« Une équipe complète, doublée à tous les postes et avec un coach dans le basket depuis toujours »

C’est en prolongation que François Bully et Waremme ont craqué à Waterloo. Un nouveau déplacement, à Vieux Campinaire cette fois, attend les Wawas ce samedi.

Waterloo, morne plaine ? Que nenni ! Ou en tout cas pas après le match à suspens que se sont livrés les Brabançons et les Wawas. « Nous avons eu une dizaine de points d’avance assez vite et nous les avons gardés jusque dans le troisième quart-temps » nous explique François Bully. « Max Gaudoux s’étant fait mal au genou, il n’a quasi pas joué en seconde période alors que les locaux haussèrent leur niveau de jeu pour nous rattraper au score. »

A douze seconde de la fin, les Wawas comptaient tout de même quatre points d’avance sur leurs hôtes mais encaissaient deux triples qui envoyaient les deux équipe en prolongation. « Celle-ci fut partagée mais, finalement, Waterloo prit le dessus » constate l’ailier après cette très courte défaite, 89-88. « Nous aurions dû gagner mais bravo aux locaux pour y avoir cru jusqu’au bout. Waterloo possède une très belle équipe, complète, doublée à tous les postes et avec un coach expérimenté et dans le basket depius toujours ! »

« L’intensité défensive qui doit faire partie de notre ADN »

Avant de se rendre samedi à Ninane pour tenter de remporter une huitième victoire d’affilée, Gael Verzele revient sur le large succès acquis aux dépens de Pepinster, l’excellente prestation d’Yves Etienne, la bonne entame des Buffalos et leur progression ainsi que les prochaines échéances, notamment en Coupe contre la P1 d’Alleur et contre Flémalle, l’autre armada de la P3C. Entretien.

Gael, vous avez remporté une très large victoire samedi dernier contre Pepinster, 103-42.

Le 10-10 au marquoir après cinq minutes ne présageait pourtant pas d’un résultat final avec un tel écart. Mais après avoir adapté notre schéma défensif, les joueurs sont enfin rentré dans le match et ont insufflé l’intensité défensive qui doit faire partie de notre ADN. Cette intensité qui fut, hormis les cinq premières minutes, collective et quasi permanente est d’ailleurs une satisfaction de la suite de cette rencontre. Notre premier objectif en nous retrouvant cette saison était de prendre du plaisir. Et pour en prendre sur le terrain, il ne tient qu’à nous de développer le style de jeu et et le rythme dans lequel le groupe s’épanouit le mieux et ainsi éviter de tomber dans la facilité ou de subir un jeu et un tempo qui ne sont pas les nôtres.

Que retiens-tu également de cette rencontre et de cette septième victoire consécutive ?

Au rayon des satisfactions du jour, j’ai également envie de souligner la prestation complète – après un début de match un peu « nerveux », il comprendra (rires) – d’Yves Etienne. Après un début de saison compliqué marqué par un petit souci de santé et la nécessité de trouver sa place dans un jeu différent de celui que nous produisions les années précédentes, il a apporté contre Pepinster l’intensité défensive – cinq interceptions -, le jeu de transition et la mobilité en attaque que nous sommes en droit d’attendre de lui. Avec, à la clé, un double-double: 22 points et 10 rebonds.

Comment évalues-tu votre progression depuis la reprise ?

C’est là peut-être que se situe une petite frustration de ces dernières semaines. Malgré les résultats positifs jusqu’à présent, nous savons que nous sommes encore très perfectibles au niveau collectif. Que cela soit défensivement ou offensivement, plusieurs bases furent bien installées en août et au début du mois de septembre mais, depuis, nous n’avons plus été au complet à l’entrainement. Que cela soit pour des blessures, des maladies, des raisons professionnelles ou à cause des contraintes COVID, les absences sont chaque fois justifiées et je ne peux en vouloir à personne. Même si je demeure satisfait de nos entrainements et de l’engagement des joueurs présents, il y a certaines choses que nous ne pouvons installer efficacement et qui ne peuvent être reproduites lors des matchs qu’en étant travaillées au complet aux séances. Mais je suis certains que les prochaines semaines permettront de remettre l’ouvrage sur le métier avec le retour des blessés et de stimulantes échéances à l’horizon: le quart de finale de Coupe contre l’impressionnante P1 d’Alleur, quelques rencontres du haut de tableau – notamment contre Visé et RSW Liège Basket – en championnat ainsi que le derby contre nos amis de Flémalle le dix-huit décembre.

« Il faut garder les pieds sur terre »

Contre Wanze, Alleur a remporté une victoire aussi belle qu’importante. Les Alleurois sont toujours invaincus en P2A avant le « topper » de ce samedi à Cointe.

En début de saison, Wanze était pointé du doigt – à juste titre vu le recrutement clinquant des Sucriers – comme le favori de P2A. Mais les Alleurois ont démontré depuis que stabilité rime avec solidité et enchainent les victoires comme Obélix les sangliers lors du traditionnel banquet de fin d’épisode des irréductibles Gaulois.

A domicile, les All Blacks ont confirmé leur excellent état de forme en venant à bout des Wanzois, 79-64. « Nous avons eu droit à un match à deux vitesses. En première mi-temps, nous avons laissé à notre adversaire trop de libertés offensives avec 43 points encaissés » reconnait Vincent Aldenhoff. « Par contre, nous avons ensuite corrigé le tir et étant plus agressifs pour limiter les Sucriers à 21 points marqués en seconde mi-temps. C’est également physiquement que nous avons pu faire la différence. »

Une nouvelle victoire – la septième ! – qui place de facto Alleur en tête de la P2A, à l’instar de ce que réalise la P1 locale un échelon plus haut. « Nous ne sommes absolument pas favoris, nous sommes juste bien placés pour atteindre notre premier objectif qui est le top 5 » tempère le coach du matricule 1466. « Vu les résultats, nous pouvons peut-être rêver du Top 3 mais il faut garder les pieds sur terre. Nous ne sommes pas épargnés par les absences et les blessures, cela risque de se payer un jour même si le groupe a fortement évolué au niveau défensif depuis la saison précédente. »

Ce samedi, Alleur ira à Cointe pour l’affiche surprise de la P2A. En effet, comme les All Blacks, les Grenouilles réalisent un incroyable début de saison et n’ont trébuché qu’à une seule reprise.

« Mike a ruiné le basket-ball, Lebron est le meilleur joueur que ce jeu ait jamais connu »

Ah que c’est triste l’amertume !

Scottie Pippen n’arrête plus de flinguer Michael Jordan. « Je pourrais aller jusqu’à dire que Mike a ruiné le basket-ball. Dans les années 80, sur les terrains de jeu, tout le monde faisait circuler le ballon, faisait des passes pour aider l’équipe. Cela s’est arrêté ensuite dans les années 90. Les enfants voulaient être ‘comme Mike’. Eh bien, Mike ne voulait pas passer, il ne voulait pas se bouger pour prendre des rebonds, ou défendre face au meilleur joueur. Il voulait donc que tout soit fait pour lui. C’est pourquoi j’ai toujours pensé que LeBron James était le meilleur joueur que ce jeu ait jamais connu – il fait tout et incarne ce qu’est vraiment le jeu » a ainsi jugé Scottie Pippen.

« Nous ne sommes pas passés loin d’une mauvaise surprise »

Saint-Louis qui rit, Sprimont qui pleure. Le week-end passé, la P1 et la P3 de Saint-Louis ont remporté de précieuses victoires tandis que la P2 et la P3 de Sprimont ont laissé filer trois points qui pourraient peser lourd dans la balance au décompte final. Destins croisés de ces deux clubs qui « échangeront » presque d’adversaires pour le week-end à venir.

Saint-Louis ests sorti victorieux de son duel avec Welkenraedt, 81-76. « Une victoire qui a bien failli nous échapper » reconnait Benjamin Meunier. « Malgré quinze très bonnes premières minutes lors desquelles nous avons réussi à imposer notre rythme et compter jusqu’à vingt-et-un points d’avance, nous ne sommes pas passés loin d’une mauvaise surprise ! Un énorme relâchement dans le troisième quart face à des visiteurs qui n’abdiquaient absolument pas et nous nous retrouvions avec seulement cinq longueurs d’avance à l’entame du dernier quart. Heureusement pour nous, l’essentiel fut assuré mais il va falloir amener de la régularité sur quarante minutes et gommer certains moments de flottement. »

Welkenraedt, c’est justement la seule victoire des Carriers en P3A qui recevaient Saint-Louis pour un match déjà capital pour le maintien tant celui-ci semble se disputer entre quatre équipes: Sprimont et les Collégiens, donc, ainsi que la Vaillante et Theux. Sans deux pions essentiels, les Sprimontois finirent par s’incliner contre des Liégeois d’un excellent William Matthieu.

La P2 locale recevait ensuite Henri-Chapelle. Face à des Capellois en pleine confiance et invaincus, Goffart, Vaes et les jeunes Carriers – toujours à la recherche d’un premier succès – ne purent répondre au défi physique et s’inclinèrent 37-78, « confortant » leur position de lanterne rouge.

Pour la P2 de Saint-Louis/Esneux, ce fut également un revers, 69-78 contre Verviers, après une belle prestation. « Ce fut une victoire au petit trot. C’est difficile de trouver le rythme en P2 avec le nombre de rencontres reportées. Mais ce n’est pas une excuse quand on a de l’ambition dans cette division. Les choses furent rendues plus difficile, les jeunes Esneutois ont joué crânement leur chance avec une bonne réussite à distance. L’important restera la victoire. Malgré la jeunesse de mon groupe, nous rencontrions tout de même une équipe encore plus jeune et moins physique que nous » résumait Fred Carton, le coach des Verviétois.

Ce week-end, Saint-Louis se rendra à Alleur pour l’affiche du week-end en première provinciale, tandis que la P2 ira à Prayon samedi et que la P3 recevra Blegny dimanche matin. Pour Sprimont, cap sur Verviers dimanche pour la P2 et sur Spa samedi pour la P3 avec, dans les deux cas de figure, un défi dont la difficulté sera proportionnelle au besoin de points des Carriers.

« Alleur est hors de portée en première provinciale »

Pour Liège & Basketball, Michel Bisschop évoque le revers concédé contre Alleur, la puissance de feu des All Blacks et sa prise de fonction à Hannut. Interview.

Michel, quelles sont tes impressions à l’issue de votre revers contre Alleur, 72 à 100 ?

Notre première mi-temps fut bonne et sutout notre début de match; 7-2 pour commencer. La sortie sur blessure de Virgile Materne à la vingt-cinquième minute nous a porté préjudice.

Qu’as-tu pensé du leader de P1 ?

Il n’y avait de toute façon rien à espérer face à cette bien belle équipe d’Alleur (ndlr: attention, la P2 expérimentée revendique cette appellation) qui est hors de portée en première provinciale. Je suis déçu de la sévérité du score par rapport à l’implication des joueurs aux entrainements.

Justement, comment se passe ta prise de fonction ?

Mon intégration se passe très bien et nous sommes persuadés que le travail portera ses fruits.

Un véritable thriller au petit Country Hall

Cardiaques s’abstenir ! Les Panthers et les Fromagères se sont livrées à un véritable thriller dont Herve-Battice est sorti victorieux au bout de quarante-cinq minutes passionnantes.

Dans le petit Country Hall, l’accent fut mis sur la défense et le suspens. Sous l’impulsion de Bonvoisin, les visiteuses rentraient parfaitement dans la partie pour mener 6-15 mais les Liégeoises stoppaient directement l’hemorragie et recollaient à 14-15 après dix minutes. Le second quart était tout aussi disputé alors que l’intensité défensive était maximale des deux côtés. A la pause, le marquoir affichait 25-27.

A la reprise, le suspens continuait et les deux formations se rendaient coup pour coup. A la demi-heure, c’était 36-37. Alors que le match aurait pu basculer dans côté comme de l’autre, les Panthers menaient de trois unités à quinze seconde du terme. Les visiteuses plantaient alors un triple pour égaliser et arracher la prolongation, 44 partout. Dans celle-ci, Herve-Battice continuait sur sa lancée finissait par s’imposer 51-55.

« Nous avons assisté à une véritable opposition de style. Les Panthers et leur « early game » tentaient d’accélérer les échanges là où nous posions le jeu avec des « set plays ». C’est une super victoire pour nous, avec une super mentalité des filles. Une seule ombre au tableau: la blessure de Cyrielle David (entorse) qui risque d’être out pour quelques semaines » nous résume Alain Denoël.

« Nous rassurer au plus vite pour le maintien et puis essayer d’accrocher le Top 6 »

Superbe victoire que celle conquise par Maxime André et Belgrade à Falco Gent, 64-69.

En déplacement à Falco Gent, les Namurois ont assuré. Après dix minutes, Maxime André (18 points) et ses coéquipiers menaient 18 à 22 et profitaient du second quart pour encore augmenter leur avance, 31-38 à la pause, pour ensuite contrôler la deuxième mi-temps et arracher la victoire, 64-69.

« C’est une victoire qui fait plaisir après notre offday d’il y a deux semaines contre Boom » sourit Max André. « Falco restait sur deux défaites de suite contre les deux grosses équipes de notre série – Anvers et Vilvorde – et se devait de réagir. Nous savions que cela serait difficile d’aller gagner là-bas mais nous sommes revenus avec les trois points grâce à une solidarité défensive exemplaire. »

Dans une TDM2A a consonnance flamande et assez homogène – hormis pour les deux équipes du top et les deux équipes du fond de classement -, Belgrade affiche un bilan positif: quatre victoires en sept rencontres. « Nous allons d’abord essayer de nous rassurer le plus vite possible avec le maintien car nous sommes dans une série où tout le monde – à part peut-être les Kangoeroes – peut battre tout le monde » assure l’ancien élève de Liège Atlas. « Nous ferons les comptes à la mi-janvier mais je pense que nous devons essayer d’accrocher le Top 6. »

Des « refs » masqués

Il ne s’agit peut-être pas d’une exception, mais au Japon, les arbitres ont l’obligation de siffler avec un masque sur le nez. Pendant ce temps, Bosnic a rejoint une sélection bosnienne déclinant un accent belge prononcé. Deux petits copains de jeu supplémentaires pour Hulsen. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (japonaise) du mardi

Comme vous le savez peut-être, je collabore également à un site sportif grand-ducal. Au cours de la semaine passée, j’étais informé de l’arrivée de l’Américain, Cory Johnson, au Racing Luxembourg, la phalange de la capitale. Après quelques recherches, j’apprenais qu’il arrive en droite ligne de Bambitious Nara, une D2 japonaise. C’est à ce moment que je découvrais, à mon très grand étonnement, que les arbitres nippons… sifflent avec un masque sur le visage. Comme le confirme la photo ci-dessus. D’où question : nos refs seraient-ils disposés à ajouter cet accessoire à leur actuel équipement ?

Vers une Bosnie très « belgicaine » sur la scène internationale

Le match de Mons à peine terminé ce week-end, Vedran Bosnic s’empressait de rallier Zaventem afin de s’envoler vers Sarajevo, lieu de rassemblement de l’équipe bosnienne. Là-bas, le mentor des Renards aura sous ses ordres une formation pour le moins « belgicaine ». Qu’on en juge : cinq éléments jouant (ou ayant joué) chez nous en font partie. A savoir, Adjin Penava, Muhamed Pasalic (Mons), Haris Delalic (ex-Charleroi et Louvain), Filip Adamovic (ex-Mons) ainsi que ce bon vieux Andrija Stipanovic qu’aucun supporter liégeois n’a oublié. Quant au naturalisé de service, il s’agit de John Robertson (33 a, 1,80 m, Strasbourg). Vendredi, ils recevront la République Tchèque et, lundi, se rendront en Bulgarie.

Air Termoli : Gaël Hulsen rejoint par deux nouvelles recrues

Dimanche, « nosse » Gaël avait dû se contenter de 2 unités lors du lourd revers (88-57) des siens à Aqualino. Vu la situation précaire de leur équipe, les décideurs d’Air Termoli ont délié les cordons de la bourse, via l’apport de deux nouvelles recrues. D’une part, l’Italien, Giorgio Zacchigna (23 a, 2,02 m) et, de l’autre, l’Argentin d’origine, Vidal Ramos, qui fit d’ailleurs partie des sélections nationales de jeunes de son pays. A Aqualino, il enfilait 11 points pour 3 à Zacchigna. Ce prochain week-end, Termoli évolue dans son antre : victoire (quasi) obligatoire !

La télé crève l’écran

A 1 h 30, sur Eleven Sports 2 : Knicks contre Lakers.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Bambitious Nara

« Je connais mes qualités mais également mes faiblesses »

Après avoir baroudé avec succès en Belgique, en Angleterre, à Malte et Allemagne, Gael Hulsen a repris son baluchon en direction de l’Italie où il défend avec brio les couleurs de Termoli. Entretien avec un chic type.

Gael, comment as-tu atteri en Italie ?

La saison passée fut annulée à cause du Covid et j’ai eu trente ans. Je voulais un nouveau challenge et changer d’air même si la Regionalliga A allemande est d’un très bon niveau et très professionnelle pour une quatrième division. Mais j’y ai déjà disputé six saisons et été trois fois champion. J’aspirais à un challenge complètement différent.

Qui aurais-pu être à Liège Basket en D1 belge ?

J’ai contacté Lionel Bosco et je lui ai fait part de mon intérêt de jouer pour lui et avec mon meilleur ami Ioann Iarochevitch mais son choix s’est porté sur d’autres joueurs. J’ai beaucoup d’estime pour Lionel que je connais en tant que joueur et j’espère qu’il est satisfait des gars qu’il a choisis.

Du coup, tu as continué à chercher un club.

Exact et je fus contacté par le coach de Termoli, Mike Del Vecchio Nous avons échangé plusieurs emails et appels téléphoniques. Il appréciait mon style de jeu et voulait travailler avec moi. Il m’a également présenté le projet de ce nouveau club de C-Gold et j’ai vraiment apprécié les échanges que nous avons eus. En quelques jours, nous avons trouvé un arrangement et j’ai signé pour Air Basket Termoli.

Comment est ta vie et ton quotidien sur place ?

Termoli est une petit ville côtière faisant face à la Croatie. Et il y fait beaucoup plus chaud que chez nous. Je ne passerai pas des heures à la plage mais lorsqu’il fait bon, j’aime encore mettre mes jambes dans l’eau pour m’aider à récupérer des entrainements et des matchs. Ici, les dirigeants sont très gentils et nous traitent vraiment bien. Ils ont réussi à faire d’un groupe de douze gars qui ne se connaissaient pas une véritable famille. Notre Président Manrico Pitardi nous invite souvent à manger tous ensemble pour créer cette cohésion. C’est un gars vraiment génial et au grand coeur, il est toujours là pour nous. Notre Directeur Sportif Tony Miletu nous a offert une visite en bateau des îles lors de la pré-saison comme team building: une merveilleuse visite que nous n’oublierons jamais. Ils prennent vraiment bien soin de nous.

Et du côté sportif ?

Nous avons eu une très grosse préparation pendant la pré-saison et maintenant que le championnat a commencé, nous avons deux séances de musculations, deux entrainements individuels et quatre entrainements collectifs par semaine ainsi que notre match le week-end. C’est le même rythme que en Regionalliga A Allemande.

Comment est le basket pratiqué en Italie par rapport à ceux que tu as connu en Belgique, en Angleterre, en Allemagne ou à Malte ?

Le niveau de la C-Golden est bon. Le basket y est très physique avec de très grands intérieurs, souvent étrangers Européens car il n’y a pas d’Américains ici. Notre poste cinq mesure 2,10 mètres et presque toutes les équipes possèdent un intérieur se rapprochant de cette taille ou la dépassant. Les équipes sont complétées par un Européen, je suis ce joueur dans notre structure. Seulement deux étrangers non-formés en Italie sont autorisés par équipe. Les trois-quarts de notre équipe sont basketteurs à plein temps, pour certaines autres formations c’est l’intégralité des joueurs. Il est difficile de comparer le niveau belge car il n’y a pas d’autres ligues professionnelles que la D1 belge et elle reste supérieure à la C-Gold. Mais c’est déjà arrivé que certaines D1 belges perdent contre des D2 donc je ne peux pas affirmer que nous n’y aurions pas notre place également.

Quels sont tes objectifs personnels et collectifs pour ce nouveau challenge ?

Mes objectifs personnels sont de jouer au maximum de ma forme et de tout donner pour mon club comme je l’ai toujours fait pour chacun des clubs dont j’ai défendu les couleurs. Je suis un joueur complet sans jamais avoir été un top scoreur mais je reste un excellent défenseur et un gars très altruiste. Je suis arrivé à un âge où je connais mes qualités et j’essaie de les exploiter au mieux. Je connais également mes faiblesses et j’essaie d’être en situation de ne pas avoir à tenter ce que je maitrise moins. J’espère arriver à atteindre les Playoffs avec mon équipe et répondre positivement aux attentes de mon club qui évolue pour la première saison à ce niveau.

Et enfin, qu’est-ce qui t’a le plus charmé depuis ton arrivée dans la Botte ?

Il y a énormement de choses que j’adore à Termoli, c’est donc difficile de choisir. Mais si j’y suis obligé, alors c’est le rapport que j’ai avec mes dirigeants. Je me sens vraiment apprécié ici par et je rends bien cela sur le terrain.

Crédit photo: Air Termoli