A Tilff, les Blue Rabbits de Gaël Colson ont réussi un incroyable dernier quart-temps pour renouer avec la victoire. Interview.
Gael, vous vous êtes imposés 68-89 à Tilff. Est-ce la réaction que tu attendais ?
Oui, c’est une belle victoire qui fait énormément de bien. La mentalité fut bonne et c’est surtout cela que je veux voir pour la suite.
Outre la mentalité positive de tes troupes, que retiendras-tu de ce déplacement chez les Porais ?
Ce fut un match compliqué dans lequel nous n’avons émergé que dans le dernier quart. Nous n’avions qu’une unité d’avance avant d’entamer les dix dernières minutes durant lesquelles nous avons claque un 8-28 grâce à une très belle intensité défensive et à un très bon André Cybers afin de bien terminer et prendre la victoire.
Avec un Quentin Bonaventure en réussite et des Blancs-Moussis arc-boutés en défense, Stavelot a dominé Aywaille, 76-58. Deux jours plus tard, les Stavelotains baissaient pavillon en prolongation après un match haletant à LAAJ, 83-80.
Belle victoire que celle conquise par les Blancs-Moussis contre les Aqualiens, 76-58. « Un succès forgé en deuxième période avec des guerriers derrière et mon artilleur Quentin Bonaventure en réussite devant avec sept triples » sourit Gauthier Liégeois. « Au-delà de ça, j’ai vu un Stavelot d’il y a deux ans, c’est-à-dire manger tout en défense et se projeter à cinq en contre-attaque, un secteur dans lequel nous ne brillions pas depuis le début de saison. » Et d’ajouter: « A confirmer avec le même état d’esprit samedi à Atlas. »
Chez les Brasseurs, les Stavelotains furent héroïques dans une partie diablement engagée. Malgré le coup de chaud de Tim Bader qui scora 14 points d’affilée dans le troisième quart, les protégés de Gauthier Liégeois parvenaient à arracher la prolongation mais, dans celle-ci, LAAJ finissait par émerger 83-80 (voir résumé complet à paraitre jeudi).
Deuxième victoire consécutive pour Nicolas Rossinfosse et les Spadois contre RSW Liège Basket. Les Bobelins viseront la passe de trois vendredi à Waremme. Entretien.
Nico, comment te sens-tu depuis ton retour sur les parquets ?
Je me remets tout doucement de ma blessure à la main. Les douleurs sont de moins en moins présentes et je retrouve déjà bien mes sensations. Je joue sans antidouleurs, ce qui est déjà bien comme d’avoir pu reprendre plus tôt. J’ai de temps en temps une gêne mais c’est normal comme je vais devoir me faire réopérer.
Avec la P1, vous avez décroché une nouvelle belle victoire, 72-56 contre RSW Liège Basket.
A part dans le premier quart où nous avons trop encaissé (24 points), cette rencontre s’est très bien déroulée. Nous avons pu resserrer derrière dès le deuxième quart pour ne plus autoriser que 32 unités aux visiteurs en trente minutes. Cela fait semaines que nous sommes enfin au complet et cela se ressent sur le terrain comme en dehors.
Quels sont vos objectifs pour cette fin de premier tour?
Nous n’avons pas d’objectifs particuliers, nous devons juste continuer à jouer comme nous savons et devons le faire. Nous avons regagné quelques places au classement et c’est déjà mieux comme ça. D’après ce que nous proposons depuis plusieurs semaines, nous n’avons rien à faire dans le fond du tableau.
Un très gros déplacement vous attend la semaine prochaine à Waremme.
Ca sera compliqué d’enchainer chez des Wawas qui performent depuis le début de saison. Wareme est une équipe très complète et capable de battre n’importe qui et de jouer le top de la division. Ce sera à nous de le faire pour aller chercher le spaghetti des trois victoires d’affilée.
Trois superbes derbies avaient lieu samedi soir en TDM2B. Retour sur ces matchs passionnants.
Les Spadois avaient mis les petits plats dans les grands pour recevoir les Carriers samedi soir à La Fraineuse mais ce sont bien ces derniers qui sont repartis avec la victoire, 76-85. « Nous avons commencé super fort pour prendre vingt points d’avance au premier quart. Nous avions une réussite assez impressionnante mais sur des shoots bien pris et de bonnes options » sourit Louis Titeca. « Ensuite, pour la première fois de la saison, nous avons géré sans trop nous faire peur même si les Bobelins ont corsé leur jeu dans les dernières minutes. »
Spa enregistre-là son sixième revers en neuf matchs alors que les Sprimontois pointent à quatre sur huit. « Nous voulons remporter un maximum de victoires avant la trêve hivernale. Les matchs qui arrivent sont important. Cela va se jouer à rien et ne dépendra que de nous » prévient l’ailier namurois.
Au Hall du Paire, les Dragons ont mené la vie dure aux Pepins. Après un départ en fanfare, les Esneutois voyaient les locaux recoller au score dans un début de rencontre très offensif. Dans le second quart, les visiteurs refaisaient une nouvelle fois le break pour mener 41-50 à la pause. En deuxième mi-temps, Fred-le-Magnifique – très en verve – et ses coéquipiers musclaient leur défense pour sortir victorieux de ce derby 83-79 et doubler leur capital de victoires.
« Ce match a commencé difficilement car nous n’arrivions pas à imposer notre jeu, aussi bien en attaque qu’en défense, et nous encaissions à nouveau beaucoup trop. Mais à la reprise, nous jouions déjà mieux et cela nous a aidés à réduire l’écart petit à petit pour passer réellement devant dans les dernières minutes du temps règlementaire » nous résume Jordan Maucourant. « Notre objectif désormais est de gagner le plus de matchs possible et remonter au classement. Nous nous rendons à Hasselt vendredi, une équipe qui compte le même nombre de victoires que nous et puis nous enchainerons avec Liège qui est actuellement à égalité avec les Limbourgeois. Ce seront deux matchs très importants par rapport au classement. »
Deux victoires, c’est aussi ce que possèdent des Sang et Marine qui ont pourtant brillé face aux redoutables Comblinois. Après un début de rencontre en mode mineur, Princen et ses coéquipiers prenaient le contrôle de la partie pour filer à 16-12 puis 20-13 avant que Snakers et ses partenaires ne réduisent l’écart, 23-20 après dix minutes. Le second quart était aussi équilibré que disputé et à la pause, une maigre unité séparaient ces deux belles équipes: 43-42. A la reprise, profitant de l’adresse de Snakers et d’une défense à la hauteur de l’évènement, les Sang et Marine tenaient la dragée haute à Matisse et compagnie et s’offraient même le luxe de virer en tête à la demi-heure, 63-66. Le dernier quart était aussi intense que palpitant mais les Comblinois négociaient mieux certains ballons importants et s’imposaient 93-89 face à des Liégeois qui n’avaient pas démérité.
« C’est dommage cette courte défaite chez le leader dans cette salle atypique mais nous avons fait un bon match et avons réussi à ennuyer les Comblinois pendant trente-neuf minutes » souligne Kevin Snakers. « Pour une fois, nous n’avons pas dû courir après le score, ce qui faisait partie de nos consignes. Par contre, Comblain a mieux géré les actions cruciales en fin de match alors que nous avons commis des erreurs défensives sur les joueurs clés adverses. »
Néanmoins, peu d’équipes sont parvenues à autant embêter et faire douter le Mailleux. « Nous n’avons pas à rougir de cette défaite et nous devons retenir notre bonne prestation collective » ajoute le sniper de Liège. « Nous allons avoir deux matchs importants dans lesquels il faudra reproduire une telle prestation collective si nous voulons la victoire. Je crois que, finalement, la spirale positive de Comblain a fait la différence en fin de match alors que nous manquons encore un peu de cohésion sur certaines phases. »
Mitchell Jr devient déjà un pion important sur l’échiquier de l’université de Santa Barbara. Dans la Botte, septième échec de rang pour Termoli (sans Hulsen). Mais que dire alors de la prestation exemplaire de nos compatriotes face à une des grosses écuries européennes ? Ce sont les infos d’EMCE.
Principautaires hors frontière : Mitchell prend ses repères outre-Atlantique
Aux Etats-Unis, gros score (58-86) pour l’université de Santa Barbara (Mitchell 7, photo) qui se déplaçait en Arkansas. En Italie, Termoli (sans Hulsen) offrait l’hospitalité à Pescara et encaissait son 7e revers consécutifs (58-62). Au rayon féminin, ça coince encore pour Antalya et Mayombo (0) qui ont subi une véritable leçon des œuvres de Mersin (55-82). Plus près de chez nous, les Conternoises de Fuger sont tombées trop court (48-71) devant les Musel Pikes tandis que le Sparta (Henket 26, Schmidt 12) s’inclinait à Gréngewald. Allemand et les Lyonnaises étaient au repos. Leur prochain match, mercredi soir contre… les Panthers.
La splendide remontada des Belgian Lions face à la Serbie du côté de Mons
Celle-là Pesic ne s’y attendait pas ! Ses Serbes (6e nation mondiale, Avramovic 19) se sont fait ainsi couper l’herbe sous les baskets (73-69) par des Belges emmenés par un Van Rossom (20) au sommet de son art. « Je me demande si la petite coupure de courant ne nous a pas fait du bien ? », s’interrogeait-il goguenard au coup de sifflet final. On épinglera encore le succès (73-67) des Français aux dépens des Monténégrins. Même si un certain Vladimir Mihailovic (ex-Ostende et Alost) s’illustrait sur le parquet de Pau avec ses 23 réalisations. Vedran Bosic, pour sa part, n’est pas étranger à la victoire (97-90) des Bosniens face aux Tchèques. Le coach des Renards et les siens remettent le couvert aujourd’hui (18 h) en Bulgarie.
Les « + » et les « – » du week-end
Le « + » : au public montois – tant belge que serbe – qui a créé une chouette ambiance lors du duel de nos Lions. On sent que les gens ont vraiment envie, voire besoin, de se retrouver pour communier ensemble.
Le « – » : une fois de plus à « 100% Sport » qui n’a même pas placé la perf de nos compatriotes dans ses cinq titres et qui commençait l’émission avec des reportages sur la Transat (française) et sur le surf (portugais). Il y a des naufrages qui s’expliquent aisément.
La télé crève l’écran
Il faudra vous brancher sur France 4, sur le coup de 17 h 50, pour ne rien rater du déplacement des « Hexagonaux » en Hongrie.
A domicile et malgré les absences de deux pions importants, les Verviétois ont tenu la dragée haute à Flénu.
85-94, c’est le score final du match qui opposait vendredi Verviers à Flénu. « Ce fut une très bonne prestation de l’équipe sans Philippe Agapit et Raphael Domken. Si nous jouons comme ça toutes les semaines, les victoires vont tomber » sourit Quentin Désert, fraîchement opéré du genou. « Nos adversaires du soir étaient vraiment très costauds, à chaque poste nous étions plus légers et plus petits. »
La joie et la confiance succèdent à la frustration pour Lola Paulus qui a vu ses Panthers damer le pion aux Namuroises, 74-81. Interview.
Lola, cette victoire à Namur Capitale doit te rendre le sourire après votre revers en prolongation de dimanche dernier contre Herve-Battice.
C’est clair que cette victoire efface la frustration de la semaine dernière. Nous nous sommes retrouvées dans la même situation que contre les Fromagères mais cette fois, nous avons mis les paniers faciles en deuxième mi-temps et converti nos lancers en fin de match.
Les Namuroises n’étaient pourtant pas un oiseau pour le chat et ne s’étaient inclinées qu’à deux reprises avant de vous accueillir.
C’est une super victoire. Cela nous permet de revenir à égalité avec Namur et nous aurons quelque chose à faire à Brunehaut dans deux semaines. Avec une telle mentalité et la concentration dont ont fait preuve mes joueuses en deuxième période, nous irons gagner ce match.
A domicile, Sébastien Peremans et les Haricots ont profité du derby contre Cointe pour enfin renouer avec la victoire, 72-64. Entretien.
Sébastien, comment avez-vous abordé ce derby contre Cointe ?
Nous avons abordé ce match le couteau entre les dents. Après trois défaites de suite, l’important était de gagner, peu importe la manière. Nous savions ce que nous devions corriger pour renouer avec la défense: mettre beaucoup d’intensité en défense, nous faire plus mal, jouer davantage collectivement et avec les qualités de chacun. Nous avions fait un gros entrainement la veille et avons démarré sur les mêmes bases.
Vous avez toutefois été quelque peu irréguliers durant la partie mais vous avez fini par vous imposer 72-64.
En début de rencontre, il n’y eut aucun shoot forcé de notre part, la balle tournait bien et allait au bon endroit au bon moment. Dans le second quart, malgré notre avance, nous avons arrêté de jouer en défense et avons laissé Boxus et Cornet scorer. Nous n’avions alors aucun rebond défensif et les Grenouilles marquaient sur des deuxièmes shoots pour revenir dans le match. En deuxième mi-temps, nous avons encore connu un mauvais passage dans le troisième quart mais par la suite, nous avons vraiment resserré derrière en muselant Boxus et Cornet pour arriver en confiance en attaque.
De quoi vous rendre satisfaits ?
Ce fut vraiment une victoire collective qui fait du bien à tout le groupe. Ce ne fut pas un beau match mais encaisser seulement soixante-quatre points contre une équipe qui a l’habitude de beaucoup marquer, c’est vraiment positif. Nous devons continuer de la sorte pour enchainer les victoires et reprendre confiance.
A domicile, dans une ambiance du tonnerre et sous la supervision d’un seul arbitre, Saint-Vith a conquis sa quatrième victoire de la saison en venant à bout de la Vaillante Jupille, 61-50.
« Quelle ambiance ! », s’exclame François Henin après la victoire de Saint-Vith contre la Vaillante Jupille, 61-50.« Chaque club avait amené une fanfare. » Sur le terrain aussi le spectacle fut au rendez-vous, tous les acteurs ayant à coeur de profiter de la rencontre. « Un match très agréable avec un seul arbitre, Monsieur Claeys, qui a bien géré la partie avec deux équipes fair-play. Nous avons même « joué » la troisième mi-temps ensemble » souligne l’entraineur de Saint-Vith.
Au bout des dix premières minutes, les locaux menaient 17-15. Le second quart était tout aussi équilibré mais plus défensif. A la pause, c’était 28-25. A la reprise, le Power Tower augmentaient légèrement son viatique via l’inévitable Janosh Alt (21 points) mais aussi grâce à l’impact offensif des jeunes locaux qui contribuaient à alimenter le marquoir. A la demi-heure, ce dernier affichait 46-40 et les protégés de François Henin profitaient de la dernière ligne droite pour assurer leur victoire. « Malgré quelques absents, l’esprit d’équipe a encore fait son effet. Les jeunes commencent à bien s’intégrer et notre locomotive Janosh Alt était en super forme avec ses shoots à distance et inarrêtable » nous résume le coach local qui voit sa formation présenter un bilan équilibré.
Le derby entre Tilff et Ans a tenu toutes ses promesses et les Ansois sont allés chercher une superbe victoire, 87-102.
C’est avec Marco Moran Garcia qui assurait l’interim au coaching suite à la séparation d’avec Marc Jérôme que les Ansois se rendaient à Tilff pour un derby qui s’annonçait aussi disputé qu’offensif. Et le début de rencontre était à l’image de ce que pressentaient les observateurs avec des Porais très précis derrière l’arc. « Mais nous avons alors opéré les ajustements qu’il fallait et nous avions aussi beaucoup de réussite avec un grand Senna Hounhanou et un Quentin Thielen chaud boulette » souligne Stéphane Mossay. A la pause, ce derby tenait toutes ses promesses: 46-47.
De retour sur l’aire de jeu, Ans optait pour une stratégie audacieuse. « Le coach a eu la bonne idée de jouer small ball pour limiter les shooteurs adverses » félicite Théo Beaujean. « Cela a très bien marché. » Les visiteurs prenaient rapidement dix points d’avance. « Offensivement, nous étions davantage altruistes et avons ainsi obtenu des shoots ouverts » ajoute Théo. Les Porais ne parvenaient pas à recoller au score et Ans l’emportait 87-102. « Une victoire super importante pour nous vu les conditions. Nous fûmes très soudés et cela fut très agréable de nous retrouver à jouer un jeu libéré » sourit « Moss ».
« L’état d’esprit et la mentalité avec lesquels chacun a disputé ce derby furent capitaux dans notre victoire. Du premier au dernier, nous avons pris du plaisir et cela s’est refleté au marquoir » analyse Théo. « Nous verrons au fil des matchs mais si nous nous donnons à fond et que nous prenons du plaisir comme ce samedi, cela devrait aller ! »
