« Une belle fête pour le basket »

Nicolas André et Ninane ont remporté de justesse le derby à Esneux avant un autre derby ce samedi contre Pepinster. Interview.

Nico, vous avez remporté votre dernier derby à Esneux, 71-73. Peux-tu nous débriefer ce match ?

Nous sommes très bien rentrés dans le match avec beaucoup d’intensité, de réussite et plusieurs contre-attaques conclues par un ou deux dunks. Nous étions bien concentrés dès l’entame du match mais nous avons été embêtés par le changement de défense d’Esneux. Nous avons éprouvé des difficultés à nous y adapter et avons perdu beaucoup de ballons dans le second quart-temps. Du coup, au lieu d’avoir dix points d’écart à la pause comme cela aurait pu être le cas si nous avions reproduit nos dix premières minutes, nous n’avions que cinq points d’avance. A la reprise, nous n’avions pas de réussite face à la zone adverse et ne trouvions pas les solutions offensives. Mais, notre défense était en place, nous encaissions peu.

Outre la victoire, quels sont les points positifs que tu peux souligner ?

Notre défense, qui fut à nouveau bien en place, et mon groupe. Les onze joueurs ont tous apporté à un moment ou l’autre du match. Peu importe le temps de jeu, ils montent tous sur le terrain en faisant preuve d’engagement.

Nouveau derby pour vous ce samedi contre Pepinster.

Pepinster est une équipe qui pointe à un sur quatre mais les trois défaites eurent lieu contre des équipes bien classées. Le classement des Pepins ne reflète pas leur qualité. C’est une belle équipe, bien coachée, et nous devrons être très concentrés si nous voulons pouvoir obtenir un résultat. Ce sera encore un derby, j’espère qu’il y aura un peu de monde pour que ce soit une belle fête pour le basket comme le sont pour l’instant les derbies.

« Luca Fraipont trouve de mieux en mieux sa place dans le groupe »

En P2A, Bastian Stassen et Wanze ont confirmé leur regain de forme en enlevant le derby à Hannut, 66-92. Les Sucriers remontent dans le peloton de tête avant de recevoir Harimalia ce dimanche.

Si les derbies sont souvent disputé et plein de suspens, ce ne fut pas le cas dimanche dernier à Hannut avec une équipe de Wanze intraitable dès le début des échanges. « Notre première mi-temps fut simplement incroyable. Offensivement nous étions en rythme et nous avons joué notre jeu à 100% avec des tirs en première intention et du collectif en transition. C’était parfait ! », s’exclame Bastian Stassen. « Défensivement, nous avons eu un peu de mal mais comme Nico Paulus l’a souligné, notre deuxième quart fut parfait à ce niveau, ce qui nous a aidés à nous sublimer devant et à définitivement creuser l’écart. »

Avec soixante points inscrits au cours des vingt premières minutes et vingt-sept longueurs d’avance, les Sucriers avaient fait le plus dur malgré l’exclusion de Thibaut Gustin pour deux volontaires. « Notre deuxième mi-temps fut moins bonne mais nous en avons profité pour travailler sur jeu placé face à cette belle équipe d’Hannut » enchaine l’ainé des Stassen. « J’étais très fier de notre équipe et de Luca Fraipont qui trouve de mieux en mieux sa place dans le groupe et de son frère Greg qui a enfin rejoué avec nous. »

Grâce à leur intensité, leur réussite de loin et au plaisir à évoluer ensemble, les Wanzois remontent au classement avant d’accueillir Harimalia ce dimanche.

« C’était chaud à si peu »

Malgré un effectif réduit, les Panthers se sont imposées à Neufchâteau, 48-51.

Une victoire de justesse pour les Liégeoises qui étaient clairement en sous-effectif. « Nous étions six accompagnées de deux U16. C’était chaud à si peu » sourit Lola Paulus. Face à de combatives Chestrolaises, les Panthers ont conquis de haute lutte leur quatrième victoire de la saison. De bon augure avant le derby de ce dimanche contre Angleur.

TV Lux revient en vidéo sur le match opposant Neufchâteau à Liège Panthers. Un reportage à découvrir ici.

Crédit photo: Panthers

« Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir et devons évoluer mentalement »

En R2A, malgré une belle remontada, Brice Masy et les Calidifontains ont fini par craquer à Brainois, 83-56. Ce vendredi, le pivot ninanais et ses coéquipiers doivent profiter de la venue de La Villersoise pour engranger une quatrième victoire.

A Brainois, les Calidifontains se sont inclinés 83-56. « Nous avons mal commencé et nous étions menés dès la première minute » peste Brice Masy. « Il a fallu attendre le troisième quart-temps et une meilleure défense de notre part pour que nous revenions à huit longueurs des locaux. Mais le manque de taille s’est fait ressentir face à une équipe qui semblait avoir plus d’envie que nous. »

Un revers pas bien grave dans les chiffres mais un peu plus dans la manière pour des Ninanais qui cherchent à trouver une forme de constance. « Nous devons encore évoluer mentalement. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir si nous voulons gagner des matchs comme celui-là » prévient le pivot du BCN. « Nous devons nous retrouver pour arriver à jouer en équipe et alors, cela ira tout seul. »

Ce vendredi, les Ninanais recevront la jeune équipe de Villers bloquée dans les stands depuis sa victoire initiale contre Belleflamme et qui a, en outre, perdu Arthur Stassen pour une entorse.

« Mon arrivée doit coïncider avec une prise de conscience de tous les joueurs »

Michel Bisschop a été désigné pour succéder à Kris Mayele à la tête d’Hannut alors que se profile déjà ce samedi un match important au Haut-Pré, autre cador qui a impérativement besoin de prendre des points. Entretien du sauveteur des Hesbignons.

Michel, quelle est ta priorité en reprenant les Hesbignons ?

Elle est de rendre confiance et envie aux joueurs, qu’ils prennent du plaisir sur le terrain. En dehors, l’ambiance est déjà au beau fixe.

Quels sont tes objectifs ?

Vu le début de championnat réalisé, nous allons prendre match après match tout en sachant que nous voulons au plus vite quitter le bas du classement. Mon arrivée doit coïncider avec une prise de conscience de tous les joueurs.

Continuais-tu à suivre l’élite provinciale avant d’accepter ce nouveau challenge ?

Oui, je continuais de suivre la P1 d’Hannut depuis bientôt trois années (ndlr: son fils Sam y évolue), je connais donc les joueurs. Et je connais aussi les points forts des équipes adverses.

« Le sport est un exutoire dont nous avons besoin »

Sans trembler depuis la ligne des lancers, Thomas Broset a offert la victoire à Prayon contre Verviers, 77-75. De bon augure avant un nouveau test grandeur nature samedi à Henri-Chapelle. Reportage.

Après dix minutes équilibrées, Verviers prenait le large pour compter dix points d’avance à la pause et même seize dans le troisième quart. Les locaux n’abdiquaient toutefois pas et grignotaient alors leur retard grâce à leur combativité et leur jusqu’au-boutisme, Servais se révélant impérial au rebond offensif. Sur la dernière attaque, Pepine, Trooz encaissait un panier à mi-distance et se retrouvait mené d’un point à 5,6 secondes du coup de sifflet final. « Nous n’aurions jamais dû encaisser ce panier » peste Thomas Broset. « Ensuite et malheureusement pour les Verviétois, un jeune gars de l’effectif fait une bête faute trop voyante – erreur de jeunesse pourrait-on dire – sur un trois points que je tente de manière désespérée. Je parviens à transformer mes trois lancers et, derrière, nos adversaires étaient trop courts niveau timing pour tenter un dernier shoot. »

Une fin de match palpitante qui permet à Prayon de choper une deuxième victoire, 77-75. « C’était un match agréable à jouer, avec une belle intensité et une bonne mentalité des deux côtés. Par contre, je me suis un peu emballé en exultant à la fin du match comme si j’avais gagné la Ligue des Champions » rigole le distri de Trooz. « J’avais connu plusieurs soucis personnels la semaine avant et tout est sorti. Cela montre vraiment que le sport est un exutoire dont nous avons besoin et j’espère que malgré quelques adaptations, nous pourrons continuer à pratiquer le basket-ball cette année. »

Alors que les problèmes de salle de Prayon sont en passe d’être réglés, Thomas constate aussi une amélioration sur le terrain. « Il y a un mieux par rapport à notre début de saison » nous confirme-t-il. « Nous sommes peut-être juste un peu trop irréguliers, nous pouvons faire de très belles choses ensembles et puis n’importe quoi chacun notre tour. » Ce samedi, les Trooziens se rendront à Henri-Chapelle pour un autre test grandeur nature.

« Une nouvelle vague de blessures »

Il n’y a pas que le virus dont il faut tenir compte actuellement, il y a aussi les blessures, comme sont en train de le vivre les Unionistes. Cela n’a pas empêché Tim Lekeu et les promus de remporter une belle victoire contre Spa pour aborder sans pression le déplacement à l’Etoile Jupille de ce dimanche.

Tim, vous avez réussi a prendre la mesure d’une équipe de Spa séduisante depuis quelques semaines, 75-61.

Durant trente minutes – à l’exception de quelques instants dans le deuxième quart durant lequel les Bobelins ont pris sept points d’avance -, ce fut un match très serré entre deux équipes qui se tiraient la bourre. Si nous avons éprouvé de sérieuses difficultés à défendre sur un très bon Muller (22 points), notre intensité défensive fut bonne tout au long de la rencontre.

C’est dans ce secteur que vous avez fait la différence ?

Oui, c’est notre défense dans le dernier quart – om nous n’avons encaissé que 9 points pour 25 inscrits – que nous avons forgé notre victoire. Notre collectif fut à nouveau décisif avec six joueurs à plus de dix points.

Comment juges-tu votre évolution ?

Notre collectif est notre plus grande force, comme nous l’avons démontré contre Spa. Comme aime à la répéter notre coach, nous devons encore nous acclimater au rythme des rencontres dans cette nouvelle division. Mais je pense que nous progressons. Individuellement, chacun doit fournir des efforts pour retrouver de la technique et de la constance. Notre principal souci actuellement est que nous devons faire face à une nouvelle vague de blessures.

Quels Cats en Bosnie ?

On se réjouit de voir, demain, à l’œuvre nos internationales sous la conduite du Français Demory. Trois clubs belges sur la scène européenne en cette semaine d’Armistice tandis que Gamble n’aura pas tardé à retrouver un nouvel employeur. Pas n’importe lequel avec Burgos. Ce sont les infos d’EMCE.

Etranger : nouvelle ère pour les Cats, Mons espère, Anvers se plante

Le programme international est particulièrement chargé en cette semaine d’Armistice. Par ordre chronologique, les Anversois (Fridriksson 28) ont à nouveau perdu le fil du match qui les opposait, hier, à Ionikos. Ils comptaient ainsi 15 unités d’avance au 3e quart et se plantaient lamentablement sur la marque de 87 à 90. Pas une première en Métropole ! Ce soir (20 h), Ostende s’est juré de s’offrir le scalp des Estoniens de Kalev/Cramo. Question de rester en vie en Ligue des Champions. Quant aux Montois (20 h 30), ils se lanceront aujourd’hui à l’assaut du Sporting Lisbonne tout en alignant Marinelli, leur nouvelle recrue croate. Reste les Cats, qui, sous la férule de Valery Demory, entameront une nouvelle campagne continentale. Celle-ci débutera, jeudi (20 h), en Bosnie où nos internationales sont arrivées mardi après-midi (photo).

Kangoeroes Malines se sépare de la jeune Américaine, Ae’ Harris

On le sait la concurrence bat son plein cette saison au sein de l’élite féminine. Outre les cadors comme le SKW et Braine, d’autres formations entendent avoir leur mot à dire. Et c’est très bien ainsi. Afin d’être le plus performant possible, les Malinoises se sont séparées d’Ae’ Harris (23 a, 1, 85 m) au rendement, il est vrai, assez maigrichon : 3,8 pts par match. Une Américaine qui avait été la coéquipière, la saison passée, de Chloé Bully au Herner TC (D1 allemande).

Pendant que Gamble rebondit déjà, McLean (ex-Ostende) est viré

On l’avait laissé entrevoir, il était probable que Julian Gamble (32 a, 2,08 m), à peine remercié à Ténériffe, retrouve de l’embauche avant de regagner les USA. Bingo puisqu’il vient d’apposer sa signature au bas du contrat le liant à Burgos (3 sur 9 en Espagne). Les nouvelles sont moins gaies pour Jamel McLean (33 a, 2,03 m) qui vient de se voir montrer la porte de sortie à Saragosse. Pour rappel, il avait joué à Louvain (11/12) et à Ostende (12) avant de rejoindre Bonn à la trêve hivernale.

La télé crève l’écran

Jeudi : CSKA Moscou – Maccabi Tel-Aviv (18 h, VOOsport World 1) et Bosnie – Belgique (20 h, Ketnet).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Belgian Cats

Florian Forthomme prend feu derrière l’arc, Alleur toujours invaincu

Avec un Forthomme ultra-précis derrière l’arc, les All Blacks ont rapidement tué tout suspens à Esneux et demeurent invaincus avant de recevoir Dison – qui a concédé son second revers de la saison – ce vendredi pour l’affiche de la septième journée en première provinciale.

A Esneux, les Alleurois motivés et concernés démarraient sur les chapeaux de roues. Dans le sillage de Florian Forthomme (15 points à 5 sur 6 derrière l’arc), les All Blacks faisaient rapidement le break pour mener 12-23 après dix minutes et 38-56 à la pause.

A la reprise, malgré l’exclusion surprenante de l’ancien Carrier, Alleur poursuivait sur sa lancée et augmentait encore son viatique, c’était 48-73 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Vanoost (19 pions) et Letihon (17 unités) équilibraient les débats mais cela ne changeait rien au résultat final. Les favoris au titre en P1 s’imposaient 68-92 et remportaient ainsi une sixième victoire avant de recevoir ce vendredi Dison pour le topper. Des Disonnais qui ont, eux, concédé leur second revers de la saison en s’inclinant 73-87 contre l’Etoile Jupille.

RBC ESNEUX – RBC ALLEUR : 68 – 92

QT : 12-23 / 26-33 / 10-17 / 20-19

RBC ESNEUX : Grégoire. G 7, Van Oost 19 (1×3), Alderson 11 (1×3), Grégoire.E 7 (1×3), Letihon 17 (3×3), Bonnivert 10 (2×3), Jason 0, Grojanci 0, Schreiber 0

RBC Alleur : Carbonari 17 (2×3), Dallenogare M 8 (2×3), Malpas.R 17, Notelaers M 14, Gillet M 4, Forthomme F 15 (5 x 3), Di Prospero S 8, Debefve M 7 (1×3), Aldenhoff C 8, D’Heur. A 0

« Le temps de prendre nos marques mais nous voilà à 4 victoires d’affilée »

Sans Jérôme Jennes, Jérôme Thelen et les Pepins ont remporté le derby à Stavelot – qui évolué en seconde période sans Gauthier Liégeois, expulsé – malgré le festival de Kessel à la reprise pour s’emparer du leadership en P2B avant de recevoir Alleur dimanche pour le match au sommet de la série.

C’est sans Jérôme Jennes que les Pepins se rendaient à Stavelot samedi. « Nous avons joué sans notre coach, bloqué sur le retour de Charleroi pour un problème de voiture » nous informe Jérôme Thelen. « Mais nous avons réussi une super première mi-temps des deux côtés du terrain tandis que Stavelot déjouait. »

En seconde période, les Blancs-Moussis se retrouvaient eux aussi sans coach. « Gauthier Liégeois s’est fait expulser pour deux techniques et, paradoxalement, notre feu fut beaucoup plus brouillon » constate le pivot visiteur. « Nous perdions beaucoup de ballons, posions des mauvais choix et Damien Kessel a scoré dix-sept des vingts points locaux dans le troisième quart-temps. »

La dernière ligne droite était toutefois en faveur des Pepins. « Les dix dernières minutes furent brouillonnes pour les deux équipes mais nous avons su conserver une petite avance en rentrant quelques shoots importants » continue Jérôme après la victoire des siens, 55-66.

Une victoire qui permet à Pepinster de s’emparer du leadership de la P2B avec un bilan de quatre victoires en six rencontres, et, surtout, quatre succès de rang avant d’accueillir Alleur dimanche pour le match au sommet de la série. « L’équipe est constituée de beaucoup de jeunes joueurs. Nous ne fûmes pas nombreux aux entrainements en août et septembre et il a fallu que nous trouvions nos marques » rappelle l’expérimenté intérieur. « Désormais, la sauce prend doucement et malgré quelques passages encore très brouillons, nous voilà à quatre victoires d’affilée, ce qui est bon pour le moral de tous. »