Le duel des anciens Liégeois tourne en faveur de Jakob Cebasek

Le Slovène a planté 21 points pour aider les Bears à vaincre le Brussels, 77-62, alors que Boxus, Hazard et Deroover furent particulièrement discrets.

Dimanche dernier, le GM du Brussels nous confiait être particulièrement déçu de voir la réception du Spirou annulée pour cause de Covid. Avec le changement d’entraineur, les Bruxellois étaient impatients d’affronter les Carolos pour se préparer au mieux au court déplacement de ce vendredi à Louvain. Est-ce le manque de rythme ou d’automatismes (17 tunrovers) qui pénalisa d’emblée les visiteurs qui prenaient un éclat lors des dix premières minutes. A l’issue du premier quart, Jakob Cebasek (21 points, 7 rebonds et 4 passes) et les Louvanistes avaient fait le plus dur: 30-14. Les trente minutes suivantes furent équilibrées mais avec des Deroover (3 assists) et Hazard (6 points et 3 rebonds) discrets, les Métropolitains ne parvenaient pas à recoller au score face des locaux appliqués en défense. Finalement, Boxus (3 points et 1 rebond en 6 minutes) et les Bears s’imposaient méritoirement, 77-62.

Crédit photo: Philippe Collin

Spirou et Liégeois, même combat (ou presque)

Ce vendredi au Dôme aura lieu une rencontre entre le Spirou et Liège, deux formations assez similaires en bien des aspects

« Nous sommes satisfaits de notre début de saison même si nous avons l’objectif de terminer dans les cinq premiers pour participer à la Golden League et que nous savons que ce sera difficile d’y arriver » nous confiait Axel Hervelle il y a quinze jours. Après avoir dû annuler leur match au Brussels dimanche dernier, les Carolos reprendront du service en recevant Liège ce vendredi. Un match entre deux formations qui possèdent un bilan assez proche (deux victoires en six matchs pour Liège et en sept pour Charleroi), une approche identique axée sur la formation et des similarités au niveau économique – avec notamment la PRJ.

Les Sang et Marine sortent d’une victoire convaincante contre Alost avec, enfin, une défense intraitable.  Notre agressivité en défense a fait la différence. Nous avons bien respecté les consignes du coach, les rotations défensives étaient présentes, nous nous aidions les uns les autres. C’était une belle victoire défensive collective ! » résumait Justin Kohajda.

La rencontre de ce soir s’annonce aussi disputée qu’indécise et une victoire pourrait relancer les Carolos ou les Liégeois vers l’objectif du Top 5.

Crédit photo: Philippe Collin

« En progression mais difficile à gérer avec les blessures et départs »

Jolie victoire pour Laurent Gerlache et les Grenouilles – qui perdent Etienne Dubois – contre Vieux Campinaire avant d’aller Quaregnon ce samedi.

Le week-end passé, les Grenouilles ont fait le taf contre Vieux Campinaire, 84-75. « C’était un match que nous devions gagner » souligne Laurent Gerlache. « Nous avons livré un bon début de rencontre – contrairement aux fois précédentes – ce qui nous a mis directement en confiance. Tout le monde a contribué. Certes il y a eu des erreurs mais chacun a joué son rôle à un moment. »

Seule ombre au tableau, la blessure d’Etienne Dubois. « J’espère que cela ira pour lui » continue l’artificier de Cointe. « Nous progressons mais c’est difficile à gérer avec les blessures et départs. » Rayon bonne nouvelle, impossible de ne pas pointer du doigt l’arrivée de Bruno Kurtzweg après celle de Valery Borgers. « Bruno va surtout nous apporter son expérience et sa science du jeu. A quarante-cinq ans et après avoir arrêté longuement, je ne vais pas lui demander de courir comme un lapin et de défendre full court. Mais il peut vraiment être utile sur jeu placé, que ce soit comme poste 3 ou poste 4 » nous précisait Julien Moray ce mardi.

Ce samedi, les Cointois se rendront à Quaregnon pour tenter de décrocher une quatrième victoire en R1A.

« Liège est une équipe talentueuse, il y a plus d’adrénaline pour un derby »

Ce samedi, Jérôme Wuidar et les Carriers iront à Sainte Walburge pour un derby chaud bouillant entre deux équipes aux qualités intrinsèques indéniables.

« Notre début de saison est mitigé » reconnait Jérôme Wuidar. « Nous avons encore pas mal de points à travailler. Mais le groupe, l’ambiance qu’il y a entre nous et l’envie que nous avons de progresser sont positifs. Par contre, nous devons indéniablement nous améliorer en défense et sur la dureté que nous mettons aux entrainements et aux matchs. »

La TDM2B regorge d’équipes liégeoises et de formations talentueuses. « J’ai pu constater qu’il n’allait pas y avoir de matchs faciles cette année. La série est vraiment homogène » assure le shooteur des Carriers. « Il y a toujours un peu plus d’adrénaline lors des derbies. Et puis, nous nous connaissons tous plus ou moins dans la région, ce qui rajoute un peu plus de compétitivité. »

Ce samedi, les Sprimontois iront à Sainte Walburge pour un derby, justement. « Liège est une équipe talentueuse. Nous allons devoir jouer dur pendant quarante minutes et contrôler les « un contre un » pour pouvoir repartir avec la victoire » conclut Jérôme.

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Jones atomise les Cats

Une nouvelle fois peu décisive avec la Belgique, Meesseman a été rayée de la carte par la phénoménale naturalisée bosnienne. Lisowa, éclaircie dans la grisaille de Sarajevo. Mons passera l’hiver à la maison tandis que les Spirou Ladies font la bonne affaire avec Eva Hambursin. Ce sont les infos d’EMCE.

Belgian Cats : la malheureuse entrée de Valery Demory à Sarajevo

« Je n’ai pas les temps de changer grand-chose, mais les filles doivent surtout être plus agressives en défense », tranchait d’entrée de jeu le nouveau mentor des Belges. Qui, en Bosnie, prenaient près de 90 points dans les gencives. Via la stratosphérique Jones (44 p, 22 r), l’écart flirtait ainsi avec les trente unités (26) alors que Delaere était la seule à tirer son épingle d’un véritable jeu de massacre. Pas de chance, Antonia se retrouvait sur le banc ( ?). Les Cats (Vanloo 19) sauvaient néanmoins les apparences au 4e quart sous l’impulsion de la jeune Lisowa sans complexe et fixaient la marque à 87-81. L’arbre qui cache la forêt. Bref, les nôtres nous doivent une satanée revanche, dimanche (16 h), aux dépens des Allemandes. Mais, si on a perdu ce match, les téléspectateurs francophones ont gagné une consultante de choc. N’hésitant pas à déclarer qu’elle est irremplaçable. Effectivement.

FIBA Europe Cup : le Sporting Lisbonne sort Mons de la compétition

Même si les chances de qualifications étaient tenues, les Montois pouvaient encore espérer rester en vie. A une condition : venir à bout du Sporting Lisbonne. On était cependant assez vite fixé sur l’avenir continental de Renards (Nzekwesi 19) largués à 45-58 au cap de la demi-heure, mais réduisant l’écart final à 68-75. Maigre compensation. A épingler encore les 4 unités et 17 minutes de jeu du Croate, Paolo Marinelli. Toujours sur la scène européenne, le Tongrois, Geert Jacobs, sifflait Lituanie – Finlande (69-59). Autre « curiosité », le score-fleuve de Pologne – Albanie : 125-19 après 105-15, à la 30e.

L’ancienne Liégeoise, Eva Hambursin, passe de Braine à Charleroi

Les Panthers n’eurent qu’à se féliciter des prestations de la prometteuse, Eva Hambursin (21 a, 1,70 m). Tellement prometteuse que la jeune Andennaise signait à Braine pour la saison 20/21. Elle répondait, là aussi, à l’attente et rempilait pour un exercice supplémentaire. C’est lors qu’elle se blessait gravement aux ligaments croisés. Afin de retrouver du temps de jeu, elle a dès lors décidé de rejoindre les rangs des Spirou Ladies. Une très bonne « affaire » pour les Carolos !

La télé crève l’écran

Vendredi : Fenerbahçe – Milan (18 h 45, VOOsport World 2), Boulogne/Levallois – Limoges (20 h 30, Sport en France) ; samedi : Warriors – Bulls (4 h, Eleven Sports 2), Kangoeroes – Limburg (20 h 20, VOOsport World), Jazz – Heat (23 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Ostende – Mons (13 h 50, Eén), Belgique – Allemagne (16 h, Divertissez-VOO, Eén), France – Lituanie (16 h 30, Sport en France), Lakers – Spurs (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Comblain et Neufchâteau sont favoris avec Tongres juste derrière »

Avant de recevoir Pepinster à Ninane, Raphael Allemand se penche sur les axes de progression des Calidifontains et sur ce championnat de TDM2B aussi passionnant que riche en derbies. Entretien.

Raph, comment juges-tu votre début de saison ?

Il est mitigé car après une belle préparation, nous avons démarré par un un sur trois avec quelques blessés mais en rencontrant des équipes comme Comblain et Tongres qui joueront la tête de la division. Heureusement, nous avons bien réagi lors des deux matchs suivants. Même si nous n’étions pas constants sur quarante minutes, nous avons pu entrevoir de belles séquences.

Que devez-vous améliorer ?

Cette constance, justement, pendant quarante minutes. Nous baissons souvent d’intensité sur des petites séquences qui nous pénalisent pour le reste du match. Nous avons encore une marge de progression évidente et chacun doit trouver son rôle car nous aurons besoin de tout le monde sur la saison.

Quelle est ton opinion sur la TDM2B ?

C’est à nouveau une série très homogène et avec des surprises chaque week-end même si Comblain et Neufchâteau sont pour moi les favoris avec Tongres juste derrière pour le Top 3.

C’est aussi une série riche en derbies.

Exact et les derbies sont toujours spéciaux car nous connaissons les joueurs adverses, la salle est pleine et l’ambiance est top. Nous jouons pour des matchs comme ça.

Ce samedi, ce sera d’ailleurs un nouveau derby contre Pepinster.

La clé de celui-ci sera notre intensité en défense pendant quarante minutes. Nous devons imposer notre rythme en attaque et ne pas laisser les joueurs en face prendre confiance. D’autant plus que les Pepins viennent de gagner leur premier match et voudront continuer de la sorte.

Crédit photo: David Kerger

« Une série homogène qui apportera peut-être son lot de suspens en fin de saison »

Avant de recevoir l’Union Liège, Maxime Walravens dresse l’état des lieux en P3A et analyse les avancées de l’Avenir Jupille.

« Notre bilan est mitigé avec deux défaites largement évitables mais nos adversaires étaient venus chercher ces victoires, bravo à eux » constate Maxime Walravens. « Pour le moment, nous sommes capables du meilleur comme du pire, de produire un jeu collectif et d’être soudés et puis de jouer trop vite en râlant sur les coéquipiers. »

En P3A, derrière des Blue Rabbits invaincus, la bataille fait rage pour la deuxième place entre La Spéciale Aywaille, Spa, Union Liège, Dison, Welkenraedt et l’Avenir. « Cette série est assez homogène en dehors des trois ou quatre derniers. Cela apportera peut-être son lot de suspens en fin de saison » analyse le coach jupillois.

Ce samedi, les pensionnaires des Argilières recevront les Unionistes pour l’affiche du week-end. « Comme d’habitude, si nous voulons gagner, nous devrons jouer ensemble » prévient Max. « Nous savons le faire, nous avons produit un jeu magnifique lors des deux premiers tours de la Coupe. Mais je dois aussi avouer que le manque de rigueur aux entrainements ne nous aide pas. Cependant, je crois dur comme fer en mes joueurs. Nous allons aller ensemble chercher cette victoire à la maison. »

« Sur papier, les Fromagers ont le plus bel effectif de la série »

Avec Blegny, Olivier Henry est invaincu et aborde en pôle position le choc de P3B contre Herve-Battice. Interview.

Olivier, comment juges-tu votre début de championnat ?

Avec un bilan chiffré de quatre victoires en autant de rencontres, je ne pouvais rêver meilleure entame de championnat !

De quoi es-tu particulièrement satisfait ?

Au vu de notre préparation mitigée au niveau des résultats, chahutée par les blessures et absences aux entrainements ainsi que du départ à l’étranger d’un de mes joueurs, je suis fier de la solidarité qu’affiche mon équipe et de la mentalité démontrée pour aller chercher ces victoires. Un vrai esprit collectif s’est créé et c’est cela qui fait la différence jusqu’à présent.

Que souhaites-tu encore améliorer ?

La perfection n’existe pas et il y a évidemment des points que nous travaillons aux entrainements. Mais s’il y a bien quelque chose que je souhaite améliorer, c’est que certains de mes joueurs boivent un peu moins afin d’améliorer leur condition physique (rires).

Comment analyses-tu cette P3B ?

C’est une série qui réserve son lot de suprises car hormis Neuville, tout le monde peut battre tout le monde. Chaque week-end, c’est une vraie bataille pour remporter un match !

Que devrez-vous faire pour poursuivre votre série victorieuse samedi contre Herve-Battice ?

Sur le papier, les Fromagers ont le plus bel et le plus complet effectif de la série. Il va donc falloir réussir un match plein et chaque détails risque d’avoir son importance. C’est pour ce genre de rencontre que nous jouons au basket et je me réjouis de le disputer.

« Quelques détails qui nous font passer à côté de la montre en or »

A Flénu, les Porais ont bien failli créer l’exploit mais ce sont finalement inclinés de très peu, 101-96. Adrien Bastin et ses partenaires sont en progrès et doivent le confirmer ce samedi contre Waterloo.

A Flénu, les Porais ont livré une excellente prestation mais n’ont pas réussi à ramener les trois points sur les bords de l’Ourthe. « Le match a été accroché pendant quarante minutes et nous sommes parvenus à faire jeu égal pendant toute la rencontre avec les locaux » souligne Adrien Bastin. En effet, après dix minutes offensives, c’était 27-25 et 48-44 à la pause.

A la reprise, profitant de l’impact de Vermierdt (19 pions) et Sumkay (22 unités), les visiteurs passaient devant, 66-67. « Nous avons même compté cinq points d’avance à quatre minutes de la fin mais, malheureusement, notre avance a fondu en une minute en encaissant quatre triples du même joueur adverse » regrette l’ancien meneur de l’Etoile. « Ce sont quelques petits détails qui font que nous sommes passés à côté de la montre en or. » Au final, les Porais s’inclinaient de très peu, 101-96.

« Nous n’avons pas à rougir de notre prestation. Le groupe est resté soudé jusqu’à la fin, même durant les moments difficiles » constate Adri. « Nous bossons bien pour l’instant et cela se remarque sur le terrain. Nous jouons de plus en plus juste et c’est de bon augure pour la suite. »

La suite, justement, ce sera la réception de l’excellente équipe de Waterloo ce samedi. Un autre test grandeur nature pour les ouailles de Quentin Pincemail.

Deux quart-temps ne suffisent pas pour les Cats face à une énorme Jonquel Jones !

Les Cats ont débuté le nouveau chapitre de leur histoire par une défaite en Bosnie, 87-81. La rencontre fut marquée par la prestation éblouissante de Jonquel Jones.

Un drôle de match dans lequel chaque équipe aura eu ses moments. Si les dix premières minutes étaient équilibrées, cela n’allait pas être le cas des trente suivantes. Ainsi, de 19-20 à l’issue du premier quart, le score passait à 51-39 à la pause. Pire pour les Cats, le troisième quart était également à sens unique, les Belges se révélant incapables de contenir une incroyable Jonquel Jones (44 points, 22 rebonds) ! A la demi-heure, la cause était ententue: 73-49. Dans la dernière ligne droite, les Cats allaient avoir un sursaut d’orgueil pour réduire considérablement l’écart. Dans le sillage de Vanloo (19 points), Meesseman (18 points, 7 rebonds et 5 passes) et Linskens (15 points et 9 rebonds), les Belges sauvaient la face, 87-81.