« Je n’étais rien de plus qu’un faire-valoir »

Le torchon brûle entre Scottie Pippen et Michael Jordan.

Enfin, Scottie Pippen en veut plutôt à His Hairness comme il l’a expliqué en faisant la promotion de son nouveau bouquin. « « Même dans le deuxième épisode, qui était centré sur mon enfance difficile et mon parcours atypique jusqu’en NBA, tout revenait à MJ et sa détermination. Je n’étais rien de plus qu’un faire-valoir. Il m’a appelé ‘son meilleur coéquipier’. Même s’il avait essayé, il n’aurait pas pu être plus condescendant que ça » écrit Pippen. « Chaque épisode, c’était pareil : Jordan sur un piédestal et les autres au second plan. C’était pareil qu’à l’époque, quand il nous considérait comme un ‘supporting cast’. On ne recevait aucun crédit quand on gagnait à l’époque mais tout nous retombait dessus quand on perdait. Michael pouvait shooter à 6 sur 24 et perdre 5 ballons mais il était toujours le MJ parfait auprès de la presse et des fans. »

« A l’image de Jean-Claude Dusse, nous avons du mal à conclure »

Les congés, les prolongations, la puissance du collectif, les derbies, les Bronzés, l’énorme tir à dix mètres de Raphael Allemand, les blessures, la démotivation de certains et l’enthousiasme d’autres, le déplacement à Aarschot, les futures échéances, la reprise du basket, le début de championnat: autant de sujet évoqués par Pierrick Van Den Brule pour Liège & Basketball.

Le week-end de repos :

« Je ne dis jamais non à un week-end de congé (rires). Il a fait du bien à tout le monde, je pense, et contribué à soigner les petits bobos car comme beaucoup d’équipes, nous avons pas mal de blessés et ce n’est pas évident d’être dix à l’entrainement – nous avons d’ailleurs disputé un amical jeudi dernier contre Verviers pour pouvoir travailler en « cinq contre cinq ». Cette situation s’explique par l’année passée sans jouer. Les organismes en sont sortis un peu plus fragiles. »

Le début de saison :

« Nous avions un calendrier que je trouvais compliqué et nous nous en sommes très bien sortis avec un bilan de deux victoires en cinq matchs. La première défaite à Comblain était encourageante car nous avons fait douter pendant trente-cinq minutes cette excellente équipe en jouant notre carte à fond. Nous avons ensuite perdu à Ninane car seul Nicolas Franck – et Gilles Wilkin sur une séquence -ont bien joué. Nico nous a permis, à lui tout seul, de rester au contact des Calidifontains et nous aurions même pu l’emporter si Raph Allemand n’avait pas planté un énorme shoot à dix mètres pour arracher la prolongation et nous donner un coup au moral. Nous avons ensuite enchainé par deux victoires, contre Louvain qui n’a guère proposé un grand basket et à Pepinster, dans une rencontre qui fut une des plus belle contre ce club depuis dix ans. Nous avons à nouveau dû en passer par les prolongations mais, cette fois-là, la pièce était tombée de notre côté. Il est vrai qu’à l’image de Jean-Claude Dusse, nous avons peut-être du mal à conclure (rires). Enfin, nous nous sommes inclinés contre une équipe de Tongres plus maligne, mieux préparée et qui avait plus envie de gagner que nous. C’est dommage car nous avions une belle carte à jouer contre des Limbourgeois privés de Yoann Hertay. Nous avons donc limité la casse mais les choses sérieuses vont commencer avec des matchs à prendre contre des concurrents directs. C’est maintenant que nous allons voir où nous nous situons dans ce championnat de TDM2B. »

La reprise du basket :

« Je suis très heureux de pouvoir rejouer. Le basket me manquait et revoir beaucoup de personnes sur le bord du terrain ou dessus ou après les matchs m’avait vraiment manqué. J’ai par contre peut-être été un peu surpris par le nombre de joueurs qui ont trouvé d’autres occupations et pour qui le basket n’est plus vraiment une priorité. Il y a beaucoup de joueurs confirmés qui sont descendus dans les divisions, n’ont plus envie ou ont perdu cette passion. Personellement, la flamme du basket brille toujours en moi. »

La rencontre de samedi à Aarschot :

« Je ne connais guère cette équipe. J’ai entendu que les joueurs d’Aarschot prennent énormément de tirs à trois points mais je sais que la clé du match pour nous passera par notre envie et notre collectif. Si ces deux facteurs sont réunis, nous pouvons soulever des montagnes. En revanche, s’ils nous font défaut, notre talent individuel ne nous permettra pas de gagner des matchs. »

Obasohan et Van Vliet cartonnent en Israël

Les deux Belgian Lions s’illustrent positivement en Winners League.

Ainsi, il y a peu, Retin Obasohan compilait 21 points, 5 rebonds et autant d’assists chez le grand Maccabi Tel-Aviv mais la victoire ne fut pas au bout pour l’Hapoel dominé 104-80. Andy Van Vliet s’est lui fendu de 17 unités.

« De gros morceaux arrivent »

Contre Nivelles, Ninane a remporté une troisième victoire qui équilibre son bilan. Franck Renna et les Calidifontains pourraient réaliser une excellente opération samedi à Brainois.

Contre Nivelles, Ninane a assuré en s’imposant 79-69. « Nous avons commencé le match sur les chapeaux de roues en mettant le rythme et l’intensité demandés et nous avons pu faire la différence en défense et au rebond pour dérouler en contre-attaque » nous explique Franck Renna. « Nous avons connue une baisse de régime dans le deuxième quart qui a permis au Nivellois de conclure la première période avec une avance de trois points mais nous avons eu une bonne réaction à la reprise pour assurer la victoire. »

Avec un bilan de trois victoires en six matchs, Ninane est clairement au taquet. « Je ne m’attendais pas à ce début de saison. Vu la jeunesse de notre effectif, nous savions que ce serait très compliqué. Je suis content de notre début de saison et j’espère que nous allons continuer comme ceci même si nous savons que de gros morceaux arrivent » ajoute le shooteur du matricule 1200.

Avant ceux-ci, il y aura samedi un déplacement à Brainois, une formation présentant un bilan identique aux Calidifontains qui, en cas de victoire, pourraient incontestablement réaliser la bonne opération du week-end.

« Malgré notre âge, nous savons courir aussi »

Ce samedi à Saint-Louis, les Porais sont prêts à lâcher les chevaux tout en faisant parler leur expérience.

Ce samedi, Tilff sera un peu dans l’inconnu à Saint-Louis. « D’après ce que j’ai entendu, c’est une très jeune équipe. J’imagine que cela va courir de tous les côtés et qu’il y aura beaucoup d’intensité. Mais malgré notre âge, nous savons courir aussi ! », rigole Jonas Degée. « Nous devrons veiller à ne pas laisser les Collégiens s’enflammer en proposant notre jeu, en jouant dur en défense et en faisant parler notre expérience. Je crois que cela peut être la clé pour une belle victoire. »

« Avec ce Covid, nous avons découvert d’autres horizons »

Avant d’accueillir samedi Belleflamme pour un passionnant derby de première régionale, François Bully se penche sur le début de saison de Waremme. Interview.

François, quel premier bilan peux-tu déjà tirer de ce début de championnat R1 ?

Notre bilan est bon. Nous sommes à trois victoires en cinq matchs de championnat et toujours en lice en Coupe. Après une début de saison compliqué au vu du nombre de joueurs que nous sommes et des blessures qui ont frappé l’effectif, nous nous sommes inclinés contre Loyers, qui jouera le top en R1. La défaite contre Verviers chez nous fut dommage mais les Verviétois ont eu un sacré pourcentage de réussite, bravo à eux.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise ?

Le nombre de joueurs qui ont arrêté ou changé de niveau est impressionnant. Je les comprends tout à fait. Avec ce Covid, nous avons découvert d’autres horizons, sans échéances permanentes. Mais l’envie et l’amusement sont toujours au rendez-vous, c’est top !

Gros derby ce samedi contre Belleflamme.

Belleflamme est une équipe redoutable avec une certaine expérience dans la division supérieure. C’est également une équipe qui jouera le top de la division. Les Haricots ont mixé leur effectif avec de l’expérience comme celle d’Ali Kabangu et Jipé Darmont, c’est une bonne idée ! Cela va être difficile mais nous avons toutes nos chances. Rendez-vous samedi…

« Là grâce à la faute administrative ayant entrainé le forfait de la P4 de Fléron »

L’aventure continue pour Nico Bousmanne et les Theutois qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de la Province. Entretien.

Nico, nouvelle victoire en Coupe jeudi contre la P3 d’Harimalia 69-59.

Effectivement, une grosse victoire qui nous place parmi les huit derniers de la compétition. Notre particularité cette année est d’avoir un groupe très soudé ! Tous les joueurs ont trouvé leur place et chacun a son moment dans les matchs, c’est vraiment plaisant. En plus nous avions un gros public derrière nous, la défaite n’était pas une option

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur ?

Nous avons su resserrer notre défense dès l’entame de la deuxième mi-temps et nous avons tué le match dans le troisième quart en infligeant un 22-6 aux Abeilles. Nous avons ensuite géré intelligemment la fin de match pour obtenir notre cinquième victoire d’affilée.

Arrivés à ce stade, avez-vous désormais des ambitions plus sérieuses alors que vous affronterez Liège au prochain tour ?

Nous n’avions pas de grandes ambitions pour cette compétition. Nous avions été éliminés au premier tour par la P4 de Fléron. C’est suite à une faute administrative des Fléronnais ayant entrainé leur forfait que nous sommes toujours là. Le prochain tour sera abordé comme les précédents: avec sérieux, certes, mais surtout avec l’envie de nous amuser. Nos supporters feront probablement le déplacement pour venir nous encourager et tout le groupe se réjouit déjà de disputer ce match.

Et si les Panthers…

Battues de peu là-bas, les Liégeoises veulent prendre leur revanche, à 18 h 30, sur les Slovaques. Quant aux Brainoises, elles n’ont pas intérêt à s’incliner, cette fois, devant les Tchèques de Brno. Rayon masculin, les Métropolitains peuvent confirmer leur qualification au Sporting Lisbonne. Ce sont les infos d’EMCE.

BNXT League : où nos Belges joueront-ils ? Aujourd’hui, Feyenoord Rotterdam

Il s’agit d’un club multisports. Pour preuve, l’emblématique « Kuip » de foot est le plus proche voisin du « Topsportcentrum » où jouent les basketteurs « rouge et blanc ». La salle, orpheline du moindre luxe, a été inaugurée en 2000, rénovée en 2014 et peut contenir 2500 spectateurs. Sur le plan sportif, Feyenoord pointe en 6e position résultant d’un 4 sur 9 initial. Ce week-end, il a étrillé (74-49) les Limbourgeois de Weert, sans son principal renfort US. Par l’autoroute d’Anvers, Liège est distant de 213 kilomètres de Rotterdam.

EuroCup : ce soir, Panthers pour la gagne et Castors en appel

Nouveau rendez-vous européen à domicile pour les Liégeoises qui, sur le coup de 18 h 30 (attention à l’horaire inhabituel), recevront Ruzomberok. Quelque chose nous dit qu’elles mettront tout en œuvre pour arracher leur premier succès au détriment des Slovaques. Toujours en Belgique, les Brainoises ont beaucoup de choses à se faire pardonner (20 h 30) après leur échec londonien. Le Zabiky Brno pourrait en faire les frais. A 20 heures, Julie et les Lyonnaises ne snoberont pas les Madrilènes de l’Estudiantes alors que les Namuroises (avec leur coach) ne partent pas favorites (20 h 15) dans l’antre ibérique de Lugo. En FIBA Europe Cup, une victoire d’Anvers (18 h) au Sporting Lisbonne offrirait aux Giants leur ticket pour le tour suivant.

Coupes européennes : espoir pour les Renards, revers pour le SKW

Wavre Ste-Catherine (Résimont 14) avait le beau rôle au changement de côté (29-31), c’est alors que Valence (Trahan-Davis 5) resserrait les boulons en défense. Il n’y avait plus de match et les Anversoises de mordre la poussière à 67-42. Soit, un 48-11 ! Mission accomplie pour les Montois (Nzekwesi 30) qui, malgré l’absence du duo Pasalic-Tyus, ont glané leur premier succès en FIBA Europe Cup. Non sans frayeurs : les Renards mènent 61-71 (36e), font n’importe quoi et Ionikos de rappliquer à 72-73, à 30’’ du gong. Les Hennuyers finissaient par assurer in extremis à 74-77. Du coup, il leur reste un (mince) espoir de qualification.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Z&Z Feyenoord

« L’EuroCup nous conduit à l’Euroleague »

Les Bolognais veulent remporter l’EuroCup pour rejoindre directement l’Euroleague.

Inspirés par le parcours de la « Rocca Team« , les dirigeants de la Virtus ont fait de l’EuroCup un objectif prioritaire. “L’EuroCup nous conduit à l’EuroLeague. Nous avons déjà remporté le championnat d’Italie (l’année dernière). Par conséquent, je dirais que je préfère l’EuroCup. Nous participons à quatre événements différents. Nous avons gagné la Supercoupe, elle est à nous. Sur les trois autres trophées, je sacrifierais la coupe pour gagner le championnat d’Europe et le championnat” a ainsi déclaré le PDG de la Virtus.

Crédit photo: Virtus Bologne

« Lyon, c’est ma maison à l’étranger »

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué son retour à l’ASVEL.

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué son retour à Lyon, une formation du top européen. « Je suis vraiment très contente. Lyon, c’est ma maison à l’étranger. Je suis dans un club hyper professionnel, je suis en pays de connaissances. C’est déjà ma quatrième saison avec ce club. Le début du championnat n’a pas vraiment répondu aux attentes. Il y a de nouvelles joueuses, un nouveau coach mais nous restons sur deux succès convaincants. On a le rythme, on monte en puissance » a déclaré la Liégeoise dans un entretien à découvrir ici en intégralité.