« Le respect et le fair-play sont plus présents que les saisons précédentes »

Pour Liège & Basketball, Nicolas Danze se penche sur la reprise du basket et le début de championnat de Braives en P3B ainsi que sur le gros match des Giants ce samedi contre la Renaissance Montegnée.

Nico, ce week-end de repos fut-il salvateur ?

Il aura permis, je l’espère, à l’ensemble des gars de souffler un coup et de ne plus trop penser aux défaites du début de saison, notamment la dernière en date à Wanze qui tenait à coeur à l’ensemble de la team. En effet, plusieurs joueurs de notre équipe – Pirlet, Laruelle, Renard, les frères Lambotte, Curinckx et j’en oublie peut-être – étaient déjà passés par le matricule 550 et il s’agissait de notre plus gros derby. Personnellement, j’y entraine les U16 et l’envie de gagner était plus que présente car il y a là aussi une cafèt où nous nous retrouvons assez régulièrement.

Quel mini bilan peux-tu déjà faire de ce début de championnat ?

Il est, selon moi, assez négatif. Avec une victoire en quatre matchs, il serait difficile de prétendre le contraire. Cependant, la mentalité reste positive car nous avons trouvé que tous les matchs disputés étaient prenables. Nous ne perdons jamais de beaucoup et cela se joue sur des détails d’inattention ou par manque d’expérience, ce qui est logique vu la moyenne d’âge assez basse de notre équipe.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise du basket ?

J’ai l’impressions que les clubs et les joueurs que nous rencontrons font preuve d’une mentalité différente des saisons précédentes. Le respect et le fair-play sont bien plus présents, sans doute parce que tout le monde évolue dans une atmosphère positive suite à l’opportunité de pouvoir enfin refouler les terrains et taquiner la balle orange.

Ce sera un tout gros match pour vous samedi contre la Renaissance Montegnée.

Il est clair que cela n’apparait pas comme un match évident. Selon moi, la clé de ce match résidera dans notre capacité à être focus pendant quarante minutes sur l’aspect défensif et ce que nous avons mis en place. Il y a toujours un membre de l’équipe – moi y compris – qui passe par un moment d’inattention et, derrière, cela ne pardonne pas. Je crois que si nous limitons bien nos adversaires au scoring en étant tous concentrés sur ce que nous devons appliquer défensivement, nous aurons nos chances. A condition, bien sûr, d’alimenter aussi le marquoir et cela passera par le collectif et notre faculté à trouver les options faciles. Actuellement, notre plus grand défaut est d’essayer à tour de rôle de prendre le match à notre compte. Nous devrons impérativement éviter cela.

Le match de l’explosion pour Romain Boxus ?

Auteur de débuts discrets avec les Bears, Romain Boxus ne devrait pas tarder à exploser. Déjà ce samedi contre Malines ?

Avec 2,8 points par match, Romain Boxus est assez timide en ce début de saison avec sa nouvelle équipe. Un changement d’environnement avec, notamment, un coach exigeant en la personne d’Eddy Casteels que le Hesbignon doit digérer pour devenir plus performant et impactant au fil des matchs et des semaines à venir. Ce samedi, les Bears accueillent les Kangourous et l’occasion est belle pour le neo-Louvaniste de sortir une prestation trois étoiles en profitant notamment de son adresse derrière l’arc et de ses qualités défensives.

Crédit photo: Leuven Bears

Panthers au bout du rouleau

Sûr qu’un peu de répit fera le plus grand bien aux étudiantes angleuroises alors que Brainoises et Namuroises s’en sortent avec tous les honneurs. On n’en dira pas de même pour les Russes de Thibaut Petit. Amusant : jetez un coup d’œil sur les D2 de l’exercice 1999/2000. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup (1) : le match de trop pour Liège face à Ruzomberok ?

On n’est pas loin de penser que les Mosanes (photo) ont livré en quelque sorte le match de trop face à Ruzomberok. A l’instar d’une Brewer (6) peu à son affaire. Dans ces conditions, les troupes de Cornia étaient déjà reléguées à 25-41, au repos. En dépit d’une Rotberg (19) faisant front, les Panthers subissaient une dernière accélération slovaque orchestrée par Prazenicova (20). L’issue de la rencontre ne faisait évidemment plus un pli et le buzzer retentissait à 55-80. Comme une délivrance pour nos Principautaires…

EuroCup (2) : chouette réaction brainoise et belle résistance namuroise

Les Brainoises ne pouvaient se permettre une seconde défaite de rang. En attendant, elles rongeaient longtemps leur frein face à Brno (57-53, 30e) avant que Konig (30) ne fasse la différence à 81-65. Pendant ce temps, les Lyonnaises (Allemand 5) signaient un 24-6 au 3e quarter aux dépens d’un Estudiantes Madrid renvoyé à ses chères études à 72-51. C’est avec tous les honneurs que les Namuroises (Zempare 30) se sont inclinées sur le parquet de Lugo. Pour preuve, les St-Servaitoises y allaient d’un 16-24 significatif dans l’ultime ligne droite pour stabiliser la marque à 67-62. En Euroligue, méchant faux-pas de Koursk à Sopron où Petit ne pouvait constater l’étendue des dégâts : 23-2, dès la 6e minute. Enfin, méchant retour de manivelle (77-53) pour Anvers au Sporting Lisbonne.

Découvrez l’étonnante D2 du changement de millénaire

Par le plus grand des hasards, j’ai mis la main sur la composition des équipes masculines de D2 de la saison 1999/2000. Elle comportait deux phalanges principautaires : Huy (Bosco, Bully, Collin, Gueldre, Lejeune, Schoonbroodt, Seny, Trinon ; coach : Jeannot Dethier) et Fléron (Moss, Firquet, Hawley, Roba, Vilbergsen, Offerman, Eskens, Kurtzweg, Delrée, Fanchamps, Petit, Dufrasne ; coach : Yvan Fassotte). Il y avait aussi une formation à Baasrode (quartier de Termonde), Damme (Butch Wade), Estaimpuis (avec trois renforts US), Gilly (Ema Mampuya ; coach : Fulvio Bastianini), ou encore, Mariembourg avec Michel Franic. Quant à Lummen, il était drivé par… Jean-Jacques Bloemers.

La télé crève l’écran

Ce jeudi, zappez dès 20 h 30 sur VOOsport World 3 où vous aurez le loisir d’assister à Milan – Barcelone.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Une séquence complexe à appréhender avec les grosses écuries coup sur coup »

Après un premier revers concédé contre les jeunes Pepins, les tout aussi jeunes Haricots se sont admirablement repris contre des Brasseurs déforcés. Maxime Clavier fait le point sur l’excellent début de saison de sa P2 de Belleflamme avant de recevoir le 4A Aywaille ce dimanche. Entretien.

Maxime, comment s’est déroulé votre match à Atlas ?

Nous ne l’avons pas très bien démarré. Ensuite, nous avons eu bon passage qui nous a aidés à prendre quinze ou vingt points d’avance et puis nous avons contrôlé les échanges.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

La différence s’est faite dans la raquette où Atlas avait beaucoup d’absent et n’a aligné qu’un seul pivot. Nous n’avons pas trop mal défendu de façon à nous donner de bonnes options devant. Je pense que les Brasseurs ont fait ce qu’ils ont pu avec très peu de rotations vu leur effectif réduit.

Est-ce la réaction que tu attendais après votre première défaite en championnat ?

Nous nous devions en effet de réagir après la panne offensive de la semaine dernière. Panne qui est survenue car la défense de Pepinster fut très bonne.

T’attendais-tu à un début de saison aussi réussi ?

Nous nous attendions à un bon début de saison vu la longue préparation effectuée mais peut-être pas à pointer à quatre sur cinq en ayant eu l’opportunité de même faire cinq sur cinq. Cependant, il nous reste les grosses écuries – SFX, Ensival, Henri-Chapelle – à jouer et à récupérer notre faux-pas à domicile. Nous allons avoir un passage compliqué avec la réception d’Aywaille et puis les trois favoris coup sur coup. Il faudra faire un deux sur quatre au minimum pour continuer notre progression. Il nous reste encore beaucoup de boulot car nous pouvons mieux faire et j’ai encore quelques joueurs en méforme qui doivent retrouver leur niveau.

« Le Mailleux switche beaucoup et shoote très vite en première intention »

Deux superbes affiches en TDM2B ce week-end avec le déplacement de Comblain à Tongres et le derby entre Esneux et Ninane.

Sept jours après avoir offert une belle résistance aux Côtiers, les Comblinois iront à Tongres pour le choc du week-end en TDM2B. « Un tout gros déplacement » constate Chris Henri. « En cas de résultat positif chez les Limbourgeois, nous prendrions peut-être déjà une option sur le Top 3. »

Du côté des Limbourgeois, on sait que la tâche sera tout sauf aisée. « Les Comblinois shootent très vite en première intention et avec un jeu up-tempo. Leurs « plays », c’est une ou deux entrées maximum et puis ça joue. Le danger vient de partout » analyse Olivier Macfly. « Il faudra faire attention au repli défensif, jouer agressif en défense et profiter des missmatchs car le Mailleux switche beaucoup. »

Dimanche, les Dragons d’Esneux recevront Ninane. « Nous en sommes à deux sur quatre pour l’instant. Ce n’est pas excellent mais pas mauvais non plus. Nous aurions pu faire mieux mais pas le temps pour les regrets ! Comme certains de mes coéquipiers l’ont déjà expliqué à Liège & Basketball, nous sommes trois nouveaux à avoir intégré l’équipe. Il faut donc un minimum de temps pour trouver nos automatismes » constate Ircylle Makengo. « Pour gagner contre les Calidifontains, il faudra rester soudés et imposer notre rythme. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Des shoots impossibles et des finitions acrobatiques de Melon »

Après avoir conquis une troisième victoire de haute lutte contre Hannut, Christophe Melon et le RBC Awans voudront enchainer samedi à Harimalia. Reportage.

Contre Hannut, les Awansois ont souffert mais l’ont emporté 95-87. « Quel match de dingue et quel plaisir de l’avoir gagné après une semaine complètement rouge avec les revers contre Verlaine et Alleur et l’élimination en Coupe contre RSW Liège Basket » sourit Maxime Werll. « Il y a eu une pluie de triples, de tirs chanceux et ainsi de suite. Nous avons pris le « lead » dans le premier quart avec une pression tout terrain mais pas assez que pour creuser un gros écart. »

A la pause, le marquoir affichait 51-45. « Dans le troisième quart puis dans le quatrième, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Melon a mis des shoots impossibles, des finitions acrobatique et quand les Hesbignons sont revenus à égalité grâce à un triple à sept mètres, notre ancien a répondu directement de la même distance. C’est Nathan Loréa qui a validé par deux hook shoots – dont un « and one » – cette victoire plus que transcendante dans l’intensité et la motivation d’une équipe retrouvée » s’enthousiasme notre interlocuteur.

Après un gros mois de compétition, le bilan d’Awans est plutôt positif. « Peut-être ne nous attendions-nous pas à une suite moins glorieuse après deux victoire d’entrée mais nous avons su rebondir et nous devons garder la tête haute pour nous déplacer à Harimalia samedi avant de faire un premier bilan à la trêve hivernale » conclut Max.

« Etonnant de ne pas encore savoir ce qui se passera en fin de saison »

Avant d’aller livrer bataille au pied du Lion, Martin Francoeur analyse le début de saison de Saint-Louis en première régionale. Entretien.

Martin, ce week-end off a-t-il été salutaire pour toi et tes coéquipiers ?

Oui, ce week-end de repos a fait du bien ! Nous enchainons les matchs depuis le début de la saison et avoir un week-end de libre nous a permis de nous reposer un peu, d’autant plus que certains jouent aussi avec la P1 et les U21 du club et Tom Ventat avec la TDM2 d’Esneux. Nous avons aussi pu profiter d’un repas du coach jeudi à la place d’une partie de l’entrainement grâce à nos trois victoires d’affilée. Cette semaine un peu plus cool fut donc utile pour reprendre un peu des forces pour affronter les gros matchs qui nous attendent.

Comment analyses-tu votre début de saison matéralisé par une première place en R1A en compagnie de Flénu.

Nous réussissons un bon début de saison. C’était dommage de ne pas avoir réussi à remporter le premier match à Tilff. Mais nous avons su relever la tête et remporter les quatre matchs suivants. Je suis donc très confiant pour la suite du championnat. Nous avons l’équipe pour terminer parmi les quatre premiers de notre série.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise des activités ?

Ce qui m’étonne, c’est que nous ne sachions pas encore officiellement ce qui se passera en fin de saison, surtout concernant les Playdowns.

Vendredi, vous irez à Waterloo. Que devrez-vous faire pour empocher une cinquième victoire de rang ?

Après un trajet de plus d’une heure en voiture, il va falloir résister défensivement face à cette équipe très costaude physiquement. Nous devrons conteneur leur pivot – qui n’a rien d’un lutin – afin de ne pas trop encaisser. Il faudra aussi imposer notre rythme et notre vitesse et, comme d’habitude, rentrer nos shoots.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Aller à Hannut reste un déplacement complexe »

Un mois après s’être affrontés en Coupe de la Province, Hannut et Welkenraedt se retrouvent en championnat. Une rencontre où l’adresse occupera un rôle prépondérant.

« Nous avons joué les Hesbignons il y a un mois en Coupe » rappelle Gino Fortuna. « Nous les avions accrochés mais ils avaient gagné en étant moins mauvais que nous. »

Ce vendredi, les Noirs devront batailler sévèrement face à des locaux qui sortent d‘une belle prestation en Coupe contre Grâce-Hollogne. « Aller à Hannut reste un déplacement compliqué de par la salle des locaux et le jour et l’horaire du match » reconnait le coach de Welkenraedt. « Nous nous déplacerons à nouveau avec un groupe restreint. Nous allons faire le maximum pour limiter l’adresse extérieure des Hesbignons tout en essayant d’améliorer la nôtre qui est en berne depuis quelques semaines. »

« Envie, collectif, intensité, amusement et plaisir »

Avant un déplacement à Dison-Andrimont, équipe surprise de l’élite provinciale, Maxime Pluys fait le points sur la situation de l’Etoile Jupille. Interview.

Max, ce week-end off a-t-il fait du bien à l’équipe ?

Je l’espère mais cela ne pourra se vérifier qu’après notre prochaine prestation.

Quel bilan peux-tu déjà faire de votre début de saison ?

Un bilan mitigé car nous restons sur trois défaites de suite. Mais notre dernière prestation à Alleur fut très encourageante.

As-tu été surpris par ce début de championnat ?

Non, je ne suis pas vraiment surpris par les résultats de ces dernières semaines, je me doutais bien qu’en P1, tout le monde est capable de battre tout le monde.

Que devrez-vous mettre en place samedi à Dison-Andrimont pour infliger aux locaux leur deuxième défaite de la saison et renouer avec la victoire ?

Nous devrons continuer sur notre lancée d’Alleur, c’est-à-dire avoir de l’envie, du collectif, de l’intensité mais, surtout, de l’amusement et du plaisir sur le terrain.

« Pas question de mettre un frein à mon implication en équipe nationale »

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué la WNBA et les Belgian Cats.

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué le dilemne que peut constituer la WNBA et les Belgian Cats dont les calendriers ont tendance à se chevaucher. « En fonction des rendez-vous internationaux avec les Cats, il y a moyen de trouver un bon compromis. Je pense que je pourrais participer au championnat américain jusque fin août. La compétition aux Etats-Unis constitue une expérience enrichissante. Lors de ma première expérience, j’ai vu le championnat dans la bulle. J’ai vraiment envie d’une réelle saison avec des déplacements, ressentir la ferveur du public, vivre la vie à l’américaine. Mais ce qui est certain aussi, c’est qu’il n’est pas question de mettre un frein à mon implication en équipe nationale. Je ferai toujours un maximum pour me rendre disponible avec les Cats » a assuré la Liégeois à la RTBF dans un entretien à découvrir ici en intégralité.

Crédit photo: Indiana Fever