A la Ste-Catherine, les Lions prennent racine

Notre phalange représentative de retour aux affaires en Slovaquie devant des banquettes (à nouveau) vides. Hier, c’était vraiment pas le soir des Panthers de Cornia ni des Russes de Petit alors que trois rendez-vous européens sont aujourd’hui à l’agenda d’autant d’équipes belges. Ce sont les infos d’EMCE.

Tout savoir (ou presque) sur des Slovaques assez méconnus

C’est donc ce soir (18 h) que les Belges entameront leur campagne visant à une qualification pour le Mondial 2023. Campagne qui débutera dans la petite ville de Levice (33.000 âmes, proche de la frontière hongroise) où se dresse l’imposante « Sportava Hala » (photo) d’une capacité de 2000 places. Du moins en principe car la fédération slovaque a été obligée de rembourser les tickets déjà écoulés. Because, l’énième rebondissement de la pandémie et interdisant le moindre spectateur. Sur le plan sportif, la Slovaquie pointe en 65e position mondiale (les Lions, 38e) et n’alignera pas son naturalisé, André Jones. En revanche, elle comptera fortement sur Vladimir Brodziansky (27 a, 2,06 m). Un géant qui fait actuellement les beaux soirs de la Joventud Badalone (D1 espagnole). « Les Belges partiront favoris mais, à domicile, nous sommes parfaitement capables de créer la surprise », selon le staff technique du cru. A voir…

Europe : très mauvaise soirée pour les Panthers et les Russes de Petit

En Euroligue, Koursk s’est emmêlé les pinceaux (74-93) à domicile devant les Italiennes de Schio (Kim Mestdagh 9). En C2 féminine, les Liégeoises (Leblon 18) ont craqué physiquement (93-52) dans l’antre de l’Estudiantes Madrid. En revanche, les Lyonnaises (toujours sans Allemand) assuraient leur première place de groupe grâce à leur succès (60-77) à Ruzomberok. Ce soir, trois phalanges belges seront en action : à 18 h 30, Braine s’en ira défier Keltern (All) ; à 20 h 30, Namur offrira l’hospitalité à Valence (Esp) pendant que les Kangoeroes se lanceront à l’assaut de Porta (Esp). Notre pronostic : un 2 sur 3.

Nouvelle recrue et prolongation de contrat chez les « Oignons » d’Alost

Pas mal de clubs profitent de l’actuelle fenêtre internationale pour rectifier leurs effectifs respectifs. Les Alostois ne dérogent pas à la règle puisqu’ils viennent de signer l’Américain d’origine allemande, Jack Pagenkopf (24 a, 1,90 m). Il débarque en provenance d’Ehingen (Basse-Saxe) où il a été élu MVP de la 2.Bundesliga. Les décideurs du Forum ont également proposé à Omar Calhoun une prolongation de contrat jusque fin janvier 2022. Faut-il préciser que le gaillard s’est empressé d’accepter ? Demain soir, les Okapi affrontent Rotterdam en amical.

La télé crève l’écran

La rencontre des Lions en Slovaquie (18 h) sera retransmise sur VOOsport World 3. A noter encore que tous les matches des sélections françaises (femmes et hommes) seront diffusés sur France Télévision jusqu’aux prochains JO.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Patrioti Levice

« Nous n’avons jamais bien commencé un match ! »

Match des extrêmes ce samedi entre Comblain, leader de TDM2B, et RSW Liège Basket, avant-dernier du général. Un derby que préface Tom Malempré.

Après sept matchs, RSW Liège Basket occupe l’avant-dernière place en TDM2B, juste devant Pepinster, avec deux victoires et cinq revers au compteur. « Ce qui nous manque surtout dans ce début de championnat, c’est de bien commencer un match ! Depuis la reprise, nous loupons systématiquement nos premières minutes » observe Tom Malempré. « Nous ne sommes pas dans le haut du classement mais nous allons tout faire pour grignoter des places et retrouver le milieu de tableau. »

Reste que pour ce samedi, la tâche s’annonce ardue et le défi de taille avec un déplacement à Comblain. « Tout le monde sait qu’aller à Comblain n’est vraiment pas facile, surtout que les Comblinois enchainent les bonnes performances comme lors de la dernière démonstration à Sprimont. Ce sera un match compliqué mais nous ferons notre maximum » ajoute Tom qui continue de s’entrainer avec la D1 des Principautaires à défaut de jouer les matchs. « Je continue de m’entrainer du mieux que je peux pour progresser un maximum et prendre tout ce qu’il y a à prendre ! »

Crédit photo: Philippe Collin

« Pas évident entre les blessures et les changements de poste »

C’est une superbe victoire que Damien Grzesinski et les Porais sont allés chercher à Andenne. De quoi proposer un bilan équilibré et un collectif en progression pour leur première saison en R1 et avant de recevoir samedi Ans pour un derby qui s’annonce aussi explosif qu’offensif. Interview.

Damien, quel match à Andenne !

Nous sommes passés par toute la gamme des émotions lors de cette rencontre… Nous avons commencé par onze ou douze minutes de feu avant de nous écrouler les huit suivantes. Nous avons réussi à gérer la deuxième mi-temps mais ce ne fut pas simple entre les blessures et les joueurs qui furent obligés de changer de poste. Nous nous sommes faits très peur quand les Oursons sont repassés devant à une minute et trente secondes de la fin…

Mais vous êtes parvenus à arracher la victoire, 83-88.

Cette victoire était importante et ce fut surtout une victoire d’équipe ! Nous sommes allés la chercher au mental, avec beaucoup de caractère. Elle nous fait du bien !

Vous voilà avec un bilan équilibré pour votre première saison en R1 et avant de recevoir Ans ce samedi pour un derby qui s’annonce explosif et offensif.

Nous avons progressé dans notre jeu collectif. Nous jouons de plus en plus les uns pour les autres et nous trouvons plus facilement sur le terrain.

« La stabilité et la sérénité dont nous avons besoin grâce aux vieux briscards »

Contre Ans, Martin Lesuisse et les Grenouilles ont parfaitement débuté la seconce phase de R1 en empochant le derby, 72-57. De quoi envisager avec enthousiasme le prochain déplacement à Belleflamme pour un autre duel sous haute tension.

A domicile, les Grenouilles ont assuré face à une équipe d’Ans jamais facile à manoeuvrer. « Ce match s’est bien déroulé pour nous. En prenant directement les commandes de la rencontre dès le premier quart, nous n’avions plus qu’à gérer les échanges et contrôler le tempo » sourit Martin Lesuisse. « La différence eut lieu grâce d’une part à notre bon début de partie – contrairement à notre adversaire du jour – et d’autre part grâce à notre plus grande profondeur de banc. Un avantage que nous n’avions plus connu depuis longtemps (rires). Cela nous a indéniablement aidé à réaliser une meilleure fin de match avec une bonne gestion de nos choix offensifs. »

Une observation pertinente car si le noyau de Cointe est bourré de qualités, il s’avérait trop étriqué depuis le début de saison. « C’est presque impossible de savoir si nous avons progressé ces dernières semaines tant l’équipe que nous présentons le week-end est chaque fois différente » constate Martin. « J’espère juste que les vieux briscards de l’équipe viendront le plus souvent possible afin de nous assurer la stabilité et la sérénité dont nous avons besoin. »

Ce vendredi, les Grenouilles iront à l’ABC Arena pour un autre derby face à une équipe de Belleflamme trop inconstante depuis la reprise et qui présent un bilan équilibré – quatre victoire et autant de défaites – par trop peu en adéquation avec les ambitions, le talent et l’expérience affichés. Les Haricots sortent d’un revers contre Saint-Louis et restent surtout sur trois revers de rang.

« Je voulais vraiment jouer avec mon papa »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Julien Mathy, la pépite de Belleflamme. Entretien.

Julien, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé à jouer en baby à Esneux et puis directement après, je suis parti à Prayon où j’ai eu mon papa puis ma maman comme entraineurs. Ils m’ont beaucoup appris au niveau technique mais je râlais beaucoup trop (rires). Ensuite, j’ai pris la direction de Belleflamme pour y évoluer en U14 régional. J’ai également beaucoup appris avec Maxime Clavier et là, j’ai commencé à savoir me canaliser.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basket ?

L’esprit d’équipe. Mes coéquipiers sont de vrais amis sur le terrain et en dehors.

Quel type de joueur es-tu ?

Je suis un joueur fort défensif. Je pense posséder une bonne gestion du jeu en tant que meneur et j’ai toujours une grosse envie de gagner.

Quels sont tes points forts ?

Mon dribble, ma rapidité aussi et ma défense.

Et ceux sur lesquels tu dois encore progresser ?

Je dois améliorer mon mental même si, depuis mon arrivée à Belleflamme, j’ai énormément progressé dessus.

Justement, qu’aimes-tu dans ton club de Belleflamme ?

C’est un club familial où j’ai eu une bonne opportunité pour intégrer deux équipes hommes – la P2 et la R2 – et aussi jouer en U18 régional.

Tu avais une proposition de Limburg. Pourquoi avoir choisi de poursuivre avec les Haricots ?

J’ai décidé de rester à Belleflamme car je voulais vraiment jouer avec mon papa, que j’avais l’opportunité d’intégrer la R1 et de pouvoir jouer dans trois équipes.

Quelles sont tes envies pour cette année ?

Jouer le milieu du classement – voire plus – en P2 et décrocher le maintien en R2.

Et tes rêves pour le futur ?

J’espère encore progresser pour pouvoir jouer plus haut et peut-être même quitter la Belgique.

As-tu des modèles qui t’inspirent ?

Oui, mon papa, Stephen Curry et aussi le mental de Kobe Bryant.

Crédit photo: DR

« Un point ne changera jamais: la vérité du terrain »

A trente-huit ans, Dusan Djordjevic est toujours performant pour Ostende et occupe un rôle clé auprès des jeunes du BCO.

Le temps ne semble pas avoir d’impact sur le « Général » qui dirige toujours avec brio l’attaque ostendaise. « Mon approche a changé au fil des années mais je ne vis pas dans le futur. Quand vous êtes jeune, vous vous projetez vers des objectifs à moyen et long terme. Dans l’état actuel des choses, je cherche juste à profiter de chaque instant de ma carrière comme si c’était le dernier. Je ne peux pas vous dire combien de temps elle durera encore. Elle peut s’arrêter du jour au lendemain, donc je savoure chaque moment » confie Dusan Djordjevic dans un long entretien accordé à la DH.

Forcément, plusieurs années séparent parfois le Serbe de ses jeunes coéquipiers alors que les mentalités ont évolué avec le temps. « Il y a une différence effectivement par rapport à mon époque. De par les améliorations en matière de performance, ils ont davantage d’outils pour réussir. Le basket a changé, certaines approches aussi. Mais il faut vivre avec son temps, je m’adapte à Instagram et toutes ces choses-là. Un point ne changera jamais : la vérité du terrain. Jeune ou moins jeune, chaque joueur a une approche différente par rapport à son éducation, son origine et son environnement familial. Je ne suis pas du genre à passer des heures sur mon téléphone, je préfère lire un livre inspirant par exemple. Mais je comprends que les jeunes n’aient pas la même philosophie de vie » explique Djordjevic à la DH.

Crédit photo: BCO

« Un match cinq étoiles de Wergifosse »

Avec une configuration particulière, Pepinster a vaincu LAAJ 77-66 pour décrocher une sixième victoire d’affilée en P2A. Une série magistrale réalisée sans de nombreux blessés et qui place les Pepins dans une situation confortable pour se rendre à Ensival – autre équipe en forme de la série – pour l’affiche dominicale en deuxième provinciale.

Le week-end passé, les Pepins étaient dans une drôle de configuration pour recevoir LAAJ. « Nous n’étions que sept dont quatre pivots car j’ai cinq blessés – Francot, Pitz, Sanzone, Lejeune et Lecomte – sur les postes 1, 2 et 3 » nous précise Jérôme Jennes. « Nous avons eu énormément de difficultés au début contre une équipe évoluant en zone et sans véritables… pivots. » Après six minutes, le marquoir affichait 10-20 en faveur des Brasseurs. « J’ai alors opéré quelques changements offensifs et défensifs – un passage en zone – et l’equipe s’est mise en route. Nous avons fermé la porte en défense et joué davantage à l’intérieur via Lemaire et Masson. » Les Pepins passaient devant et lorsque les Jupillois resserrèrent leur défense en seconde période, Samuel Jennes et Wergifosse – qui, de l’avis de son coach, fit un « match cinq étoiles » – la firent exploser par quelques bombes à trois points.

« Nous progressons de semaine en semaine. J’avais prévenu au mois d’août que nous ne serions pas prêts pour la reprise » rappelle l’ancien Capellois. « Mais désormais, nous venons d’enchainer six victoires d’affilée et nous avons enfin un collectif offensif et défensif. Le travail paie même si nous devons composer sans de nombreux blessés. »

Crédit photo: DR

Cats chez les kangourous ?

En théorie, les protégées de Pierre Cornia ont toutes les cartes en main pour rejoindre le Mondial australien de l’an prochain. Quant à Liège Panthers, il revient sur la scène européenne au travers d’un périple dans la capitale ibérique. Jarmar Gulley sur les traces de son paternel, James. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe du Monde 2022 : l’Australie, via Washington, pour les Belges

Si elles désirent rejoindre l’Australie où se tiendra la prochaine coupe du monde (22 septembre au 1er octobre, photo), les Belges (6e au ranking Fiba) devront d’abord se qualifier à Washington DC. Le rendez-vous outre-Atlantique est fixé du 10 au 13 février 2022. Là-bas, nos Cats se trouveront confrontées aux USA, à la Russie et à Porto Rico. Le top 3 de chaque groupe gagnera son ticket pour les Antipodes. Si on y regarde de plus près, les Etats-Unis (1er) s’appuient sur A’Ja Wilson (25 a, 1,93 m, Las Vegas en WNBA) dont le petit ami a déjà joué à… Leiden, aux Pays-Bas. Le bras armé des Russes (12e) est la jeune Maria Vadeeva (23 a, 1,93 m, Ekaterinbourg). Belgique – Russie, le 23 juin 21 : 85-83. Chez les Portoricaines (17e), il faudra se méfier de Jazmon Gwathmey (28 a, 1,88 m, Geas Basket, Italie). Belgique – Porto-Rico, le 30 juillet 21 : 87-52. « C’est un bon tirage car nous évitons un trop long déplacement à Osaka », confie Sven Van Camp dans Het Nieuwsblad, « En principe, nous devrions émerger devant Porto-Rico et comme il y a trois qualifiés sur quatre… » C.q.f.d.

FIBA EuroCup : Liègeoises à Madrid et Lyonnaises à Ruzomberok

Ce mercredi marque la reprise de la compétition en FIBA EuroCup. Dans ce contexte, les Liégeoises ont mis le cap sur les installations de l’Estudiantes Madrid. Une phalange ibérique qui ne brille guère en championnat domestique, via une 13e place sur 16. Même fixées sur leur sort, les Mosanes (bien reposées) ne lâcheront rien sur le coup de 20 h 30. Un peu avant (17 h), les Lyonnaises prendront possession du parquet slovaque de Ruzomberok. Selon nos informations, Julie Allemand (pied) ne devrait pas prendre part à la rencontre.

Jarmar Gulley, fiston de James, MVP de la 9e journée en Turquie

A l’issue de la 9e journée du championnat turc, Jarmar Gulley (30 a, 1,96 m) a été élu « MVP » en raison de ses 17 points et 10 rebonds face à Turk Telekom Ankara. Bref, il était le principal artisan du succès (83-72) de Gaziantep (4e au classement). Il avait entamé sa carrière européenne, de 2014 à 2018, aux Musel Pikes (G-D). Pour rappel, Jarmar est le fiston de l’impressionnant James Gulley qui fit le ménage dans la raquette pepine de 1989 à 1991. Un rapide calcul permet donc d’affirmer que son fils est né durant le séjour hoëgnard de l’inénarrable comparse de Carven Holcombe…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Parfois quatre rebonds concédés sur la même action »

A Loyers, Sam Winkin et Ninane ont parfaitement évité le faux-pas et sont prêts à en découdre samedi avec l’excellente équipe de Mons-Hainaut. Interview.

Sam, vous avez parfaitement évité le faux-pas en vous imposant à Loyers, 79-92.

Ce match s’est bien déroulé même s’il faut reconnaitre que cette équipe de Loyers nous a quand même collé au score pendant une bonne partie de la rencontre. Mais nous avons su faire la différence quand il le fallait. Chaque gars de notre équipe fut impliqué et bien que nous fûmes dominés au rebond défensif – parfois quatre rebonds concédés aux locaux sur la même action – et maladroits aux lancers-francs, nous sommes quand même allés chercher cette victoire importante.

Avant de recevoir samedi l’excellente équipe de Mons-Hainaut, constates-tu une progression de votre part ?

Depuis le début de saison, après chaque rencontre, nous pouvons remarquer une progression. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et de choses à apprendre et tout cela passera pas beaucoup de travail à l’entrainement.

Crédit photo: Guillaume Reynders

« C’est la démesure ! »

En plus de cartonner en P3B, les Hutois investissent la Mecque du basket-ball et croquent à pleines dents dans la Grosse Pomme avant d’aller à Montegnée dimanche pour l’affiche du week-end.

Si la R1 masculine de Huy enchaine les défaites (huit en autant de rencontres) comme d’autres les hot-dogs dans certains concours réputés outre-Atlantique, la R2 féminine et la P3 masculine cartonnent. Huit victoires en huit matchs et une confortable et enviée place de leader pour les troupes d’Arnaud Pinte en R2B et une seule toute petite défaite en six matchs pour Nicolas Gustin et ses coéquipiers, parfaitement placés en embuscade en P3B.

Ce passionné de la Petite Reine a profité d’une respiration salutaire dans un championnat resserré et de l’assouplissement des mesures sanitaires pour franchir – avec deux de ses comparses, Maxime Content et David Magnée – l’océan et rejoindre Big Apple. « Le plus impressionnant à New York, c’est la démesure ! Aussi bien les buildings que la nourriture ou le show, c’est énorme ! », s’extasie Nicolas. « J’ai vraiment apprécié la gentilesse des gens et leur franc-parler. Et puis, se rendre dans une ville que j’ai l’habitude de voir dans les films ou séries procure un sentiment agréable. J’ai vraiment apprécié les points de vue depuis les gratte-ciels, la High Line, Time Square ou encore le Moma avec ses oeuvres d’art ainsi que la vie nocturne et tout le « tintouin » qui va avec. »

Et, forcément, dans la ville qui ne dort jamais, un passage par le Garden s’imposait avec une affiche entre les Knicks et les Lakers. « C’était mon tout premier match NBA, c’était terrible ! J’ai eu des frissons en assistant à ce spectacle » nous confie Nico. « Par contre, nous n’avons juste pas eu de chance en loupant LeBron pour sa suspension ! Sa première en dix-neuf ans de carrière (ndlr: qui résulte de sa deuxième expulsion en carrière après un coup porté à l’arcade de Stewart lors du match contre Detroit) et il fallait que cela tombe sur nous (rires). Voir jouer LBJ est un de mes « to-do », un second voyage aux States s’impose (rires). »

Sans le « King », les Lakers ont bu le bouillon d’entrée, étant menés 36-20 après douze minutes. Westbrook (31 points, 13 rebonds et 10 passes) s’est ensuite démené pour ramener progressivement les Angelinos au score mais Fournier (26 points) et Randle (20 points, 16 rebonds et 5 passes) ont assuré la victoire des locaux, 106-100. « Les knicks ont vraiment proposé un super match. J’ai trouvé les Lakers fort déstructurés et jamais en mesure de les inquiéter. Victoire méritée pour les troupes de Thibodeau. C’était en tout cas une expérience incroyable » conclut le sympathique Hutois avant de profiter de ses derniers jours dans la ville-monde. Et dimanche, c’est un autre véritable choc qui attend Nico, Max et David qui se rendront à Montegnée pour y défier des locaux qui sortent d’une incroyable victoire à Ans (reportage à découvrir ce vendredi).