à vaincre lew Wolves. L’ailier français fut le coéquipier de Romain Boxus à Antibes. « Tim dominait déjà en Espoirs. Il pouvait tout faire en attaque et avait ce profil de grand ailier. En NBA, je trouve qu’il est bien. Il a montré au fil des matchs et des années qu’il est plus que capable de contribuer aux résultats de son équipe. Il prend les opportunités qui lui sont données et il se les créent aussi. Je trouve qu’il est un bon élément pour les Nets, il avait aussi prouvé pendant les matchs dans la « bulle » d’Orlando qu’il pouvait bien scorer. J’ai pu le voir jouer à Salt Lake City quand il était encore aux Sixers. C’est la seule foi où mon calendrier collait avec ses matchs. Cela m’avait fait super plaisir de pouvoir le revoir » nous confiait Romain Boxus la saison dernière.

« Plus vu une telle ambiance depuis Pepinster en D1 »

Si Tony Fernez a décidé de quitter Comblain pour reprendre la R1 de Cointe, il aura vécu un (presque) dernier match historique en coachant contre la formidable D1 d’Ostende et son légendaire entraineur Dario Gjergja en Coupe de Belgique.

Voici quelques semaines, Comblain avait mis les petits plats dans les grands pour recevoir Ostende, champion de Belgique depuis dix ans, série en cours. « Face à la meilleure équipe de Belgique, tu ne peux pas rater de shoots ouverts et tu dois être constamment concentré en défense, sinon tu es puni directement » nous confiait le légendaire meneur liégeois au lendemain de la rencontre. « Les Ostendais sont très intelligents dans le jeu, patients, et cherchent perpétuellement la bonne solution offensive ou défensive. »

Et même si la partie fut définitivement stoppée à la pause, la soirée restera dans les annales du basket liégeois et du Mailleux. « L’ambiance était juste terrible ! C’est la preuve que le basket peut encore remplir une salle. Depuis Pepinster en D1, je n’avais plus vu une telle ambiance ! », s’enflammait Tony. « Il faut souligner le travail en amont de Christophe Henri. Il a effectué un boulot extraordinaire. C’est un vrai clubman, à l’instar des bénévoles comblinois qui vivent pour leur club. Comblain devient un grand club à Liège. »

C’est plus que vraisemblablement avec des tonnes de souvenirs hyper positifs que Tony a pris la direction de Cointe pour reprendre les rênes d’une équipe aussi talentueuse que malchanceuse mais qui, si la deuxième partie de saison se déroule plus ou moins normalement, pourra prétendre aux Playoffs. Et dans ceux-ci, Boxus, Cornet, Lesuisse et les autres Grenouilles pourraient bien – avec la grinta de coach Fernez – créer la surprise !

« Nous voulions faire découvrir l’ambiance des grands matchs à notre clubs »

Avant de recevoir la P1 d’Alleur en Coupe ce samedi pour un match qui, malheureusement, se déroulera à huis clos, Julien Wéry et les Buffalos ont ajouté une nouvelle victime à leur tableau de chasse. Entretien.

Julien, encore une victoire pour vous, cette fois 88-59 contre Visé. Comment l’avez-vous forgée ?

Nous fûmes directement accrochés par Visé qui a réalisé un excellent premier quart – 19-18 – avec une belle réussite. Privés de Benoit Blanchy et avec un Joachim Thiry en-dessous de son rendement habituel, nous avons dû trouver d’autres armes pour performer. Nous avons augmenté notre intensité défensive via un Jérôme Sauveur de retour à son niveau et nous nous sommes adaptés collectivement en attaque pour prendre onze longueurs d’avance à la pause. La seconde période fut dans le même état d’esprit et, au final, nous avons réalisé une belle prestation contre une belle équipe.

Qu’est-ce qui, selon toi, explique aussi cette victoire ?

Clairement, c’est notre intensité défensive. Même si nous avons commencé trop gentiment, cela use nos adversaires.

Comment était-ce de jouer sans public ?

Tristounet ! Nous jouons, nous pratiquons notre sport et sommes censés être contents… Mais non, nous ne le sommes pas vraiment au final ! Et puis, voir des enfants de six ou sept masqués au bord des terrains et dans la cafétaria est, à mon sens, inhumain !

Quels sont vos objectifs pour ces dernières semaines de compétition avant la trêve ?

Nous jouerons tous les matchs pour les gagner. Nos deux grosses échéances sont là, devant nous. Nous sommes prêts à les affronter. Les deux rendez-vous à domicile que nous attendions depuis le début de saison se joueront à huis clos alors que nous voulions en faire deux fêtes pour le club, que nous voulions faire découvrir l’ambiance des grands matchs à notre club. Mais c’est ainsi et, sportivement, je pense que nous serons prêts, aussi bien contre Alleur en Coupe que contre Flémalle.

« La Coupe reste un objectif, nous n’avons pas le droit à l’erreur »

Place à la Coupe de la Province ce mercredi pour Bellaire qui recevra Henri-Chapelle.

Ce mercredi, les Blue Rabbits accueilleront les Kapellois pour un match de Coupe qui s’annonce indécis. « Ce sera un gros match face à une belle équipe qui, selon moi, pourrait jouer en P1 » avance Gael Colson. « Nous allons devoir défendre dur – surtout à domicile – et jouer en équipe, ce qui n’est pas tjs le cas en attaque. » Et d’ajouter: « La Coupe reste un objectif pour nous, nous n’avons pas le droit à l’erreur. »

« Dommage de ne pas avoir su conclure »

Comme Jean-Clude Dusse dans Les Bronzés, les Carriers n’ont pas su conclure contre Bellaire, loupant de peu un exploit retentissant. Peut-être pourront-ils valider leur progression ce samedi à l’Avenir Jupille, autre ténor de la série.

En P3A, Bellaire caracole en tête du classement et vient d’être reçu dix sur dix, à l’instar des Hutoises en R2B. Pourtant, les Blue Rabbits sont passés à un fifrelin de concéder leur premier revers de la saison à Sprimont ce samedi. « Nous avons mené pendant trente-sept minutes, c’est dommage de ne pas avoir su conclure » soupire Quentin Vaes qui, comme son coach, ressentait un mélange de fierté et de frustration. « Ce match fait sans doute partie de nos meilleures prestations. Nous savions que cela allait être difficile contre les leaders du championnant, nous nous sommes dit que nous allions jouer pour le plaisir et cela s’est vu sur le terrain. »

Bien que privés de plusieurs pions importants, les Carriers allaient poser des sérieux problèmes aux Blue Rabbits, peu habitués à être menés au score. « Nous avons été très attentifs en défense et, franchement, respect à Martin Horris qui a dû défendre sur le poste 5 pendant une bonne partie du match tout en contrôlant le rebond » ajoute le meneur de poche qui voyait malheureusement sa formation s’incliner avec les honneurs, 61-68. « J’aimerais qu’on reproduise cela quand nous sommes au complet. » Ce samedi à l’Avenir Jupille, autre ténor de la série ?

Herve-Battice peut enchainer contre Neufchâteau

Ce mardi, Herve-Battice tentera d’enchainer contre Neufchâteau.

« Plus que l’absence de public, ce qui est désormais compliqué est de gérer qui peut jouer ou pas. Stéphanie d’Haene a dû rester chez elle car elle était cas contact. Et nous avons dû lire le règlement à la lettre pour savoir que ce nous devions faire pour les deux autres… Le climat n’est clairement pas à la fête » nous confiait Alain Denoël après la victoire de Herve-Battice contre Ciney.

Toujours sans public, les Fromagères recevront Neufchâteau ce mardi. L’occasion pour les locales de se replacer au général face à une équipe qui présente un bilan équilibré de quatre victoires en huit matchs.

Panthers en Finlande

Gaby Bronson, passée par la Cité ardente en 2019, défendra désormais les intérêts du club de la capitale finlandaise. Krajina, de son côté, a vidé son vestiaire bruxellois. Pour mieux rebondir ailleurs ? A suivre… Sans oublier les péripéties des footballistes de l’Entente Durbuy. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (durbuysienne) du mardi

Pendant des années, existait un chouette petit club de foot évoluant à Bomal et se dénommant Royale Entente Durbuy. L’équipe première était soutenue à bout de bras et de portefeuille par le président Tintin, clerc de notaire à Liège. De guerres lasses, notre homme décidait un jour d’arrêter les frais. Des cercles principautaires (Esneux, Verviers) se portèrent candidats. Même Marc Coucke vint aux renseignements. Finalement, la formation luxembourgeoise étaient reprise par des Bruxellois. Du coup, les joueurs de Durbuy ( ?) s’entraînent à Nivelles et ne viennent plus en bord d’Ourthe qu’un week-end sur deux. Lanterne rouge de l’ex-D3, cette équipe de bric et de broc fait peine à voir. Dimanche, elle encaissait un score de tennis (6-0) à Waremme tout en portant un maillot floqué de « SOS ». Evidemment…

Gaby Bronson, l’ancienne Panthers, rejoint le championnat de Finlande

L’Américaine, Gaby Bronson (28 a, 1,78 m, photo), avait loué ses services aux Angleuroises à l’aube de l’exercice 19/20. Désirant plus de temps de jeu, les décideurs du Bois St-Jean devaient s’en séparer dès la fin novembre. Elle s’apprête dorénavant à connaître la rigueur des hivers scandinaves puisqu’elle terminera la saison en cours avec le Poja Helsinki. Une équipe de la capitale qui occupe, pour l’heure, la 3e position de la ligue finlandaise.

Kristijan Krajina quitte le Brussels… pour mieux encore, paraît-il ?

L’effectif de la capitale poursuit sa longue mue. Cette fois, c’est Kristijan Krajina (30 a, 2,08 m) qui a trouvé un accord avec les dirigeants du cru afin de ne plus porter le maillot du Brussels. Cet été, il était arrivé en provenance de Fribourg (D1 sui). Vu ses bonnes prestations brabançonnes, il semblerait que le géant croate ne devrait tarder à trouver basket à son pied au sein d’un championnat européen plus huppé encore. Affaire à suivre, selon l’expression…

La télé crève l’écran

Dès 18 heures, Sport en France vous permettra d’assister au choc hexagonal opposant Monaco à l’ASVEL. Deux clubs qui ne sont d’ailleurs pas les meilleurs amis du monde. A 1 h 30, Mavericks – Nets sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Pojat Helsinki