« Panne offensive »

Défaite surprise pour la P2 d’Ensival contre Saint-Louis, 60-63. Les Ensivalois tenteront de renouer avec la victoire samedi à LAAJ tandis que les Collégiens iront dimanche à Belleflamme pour un passionnant derby entre deux jeunes et talentueuses formations.

Présenté parmi les ténors de la P2B, Ensival s’est fait surprendre par des Collégiens combatifs et qui réalisent un bon premier tour. « Nous avons connu une panne offensive ainsi qu’un manque de lucidité en défense » concède Vincent Louis. « Nous avons réussi à repasser devant dans le dernier quart mais avons ensuite perdu trop de ballons. Nous sommes battus par une équipe que nous devions dominer physiquement. »

Les Ensivalois tenteront de renouer avec la victoire samedi à LAAJ tandis que les Collégiens iront dimanche à Belleflamme pour un passionnant derby entre deux jeunes et talentueuses formations.

Herve-Battice peut rêver de la demi-finale

Les protégées d’Alain Denoël affronteront la R2 de Natoye ce mardi avec l’objectif de rejoindre le dernier carré de la Coupe AWBB.

Un adversaire tout à fait prenable pour les Fromagères même si les Namuroises auront quelques unités d’avance à l’entre-deux initial. Une qualification pour les demis serait un excellent moyen de passer une agréable trêve de Noel pour des Herviennes qui réalisent une saison encourageant en première régionale.

Le collectif aqualien en maitrise à la Constitution

C’est avec brio que La Spéciale Aywaille a négocié un déplacement ardu à la Constitution contre l’Union Liège.

Après la démonstration de la P1 locale, la P3 de l’Union démarrait également parfaitement cette affiche de P3A contre La Spéciale Aywaille. Emmenés par un Nicolas Linden (13 points, tous en première mi-temps) intenable derrière l’arc avec trois triples en dix minutes, les locaux menaient 21-15 à l’issue du premier quart. Sans paniquer, les Aqualiens serraient la vis en défense et profitaient de la moisson de rebonds de Koch (8 unités) pour grappiller leur retard et, sur une bombe de Van Roy (8 points) et deux paniers consécutifs de Vanlaar (9 unités), recollaient au score, 35 partout à la pause.

A la reprise, Lété (18 points), Lhote (13) et Wey (12) montraient la voie à suivre aux « Spécialistes » qui creusaient leur avance malgré les shoots d’Antoine Van Kerkhoven (16 points). Quelques cafouillages en fin de troisième quart-temps permettaient cependant aux Unionistes de repasser sous la barre des dix points à la demi-heure, 53-60. Toujours aussi combatifs, les locaux ne parvenaient toutefois pas à empêcher les visiteurs de repartir de plus belle pour faire 55-72 à l’entame du money time. Benhami (15 points) sonnait alors la charge avec un numéro du funambule suivi d’une bombe mais Dechêne (5 points), Moreau (4 unités) et les Aqualiens ne craquaient pas et remportaient une victoire tout en maitrise, 68-78.

« Super triste comme attitude »

Avec une effectif réduit et particulièrement jeune, les Panthers de Lola Paulus ont tenu une mi-temps avant de craquer face au jeu plus que limite de Brunehaut. Ce samedi, les Liégeoises receveront les Picardes en Coupe AWBB. Les retrouvailles s’annoncent épiques. Interview.

Lola, es-tu déçue de la manière ou du résultat après votre revers à Brunehaut 86-48 ?

Non, je ne suis pas du tout déçue des filles. Nous nous déplaçions avec huit joueuses dont deux U16 car certaines sont déjà en examens et que la D1 jouait en même temps. Nous savions que ce serait compliqué.

Comment cette partie s’est-elle déroulée ?

Nous avons réussi un super premier quart-temps. Nous gérions le tempo et provoquions des fautes. Dans le deuxième, nous sentions déjà que nous étions fatiguées mais nous tenions tout de même la distance. A la reprise, les locales durcissaient le jeu – elles en devenaient même méchantes – et c’est difficile de réagir avec un groupe si jeune. Nous avons complètement craqué dans le troisième quart et j’ai fais jouer un maximum les jeunes en deuxième mi-temps afin qu’elles apprennent. Les plus jeunes qui étaient avec nous ont énormement appris en vingt minutes et c’est super pour elles.

Néamoins, tu sembles en avoir gros sur la patate.

Je n’aime pas dire cela mais nous fûmes arbitrées par deux arbitres de P1 qui n’ont absolument pas pris leurs responsabilités tant sur le terrain qu’en dehors – certains spectateurs locaux sont rentrés dans la salle pour le dernier quart – et c’est plutôt cela qui me déçoit, plus que le resultat. Je suis également déçue du comportement de Brunehaut. Alors qu’il y avait quinze ou vingt points d’écart puis trente, les locales ont continué de commettre de fautes volontaires par derrière quand nous partions en contre-attaque et ont menacé une de mes joueuses parce qu’elle sortait enfin un peu les coudes. C’est super triste comme attitude mais nous savions en y allant que cela risquait d’être ainsi.

Crédit photo: Panthers

Etienne et ses Ricains

Le coach namurois de Steinsel se souviendra longtemps du dernier essai en date d’un pseudo-renfort d’outre-Atlantique. Basket à fortes doses juste après les réveillons dans la Perle des Ardennes pendant que le président des Giants vous propose de passer à table durant les fêtes. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (steinseloise) du mardi

Etienne Louvrier (photo) coache l’Amicale Steinsel en D1 luxembourgeoise. Le Namurois testait un Américain en début de semaine passée. Il n’en gardera pas un grand souvenir : « Mardi, nous disputions un amical et, au bout de trois longueurs de terrain, il me demandait déjà pour sortir. Exténué. Moins de deux minutes après, il m’indiquait qu’il avait récupéré et qu’il remontait au jeu pour 1 minute 30. Je lui ai fait alors comprendre que le patron c’était moi. Nous nous sommes pris le bec et l’ai invité à aller directement se rhabiller. De toute façon, il énervait déjà tout le monde. » Depuis, notre compatriote à enrôler Jordan Dallas (24 a, 2,07 m). Avec un prénom pareil, tous les espoirs sont permis…

Début d’année 2022 très « basket » au Centre Sportif du Warfaaz

Sous la houlette de Roland et Jean-Jacques Bloemers, un stage (en externat) pour jeunes sera mis sur pied, du 3 au 7 janvier prochains, au Centre Sportif du Warfaaz. Soit, sur le site de la Fraineuse. Il s’adressera aux baby’s, U7 et 8 en matinée et aux U10 à 16 pendant l’ensemble de la journée. Tous les renseignements complémentaires se trouvent sur le site www.spabasket.be.

Quand le président d’Anvers, Björn Verhoeven, sort un livre de cuisine…

Assez méconnu du grand public, le président des Giants, possède plusieurs cordes à son arc. Pour preuve, il vient de sortir un livre de cuisine de 250 pages juste avant les fêtes de fin d’année. Dans « Flavours of the Port » (Arômes du Port), il dresse le portrait de travailleurs prestant au port et issus de 25 pays différents. Il en profite ainsi pour décrire 25 recettes typiques à ces nations au travers d’un bouquin richement illustré. Reste dès lors à ses protégés d’écrire une nouvelle page de notre basket national avec le tandem Beghin-Muya aux fourneaux…

La télé crève l’écran

On aura encore de l’Euroligue en double ration cette semaine. Dès ce mardi, Fenerbahçe – Maccabi sur VOOsport World 1, à 18 h 45. A 4 h, Trailblazers – Suns, sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FLBB

A Comblain, tout est « Bon Bon »

Expérience culinaire de choix pour le staff du Mailleux.

A Comblain, les étoiles sont autant sur le terrain que dans l’assiette car tout est « Bon Bon » pour le Mailleux, invaincu après huit matchs et dont le coach a déjà prolongé l’aventure en vue des prochaines saisons. Une marque de confiance reçue autour d’une (très) bonne table bruxelloise, le resto doublement étoilé de Christophe Hardiquest. « C’était tout simplement fabuleux. C’est un restaurant deux étoiles et dès la première bouchée, nous comprenions pourquoi. Aucun détail n’est laissé au hasard, tout est calculé pour provoquer une explosion de saveurs au milieu de notre palais. C’était encore un fabuleux cadeaux de la part de Christophe Henri » nous confiait ainsi Ludo Humblet qui peut désormais déjà résolument se tourner vers l’avenir en ayant convaincu Kevin Reyserhove de le rejoindre à Comblain pour remplacer Tony Fernez.

Crédit photo: Ludo Humblet

« Un club familial aux évènements très convoités »

En P3A, Cyrielle Jacob et Dison-Andrimont caracolent en tête de la série malgré une première défaite concédée ce week-end contre Haneffe, 50-55.

Depuis dix-sept longues années, Cyrielle Jacob joue à Dison-Andrimont comme ailière, dépannant parfois à l’intérieur. « Dison-Andrimont est un club familial dans lequel nous aimons rester boire un verre. Il y a toujours une très bonne ambiance dans la cafétaria et, lorsque le club le peut, il organise des évènements qui sont toujours très convoités » nous confie-t-elle avant d’évoquer son équipe P3. « Nous sommes une équipe très soudée dont les membres se sont immédiatement bien entendus. Nous organisons souvent des soupers ou des soirées, ce qui nous permet de garder ce lien qui est un point fort de notre équipe. Notre autre atout, c’est notre défense et notre envie d’aller jusqu’au bout du match en donnant le meilleur de nous-mêmes. Nous avons aussi la chance d’avoir un super coach, d’excellents délégués et des supporters présents à chaque fois pour nous encourager. »

Un package complet qui permet aux Disonnaises de dominer la P3A. « Cette série est d’un bon niveau. Un match n’est pas l’autre et nous devons vraiment faire attention à chaque sortie car des rebondissements sont toujours possibles » souligne Cyrielle. « Notre début de saison est vraiment très bon. Nous abordions chaque match pour le gagner mais en tant que toute nouvelle équipe, nous ne savions pas si tout allait bien fonctionner sur le parquet. »

Avec un bilan de huit victoires en neuf matchs, les Andrimontoises sont idéalement placées pour rêver du titre. « Nous ne nous sommes pas fixées un objectif en particulier, nous verrons d’abord ce que donne le premier tour avant d’envisager quoi que ce soit » précise notre interluctrice avant de conclure sur l’attrait du basket féminin. « Comparé à celui pratiqué chez les Hommes, il est moins rapide en Dames ce qui favorise un jeu plus posé, plus collectif et avec l’application de phases de jeu. »

 
Le noyau de Dison-Andrimont: Vanille Lincé, Justine Brialmont, Christine Gérard, Tiffany Franceschi, Natacha Kolak, Valérie Chauveheid, Marie-Laure Leclercq, Jessica Doneux, Cyrielle Jacob, Emma Lenzen, Aurélie Detry, Imane Talsi et Didier Franceschi (coach).

« Gagner fait un bien fou »

En dominant le CFWB 100-81 malgré de nombreux ballons perdus, les Porais ont équilibré leur bilan comptable et pourront aborder les matchs contre Loyers sans pression.

Ce fut une rencontre paradoxale qu’a vécue Quentin Pincemail contre le CFWB. « Nous avons perdu quinze ballons dans le seul premier quart, vingt-deux à la mi-temps et vingt-six au total. Et pourtant, nous sommes arrivés à rester devant tout le match en étant malins sur les attaques placées » observe le coach de Tilff. « Cette équipe du Centre est très spéciale à affronter mais cette victoire était très importante. » Et d’ajouter: « Gagner fait un bien fou. Ce résultat positif nous permet de continuer à avancer dans notre progression collective et de pouvoir aborder Loyers de façon cool. »

« Une finale avant l’heure, Joachim Thiry avait enfilé sa tenue de gala »

Au terme d’un match magnifique, les Buffalos ont pris le dessus sur les All Blacks pour rejoindre le dernier carré de la Coupe provinciale. Reportage.

« Quel beau match, cela aurait pu être une finale avant l’heure tant les deux équipes ont livré une belle bataille dans tous les secteurs » souligne d’emblée Benoit Blanchy, heureux de la « toute grosse victoire » des Buffalos 84-81 contre le leader de P1 Alleurois afin de rejoindre le dernier carré de la Coupe de la Province.

En début de rencontre, les visiteurs parvenaient assez aisément à bien poser leur jeu tandis que les Buffalos n’étaient pas en réussite alors que les options prises étaient pourtant judicieuses. Rapidement, Malpas et ses coéqiupiers effaçaient six des dix points d’avance des locaux. « Au fur et à mesure de la rencontre, nous avons continué à cadenasser en défense et à trouver des solutions en attaque. Mais Alleur faisait de même, ce qui donnait un match serré et disputé » continue Benoit qui savourait de voir chacun de ses équipiers apporter « son petit grain de sel offensivement aux bons moments » et son équipe « faire un gros travail défensivement en limitant les scoreurs adverses ». « Mais le facteur décisif de cette rencontre s’appelle ‘Jo’ (ndlr: Joachim Thiry). Il a enfilé sa tenue de gala en seconde mi-temps pour que nous puissions tous ensemble aller chercher cette très belle victoire » ajoute l’ancien marqueur d’Hannut.

Grâce-Hollogne a réussi avec brio son premier gros test du mois de décembre (ndlr: avant le match au sommet en championnat contre Flémalle). « C’est notre match référence et cela fait du bien de revivre ce genre de rencontre avec beaucoup d’impact physique et d’intensité » assure celui qui a quitté l’élite provinciale pour souscrire au projet des Buffalos avec ses anciens pote de l’Athénée. « Cela doit nous permettre d’arriver à gérer ces moments chauds afin d’aller jusqu’au bout de nos objectifs. Pour le prochain tour, quel que soit l’adversaire, nous devrons nous concentrer sur notre jeu. Il nous reste deux échéances importante. » Et de conclure sur le seul bémol de la soirée. « Il y a quand même une grosse frustration de ne pas avoir nos supporters et des spectateurs avec qui vivre et partager ce moment. »

« Tarik Bouchaouir a tué le match avec deux triples consécutifs »

En s’imposant à Dison-Andrimont, Olivier Macfly et les Sang et Marine quittent la zone rouge de l’élite provinciale et peuvent aborder avec confiance le quart de finale de la Coupe provinciale de ce mercredi contre Theux. Interview.

Olivier, avec RSW Liège Basket, vous vous êtes imposés à Dison-Andrimont, 63-75.

Oui, une victoire importante car elle nous permet de nous donner un peu d’air au classement général.

Qu’est-ce qui vous a permis d’émerger chez les Disonnais ?

Bien que nous n’étions que sept, nous avions très bien commencé cette rencontre. Et malgré trois joueurs en problème de fautes à la mi-temps, nous tenions le choc quand Dison est revenu à quatre ou cinq longueurs dans le dernier quart. Après un temps-mort pour reprendre un peu nos esprits, nous avons commis moins d’erreur et Tarik Bouchaouir a tué le match avec deux triples consécutifs.

Ce mercredi, vous recevrez Theux en quart de finale de la Coupe provinciale. A quoi t’attends-tu ?

Je ne connais pas du tout cette équipe mais elle n’est pas arrivée jusque là par hasard. Nous devrons être concentrés et appliqués tout le match, surtout que nos adversaires auront cinq points d’avance.