Après des prestations encourageantes pour leurs débuts au sein de l’élite provinciale, Quentin Remy et les Porais marquent le pas et enchainent les défaites. Ce dimanche, le pivot de Tilff et ses coéquipiers iront à Welkenraedt pour un match qui pourrait bien être déterminant pour le maintien. Interview.
Quentin, comment expliques-tu vos résultats mitigés pour votre première saison au sein de l’élite provinciale ?
Après des débuts plus que satisfaisants, nous sommes désormais dans une période où nous déjouons. Nous pourrions utiliser énormément d’excuses… Je ne le ferai pas et nous ne le ferons pas car c’est contre notre nature. Notre intensité à l’entrainement n’est plus la même qu’en début de saison. Nous n’avons plus notre influx qui nous permettait de tuer un match dans le quatrième quart-temps. D’ailleurs, lors de nos dernières défaites, nous avons complètement craqué en fin de match. Contrairement à avant, nous remettons en doute les choix du coach à des moments inopportuns. Nous devons retrouver nos valeurs. Si je vois un coéquipier ne pas lever les bras en sortant sur un shoot, avant de râler, je dois d’abord m’interroger pour savoir si, moi, je l’ai fait. Nous devons regarder dans notre assiette avant de critiquer celle du coéquipier. Personnellement, je dois élever mon niveau de jeu. Mon équipe a besoin que je sois le leader offensif que je suis.
Avant de profiter d’une trêve vraisemblablement salutaire, un dernier gros match vous attend à Welkenraedt. Comment allez-vous aborder cette rencontre capitale dans l’optique du maintien.
Ce sera un match important en effet et nous l’aborderons comme ceux d’avant: avec l’envie de bien faire, de nous faire plaisir en équipe en jouant dans notre système. Je ne connais pas notre adversaire mais je sais que nous devons, collectivement, élever notre niveau de jeu. C’est notre style de jeu: « next man up », toujours un pour reprendre le flambeau de l’autre, l’aider à se surpasser. Je sais que si je vois quelqu’un dans mon équipe donner ses tripes sur le terrain, je le ferais à mon tour. C’est notre identité, l’identité de Tilff. A nous de la montrer et de démontrer que nous avons notre place dans cette division.