Pourquoi les basketteurs liégeois détestent-ils Rudy Gobert ?

Peu de joueurs NBA suscitent autant d’animosité chez les basketteurs liégeois que le Français Rudy Gobert. Tentative de décryptage d’un phénomène assez cocasse.

Il ne se passe pas une semaine sans que Rudy Gobert fasse la une des médias français pour des déclarations empreintes d’une franche « self-confidence » ou pour des actions soit spectaculaires soit franchement ridicules. Et il ne se passe pas une semaine non plus sans que le pivot tricolore ne se fasse tailler sur les réseaux sociaux par des basketteurs liégeois. Mais pourquoi tant de haine envers le triple Défenseur de l’année ?

« Mais je l’adore moi ! Ce type est un ‘Shaqtin a fool’ permanent » rigole Alain Denoël. « Personnellement, je ne le déteste pas du tout bien qu’il soit Français et, de surcroît, avec un égo surdimensionné » ajoute, sarcastique, son comparse de Rafi’Kids Manu Bouchoms.

« Je me suis radouci le concernant » nous confie Robin Malpas. « Je crois que mon animosité est davantage liée aux commentaires des sites français qui n’arrêtent pas de le mettre en avant. Car Gobert est un bon défenseur mais quand on regarde un match en entier, on se rend compte qu’il a beaucoup de lacunes. C’est donc plus la hype des Français qui me fait detester le pivot du Jazz. »

Un jeu unidimensionnel et franchement pas esthétique, une perpétuelle crise de melonite aïgue et la tendance des Français à tomber dans la surenchère semblent ainsi expliquer le désamour de nos compatriotes pour celui qui avait fondu en larmes en apprenant sa non-sélection au All Star Game. « En tant que joueur, personne ne peut nier l’efficacité de Gobert mais les grands pivots pas très mobiles, c’est un peu passé de mode. Et c’est moche » constate Chris Francot. « Mais le pire le concernant, c’est sa personnalité. En tout cas sur les réseaux sociaux et face aux médias. Il a pleuré et fait un scandalre quand il n’a pas été repris au All Star Game, il a fait des blagues douteuses concernant le Covid et contaminé ses coéquipiers et, dernièrement, il a fait la leçon « aux gens » en affirmant qu’il est le meilleur du monde dans un domaine et blablabla. » Et de conclure: « S’il se contentait de jouer en arrêtant ses interventions mal placées dans les médias, je me contenterais de dire qu’il est moche. » Amen !

Crédit photo: Rudy Gobert Officiel

« Il faudra arriver avec un gros trousseau »

Avant de se rendre à Bellaire pour tenter de créer l’exploit du week-end, David Médart revient sur le parcours compliqué de la Vaillante en P3A. Interview.

David, comment analyses-tu votre premier tour qui prendra fin dans deux semaines ?

Il fut compliqué. Les blessures se sont enchainées, je pense même que nous n’avons pas été au complet une seule fois depuis l’entame du championnat. Nous sommes une nouvelle équipe et malgré que nous nous connaissions tous, il faut le temps pour que la mayonnaise prenne, comme on dit.

Cela explique vos résultats assez ternes ?

Nous manquons parfois d’envie et de combativité pendant quarante minutes. Cela nous a joué des tours lors de quelques rencontres perdues de peu. C’est frustrant ! Mais malgré ce premier tour difficile, nous restons une équipe soudée et motivée et nous voulons avancer dans le même sens. Il faudra le faire avec, malheureusement, les restrictions actuelles.

Ce dimanche, c’est le grand écart pour vous qui vous rendez à Bellaire, leader invaincu en P3A. Comment allez-vous aborder cette rencontre ?

Nous irons en effet chez le grand favori de la série et nous allons devoir aborder ce déplacement avec un grand sérieux et une très grosse envie.

Quelles seront les clés de cette rencontre ?

Arriver avec un gros trousseau de… clés (rires).

« Une équipe de Huy qui joue avec ses moyens comme elle peut »

A l’ABC Arena, les Haricots n’ont fait qu’une bouchée de Huy, réalisant leur meilleure prestation offensive de la saison.

Ce vendredi, la « pire attaque de R1 » a pris le dessus sur Huy, lanterne rouge de la division et seule équipe à ne pas avoir encore pu goûter aux joies de la victoire. Un succès net et sans bavure – 109-66 ! – des locaux qui ont démontré qu’ils étaient capables de faire parler la poudre en zone de conclusion. « Cela nous a fait du bien de nous faire plaisir offensivement » sourit Damien Aussems. « Même si, derrière, nous aurions pu faire mieux. Néanmoins, nous avons fait le travail face à une équipe de Huy qui joue avec ses moyens comme elle peut. »

Si le bilan des Haricots n’est pas parfait avec six victoires en dix rencontres, il leur permet d’être bien positionnés dans la courses aux Playoffs (s’il y en a, ce qui n’est pas encore garanti) et d’envisager une deuxième partie de saison enthousiasmante.

« Peut-être que si je me sens bien, le coach me gardera sur le terrain »

Bonne nouvelle: Gael Hulsen pourra retrouver les parquets ce dimanche. La vita e bella dans la botte transalpine pour notre compatriote. Entretien.

Gael, le week-end démarre avec une bonne nouvelle pour toi.

Exactement, je serai capable de jouer ce week-end. Probablement moins que d’habitude – habituellement c’est 30 à 35 minutes par match – mais peut-être que si je me sens bien, le coach me gardera sur le terrain.

Dimanche soir, tu seras donc sur le parquet de Campli pour aider tes coéquipiers. Le public est-il autorisé en Italie ?

Oui les spectateurs sont autorisés car le Green Pass est obligatoire. Il le faut d’ailleurs pour tout et la population l’accepte aisément.

Rentreras-tu en Belgique pour les fêtes ?

Non, je ne crois pas car je n’ai pas assez de jours « off » que pour faire l’aller-retour. Et puis, ma copine doit travailler et n’a pas l’occasion de rentrer à Napoli, là d’où elle est originaire, pour Noël et je n’ai pas envie de la laisser seule.

Outre une franche réussite côté basket, l’Italie te réussit aussi côté coeur.

Oui, j’ai rencontré ma copine en tout début de saison, à mon arrivée. Cette relation m’apporte un bon équilibre. Je suis focus sur le basket et, après journée, nous sommes ensemble à son appartement ou au mien. Cela me permet de bien récupérer, bien manger et bien me reposer pour être en forme.

Crédit photo: Termoli

Salle d’ailleurs : le Barça

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Désormais, je profiterai de cette chronique pour vous narrer de temps en temps le souvenir que je garde de certaines salles européennes. Aujourd’hui, le « Palau Blaugrana » de Barcelone.

On est en automne ’95 et Pepinster se déplace à Manresa (l’actuel club de Bako) en match retour de la coupe Korac. A l’aller, les troupes de Gérard Van Bladel se sont inclinées 77-81. Le mercredi 4 octobre, les Principautaires (Patterson 21) résistent jusqu’au repos (42-39) avant de craquer physiquement à 84-64. Si l’équipe séjourne sur place, le reste de la délégation loge à Barcelone. Ou comment joindre l’utile à l’agréable. Nous sautons sur l’occasion pour visiter l’immense espace du Nou Camp. Celui-ci comprend l’impressionnant stade de foot, le majestueux musée du club, les bureaux administratifs et la salle de basket. Tous les accès de celle-ci sont bouclés mais, avec le regretté Jean-Marie Petit, nous dénichons une petite porte dérobée et s’ouvrant comme par magie. La vue du dessus des gradins est à couper le souffle tant la déclivité vers le terrain est saisissante. On pique vraiment du nez. Nous allons plus avant dans nos investigations quand retentit un rappel à l’ordre faisant quasi trembler les murs. C’est le concierge du service qui nous a repérés et nous enjoint de quitter les lieux dans les plus brefs délais. A l’époque, le Palau Blaugrana avait une capacité de 7585 places qui sera bientôt portée à 12.000 spectateurs. A noter qu’un nouveau parquet y a été posé récemment tout en augmentant la zone de dégagement derrière les panneaux. Pas vraiment du luxe.

C’est donc sans demander notre reste que nous rejoignions les autres « touristes » pepins prenant une consommation dans une cafétaria surplombant une splendide patinoire faisant aussi partie du site. Bref, une visite qui ne nous aura pas laissé de… glace (sur la photo : le stade foot à l’avant-plan, la salle de basket derrière, le « mini stadio » au fond et, à droite, la patinoire).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FC Barcelone

« Pas le droit à l’erreur contre la toute bonne équipe des Buffalos »

Superbe affiche ce samedi en Coupe de la Province à Grâce-Hollogne entre les Buffalos et les All Blacks, deux prétendants à la finale.

Après avoir remporté le « topper » contre Waremme, les All Blacks disputeront ce samedi à Grâce-Hollogne un autre match au sommet. « Nous allons jouer à fond ce match. Les Buffalos sont une toute bonne équipe et nous n’aurons pas le droit à l’erreur avec eux » prévient Robin Malpas, encore auteur de 29 points contre les Wawas. « Il va falloir jouer à fond tout le match si nous voulons avoir une chance de combler notre retard et de gagner. »

Avec une équipe taillée pour le titre en P3 et le gain de la Coupe, les Buffalos entament leur mois de vérité, malheureusement privés du soutien de leurs supporters. « Nos deux grosses échéances sont là, devant nous. Nous sommes prêts à les affronter. Les deux rendez-vous à domicile que nous attendions depuis le début de saison se joueront à huis clos alors que nous voulions en faire deux fêtes pour le club, que nous voulions faire découvrir l’ambiance des grands matchs à notre club. Mais c’est ainsi et, sportivement, je pense que nous serons prêts, aussi bien contre Alleur en Coupe que contre Flémalle » nous assurait cette semaine Julien Wéry.

« Les Templiers sont sur une belle série »

Place à un derby à Haneffe pour Tom Piron et Belleflamme ce samedi. Interview.

Tom, jouerez-vous ce samedi à Haneffe ?

Cela dépendra des Templiers. Nous n’avons pas demandé à remettre le match donc s’ils veulent qu’il se joue, il se jouera.

Quelles seront les clés de ce derby ?

Elles seront identiques à celles de tous nos autres matchs. Nous devons trouver un équilibre collectif et essayer de jouer avec les forces de chacun. Nous devons également mettre de l’intensité pendant quarante minutes pour espérer rivaliser avec les Templiers qui sont sur une belle série.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Pas la prétention d’un objectif de montée »

Et encore une victoire pour les Précieuses qui caracolent en tête de la R2A avant de se rendre dimanche à Charleroi.

C’est un coach satisfait qui nous a répondu et pour cause, les Précieuses se sont imposés à Ganshoren 57-70. « Comme prévu dans notre plan de match, nous avons pris les locales à la gorge dès le départ pour marquer en contre. Le cinq de base a fait un très gros boulot en défense et le collectif a fait le reste en attaque. Nous avons ensuite dû gérer leurs deux ou trois individualités sans tomber dans le piège de leur changement de défense » analyse Julien Schreiber. « Gérer une avance durant trente-cinq minutes n’est mentalement pas facile, nous ne devions pas nous laisser surprendre par un retour de nos adversaires comme ce fut le cas contre Pepinster. Notre agressivité et notre détermination ont contribué à assurer nos arrières. »

Après dix matchs et avant d’aller à Ladies Charleroi dimanche, les Esneutoises ne comptabilisent qu’un minuscule revers. « Depuis le début de saison, nous montons collectivement en puissance. Il a pourtant fallu retrouver du rythme et des automatismes après une si longue trêve. Nous avons hérité d’un tirage qui, au vu du classement actuel, nous a permis de débuter crescendo et d’être vraiment en place et en confiance pour affronter les trois gros morceaux de tête » constate le coach des Précieuses. « Nous voulons battre tout le monde mais nous jouons sans la prétention d’un objectif de montée. Nous ferons les comptes à la fin du bal. Mais, en tant que coach, je veux le scalp de chacun de nos concurrents directs au moins une fois. Là, par exemple, j’attends impatiemment de revoir La Rulles, la seule équipe à nous avoir battus jusqu’à présent (rires). »

Malheureusement, les Précieuses ne pourront pas tenter d’empocher une seconde victoire. En effet, jeudi à 23h55, le club carolo prévenait le secrétaire d’Esneux de sa décision de reporter cette rencontre au 20 mars 2022.

Forthomme fait mouche au bon moment, Alleur remporte le « topper »

Dans une rencontre à géométrie variable, les All Blacks ont bien failli perdre le fruit de leur bonne première mi-temps face à des Wawas généreux dans l’effort en seconde période. Heureusement, Florian Forthomme faisait mouche de loin pour adjuger ce « topper » de P1 aux Alleurois qui iront ce samedi à Grâce-Hollogne pour y défier l’armada des Buffalos en quart de finale de la Coupe provinciale.

Pour le match au sommet de première provinciale entre le leader Alleur et son dauphin Waremme, Robin Malpas (29 points) et les locaux semblaient d’emblée prêts à mettre les choses au clair. Après quelques minutes équilibrées, les Alleurois prenaient progressivement le dessus sur les Wawas pour faire 18-14 après dix minutes. Maladroits, les visiteurs ne parvenaient pas à tenir le rythme offensif imprimé par les All Blacks qui creusaient leur avance pour rejoindre les vestiaires avec un viatique plus que confortable, 44-27.

A la reprise, un tout autre match débutait. Les Hesbignons remontaient sur le terrain gonflés à bloc et profitaient d’un Ceulers (21 pions) en feu pour reduire l’écart à 66-55 à la demi-heure. Dans le dur, les locaux ne parvenaient plus à endiguer les assauts des Wawas qui recollaient à 70-69 à la trente-huitième sur un triple de Piedboeuf (10 points). Alors que la victoire semblait changer de camp, Florian Forthomme faisait parler la poudre au-delà des 6,75 mètres pour permettre à Alleur de conserver l’avantage et de finalement s’imposer 79-70.

« Après une première mi-temps trois étoiles dans laquelle nous avons pris vingt points d’avance, comme à chaque fois depuis le début de saison, notre deuxième mi-temps fut exécrable et nous avons laissés nos adversaires revenir à un point » déplore Robin Malpas. « Nous avons encaissé vingt-sept points en première mi-temps et nous en prenons vingt-huit dans le troisième quart ! Mais nous allons retenir la victoire (rires). »

Un autre gros match attend les All Blacks ce samedi: un quart de finale de la Coupe provinciale à Grâce-Hollogne. « Nous allons jouer à fond ce match. Les Buffalos sont une toute bonne équipe et nous n’aurons pas le droit à l’erreur avec eux » prévient le pivot d’Alleur. « Il va falloir jouer à fond tout le match si nous voulons avoir une chance de combler notre retard et de gagner. »

RBC Alleur – ABC Waremme : 79 – 70

QT : 18-14  26-13 (time : 44-27)  22-28(30’ : 66-55) et 13-15

RBC Alleur : Malpas.R 29 (1×3), Debefve.M 14, Aldenhoff.C 3, Notelaers.M 7, D’heur. A 2, Dallenogare 7; Carbonari 5, Forthomme F. 12(2×3). Blessés : Gillet.M, Di Prospero.S  Quarantaine : Kistemann.G

ABC Waremme : Cools 9, Lambion 14(1×3), Ceulers 21 (1×3), Piedboeuf 10 (1×3), Parent 4, Bareels 6, Corvers 6 (2×3), Germay 0

Un florilège de matchs remis… Mais moins que le week-end passé !

Dans nos séries provinciales, de nombreuses chouettes rencontres sont postposées à des dates ultérieures. Mais, bonne nouvelle, c’est tout de même moins le cas que le week-end passé.

Ainsi, en P1, l’Etoile a décidé de remettre son match contre Bellaire. « Nous avons dû prendre des décisions concernant le sportif et l’extra sportif du club. L’Etoile Jupille sans public n’est plus l’Etoile Jupille ! Nous devons penser au sportif mais aussi aux finances du club » communique le club étoilé sur les réseaux sociaux. Les Blue Rabbits, victorieux d’Henri-Chapelle en Coupe mercredi pourront en profiter pour souffler un peu. Hannut a également demandé à Tilff de remettre ses matchs de P1 et de P2.

En P2A, les lanternes rouges de Comblain et Aubel ne recevront pas les cadors que sont Verlaine et Alleur. En P2B, le derby entre le 4A Aywaille et Sprimont passe à la trappe, tout comme les déplacements de Pepinster à Prayon pour le duel des « sinistrés » et de Belleflamme à Theux.

En troisième provinciale, pas de remise en P3A et P3C et une seule en P3B: la venue de Braives à Neuville. Chez les Dames, le derby entre Haneffe et La Villersoise est postposé. En P2, tous les matchs devraient se jouer. En P3A et P3B, un seul match par série est postposé: le derby Haneffe contre Hannut en A et le déplacement de Dison à Prayon en B. La P3C, par contre, sera pratiquement à l’arrêt puisqu’une seule rencontre – le derby entre Eupen et Malmédy – devrait avoir lieu.

Dans les séries régionales Hommes, seul Aubel sera au repos. Chez les Dames, seule la réception de Braine par Haneffe n’aura pas lieu.