« Julie Pironet s’est directement enflammée »

Les White Tigers se sont imposées 54-70 à Bellaire pour le retour sur les terrains de Victoria Cornia.

Ce dimanche, les White Tigers se rendaient à Bellaire, l’ancien club de leur coach Terence Gabriel. Cette rencontre était également synonyme de retour sur les terrains pour Victoria Cornia. « Il faudra le temps qu’elle se remette dedans après un an et demi sans basket mais c’est un bon renfort » souligne l’entraineur des « Tigres Blancs ».

Et l’ancienne Pepine a pu savourer son come-back avec une belle victoire 54-70 dans l’atypique salle des Blue Rabbits. « Nous avons mené presque tout le match avec Julie Pironet qui s’est directement enflammée. Nous nous sommes toutes très bien entendues, c’était chouette et, franchement, je ne suis pas mécontente de recommencer dans une équipe qui vit bien dès le départ et m’a bien intégrée » nous confie-t-elle.

Après un bail privée de ballons, les sensations de Victoria étaient logiquement un peu différentes. « Cela a été un assez difficile. Offensivement, je n’ai pas fait le travail que je peux faire mais j’ai quand même fait quelques belles passes, des assists. Et j’ai joué défense. Bref, j’ai fait ce que j’ai pu » analyse-t-elle. « C’est un peu frustrant pour moi qui suis une shooteuse de ne pas avoir inscrit mes tentatives. Mais je dois rester « sympa » avec moi-même car ça faisait plus d’un an que je n’avais plus touché un ballon, disputé un match. J’espère surtout que ça va revenir avec les entrainements (rires). Nous verrons bien déjà le week-end prochain contre Fonds-de-Forêt. »

« Avec cette mentalité et cette intensité, nous avons notre place dans ce championnat »

A Fleurus, les protégées de Kevin Reyserhove ont admirablement résisté, rendant fier leur entraineur. Entretien.

Kevin, vous avez bien résisté à Fleurus pour finalement ne vous incliner que 66-56. Quelles sont tes impressions à l’issue de cette rencontre ?

J’étais très heureux après ce match à Fleurus ! La mentalité sur le terrain et sur le banc ainsi que l’agressivité tant offensive que défensive furent exemplaires. Je l’ai dit aux filles et je n’ai pas peur de le répéter: après notre début de saison plus que difficile, après ce match, je suis fier d’elles.

Tu as dès lors assisté à la réaction souhaitée ?

Oui, nous avons perdu. Encore. Mais cette défaite n’a rien à voir avec nos autres matchs. Avec cette mentalité et cette intensité, nous avons notre place dans ce championnat… Reste à le prouver et, notamment, dimanche prochain chez nous contre Ottignies. J’entends dire qu’il y a une « All Blacks Family ». Avec le Covid, je n’ai pas eu l’occasion de la rencontrer mais j’espère que ce sera le cas dimanche. Nous, en tout cas, nous serons là !

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« Nous devons viser les Playoffs »

A Belleflamme, la fougue des Collégiens a pris le dessus sur la puissance physique des Haricots. Reportage.

Ce vendredi, l’ABC Arena abritait LE derby de première régionale entre Belleflamme et Saint-Louis pour lancer la deuxième partie d’un championnat inédit dans sa formule. « Nous avons bien débuté la rencontre en exploitant immédiatement la clé du match grâce au cinq majeur (Walewyns, Clavier, Darmont, Mayele et Kabangu) aligné par les locaux: l’intensité et la vitesse en transition. Mais nous avons tout de même eu du mal à contenir les Haricots dans ce qui semblait être leur objectif: jouer en puissance et chercher des solutions inside » note Tom Ventat pour ce duel entre deux baskets différents mais assumés. Longtemps devant au score, les Collégiens voyaient toutefois les protégés de David Beck passer devant à l’entame du dernier quart-temps. « Heureusement, nous avons bien réagi pour reprendre les choses en main au début du money time tout en profitant de quelques erreurs de nos adversaires qui leur furent fatales, comme nous le week-end précédent contre Flénu » ajoute le meneur de Saint-Louis après la victoire des siens, 70-76.

Un derby demeure toujours très particulier par son atmosphère et son intensité. « Je ne crois pas que ce match fasse partie de nos meilleures prestations sur la qualité du jeu proposée mais dans l’esprit, c’était très positif et nécessaire pour gagner dans une salle qui en fera tomber encore plus d’un » observe Tom. « Gagner à Belleflamme, ça se souligne au décompte final ! »

Avec cinq victoires en huit match, les Collégiens portent beau en ce début de saison. De quoi se fixer des objectifs élevés ? « Je ne vais pas donner une réponse ‘on joue match par match’ à la Siméone ou « on veut être champions’ à la Zlatan » rigole le distri de Saint-Louis. « Même si c’est un peu des deux, ils faut être réalistes et savoir nous situer. Objectivement, nous devons viser les Playoffs. C’est évidemment ce que nous voulons tous, pour autant que notre gouvernement ne nous mette pas encore des bâtons dans les roues. »

« Il n’y a pas eu photo, les Comblinois ont assumé leur statut de favori »

Une véritable démonstration ! Bien que privés de Charly Bernard, l’un de leurs scoreurs les plus réguliers, les Comblinois ont dominé Sprimont pour remporter le derby des carrières dans les grandes largeurs, 49-95, et confirmer leur statut de favori en TDM2B.

Mais qui donc pourra bien arrêter Comblain ? C’est la question qui se pose après un derby des carrières à sens unique ou presque. Dès le début des échanges, les Comblinois allaient proposer un mélange létal de défense agressive et d’attaque inspirée. Fidèles à leur jeu up-tempo et en réussite, Goémé et ses coéquipiers prenaient rapidement l’avantage et n’allait avoir de cesse de creuser leur avance pour s’imposer avec brio, 49-95.

« Les Comblinois ont simplement été plus forts que nous et dans tous les secteurs: au rebond, aux shoots, en défense. Au final, il n’y a pas eu photo. Ils ont assumé leur statut de favori » constate Jérôme Jacquemin. « L’équipe a bien tourné et nous avons appliqué les consignes du staff » souligne pour sa part Clément Matisse. Le Mailleux est toujours invaincu et, après cette démonstration de force, prend déjà un fameux ascendant sur ses opposants au sein de la plus liégeoise des séries nationales.

Bonus: le reportage vidéo de RTC disponible ici.

Sale saison pour les coaches

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

En foot, il est de tradition d’attendre l’heure de jeu pour procéder aux premiers remplacements. En basket, la Toussaint correspond souvent à la période où clubs et/ou coaches tirent les conclusions du démarrage de la saison. Avec, parfois, des destitutions d’entraîneurs en rafales. Comme j’ai toujours aimé soigner mes titres, ce grand nettoyage d’automne m’a donné pas mal d’idées. Comme, par exemple, celui-ci parut en Gazette de Liège : « Les feuilles tombent, les coaches aussi ».

Des « bons mots » qui provoquèrent d’inévitables réactions de la part des principaux concernés. Je me souviens de ce mentor de football s’étant fait virer d’un club fagnard de Promotion. Du coup, il éprouvait des difficultés à se recaser. Et ce permanent syndical de m’apostropher : « Si je ne retrouve pas d’équipes, c’est de ta faute. Dans un article, t’as écrit que je m’étais fait exclure pour rouspétances et cela nuit à mon image de marque. » Dis, Manu, personne ne t’a obligé d’agresser verbalement l’arbitre… Retour sur les parquets avec ce club des hauteurs liégeoises ayant décidé de se passer des services d’un coach nommé Dubois. A nouveau dans le courant du mois de novembre. Celle-là, je ne pouvais pas la louper et ai donc titré : « Qui veut Dubois pour l’hiver ? » Disons, que çà l’a scié et que nous ne sommes pas partis ensemble aux sports… d’hiver.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

« La balle rentrait dans le panier sur presque toutes les actions »

C’est à une véritable démonstration collective que se sont livrés Audric Muller et les Bobelins à Bellaire. Entretien.

Audric, vous avez gagné dans les très grandes largeurs à Bellaire vendredi, 66-106. Qu’est-ce qui explique un tel écart ?

Nous avons eu un pourcentage de réussite affolant ! Dans le premier quart, nous jouions juste en attaque et en défense. Cela nous a conduit à prendre directement l’avance sur nos hôtes pour mener 12-37 après dix minutes. Nous avons poursuivi avec la même intensité dans le second quart et continué de creuser notre avance grâce, notamment, au beau travail offensif de Michael Hendrick – 27 points pour lui – et le contrôle du rebond par David Lamy – 13 prises pour aller avec ses 21 points. Nous sommes restés prudents au retour des vestiaires, nous continuions d’imprimer du rythme à la partie et nous avons ainsi pu nous consolider un viatique de quarante unités pour aborder les dix dernières minutes. Ce fut une belle victoire collective, qui fait du bien, surtout dans la salle des Blue Rabbits.

Tenez-vous là votre match référence ?

Je pense que nous pouvons le dire au vu de notre agressivité tout au long du match. Les systèmes tournaient bien et la balle rentrait dans le panier sur presque toutes les actions. Nous devons garder cette même envie pour les matchs à venir ! Je salue le bon retour de notre paire de meneurs Grandry et Rossinfosse (21 points) qui étaient blessés depuis le début de saison. Je félicite toute l’équipe pour la belle prestation réalisée et le mental que nous avons affiché sur le terrain car nous avons tous amené notre pierre à l’édifice dans cette belle victoire.

Crédit photo: Nanau Renard

Huit à la suite !

Huitième victoire d’affilée pour Alleur à Hannut, 72-100. Reportage.

A domicile, la jeune garde locale démarrait bien la partie pour mener 7-2 et puis 15-8. Materne (14 points dont quatre triples lors des dix premières minutes) et Bisschop (14 unités également) permettaient aux Hesbignons de mener 24-23 à l’issue du premier quart. Avec davantage d’adresse et de rythme, Forthomme (15 points dont 3 bombes), Dallenogare (17 pions) et les All Blacks finissaient par passer devant, 42-51 à la pause.

Malheureusement pour Hannut, Materne se blessait à la reprise et devait quitter ses coéquipiers. Malpas (26 points) et les Alleurois continuaient leur travail de sape et creusaient l’écart, 53-78 à la demi-heure. La messe était dite, les carottes cuites, le vin tiré et les dix dernières minutes n’y changeaient rien: Alleur s’imposait 72-100 pour une huitième victoire d’affilée.

BC Hannut – RBC Alleur :  72 – 100

Q.T : 24-23 / 18-28 / 11-27 / 19-22

BC Hannut : Materne 14, Bisschop 14, Dibenedetto 11, Bielen 14, De Liamchine 7, Godefroid 2, Goffin 5, Declercq 5

RBC Alleur : Debefve 12, D’Heur 2, Dallenogare 17, Notelaers 12, Malpas 26, Di Prospero 4, Forthomme 15, Aldenhoff 6

Crédit photo: PP Photography Amateur

Braquage total de Lhote et Lété face à un énorme Steve Collin

Dans une fin de match complètement folle, les Aqualiens ont arraché la prolongation et réalisé le hold-up du week-end face à Welkenraedt et un incroyable Steve Collin.

En P3A, Steve Collin enchaine les cartons. Le forward tourne a plus de 30 points par match et s’est notamment fendu d’une pointe à 51 unités contre Saint-Louis. Samedi à Sprimont, Welkenraedt s’était déplacé à sept et sans son coach et s’en est remis à son inévitable scoreur qui a assumé son statut avec 37 points passés à la défense aqualienne. Le début de rencontre se faisait en mode mineur mais les visiteurs profitaient des dernières minutes du premier quart pour prendre l’avance, 15-21. Dépassés en taille, les « locaux » passaient en zone et parvenaient, sur un triple de Lété (21 points et de nombreux rebonds offensifs) à réduire quelque peu l’écart face à des « Noirs » qui vendangeaient depuis la ligne de réparation (19 lancers ratés au total). A la pause, c’était 30-35.

Dans le troisième quart-temps, La Spéciale profitait d’une grosse séquence de Moreau (19 points) pour recoller à une longueur de ses invités mais quelques mauvais choix aqualiens et l’adresse démentielle de Collin permettaient à Welkenraedt de repartir à 46-54 à la demi-heure. Dans le dernier quart, Aywaille, cribblé de fautes, alignait un cinq small ball dans lequel Julien Van Roy abattait un boulot considérable en défense. Cependant, à deux minutes du terme, Degré (5 points), Koch (11 points et une palanquée de rebonds offensifs) et leurs coéquipiers comptaient toujours neuf unités de retard. Tentant le tout pour le tout, les « Spécialistes » passaient en press tout terrain et volaient des ballons pour réduire très rapidement l’écart. Malgré une technique de Koch à 7 secondes du terme pour un pied sur la ligne sur une rentrée de fond, le marquoir indiquait 71-74. Héritant de la dernière possession après un temps-mort, les Aqualiens exécutaient parfaitement le système de la dernière chance. Lhote (19 points) héritait du ballon seul face au cercle et son tir faisait mouche, envoyant les deux équipes en prolongation, 74 partout, et permettant au banc d’Aywaille d’exulter.

A l’entame de celle-ci, Thielmans (11 points) faisait mouche de loin mais, sans se désunir, Dechêne (2 points) puis Lhote et Lété plaçaient La Spéciale en tête. Se jetant sur tous les ballons en faisant fi de la fatigue, les Aqualiens parvenaient au bout du suspens et de leurs dernières forces à conserver leur maigre avance pour réussir le hold-up du week-end, 83-81. Et de donner une saveur toute particulière à l’adage selon lequel c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens.

Le Spirou enchainera-t-il ?

Les Carolos se rendent ce dimanche avec Anvers pour tenter de forger l’exploit.

Après avoir enfin vaincu leur bête noire (Louvain), les Carolos veulent enchainer ce dimanche à Anvers. Outsiders de cette rencontre, les protégés de Sam Rotsaert devront défendre le plomb et développer leur jeu rapide pour faire douter des Anversois qui s’annoncent comme les principaux concurrents d’Ostende pour le titre.

« A croire que l’expérience ne paie plus après quarante minutes »

Les prolongations ne réussissent visiblement pas à Greg Kesikidis et à la « Bien Belle Equipe » d’Alleur qui s’apprêtent à passer un test grandeur nature ce dimanche contre Ensival.

« Notre début de saison est satisfaisant avec quatre victoires pour deux défaites, toutes deux subies après prolongations. A croire que l’expérience ne paie plus après quarante minutes » blague Greg Kesikidis. « Actuellement, nous n’avons joué que contre des gamins qui pourraient être nos enfants. Ces équipes jouent avec intensité et agressivité. Nous devons nous réadapter mais nous sommes en ordre de marche. »

Ce dimanche, la « Bien Belle Equipeé recevra Ensival. « Les Ensivalois font partie des cadors de la série, tout comme Henri-Chapelle » constate l’artilleur local. « Ce sera un match difficile, nous devrons rester focus sur nos forces et imposer notre jeu sans trop subir la pression adverse qui sera sans doute importante. »