« Finir dans le haut du classement car nous pouvons aller loin ensemble »

De retour de blessure, Maxime Erkenne s’apprête à se rendre à Ixelles samedi avec la R2 avant de recevoir dimanche ses anciens coéquipiers de Pepinster pour LE derby de P2A. Pour l’occasion, le sniper ensivalois passe sur le grill de Liège & Basketball. Entretien.

Max, comment se passe le début de saison avec Ensival et ton retour dans ton ancien club ?

La prépa s’est bien passée mais j’ai eu deux blessures d’un mois coup sur coup qui m’ont empêché de disputer les premiers matchs de championnat. Cela fait désormais deux semaines que j’ai repris. C’est un peu difficile de me remettre dedans, surtout au niveau du shoot. Mais cela revient petit à petit après un arrêt comme celui-là. Quant à ma « réintégration », je n’ai pas à me plaindre. Je connais tout le monde au RABC, je joue avec mes potes et m’entends bien avec tout les membres d’Ensival.

Trois victoires en huit matchs, c’est votre bilan pour votre première saison en R2.

Un bilan assez mitigé. Nous avons concédé deux défaites contre Neufchâteau et Charleroi qui sont, honnêtement, un cran au-dessus. Nos gros regrets, ce sont nos défaites contre Natoye et Courcelles: nous avions complètement déjoué. Nous avons un groupe capable de réaliser de très belles choses. Mais nous restons un groupe assez jeune, ce qui peut nous jouer des tours.

En P2A, vous en êtes à quatre victoires en six matchs.

C’est un peu le même constat que pour la R2. Nous avons subi deux revers contre Henri-Chapelle et SFX qui sont favoris sur le papier… Mais il y avait moyen d’accrocher la victoire. La P2A est une série relevée. Nous le savons et notre victoire le week-end dernier à Alleur nous a mis en confiance et prouvé que nous pouvons aller loin ensemble.

Quels sont vos objectif, aussi bien en R2B qu’en P2A ?

Nos objectifs sont clairs avec les deux équipes: nous battre à chaque match et finir dans le haut du classement. Il n’y a aucune raison pour que nous terminions dans le bas du classement car nous avons les qualités requises pour rivaliser avec les meilleures équipes. Je me réjouis de voir comment va se dérouler le reste du championnat et surtout ce week-end, en P2, contre Pepinster.

Tu le dis, dimanche vous recevrez ton ancienne équipe de Pepinster.

Ce sera un gros test face à mes anciens coéquipiers. Il faudra rentrer dans le match rapidement et jouer notre jeu comme nous savons le faire pour fatiguer mes vieux amis de Pepinster, Chris, Ju et Thibaut (ndlr: Francot, Lemaire et Masson).

Mais avant ce derby, il y aura samedi un déplacement à Ixelles avec la R2.

Un déplacement pour lequel nous devrons être prêts à démarrer le match à 200%, à gérer le tempo et à ne pas subir physiquement. Les clés de cette rencontre, nous les avons, j’en suis persuadé. A nous de nous battre pour nous remettre sur le droit chemin.

Libert et Krajcovic au top

Le duel opposant les Slovaques aux Belges a permis aux meneurs de chaque camp de se mettre en exergue. A l’instar de l’ex-Angleurois, Jakob Cebasek piégeant les voisins croates. Au rayon féminin, victoires significatives des Castors et des Kangoeroes au contraire des St-Servaitoises. Ce sont les infos d’EMCE.

Des Belgian Lions à Jakob Cebasek en passant par Jacobs et Bosnic

Nos représentants (Libert 17) mirent un certain temps à régler la mire puis il n’y eu plus aucun problème (57-83, 40e) face à des Slovaques où la bonne surprise venait de leur meneur Krajcovic (18). Et ce n’est pas Axel Hervelle qui dira le contraire… Pendant ce temps, le Tongrois, Geert Jacobs, dirigeait un Allemagne – Estonie ne livrant son secret qu’au coup de sifflet final à 66-69. L’ancien Liégeois, Jakob Cebasek (photo), a été le héros de Croatie – Slovénie car il enfilait le panier de la victoire (74-76) quasiment « on the buzzer ». Reste les Bosniens de Bosnic qui affronteront, ce soir (20 h), les Tchèques.

EuroCup : Brainoises et Malinoises vont nettement mieux que les Namuroises

En début de soirée, les Brainoises (Konig 23) menaient les débats à leur guise aux dépens (68-86) des Allemandes de Keltern. Succès, aussi, pour les Malinoises (Katanic 15) qui finissaient par prendre le meilleur (64-57) sur les Espagnoles de Lugo. On n’en dira pas de même en ce qui concerne les Namuroises (Ogun 11). Les Mosanes subissaient ainsi une véritable humiliation de la part des Ibériques de Valence. D’où un verdict se passant de tout commentaire : 30 à… 96 !

La télé crève l’écran

Vendredi : Milan – Olympiacos (20 h 10, VOOsport World 1), France – Monténégro (20 h 20, France 4), Clippers – Pistons (21 h 30, Eleven Sports 2) ; samedi : Hornets – Timberwolves (0 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Clippers – Warriors (31 h 30, Eleven Sports 2). Moralité : un week-end très « Clippers » sur Eleven…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Nous en sommes à trois revers d’affilée, nous devons réagir ! »

Après avoir encore baissé pavillon contre Saint-Louis, Nico Baudouin et les Haricots se doivent de relever la tête et de renouer avec la victoire ce vendredi contre Cointe.

Vendredi dernier, la puissance physique et l’expérience des Haricots furent insuffisantes face à la fougue, la vitesse et la jeunesse des Collégiens et Belleflamme a débuté la seconde partie du championnat de R1 par une défaite. « Nous en sommes à trois revers d’affilée, nous devons réagir ! », prévient Nicolas Baudouin.

Pour cela, c’est un nouveau derby à domicile qui se profile pour les pensionnaires de l’ABC Arena qui y recevront des Grenouilles venant de dominer Cointe. Mais l’adversaire n’a que peu d’importance pour les troupes de David Beck. « Nous devons tous nous recentrer sur notre jeu sans regarder qui il y a en face et ce sera déjà pas mal » ajoute le combo-guard.

« Ma première en P2 face à une grosse équipe complète dans tous les secteurs »

Quentin Vaes et les Carriers ont besoin de points, aussi bien en P2 qu’en P3, et s’apprêtent à faire face à deux gros défis à Spa et Verviers.

Caramba, encore raté ! C’est un peu ce qu’ont dû se dire les jeunes Carriers samedi soir. Après s’être inclinés en prolongation contre Saint-Vith voici quinze jours, Quentin Vaes et ses partenaires perdaient à nouveau de peu, cette fois contre Saint-Louis 53-61. « Nous avions pourtant bien commencé le match avec une grosse réussite de loin – cinq sur cinq d’entrée au-delà des 6,75 mètres – mais nous avons ensuite un peu lâché, ce qui a remis les Collégiens dans le match » constate le meneur local. « En seconde période, le ballon circulait beaucoup moins bien, nos options n’étaient pas bonnes et nos shoots ne rentraient plus. Nos adversaires en profitaient pour s’échapper et deux gros tirs convertis en fin de rencontre n’y changeaient rien. »

Et comme pas de repos pour les braves, Quentin enchainait par le match P2 avec la réception d’Henri-Chapelle, formation aussi impressionnante qu’expérimentée et invaincue. La logique comptable était respectée, les Carriers ne parvenant pas à réellement inquiéter les Capellois. « Pour ma première avec la P2, c’était face à une grosse équipe très complète dans tous les secteurs » remarque celui qui entraine aussi des jeunes et n’hésite pas à filer un coup de main aux bénévoles du club. « Nous avons réussi une grosse première mi-temps mais en deuxième, les Capellois ont resserré en défense et nous avions du mal à conclure sous l’anneau. » Score final : 37-78.

Tant la P3 des Carriers (1 victoire) que la P2 (zéro succès) ont besoin de points pour se (re)lancer et retrouver moral et confiance. Mais ce week-end s’annonce ardu pour les Sprimontois qui iront à Spa – équipe du top en P3A – samedi et à Verviers – un des favoris de P2B – dimanche. Toutefois, la magie du basket nous offrira-t-elle de jolies surprises ? C’est bien ce que mériteraient les sympathiques défenseurs du matricule 854.

« Deux bombes consécutives de Van Kerkhoven dans le money time »

Nicolas Linden et l’Union Liège ont renoué avec la victoire contre Theux, 58-50, et devront enchainer ce samedi à Welkenraedt où Steve Collin carbure au super depuis le début de saison. Reportage.

Après une mauvaise séquence, les Unionistes ont repris du poil de la bête contre Theux. « Nous avons parfaitement débuté la rencontre grâce à un superbe trois sur trois derrière l’arc de Maxime Horevoets. Le ballon voyagait mieux que les semaines précédentes » souligne Nicolas Linden qui voyait sa formation mener 22 à 11 après dix minutes. « Malheureusement, nous n’avons pas réussi à maintenir ce niveau de jeu tout au long de la rencontre et nous avons encore joué à nous faire peur. » Toutefois, les Liégeois renouaient tout de même avec la victoire, 58-50.

Un succès lié à l’adresse à distance des locaux. « Nos shoots à trois points firent la différence. Ce sont eux qui nous permirent de prendre un peu d’avance et c’est encore via deux bombes consécutives d’Antoine Van Kerkhoven que nous avons repris un certain avantage dans le money time » nous confirme Nicolas.

Avant de se rendre à Welkenraedt – pour qui Steve Collin enchaine les cartons – samedi, les Unionistes présentent un bilan de cinq victoires en huit matchs. « Entre les blessures, les obligations professionnelles et les vacances, nous avons beaucoup de mal à nous retrouver tous ensemble aux entrainements » constate notre interlocuteur. « Et pour une équipe qui fut complètement remaniée comme la nôtre, cela se ressent sur notre collectif. »

« Retrouver notre salle comptait énormément pour le comité »

Pour leur retour à Saint-Michel, Quentin Fassotte et les Collégiens se sont inclinés sur le buzzer et devront relever la tête ce vendredi contre Flénu pour ce qui sera tout sauf une partie de plaisir. Interview.

Quentin, vous vous êtes inclinés 85-87 contre Vieux Campinaire.

Nous fûmes en effet battus de deux points au buzzer. Nous avons perdu ce match car nous avons commis trop d’erreurs défensives et raté un paquet de lancers-francs. Nous ne pouvons pas gagner un match en encaissant 87 points, encore moins à domicile. Nous savons que notre attaque n’est pas un problème, que nous savons tous mettre la balle dans le panier. Mais nous sommes encore trop laxistes en défense sur certaines rotations qui n’arrivent pas. Nous devons travailler là-dessus.

Vous fêtiez votre retour à Saint-Michel.

C’est vraiment bien de retrouver notre si « belle » salle. Mais cela faisait bizarre d’y rejouer après plus d’un an sans s’y être entrainés. Mais, pour le comité, je crois que cela comptait énormément.

« Meunier peut switcher facilement et Titeca contrôler tous les ailiers »

L’intensité de Neufchâteau, le duel à distance entre Chestrolais et Comblinois pour le titre en TDM2B, le derby contre Sprimont et son pote Jérôme Wuidar, les qualités défensives de Titeca et Tshiteya, le duel entre Nicolas Franck et Romain Fassotte, le défi face au duo Loïc Meunier/Mirza Skrelja: autant de sujets évoqués par Pierrick Van Den Brule avant la réception de Sprimont samedi à La Fraineuse. Entretien.

Pierrick, vous avez fait douter les Chestrolais – co-leaders de TDM2B – dans leurs installations.

En effet, nous ne sommes pas passés loin d’un exploit. Alors que nous avions douze points de retard à la pause, nous comptâmes quatre longueurs d’avance au milieu du troisième quart-temps. Nous avons complètement fait déjouer Neufchâteau en installant un faux-rythme nous permettant de réaliser un gros run. Malheureusement, du point de vue défensif – et je suis le premier concerné -, nous sommes au moins à une division des Chestrolais et même deux en ce qui concerne l’intensité !

Cet engagement, cette intensité, c’est ce qui fait la force des troupes de Marc Hawley ?

Avec Nicolas Franck, nous en sommes arrivés à la même conclusion: ce fut de loin (ndlr: et pourtant les Spadois avaient reçu Comblain en ouverture) le match disputé dans lequel il y avait le plus d’intensité ! Physiquement, les Chestrolais sont prêts et nous l’ont bien prouvé. C’est très difficile de suivre pendant quarante minutes le rythme imprimé par les Ardennais qui bénéficient en outre de rotations aussi nombreuses qu’efficaces.

De quoi justifier la place de co-leader de Neufchâteau et d’en faire le favori au détriment de Comblain ?

Collectivement, cette équipe est vraiment impressionnante et complète. De ce que j’ai vu, c’est la meilleure équipe de la série. Si les Comblinois veulent aller gagner là-bas dans deux semaines, ils vont devoir être prêts physiquement et surtout ne pas gâcher le peu d’opportunités que les Chestrolais laissent à leur adversaire. A contrario, si les ouailles de Marc Hawley veulent vaincre le Mailleux, ils devront conserver cette intensité et ne pas avoir – comme contre nous – un énorme creux dans le troisième quart-temps car contre Comblain, avec un moment de flottement, vous pouvez vite vous retrouver à moins vingt.

Vous enchainez par un tout gros derby ce samedi à domicile contre Sprimont.

Oui, nous avons d’ailleurs réalisé un évènement Facebook pour essayer de ramener du monde à La Fraineuse et nous avons aussi invité des pompoms pour animer les temps-morts.

A quoi t’attends-tu pour ce match ?

Je m’attends à un match très dur défensivement. Sprimont, finalement, c’est assez semblable à Neufchâteau. Etant assez proche de Jérôme Wuidar, un coéquipier de 3×3, je sais que cette rencontre sera particulière pour nous deux. Je suis déjà allé plusieurs fois voir jouer les Sprimontois et je dois reconnaitre qu’ils possèdent une belle équipe avec des joueurs qui peuvent nous embêter.

Qui cibles-tu parmi ceux-ci ?

Louis Titeca – qui est aussi un coéquipier de 3×3 – est capable de contrôler n’importe quel ailier de la division. Il joue dur et avec beaucoup d’intensité. Tshiteya pourrait nous poser des problèmes sur nos remontées de balle. Je l’ai vu causer des soucis à Sainte Wal’ et James Potier, nous devrons absolument nous méfier de ses interceptions. Enfin, le duel Fassotte – Franck va valoir son pesant de caramels mous, assurément ! Selon moi, les cinq de base sont plutôt équivalents et les premières rotations, aussi bien chez nous que chez les Carriers, devront être prêtes à en découdre et apporter lors de leurs montées au jeu.

Pour toi, il s’agira aussi d’un beau défi face à la paire Loïc Meunier/Mirza Skrelja.

Des duels qui seront intéressants face à deux jeunes pivots qui montent en puissance au fur et à mesure de la saison. Je me réjouis de les affronter ! Je connais davantage Meunier que Skrelja car je jouais avec lui en inter-unifs. C’est un bon gars qui peut énormément gêner les attaques du panier avec sa taille mais qui, en plus, peut switcher facilement. Skrelja est un peu moins mobile mais est beaucoup plus solide et prend très bien position après les poses et prises d’écrans. Il faudra faire attention à le sortir de MA raquette (rires). Quoi qu’il en soit, je me rejouis de jouer ce match contre des amis. Je souhaite déjà un bon match aux Carriers et, surtout, que le meilleur gagne !

Crédit photo: Charles Haulain / Charnikon Prod.

« J’ai mis tout le monde face à ses responsabilités »

Ce samedi à Tilff, les Blue Rabbits devront montrer un autre visage.

A Bellaire, la « crise » couvait et joueur et staff se sont réunis mercredi pour faire le point après le large revers concédé contre Spa. « J’ai dit tout ce que j’avais à dire par rapport à ce qui n’allait pas et j’ai mis tout le monde face à ses responsabilités » nous précise Gaël Colson qui demeure à la tête de la P1 beynoise. « J’espère que cela va changer car nous ne nous tirons pas vers le haut pour le moment. Nous verrons ce que ça donnera dans les semaines à venir. »

« Yoric Caro le ‘Ice Blood Bro' »

Au bout du suspens, Theux l’a emporté 74-70 contre Prayon pour décrocher une quatrième victoire en six matchs.

« Ce match s’est déroulé comme notre coach – qui nous avait exorté dans son speech d’avant-match à faire gaffe aux rebonds offensifs et à rester concentrés sur notre basket et ne pas nous énerver – l’avait malheureusement pressenti » commence Laurent Caubergh. « Résultat: nous nous sommes faits manger au rebond toute la première mi-temps et Raph Schimanski fut exclu à la moitié du deuxième quart pour une anti-sportive et une technique. Autant dire que nous avions fait tout ce que nous ne devions pas faire (rires). »

Néanmoins, les deux équipes se tiraient la bourre pendant quarante minutes. « Le score fut constamment serré. Dès qu’une équipe prenait quatre ou cinq longueurs d’avance, l’autre revenait et prenait l’avantage à son tour dans cette partie assez stressante et avec beaucoup de nervosité » continue le forward theutois. « Et puis, les éclairs de génie sont venus de Yoric Caro, « Ice Blood Bro », qui a scoré des paniers importants et difficiles aux bons moments. Et nous avons géré les dernières possessions pour ne pas que Prayon puisse revenir. » Au final, Theux s’imposait 74-70.

Une victoire qui a basculé dans l’escarcelle theutoise grâce à une meilleure gestion du money time. « Nous avons bien négocié les possessions dans les deux dernières minutes de la rencontre. Nous fûmes plus calmes, avons cherché l’homme libre et trouvé des paniers faciles ou la faute » poursuit Laurent qui voit son équipe pointer à quatre victoires en six matchs après des débuts cahin-caha. « Notre progression est surtout mentale et collective. Un match comme celui-là, nous aurions pu le perdre en début de saison, comme ce fut le cas à Stavelot. Nous n’avons plus de blessés, hormis des légers, et nous arrivons tous désormais à être vraiment concentrés pendant presque quarante minutes, à nous remotiver tous même si un de nous fait de la m****. Chacun apporte sa pierre à l’édifice et nous pouvons compter sur tout le monde pour aller au combat. »

« Le choix du cinq de base se fait au jeu du doigt »

C’est le petit nouveau des matricules liégeois et le petit club qui fait trembler les grands: le BC Olne.

En Belgique, il y a le BCO, dix fois champion de Belgique consécutivement – série en cours – et le BCO, nouveau club fraichement débarqué en quatrième provinciale liégeoise. Un nouveau matricule, le 2732, pour une structure aussi ambitieuse en troisième mi-temps que sur le terrain… de l’humour. « Nous n’avons qu’une seule équipe pour le moment avec des objectifs clairs: nous amuser et, accessoirement, proposer du beau jeu à nos supporters » nous précise Thomas Lambert. « A court terme, un objectif est de demeurer invaincus en troisième mi-temps. Sur le long terme, c’est évidemment la D1 dans les trois ans. »

Une ambition « mesurée » à l’image du voisin pepin pour le BCO qui veut s’inscrire durablement dans le paysage liégeois et dont la newsletter hebdomadaire témoigne d’un second – troisième ? – degré de bon aloi à une époque où bien trop de monde a le doigt sur la couture. A Olne, le doigt est ailleurs. « Le temps de jeu est équitablement réparti chez nous et le choix du cinq de base se fait au « jeu du doigt ». Ainsi, chaque joueur à la chance de se montrer et d’apporter sa pierre à l’édifice » continue le Président. « Nous avons la chance de pouvoir compter sur de très bons partenaires qui nous suivent non seulement financièrement mais aussi au quotidien. »

Et si cela ne se traduit pas encore parfaitement dans les résultats – trois victoires en sept matchs dont la dernière en date contre Malmédy 52-49 – pour les Olnois, l’essentiel est ailleurs, dans des valeurs de convivialité, d’amitié et une envie non feinte de faire les choses sérieusement – voir l’excellent site internet du matricule 2732 – sans se prendre au sérieux. La recette du succès ?

En bonus: la description hilarante des membres de l’effectif à découvrir ici.

Crédit photo: BC Olne