« Le club avait prévu des cars pour faire le déplacement »

Dingue ! Les Theutois ont complètement dominé la P1 de RSW Liège Basket pour décrocher leur billet pour les demi-finales de la Coupe provinciale, un stade jamais atteint par le matricule 2061.

Ce mercredi, les Theutois avaient rendez-vous avec l’Histoire à Sainte Walburge. Avec cinq points d’avance à l’entre-deux initial, Nico Bousmanne et ses coéquipiers avaient un beau coup à jouer chez des Sang et Marine irréguliers depuis le début de saison, à l’image de ce que produisent les Theutois en championnat. « Nous avions à coeur de nous rattraper après notre match médiocre contre Saint-Louis et avons abordé ce déplacement avec sérieux et avec l’envie de continuer notre parcours » nous précise le sniper de Theux. « Dès le début, un excellent Yoric Caro a pris avec brio ses responsabilités. Ensuite, nous avons joué en équipe et notre force est bien là ! Robin Horrion sautait partout, Laurent Caubergh conservait son statut de tueur, Raphael Schimanski étalait son expérience, Corentin Ronkart sortait un match stratosphérique tandis que Florian Massin ne cesse de progresser… Et je peux continuer de la sorte en citant tous les joueurs de l’équipe car nous tenons là vraiment notre match référence. »

Avec un jeu chatoyant devant et rigoureux derrière, Theux l’emportait dans les grandes largeurs 64-92 pour valider son ticket pour les demi-finales de la compétition. « Nous méritons notre victoire et notre seul souci demeure la constance, il faudrait parvenir à transposer cet esprit de Coupe en championnat » souligne Nico. « Le seul bémol est d’avoir dû disputer ce match à huis clos car le club avait prévu des cars pour faire le déplacement. Heureusement, ce n’est que partie remise pour les demis, en tout cas nous croisons les doigts pour cela. »

Les Theutois doivent désormais attendre le 21 décembre pour savoir qui de la P3 de Flémalle ou de la P1 de l’Union Liège sera son adversaire. « Ce n’est que du plaisir, peu importe sur qui nous tombons. Nous voulons profiter et nous amuser pour le prochain tour, nous prendrons le match comme il vient, sans nous stresser. C’est la première fois que le club atteint ce stade de la compétition, c’est donc une performance déjà réussi de notre point de vue » conclut le shooteur du matricule 2061.

« Un retour dans mon ancien club »

Ce jeudi, place au derby classique entre Angleur et Alleur en R1 Dames. Une rencontre que préface Marine Minguet. Interview.

Marine, comment allez-vous aborder votre déplacement à Angleur ?

Pour ma part, je vais l’aborder avec l’envie de faire mieux et de tout donner. Nous retrouvons enfin notre dynamique de groupe – qui a pris du temps à se mettre en place – et j’ai vraiment l’impresssion que nous sommes sur une bonne dynamique pour faire ce qu’il faudra pour l’emporter.

Ce derby est-il l’un des matchs que vous cochez dans votre agenda à la parution du calendrier ?

Moi, je le coche toujours car c’est un retour dans mon ancien club. Cette année, ce sera un match important, c’est certain. Ce sera l’occasion de confirmer nos progrès accomplis lors des semaines qui viennent de s’écouler. Et concernant le championnat, ce derby pourrait nous permettre d’obtenir une quatrième victoire et d’ainsi mieux nous positionner au classement.

Que devrez-vous faire pour vous imposer chez vos rivales ?

Il faudra que nous soyons concentrées et que nous nous donnions à fond, en équipe, car c’est toutes ensemble, sur le terrain et sur le banc, que nous sommes les meilleures.

« Les défaites de quelques points sont frustrantes mais le championnat est homogène »

Le week-end passé, les Ensivalois ont sérieusement fait douter les Bobelins mais se sont encore inclinés de très peu, 56-54. Ce samedi, Ensival devra négocier un autre choc contre une équipe de l’Union Liège revancharde.

« Encore une courte défaite » peste Stéphane Mourant après le revers des Ensivalois 56-54 à Spa, deuxième du classement. « Nous ne contrôlons pas le rebond défensif et, du coup, nous n’arrivons pas à développer notre jeu de transition. Et sur jeu placé, nous ne trouvons pas facilement la solution. Par contre, nous mettons une bonne pression défensive qui nous permet de rester au contact tout le match. »

Le bilan d’Ensival est trompeur. Si les Verviétois se sont inclinés à cinq reprises en dix matchs, ce fut souvent par de très petits écarts. « Ces défaites de quelques points deviennent frustrantes mais nous constatons que le championnat est assez homogène et cela rend tous les matchs agréables à jouer » ajoute le coach ensivalois.

Après avoir fait douter Spa, candidat au podium, Ensival terminera son premier tour par un autre gros morceau samedi: Union Liège. Les Unionistes sortent d‘une défaite à domicile contre La Spéciale Aywaille et auront à coeur de boucler une première moitié de saison difficile sur une bonne note.

« Huit bombes ‘from downtown’ de Solot, Palm dominateur dans la raquette »

En dominant Huy 86-58 dans l’affiche de P3B, Florian David et Herve-Battice se sont emparés du leadership de la série et peuvent conforter davantage leur suprématie ce dimanche lors du dernier choc de l’année à Ans.

Nouvelle victoire pour les Herbagers qui ont dominé Herve-Battice 86-58 pour s’emparer du leadership de la P3B. Pourtant, les locaux débutaient « piano » avec un 0-8 encaissé en seulement trois minutes. « Nous fûmes un peu surpris par l’intensité mise par Huy en début de rencontre » reconnait Florian David. « Les joueurs sortant de notre banc ont su rectifier le tir pour recoller à une unité des Hutois. »

Dans le second quart, les Fromagers supplantaient les Mosans et n’allaient ensuite plus jamais être rejoints. « C’est clairement une victoire collective et défensive » souligne l’ancien pivot d’Aubel. « Seul Adri Mercenier était absent, ce fut une record de présences pour ce premier tour. Même Sébastien Palm, devenu papa depuis peu, était présent pour dominer la raquette avec dix-sept points. Et mention spéciale à Logan Solot qui a aligné huit bombes « from downtown ». Malgré l’absence du public dans les tribunes, nous avons eu la chance d’avoir pas mal de supporters en feu qui nous encourageaient depuis la buvette. »

En infligeant aux Hutois leur second revers de la saison, les Herviens s’emparent seuls du leadership de la P3B. « Nous avons encore un gros match à Ans dimanche, nous devrons l’aborder avec autant de sérieux que nous l’avons fait contre Huy » prévient ce passionné de poker. « Si la victoire est au bout, nous pourrons dire que notre premier tour est indubitablement réussi. Il faut reconnaitre que notre défaite contre Harimalia en ouverture de saison nous a vraiment reboostés. Nous prenons désormais chaque match un par un en le jouant à fond. Notre objectif est donc de tous les gagner. »

« Pour la première fois au complet, nous continuons notre remontée au classement »

Pour la première fois au complet le week-end dernier à Welkenraedt, les Sérésiens se sont imposés 67-81, décrochant ainsi une troisième victoire en quatre rencontres. C’est par la réception de Spa samedi que le Haut-Pré bouclera un premier tour éprouvant.

Enfin au complet, le Haut-Pré s’est imposé à Welkenraedt, 67-81, laissant à leurs adversaires du jour la seconde place descendante. « Les automatismes ne sont pas encore présents » constate Steph Grandry. « Nous avons pu observer du très bon mais aussi du très mauvais durant ce match. Néanmoins, nous ne fûmes jamais vraiment inquiétés par cette équipe très physique mais limitées dans ses rotations. »

En prenant rapidement douze longueurs d’avance, les Sérésiens se sont mis sur du velours. « Il manquait des joueurs à l’aile chez les locaux alors que nous avons eu un très bon pourcentage derrière l’arc » analyse le scoreur du Haut-Pré qui voit doucement son équipe remonter la pente. « La progression de groupe va se voir de plus en plus dans les semaines qui viennent si nous parvenons à être présents aux entrainements et à travailler en cinq contre cinq. Le point positif, c’est que nous restons sur un trois sur quatre et continuons notre remontée au classement. »

Ce samedi, Ougrée recevra une équipe de Spa qui s’est imposée de justesse contre des Esneutois réduits à six. Si les Bobelins voudront verrouiller leur place dans le Top 5 pour la trêve des confiseurs, les locaux entendent bien poursuivre leur marche en avant et s’éloigner davantage de la zone rouge.

« Dunker paraîtrait prétentieux en Dames »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous propose un entretien décalé des deux jumeaux d’Esneux, Sophie et Victor Letihon.

Sophie, quelle est la principale qualité de ton frère dans la vie ? Et Victor, quelle est celle de ta soeur ?

Sophie: Son intelligence. Elle lui permettra de faire de très belles choses s’il décide de s’en servir correctement. Il fut un exemple à ce niveau-là. Je me suis toujours mise en compétition avec lui pour les études. Et d’ailleurs, je l’ai battu dans tout (rires).

Victor: Cette question est difficile tant ma soeur n’est pas facile à vivre au quotidien (rires). Mais je vais dire qu’elle est très attentive aux autres. C’est toujours la première à m’envoyer un message pour avoir le résultat de mes matchs, de mes examens…

Et le principal défaut ?

Victor: Quelle râleuse, mais quelle râleuse ! Il arrive qu’elle se lève de mauvaise humeur et qu’on ne puisse rien faire pour changer cela.

Sophie: Il est très têtu. Il sait ce qu’il veut et est toujours persuadé d’avoir raison. Pourtant, il a souvent tort… Dans ses études de droit, cela peut être une qualité. Mais à la maison, qu’est-ce que c’est pénible !

Quelle est sa principale qualité basket ?

Sophie: Sa persévérance et son envie. Il pense et vit basket. Il a toujours tout fait pour progresser même quand certains coachs ne croyaient pas en lui. Aujourd’hui, il leur prouve qu’ils ont eu tort en s’entrainant et en grattant quelques minutes de temps de jeu en D3. Je pense que c’est une belle victoire.

Victor: Sa défense. Je crois que cela lui vient de son petit caractère. Elle a toujours l’air énervée quand elle joue défense, elle veut que personne ne passe.

Et son principal défaut ?

Victor: Sa main gauche. Si tout est ouvert à gauche, qu’il n’y a personne à dix kilomètres aux alentours, elle finira quand même toujours main droite avec plus ou moins de succès.

Sophie: Son physique. Il est encore un peu « croquette » et face à des hommes, c’est parfois compliqué pour lui d’encaisser la charge. Ses apparitions en D3 l’aideront à s’endurcir.

Sophie, quel skill voudrais-tu chiper à ton frère ? Et toi Victor, quel geste technique emprunterais-tu à ta soeur ?

Sophie: Sa main gauche. Il faut bien avouer que c’est mon plus gros défaut. Je n’ai aucune confiance de ce côté.

Victor: Ses petites louches à l’anneau. Elle s’écarte toujours et fait une petite louche.

Et celui que vous lui laissez avec plaisir ?

Sophie: Ses dunks. En Dames, ça paraîtrait trop prétentieux. Et vu ma taille… Je n’ai pas vraiment d’autres choix que de les lui laisser.

Victor: Je lui laisse absolument tous les gestes qui passent pas sa main gauche (rires).

Victor, quel est le plus gros axe de progression de ta soeur ?

Victor: Pour le moment, c’est son physique. J’ai bien essayé de la trainer pour aller courir un peu pendant le confinement mais Madame ne voulait pas. Et cela se voit en match qu’il lui manque un peu de condition.

Et enfin, quelle est la caractéristique la plus originale de votre binôme ?

Sophie: Sa défense. Il ne jouait jamais défense et, maintenant, il est devenu pas trop mauvais dans ce secteur. Il a encore du travail à abattre mais je suis fière de lui.

Victor: Ce que j’aime bien chez elle, c’est qu’elle ne perd pas confiance. Si elle est ouverte, elle shootera, même si elle a raté ses quatre tentatives précédentes. En ça, nous nous ressemblons beaucoup.

« Le basket était redevenu une fête à Bruxelles »

Le Brussels a décidé de maintenir plusieurs matchs à huis clos. Explications.

A nouveau privés de public, les clubs de BNXT League doivent faire face à une problématique complexe entre échéances sportives, pertes financières, manque de visibilité, notamment. Le Brussels a décidé de conserver ses deux prochaines rencontres à domicile de 2021 ainsi que son déplacement à Ostende. En toute transparence, le Phoenix explique sa position dans un communiqué.

« Le basket était redevenu une fête à Bruxelles grâce à votre soutien, merci à TOUS pour votre présence lors des premières rencontres à domicile. Les dernières mesures du CODECO nous empêchent de continuer à passer du bon temps ensemble… Néanmoins le club a décidé de maintenir ses 2 prochaines rencontres à domicile qui devront malheureusement se jouer sans nos supporters » peut-on lire dans le communiqué bruxellois. « En voici les raisons: Nous sommes toujours à la recherche d’un sponsor principal et pour cela l’équipe doit continuer à être active pour s’assurer de la visibilité. Le report de tous nos matchs aurait engendré de gros soucis de calendrier avec les autres clubs occupant également les installations de NOH. Il n’est déjà pas simple de s’organiser en temps normal et cela aurait été très compliqué de tout reprogrammer. Les joueurs et le coach sont des compétiteurs, ils veulent jouer et ne plus être à l’arrêt. Dernièrement et dans l’optique de trouver un remplaçant à Kristijan Krajina, la compétition doit reprendre car sans cela, il sera très difficile de motiver de potentiels joueurs à nous rejoindre. »

Les Bruxellois iront ainsi le samedi 18 à Ostende avant de recevoir Anvers le 22 et Limburg le 26. A noter que tous les matchs seront disponibles gratuitement en streaming sur le site de la BNXT League.

Crédit photo: Brussels Basketball

« Le petit coup de chaud de Phil Bordi en début de match »

Pour leur retour sur les terrains après deux week-ends privés de ballons, Stéphane Ramaekers et les Jupillois de l’Avenir n’ont laissé aucune chance à la lanterne rouge sprimontoise. Interview.

Steph, comment abordiez-vous ce match contre la lanterne rouge sprimontoise ?

Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre vu que nous n’avions plus touché le ballon depuis trois semaines avec deux matchs remis depuis notre duel contre Dison.

Néanmoins, vous vous êtes imposés assez largement, 79-49.

Nous avons tout de suite pris l’avantage grâce à Phil Bordi qui a eu un petit coup de chaud en début de match. A la mi-temps, celui-ci était plié et nous avons géré la seconde période en augmentant encore un peu l’écart. Ce fut un match sérieux de notre part afin d’éviter le piège.

« Nathan Steeman aux commandes ! »

Contre Angleur, Visé s’est imposé assez aisément, 79-54, et voudra choper une dernière victoire avant de profiter des fêtes de fin d’année.

Les Visétois se sont très nettement imposé contre le MOSA. « Malgré une semaine marquée par les absences, c’est ce que nous avons fait. Notre attaque a une nouvelle fois fait la différence avec, notamment, Nathan Steeman aux commandes ! », s’enthousiasme Simon Wuidar.

Visé affiche 60% de victoires avant de recevoir Harimalia samedi pour clore cette première moitié de saison. « Il nous reste un match et nous voulons bien faire » assure le Sprimontois. « Même si notre bilan est positif, je crois que tout le monde dans l’équipe reste un peu sur sa faim concernant les résultats. A nous de traduire cela en un bilan encore meilleur lors du second tour ! »

« L’équipe de Welkenraedt est bien balancée avec de grands formats »

En P3A, Steve Collin et Janosh Alt se sont livrés un beau duel au scoring mais les locaux, avec un Thielmanns en réussite derrière l’arc et en supériorité numérique, l’ont emporté grâce à une seconde période plus productive. Le Power Tower voudra renouer avec la victoire dès ce vendredi contre Saint-Louis.

Pour se rendre à Welkenraedt, François Henin ne pouvait compter que sur sept joueurs. « Et mon seul pivot fut exclu à la mi-temps » soupire-t-il. « Malgré tout, nous avons bien tenu à cinq jusqu’à a la fin face à cette équipe de Welkenraedt bien balancée avec beaucoup de grands formats. »

Steve Collin (23 points) trouvait du répondant en la personne de Janosh Alt (24 unités) et la première période était disputée. Ensuite, ayant perdu deux joueurs, les visiteurs devaient laisser filer Thielmanns (23 points dont 6 triples) et ses coéquipiers qui s’imposaient 77-59. « Nous nous sommes accrochés mais, physiquement, cela devenait compliqué. Néanmoins, c’est de bon augure pour la suite » conclut le coach du Power Tower qui voudra déjà renouer ce vendredi avec la victoire lors de la réception de Saint-Louis.